1 h 00 : L'heure du jugement

Par Melo

— Et donc où étiez-vous ce 21 juin à cinq heures ?

Le policier avait lâché cette question pour la cinquième fois au détour de l'interrogatoire. Comme si répéter sans cesse ces accusations, car c'était bien là le but, allait changer la réalité. Enora soupira bruyamment pour exprimer son profond ennui et tenta de se gratter l'arcade du sourcil. C'étaient sans compter les menottes qui, dans un tintement métallique, lui rappelèrent sa situation.

— Un trou de mémoire ? se moqua l'agent dans un sourire mesquin.

S'il existait, quelque part sur cette terre, le cliché parfait des pseudos détectives que nous vendaient les séries policières françaises de si basse qualité, c'était lui. Drapé d'un long manteau d'un beige tirant sur un jaune questionnable, l'homme avait posé ses deux jambes sur la table métallique qui le séparait d'Enora. Sa barbe mal taillée et striée de trous laissait entrapercevoir une qualité de vie bien médiocre. Pourtant, malgré cet apparat lamentable, il la regardait, l'air mauvais et sûr de lui, comme si son aura écrasante d'un charisme dont elle préférait ignorer l'existence, ne pouvait que la forcer à avouer.

Ne souhaitant pas entrer dans son jeu peu crédible et bien trop visible, Enora se rapprocha de la table et lui rendit un regard sérieux.

— Oui, j'étais au cinéma.

— Au cinéma ? Seule ? Étonnant.

— Oui, je préfère y aller seule. Le cinéma n'est pas forcément une expérience sociale, mais avant tout cinématographique.

— Ah oui c'est vrai... vous étudiez le "cinéma."

Les commissures des lèvres de l'officier s'étirèrent davantage, mettant en avant les diverses rides qui parsemaient son visage. Vieux et con, pensa Enora. Dire que la sagesse vient avec l'âge est un bien piètre mensonge.

— Oui, j'étudie le cinéma, en quoi cela a-t-il à voir avec votre affaire ?

— Vingt-quatre ans, en étude de cinéma, un job alimentaire... Vous manquez d'argent, Enora Wild ?

— Comme toute personne en cette période incertaine.

— N'éludez pas la question.

— Oui, je ne roule pas sur l'or ; non, je ne tuerais pas une personne pour cela, et si je peux me permettre, je...

— N'en dites pas plus, Mlle Wild.

Une femme venait de pénétrer dans la salle d'interrogatoire, un épais classeur, d'où des feuilles dépassaient, coincé sous son bras gauche. Elle remonta ses lunettes, dont les verres rectangulaires ne faisaient que souligner son air sévère et prit place à côté d'Enora. Cette dernière ne savait comment réagir, elle avait l'impression d'assister à un film dont elle était le sujet tout en n'étant qu'une simple figurante.

— Je demande à ce que ma cliente soit démenottée, annonça d'une voix monocorde la femme.

— Quoi ? demanda l'agent qui, de toute évidence, était aussi perdu qu'Enora.

La femme releva les yeux de son classeur et, comme prise d'un élan de conscience, reprit :

— Mes excuses. Je me présente, je suis Elena Time. Je suis l'avocate en charge de la gestion du dossier d'Enora Wild.

— Et je peux savoir depuis quand elle a un avocat ?

— Depuis que j'ai entendu parler de cette histoire absurde qui relève une nouvelle fois d'un abus de pouvoir de la part de votre branche de métier.

— Faites attention...

— Je m'en moque, pas de fausses politesses avec moi.

Les deux défenseurs de la justice, du moins ce qu'ils nommaient justice selon leurs propres idéaux, de toute évidence frontalement différents, se lorgnèrent un instant. Enora profita du silence pour annoncer d'une voix basse :

— Excusez-moi, j'aimerais...

— Taisez-vous, trancha l'avocate d'un ton sec. Monsieur l'Officier, j'aimerais m'entretenir seule avec ma cliente.

— Mais je ne suis pas votre...

Une main aux ongles longs et vernis élégamment d'un rouge profond stoppa de nouveau Enora dans son discours, tué avant qu'il n'ait pu franchir ses lèvres.

La jeune fille ramena son attention sur l'officier et remarqua que son visage, jusque-là blanc tirant sur le pâle maladif, était dorénavant rougi, sûrement de colère. Juste pour cela, elle était ravie de la situation.

Ramenant ses cheveux blonds sur sa tête, il soupira et finit par se lever, connaissant la loi qui, cette fois-ci, ne jouerait pas en sa faveur. Ne manquant pas de démenotter son principal suspect, il parcourut de quelques pas la salle austère aux murs blancs, sortit, et referma la porte dans un fracas certain comme si marquer sa sortie allait rendre sa présence impérissable.

Certes, elle l'était, mais plutôt d'un point de vue ridicule.

— Bien, posa d'une voix ferme l'avocate en ouvrant le lourd classeur, commençons voulez-vous ?

— D'abord, vous allez répondre à mes questions, osa finalement Enora d'une voix qu'elle voulait ferme, à l'image de son avocate.

— Très bien, si vous faites vite.

— Qui êtes-vous ? Qu'est-ce que vous faites-là ? Et pourquoi se préoccuper de ma situation ?

— Je suis Elena Time et je suis là pour défendre votre dossier. Cette question était inutile étant donné que j'avais déjà donné ces informations.

— À cet insupportable officier, pas à moi.

— Cela ne vous empêchait pas d'écouter. Quant à ma préoccupation vis-à-vis de votre situation, elle avoisine le négatif. Mais je suis engagée pour m'occuper de votre dossier donc, oui, je m'occupe de vous.

— Qui vous a embauché ? Pas moi, j'espère ? Ah, je n'aurais jamais dû accepter ces cookies sur cette page internet, je me suis sûrement inscrite sans faire exprès quelque part..., finit-elle d'une voix tirant sur le chuchotement.

— Quoi ? Non... vous n'avez rien fait.

Le soupir rassuré et exagérément fort de la jeune fille accueilli la réponse de l'avocate. Médusée, la femme observait une Enora, pourtant au seuil de la culpabilité juridique et sur le point d'être reconnue coupable, rassurée comme personne d'autre.

— Non, mais vous comprenez, les fins de mois sont difficiles..., plaida l'accusée.

— Je vous rassure, vous n'aurez pas à débourser le moindre centime pour cette affaire. Bien, passons aux choses sérieuses... Où étiez-vous samedi 21 juin ?

— Je l'ai déjà dit à la police, je sortais du cinéma...

— Un cinéma si tard ?

— C'était une rétrospective de Jodorowsky. Étant donné que ce cinéaste a créé le mouvement du cinéma de minuit, la séance a commencé à cette même heure.

— Très bien et vous habitez au... ?

— 31 boulevard Saint-Pierre.

— Pourquoi passer par la rue Vaudienne ? Ce n'est pourtant pas le chemin le plus court.

— C'est parce que c'est la seule rue encore éclairée à cette heure. Pour une femme, rentrer si tard, n'est pas sans risque.

— Ah ça, pour éviter le risque...

Son regard croisant celui d'Enora retint l'avocate de faire l'un de ses rarissimes traits d'humour dont elle était capable dans sa froideur excessive habituelle.

— Vous avez appelé le numéro d'urgence à cinq heures trente, à la découverte du corps.

— Oui.

— Était-il mort quand vous l'avez trouvé ?

— Oui... du moins je crois... Il... il ne respirait plus.

— Je vois... et le sang sur vos mains ?

— J'ai essayé de lui venir en aide, je pensais qu'il était évanoui. Je n'ai pas vu... enfin la blessure.

— Vraiment ?

— Comment ça, "vraiment" ?

Enora avait ponctué sa phrase d'un geste brutal, ramenant avec dureté ses mains. Ses longs cheveux bruns ondulèrent un instant le long de ses épaules, dévoilant un regard prisonnier entre le doute, la stupéfaction et la colère.

— Vous ne me croyez pas ? reprit-elle.

— Ce n'est pas là le sujet...

— Bien sûr que si ! Si vous ne me croyez pas, comment comptez-vous me défendre ?

— Là n'est pas mon rôle. Là n'est pas le vôtre non plus, d'ailleurs.

— Mon rôle ? Comment ça ? Puisque je vous dis que je suis innocente ! 

Criant presque les derniers mots comme sentant que la situation lui échappait encore un peu plus que la veille, Enora regarda en silence la personne censée être son avocate et la défendre face à cette accusation sans le moindre sens.

"Ils n'ont pas le droit."

Cette phrase revenait sans cesse dans son esprit, comme un refrain fort au point de gangréner l'ensemble de la mélodie qu'étaient ses pensées. Inlassablement, elle se répétait, réveillant une colère et une peur sourde qui parvenaient pourtant à s'exprimer au travers de son corps.

Tremblante, sa main gauche grattant nerveusement son poignet qui, déjà, montrait les signes d'un saignement imminent, elle se leva et regarda la femme qui lui faisait face. Cette même femme qui devait la défendre.

— La victime a été retrouvée à cinq heures trente, reprit Elena, vingt coups de couteaux parsemant son corps.

— Non, murmura Enora.

Son rythme cardiaque s'accéléra brutalement. Alors qu'aucune phrase ne pouvait prouver l'étendue de son innocence et de sa bonne foi, seul son organe, battant désormais à un rythme effréné, s'exprimait, menaçait même de sortir de sa poitrine et de dévoiler une vérité qui n'était pas la sienne.

— Vous, devant, à genoux, les mains autour d'un long couteau de cuisine, la preuve n°1, poursuivit d'une voix sans émotions l'avocate.

Elle lâcha sur ses mots similaires à des poignards un sac en plastique qui contenait le couteau encore ensanglanté sur la table.

— Pourquoi une avocate possède les preuves d'une scène de crime ? demanda d'une voix blanche Enora.

— Ne vous préoccupez pas de cela, là n'est pas votre rôle.

— Et quel est le vôtre ? Je veux dire votre "véritable" rôle ?

La question s'était échappée de ses lèvres en même temps que la désagréable sensation qu'elle n'allait pas tarder à rendre son repas.

Un pas derrière l'autre, la jeune fille recula lentement jusqu'à ce que son dos touche le mur. L'ambiance était devenue pesante, presque angoissante et l'air en venait presque à manquer à Enora alors même que son cœur battait de plus en plus fort en réclamant davantage.

L'avocate se leva et la regarda en silence.

— Je suis là pour vous défendre de la meilleure manière possible, reprit-elle d'une voix calme.

— Je ne veux pas de vos services, souffla pour toute réponse Enora. De toute évidence, vous êtes une bien piètre avocate.

— Et vous une bien piètre âme.

— Mais vos paroles n'ont aucun sens !

Un nouveau cri, cette fois accompagné de lourdes larmes qui dévalèrent ses joues, clama cette vérité qu'elle seule semblait percevoir : elle était innocente ! Elle n'avait jamais rien fait pour mériter une telle chose ! Pourquoi, oui pourquoi elle ?

— Avez-vous commis ce meurtre ? haussa soudainement la voix d'Elena.

Enora ne se serait jamais attendu à ce qu'une aussi frêle jeune femme, aussi distinguée soit-elle, lui impose une telle autorité. Mais elle ne se plierait pas. Non, elle était innocente et ils ne parviendraient pas à lui imposer une culpabilité qui n'était pas la sienne. Elle ravala ses larmes d'un geste rageur et offrit un regard imperturbable à l'avocate de la défense qui s'était de toute évidence trompée de banc.

— Je ne suis pas coupable, gronda-t-elle, ponctuant chaque syllabe comme si cela donnerait plus de force à sa plaidoirie.

— Comme je le disais... vingt coups de couteaux portés sauvagement à l'encontre de votre victime, sans l'once d'une quelconque pitié.

— Je ne suis pas la personne que vous décrivez, c'est un coup monté.

— Impossible, nous ne commettons jamais d'erreurs.

— Je refuse d'en entendre davantage.

N'attendant pas plus, Enora s'élança vers la sortie d'où elle avait vu, quelques minutes plus tôt, sortir cet insupportable officier, au final loin d'être la pire personne dans les parages.

Machinalement, tout en jetant un œil mauvais à son "avocate", elle posa sa main sur la poignée, mais contre toute attente, ses doigts ne rencontrèrent que le vide.

— Quoi ?

Enora ramena de nouveau son regard vers la porte, mais ses yeux gris ne virent qu'un mur blanc. Par réflexe, elle regarda l'ensemble de la pièce, mais à présent, c'était comme si la salle ne possédait ni entrée ni sortie.

— Co... comment ? Où... où est passé la porte ? Comment... Comment vous avez fait ? 

Cette dernière interrogation, soufflée dans la peur et la colère, Enora la formula en se retournant vivement vers sa prétendue avocate.

Cette dernière croisa ses bras fins le long de sa poitrine et regarda calmement Enora qui, elle, commençait sérieusement à paniquer.

— Enora Wild, je vous laisse une dernière chance : avez-vous sali votre âme en tuant cet homme ?

— Non ! Je suis innocente ! Comment pouvez-vous partir du principe que je suis coupable ?

— Parce que nous le savons. Bien, c'est dommage, mais une nouvelle fois, vous démontrez une bien piètre qualité d'âme. Ce n'est pas grave, du moins pour moi, cela me fera un dossier en moins à gérer.

— Mais qu'est-ce que vous racontez ! Et vous me voulez quoi, au juste ! Laissez-moi sortir !

— Vous aviez raison de me demander mon identité, je suis Elena Time et j'étais, jusqu'à présent, l'avocate non pas de votre personne, mais de votre âme. Ce lieu a été créé spécialement pour vous. Pour vous donner l'occasion d'admettre votre faute, de chercher le pardon et ainsi de pardonner partiellement votre âme.

— Qu'est-ce que vous entendez par âme ?

— Enora Wild, vous êtes morte en tentant et en réussissant à tuer votre victime. Ce dernier a pu néanmoins vous porter également un coup fatal au niveau de votre jugulaire. En tant que gérante des fils des équilibrés, je suis, du moins j'étais, en charge de votre dossier.

Elle rêvait. Oui, c'était la seule réponse possible à cette situation qui n'avait plus aucun sens. Et comme dans un rêve tout s'enchaînait vite, ne lui laissant rien faire, même pas l'occasion de se défendre. Elle se prit la tête dans les mains tentant de se réveiller de ce cauchemar, mais, malheureusement, seule la voix d'Elena alla de nouveau à sa rencontre.

— Votre dossier est finalement classé.

À ces mots, l'avocate sortit de sa manche un tampon noir qui devint rouge, avec lequel elle marqua une feuille d'où dépassait une photo d'Enora peu flatteuse à l'image de toutes celles utilisées pour l'administration.

— Votre temps et votre espace ont été décidés. Bonne chance.

Elena ramena son regard sur Enora qui put remarquer à la place des yeux habituels de sa pseudo-avocate un iris doré dans lequel apparaissait un cadran.

— Bonne chance ? Alors c'est tout ? Vous me rendez coupable d'un crime que je n'ai pas commis, me parlez d'une histoire d'âme et me dites "on vous envoie dans un nouveau temps à la revoyure", pour finir sur un bonne chance digne du début des Hunger games ? Sans moi, on ne me la fait pas celle-là. 

C'est bon, elle avait lâché la rampe. Son esprit avait lâché, oui, c'était sûrement ça. Après tout à quoi bon s'accrocher si c'était pour finir face à une tueuse en série se prenant pour... elle ne savait même pas quoi !

— Vous n'avez pas le choix, reprit d'une voix imperturbable Elena. 

— Je ne me laisserais pas faire.

Elena tendit sa main dans laquelle une faux noire dont le manche semblait taillé avec grand détail. Alors qu'Enora observa avec frayeur cette arme de toute évidence meurtrière, elle ne remarqua pas le déplacement surnaturel de son adversaire. Elena, à présent face à elle, tenait dans ses deux mains son arme. D'un élan en arrière, elle frappa de toutes ses forces le crâne de la jeune femme.

Là, au moins, elle était sûre d'être morte, pensa-t-elle en fermant les yeux.

Pourtant, la mort ne vint pas. Lentement, elle ouvrit ses paupières et vit Elena qui semblait tirer quelque chose avec force. Elle remarqua finalement une sorte de filament qui, pris par la faux, se raccrochait encore à sa tête.

Elle ne savait pas ce que c'était ; ne connaissait pas son utilité. Mais pourtant, dans un geste semblable à un instinct de survie jouant son rôle devenu absurde dans un corps décédé, Enora se saisit du filament sous les yeux étonnés d'Elena.

— Ce fil bizarre reste avec moi ! cria-t-elle en le tirant de toutes ses forces.

— Votre existence n'est plus autorisée, vous n'avez pas le droit.

— Et vous, vous n'avez pas le droit de me condamner pour un crime que je n'ai pas commis !

— La Time Family ne fait jamais erreur.

— Bien sûr que si j'en suis la preuve vivante ! dit-elle avec aplomb en impliquant plus de force dans ses bras, du moins la preuve semi-vivante ! Et hors de question de faire l'autre moitié de chemin !

L'œil d'Elena laissa à la jeune femme l'occasion d'observer son iris devenu encore plus doré et un mal lui vrilla le crâne. Prise par la douleur, elle lâcha le fil blanc qui lentement reprit son ascension vers la faux de la femme.

Progressivement, ses forces la laissèrent tomber, et ses genoux rencontrèrent finalement le sol dur de ce décor ridicule dans lequel on l'avait placé.

— Je... ne suis pas d'accord avec votre décision... Je demande à voir vos supérieurs... ou un quelconque service de plainte, lâcha-t-elle dans un dernier élan d'humour sarcastique la protégeant de sa peur profonde.

Cette phrase la protégea en effet, mais plus qu'elle ne l'aurait jamais imaginé.

La faux de la faucheuse s'immobilisa et finalement se retira laissant le filament entrer de nouveau au travers du crâne d'Enora toujours à genoux. La jeune femme jeta un regard interrogatif vers la faucheuse qui se contenta de s'éloigner et de sortir une sorte de téléphone.

— Oui, ici Elena, je m'occupais du dossier 97323 de la réalité JFEFIJW. Demande de S.A.V... Oui, je sais, c'est plus qu'étonnant... Oui, c'est jamais arrivé, mais qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Oui, viens tout de suite. Eh ! Pour une fois, que tu dois faire quelque chose, tu vas pas te plaindre quand même... Ouais, c'est ça à tout de suite.

Elle raccrocha sous les yeux ébahis d'Enora encore sous le choc.

— James Time va recevoir votre réclamation. Une fois la procédure de S.A.V fermée, vous retrouverez le temps et l'espace qui vous ont été attribués, soyez en certaine.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Katsia2003
Posté le 16/10/2021
Cette fin! J'ai pas vraiment compris ce qui à sauver Enora donc hâte de lire le prochain chapitre pour comprendre. Sinon ton écriture est fluide, je trouve et j'aime bien comment tu expliques le fonctionnement de ton univers, ça le rend intrigant, je trouve
Melo
Posté le 24/10/2021
Merci beaucoup pour ton commentaire ^^. Tout repose dans l'utilisation de nos mots et parfois on n'en mesure pas les conséquences ni les répercussions ^^.
Merci pour ton soutient et voici la suite ! ^^
Vous lisez