Les fières forêts d’Angleterre pouvaient se vanter de protéger de leurs bras des animaux et insectes de toutes espèces, mais aussi et surtout, des humains.
Des gens pas si différents des autres, du moins à première vue. Ce qui les distinguait était bien plus profond, indiscernable, peut-être même invisible. Mais eux savaient.
Au cœur de forêts, protégés dans le giron des vallées ou aux sommets de montagnes, vivaient ceux dont les hommes ne voulaient pas : d’autres hommes peut-être, mais avant tout des sorciers.
Les torches flamboyantes illuminaient le village de teinte chaudes ou l’or côtoyait l’orange automnal et, tout autour, les maisons de bois semblaient presque prendre feu. Au centre du village, la place habituellement vide n’accueillait que les enfants qui venaient jouer, se courir après ou encore dessiner dans la poussière du sol. Ce soir, elle vivait de milles flammes et tous les habitants s’était rassemblés autour de l’autel qui, le reste du temps, était laissé à son sommeil.
Beth pivota pour croiser le regard de ses parents au premier rang de la foule. Son cœur se calma, juste un peu. Elle puisa dans leur décontraction, dans leurs regards pour se rassurer.
Tout allait bien se passer.
Tout se passait toujours bien, elle n’aurait en vérité rien à faire, c’était tout ce monde qui faisait monter l’inquiétude en elle. Elle glissa un regard vers sa gauche, surprit Daniel à la regarder de la même façon. Ils se sourirent de façon rassurante mais leurs lèvres restaient crispées. Si elle voulait arriver à ce jour depuis des années, Daniel, lui, avait été encore plus impatient et excité en découvrant que cette année, ils participeraient à la cérémonie. Trois enfants furent décrétés prêts par leurs parents. Elle du haut de ses quatorze ans, Daniel et Cathy la fille de Peter, le charpentier du village. Elle n’avait pas pensé ressentir une telle appréhension, mais ce sera bientôt fini, se rassura t’elle, et ils se retrouveront le lendemain pour parler de cette nuit à cœur ouvert, seuls ou avec Olivia qui avait été à leur place, un an auparavant.
Des murmures s’élevèrent et, tel une ombre sombre recouverte de tissus lourds, l’Ancêtre fendit à petits pas lents la foule qui s’écartait respectueusement. Les trois enfants assis devant l’autel tournèrent la tête, impatience et inquiétude se mêlant en eux à des proportions différentes. Beth vit le visage orné de rides s’extirper de la foule. Le dos voûté par l’âge incertain et le poids de l’or qui ornait son cou et ses poignets, l’Ancêtre se dirigea vers eux et, avec l’aide d’un bras nécessaire, il s’installa. Il replia ses jambes en tailleur sur un tissus épais posé pour lui de l’autre côté du bas autel.
Étrangement, la venue du chef du village avait rasséréné la jeune fille. Elle avait un point d'ancrage pour ses yeux, autres que ses doigts qu’elle triturait nerveusement. Surtout que les regards devaient être posés sur lui, maintenant, et plus sur elle. Ses poumons s’éclaircirent et elle prit doucement une longue bouffée d’air qu’elle s’était trop longtemps refusée. Trois sorciers se dégagèrent des villageois derrière lui, chacun portant quelque chose. Ils s’approchèrent avec révérence pour poser leur fardeau sur l’autel, guidés par la main sèche et tachée de l’Ancêtre qui indiquait les places.
Les trois objets furent découverts et, contre la volonté de Beth, son regard glissa sur la courbe du pot de terre richement orné et passa au livre à reliure de cuir sombre que l'Ancêtre était en train d’ouvrir. Tout au bout de l’autel, de l’autre côté, ce fut une pierre brute grise de taille moyenne qui attira son attention, ou plutôt la rune tracée dessus. Elle était plus sombre que sa pierre de quelques teintes et ses angles brillaient sous le feu des torches.
La jeune sorcière savait ce qu’étaient ces objets, ou non, elle savait comment on les nommait. Mais à quoi servait chacun, quel rôles ils allaient jouer, ça, elle n’en savait rien.
Elle n’avait pas entendu le silence commencer à étendre son voile sur l’assemblée. Les murmures s’étaient tut et chaque paire d’yeux les fixaient, eux quatre, fixaient les mains de l’Ancêtre et les gestes des enfants. Dans la place, seul le bois crépitait.
L’Ancêtre ouvrit le livre sombre à la toute première page et constata qu’elle était blanche. Entièrement blanche. Une silhouette se sépara des autres gens et Beth comprit que c’était enfin le moment. Elle se retint de jeter un regard à ses parents et préféra se remémorer les paroles de sa mère, les encouragements de son père, et le fait que depuis près de trois ans elle les suppliait de passer la cérémonie du Don. Pas question de flancher maintenant.
L’homme sortit de la foule et leur présenta trois petits couteaux, et c’est machinalement que la jeune fille en prit un, imitée par les deux autres enfants. Ils savaient ce qu’ils avaient à faire, tout leur avait été expliqué, décrit, puis réexpliqué par leurs parents une fois rentrés dans l’intimité des maisons.
Son poing gauche serré autour du manche d’os du couteau, la lame qu’elle tenait se pressa, hésitante, contre son index droit. Bien que sa mère lui avait dit de prendre son temps, Beth eut peur de ne pas y arriver, d’être bien trop effrayée par la coupure pour oser appuyer. Elle fit comme sa mère lui avait appris, le tranchant posé sur le côté du doigt et non le milieu, elle contrôla son souffle, son cœur, ses pensées. Elle se répéta qu’elle ne risquait rien, elle se remémora ses premiers essais.
La chair céda avant ses prévisions. Elle senti les picotements et la gêne qu’elle avait déjà rencontré ; rien d’insurmontable, à condition qu’elle n’y pense pas trop.
Elle détourna les yeux pour constater que les autres en avaient fini aussi. De sa vieille main, l’Ancêtre avança en premier le pot. Pour la première fois de la nuit, Beth entendit sa voix, une voix plus forte que ce corps ne donnait l’impression de procéder, vacillante par l’age mais déterminée.
« Un sang pour le Passé. »
Les trois enfants attendirent qu’il leur fasse signe, puis Beth tendit son index. Elle n’avait qu’à déposer une petite goutte de son sang, une toute petite. Son doigt se posa contre l’argile froide et la blessure la brûla mais Beth se mordit les lèvres, ce n’était pas cela qui la ferait se plaindre.
Daniel, à côté d’elle, exécuta le même geste, suivi de Cathy et le pot fut reculé.
La main sur son doigt blessé, la sorcière s’assura que son sang continuait de suinter. Il n’y avait pas de doute puisqu’on l’avait prévenue : les couteaux étaient imprégnés d’un mélange de Reine des prés, de Laurier, de Canneberge et de sûrement d’autres choses, de quoi empêcher sa coupure de se refermer pour mener à bien la cérémonie.
« Un sang pour le Savoir. »
La voix chevrotante la ramena au moment présent. L’Ancêtre avait avancé le livre et , cette fois-ci, elle laissa Daniel, qui était en face, agir le premier.
À son tour, Beth colla son index au sommet de la page, comme pour le pot, mais en voulant retirer son doigt, elle suspendit son geste. Devant elle, les deux traces de sang filaient comme un cheveu vers le bas de la page. Une fois tout en bas, ils s’arquèrent en de fluides arabesques où elle reconnut quelques lettres et s’effacèrent, comme absorbées par le livre.
Après Cathy, l’Ancêtre avait refermé le livre, trop tôt pour la curiosité éveillée. Beth continua à lorgner en biais sur la couverture de cuir alors que devant Cathy, l’Ancêtre avait poussé la pierre grise, le dernier élément de la cérémonie.
« Un sang pour le Village.»
Beth défit sa position, se redressa à genoux pour se pencher vers la pierre. Le gris du symbole dessiné dessus s’était petit à petit entaché du sang frais de ses amis et, hypnotisée par le phénomène, elle apposa son doigt, les yeux accrochés à l’artefact qui brillait.
Elle se rassit comme elle l’était au début, le nœud qui entortillait son estomac s’était démêlé ; elle savait la cérémonie terminée. Tout etait passé si vite et elle se trouvait ridicule d’avoir passé plus de temps à anticiper et s’inquiéter que ce qu’avait duré la cérémonie elle-même. Elle suivit le livre du regard, impassible à ce qu’il se passait, jusqu’à ce qu’il disparaisse derrière une maison.
La même main revint s’accrocher au bras de l’Ancêtre pour l’aider à se relever. Beth jura une nouvelle fois avoir entendu des articulations craquer, incapable de décider si c’était du fait de ses oreilles ou de son imagination. Elle devrait demander à Daniel, pour peu qu’il ait entendu quelque chose. Les trois enfants se relevèrent après le chef du village et Beth grimaça : le sol n’était pas ce qu’il y’avait de plus confortable, malgré les tissus épais qui y avaient été disposés pour eux. L’Ancêtre parla une dernière fois pour clôturer la soirée, son vieux corps penché comme un arbre noueux au-dessus de la pierre de l’autel qui, une fois debout, paraissait ridiculement petit.
« Cette nuit, le village accueille trois nouveaux membres : Beth, Daniel et Cathy. À vous trois, vous êtes désormais aux yeux du village et de la Magie, désignés comme pleinement responsables. Comportez-vous en tant que tels, soyez un exemple pour les autres générations et que vos parents soient fiers de vous. N’oubliez pas que le regard du monde sur vos épaules a changé désormais, mais que vous restez des enfants et que nous serons là pour vous guider.
Que la Magie guide votre âme et vos pas vers un bon chemin. »
L’instant lui parut long, tant les quelques mots prononcés depuis le début par l’ancêtre avaient été courts en comparaison. C’était peut-être le seul moment dont elle profita vraiment, s’imbibant de chaque phrase sans pour autant arriver à saisir pleinement ce qu’ils impliquaient. Elle devenait un membre du village à part entière, cela ses parents le lui avaient dit, mais est-ce qu’on attendait d’elle qu’elle se comporte comme une adulte ? Sûrement pas, après tout Liam et Olivia avaient passé la cérémonie et ça ne les empêchaient pas de participer à leur jeux.
La place qui était devenue muette reprit petit à petit de la voix, des murmures, des discussions et des félicitations ; tout sauf de forts éclats.
Beth comprit le signal de fin quand l’Ancêtre se détourna de l’autel. Elle se dirigea alors vers le lieu où ses parents attendaient, la tête dans les épaules, une retenue dans les pas. Pourtant, elle se jeta dans les bras que son père ouvrit pour elle et enserra sa taille forte, heureuse d’enfin s’échapper du centre de la place.
« Tu as été parfaite mon ange, murmura sa mère en déposant sur sa tête un baiser que Beth savoura ».
Son père s’écarta et un petit bout de tissu apparu dans son champ de vision.
« Pour la coupure, mets ça ».
Elle avait complètement oublié sa coupure. Le saignement s’était légèrement tari et pourtant, le sang peinait à coaguler et sa blessure ne se refermait pas. Elle appliqua le tissu imbibé elle le savait d’un mélange coagulant, serra les dents quand il la piqua.
Sur la place, une légère musique s’élevait. Un ou deux crwths, des cistres ; une musique basse qui ne résonnait qu’entre les maisons, protégée par les constructions, rien que pour eux, à l’abri du monde. Les premières effusions de joie étaient discrètes. Un groupe de personne envahissait le cœur de la place, d’autres suivirent, conquérants ou intimidés, le pas lourd ou léger. Petit à petit, ils s’harmonisèrent, se synchronisèrent. Beth observait la fête avec des yeux brillants, ces moments étaient tellement rares… .
Enfin, la masse d’hommes et de femmes évolua au même rythme. Les pieds frappèrent le sol d’un même cœur, les jupons volaient et Beth sentit les vibrations se propager jusqu’à remonter dans sa poitrine.
Sa mère passa un bras sur son épaule.
« Alors, contente d’avoir enfin passé la cérémonie ? » demanda-elle avec un sourire entendu.
Beth rigola. Cette nuit, elle les avait harcelés à chaque fin d’hiver depuis près de trois ans pour la passer, pour être à la place des enfants assis devant l’autel et non pas aux côtés de ses parents dans la foule.
« Oui ! C’est passé trop vite, j’ai l’impression de ne pas en avoir profité.
—Tu t’en rappelleras très bien demain après avoir dormi, fais nous confiance, » répondit la voix grave de son père.
Beth hocha la tête, un sourire rayonnant plaqué sur le visage. Elle avait encore du mal à réaliser.
«Vous venez danser ? » proposa son père, un pas en avant pour inciter sa femme et sa fille à le suivre.
« Je voudrais aller voir si je trouve Daniel, il faut que je lui parle, je serai rapide !»
Il était tard et seuls les flambeaux éclairaient le village et ses habitants en liesse. La plupart étaient ici, inondant la place de monde. L’Ancêtre avait disparu, l’autel était vide de tout artefact.
« Vas-y, on se retrouvera ici,» accorda la femme alors que la tête rousse de sa fille s’était déjà éloignée de plusieurs enjambées.
Beth se faufila entre les villageois, longea les maisons pour ne pas se retrouver happée par le cercle de danseurs qui tournait. Elle se dirigeait vers l’endroit où elle avait vu son ami disparaître, le tissu de son père serré autour de son doigt. Elle s’arrêta deux secondes, jeta des coups d’œil entre les corps alentours pour trouver la tête brune de Daniel, ou même ses parents. Elle finit par les repérer à l’embouchure d’une rue, discutant au milieu d’un groupe de personne.
« Hey ! »
Daniel se retourna et ils se sourirent aussitôt leurs regards croisés. Ils avaient tous les deux attendu ce moment et venaient de le passer.
Les yeux de Beth descendirent vers les mains de Daniel, serrées l’une contre l’autre. Il les remonta, ouvrit sa paume et elle remarqua que lui aussi, pressait un tissu contre son index. Elle présenta le sien, désormais inutile puisque sa plaie avait cessé de saigner.
« Ca y est, » murmura Daniel, les yeux brillants des reflets des flammes.
Beth hocha vivement la tête, elle savait qu’ils partageaient la même euphorie et que le lendemain serait une grande journée où avec Olivia, ils ne parleraient plus que de cela.
« Tu sais ce que ce c’était, ce livre et cette pierre ? »
Le garçon secoua la tête. De toute façon, s’il savait, Beth en aurait été informé.
« Non mais c’était très bizarre, je voudrais bien savoir ce que ça va changer… de donner notre sang. »
La voix du garçon s‘était atténuée. Ils vivaient dans un village qui pratiquait la Magie du Sang, ils étaient eux-mêmes des sorciers de Sang, et ils savaient ce qu’une seule goutte comme celles qu’ils avaient données pouvaient faire, si elle était bien utilisée. La cérémonie du Don servait à quelque chose, c’était certain, mais quoi ?
« On le saura bien. Je crois que c’est la première fois que je voyais l’Ancêtre de si près. Il parait encore plus vieux de près. »
Daniel pouffa et hocha la tête.
« Pour certain ce ne serait pas étonnant qu’il ait fait quelque chose. Mais c’est justement pour toute l’expérience qu’il a accumulé au fil des ans qu’il est l’Ancêtre. »
Beth haussa un sourcil. Des années accumulées, elle n’en doutait pas. Parfois l’Ancêtre ressemblait à un vieil arbre, tout sec et noueux, la peau tachetée et striée de rides comme les rainures du bois. Il pouvait très bien être comparé à un chêne centenaire.
« On va danser ? » proposa Daniel, une main tendue. « Autant en profiter, on n’aura pas droit à une fête comme celle-ci avant l’hiver prochain ! »
Et Beth savait parfaitement que c’était vrai. Elle s’élança à la suite de Daniel, sa main rattrapée par celle du garçon.
Le bout de tissu, lui, s’était échoué quelque part.
C'est Atissa d'HdR, je vois que tu es par là aussi :) Allez, après avoir rencontré Beth dans tes calendriers c'est l'occasion de découvrir ton incipit -
"vivaient ceux dont les hommes ne voulaient pas : d’autres hommes peut-être" > ce passage est très beau, il pose d'emblées les thématiques.
> "tel une ombre sombre recouverte de tissus lourds," tel s'accorde avec ce qui suit, donc "telle une ombre" - et "sombre" est un peu redondant je trouve avec "ombre".
> J'aime bien l'idée d'entendre le silence. Et cela fait contraste avec l'animation de la scène
> "Une silhouette se sépara des autres gens" un peu maladroit "des autres gens"
> "Beth rigola." Mouais, moyen "rigola" par rapport au registre du reste du texte.
> « Hey ! » - pas très d'époque, un "Hé là !" le ferait peut-être mieux par exemple ?
Un chouette début. Le tableau se dessine très bien avec ces teintes orangées et ce jeu d'ombres. Quelques belles images comme l'ancêtre tel un vieil arbre, ou la larme de sang coulant à la manière d'un cheveu. Et c'est plutôt intriguant ce village entier qui a l'air d'admettre la sorcellerie et même de s'organiser autour, avec ses rituels, la présence du chef etc. On est curieux de ce que va donner ce don de sang... et surtout d'où vont venir les ennuis héhé.
Juste peut-être les émotions de Beth, au moment où elle retrouve ses parents qui lui demande comment ça s'est passé, tu nous dit qu'elle a du "mal à réaliser" (formule un peu maladroite au passage, pas très d'époque aussi là encore, c'est plutôt familier et contemporain) - ça vaudrait le coup de nous faire ressentir ce bref trouble. Sentions de flottements ? Regards ailleurs ? Petit rire de gêne ? Ce genre de choses, ce serait pas mal à mon avis d'exploiter les marques corporelles et les sensations de ce moment où elle a encore du mal à redescendre -
Lecture sympa en tout cas, et je comprends mieux ton moodboard de chapitre - très joli au passage <3
A une prochaine !
Voici mon commentaire. J'espère que c'est cohérent avec ce qui est attendu des commentaires sur ce site.
Ton histoire est vraiment bien dans l'ensemble, je me suis retrouvé assistant à la cérémonie avec les autres, avec Beth. C'est bien écrit, en peu de mots tu arrives à poser l'ambiance. Juste quelques petites remarques, principalement sur la forme, tout à fait subjectif, donc fais-en ce que tu veux, ce n'est que mon avis :)
« Les fières forêts d’Angleterre pouvaient se vanter de protéger de leurs bras » : c'est étonnant comme image. Des forêts qui ont des bras. Je saisis tout à fait le sens, mais mon cerveau a du mal. Si je devais proposer quelque chose, je mettrais l'ombre, ou le feuillage, ou leurs ramures (centenaires pour aller avec les fières forêts?)
« plus profond, indiscernable, peut-être même invisible » je trouve qu'invisible est redondant par rapport à indiscernable. Peut-être trouver un autre mot qui aille dans le crescendo ? Genre plus profond, subtil, indiscernable ? Ou plus profond, subtil, invisible ? Jsais pas, c'est des propositions.
« le giron des vallées ou aux sommets de montagnes », je mettrais soit « de » aux deux, soit « des », mais les deux. Après, il est possible que je sois trop tâtillon :)
Niveau forme toujours, « illuminaient le village de teinte chaudes ou l’or », j'ajouterais un s à teintes, et un ` à où.
Pas de s à mille.
J'ai vu que ça avait déjà été soulevé dans les commentaires, mais « les habitants s'était rassemblés », étaient doit être au pluriel.
« surprit Daniel à la regarder » c'est étonnant comme formulation. Peut-être « qui la regardait » est-il plus adapté ? Ou bien « en train de la regarder » ?
« Ils se sourirent de façon rassurante », si ils n'y arrivent pas, pourquoi pas nuancer avec « ils se sourirent d'une façon qui se voulait rassurante » ?
« Daniel et Cathy la fille de Peter », j'ajouterais une virgule après Daniel, parce que à première lecture, j'ai cru qu'ils étaient frère et sœur
« Elle n’avait pas pensé ressentir une telle appréhension, mais ce sera bientôt fini, se rassura t’elle, et ils se retrouveront le lendemain pour parler de cette nuit à cœur ouvert, seuls ou avec Olivia qui avait été à leur place, un an auparavant. » C'est une phrase très longue qui donne beaucoup d'infos d'un coup. Je couperais après se rassura-t-elle (que j'écrirais comme ceci, au passage) Au niveau du changement de temps, j'écrirais plus « ...une telle appréhension. ''Ce sera bientôt fini'', se rassura-t-elle. Le lendemain, ils se retrouveraient avec Olivia, qui avait été à leur place un an auparavant, pour parler de cette nuit à cœur ouvert. »
« tel une ombre sombre recouverte de tissus lourds » après une rapide recherche, je vois que les deux existent, mais instinctivement j'accorderais tel avec l'ombre, et ça donnerait, « telle une ombre... »
« petits pas lents », ça fait très pléonasme. Je choisirais un des deux adjectifs, ou bien j'en modifierais un des deux. Pourquoi pas « petits pas calculés » même si je suis conscient que ça en change un peu le sens ? Ou bien, dire juste petit pas, et ajouter après qu'il ne marchait pas vite, au vu de son grand âge ?
« avec l’aide d’un bras nécessaire » Je saisis tout à fait l'idée, mais le « nécessaire » me semble de trop. Aidé par un bras charitable (?) sorti de la foule ? Jsuis pas convaincu non plus par ma phrase, parce que du coup on ne voit plus qu'il est nécessaire, mais j'espère que tu vois ce que je veux dire.
« autres que ses doigts », il s'agit du point d'ancrage, donc pas de « s » à autre (sauf si j'ai mal compris de quoi il s'agissait)
« Ses poumons s’éclaircirent » l'adjectif ne me semble pas le plus approprié. Peut-être se relâchèrent, ou se détendirent, se dilatèrent ?
« Trois sorciers se dégagèrent des villageois derrière lui » je trouve le « dégagèrent » un peu violent, peut-être à la place « se détachèrent » ?
« Les murmures s’étaient tut », s'étaient tus me semble plus correct
« Ils savaient ce qu’ils avaient à faire, tout leur avait été expliqué, décrit, puis réexpliqué par leurs parents une fois rentrés dans l’intimité des maisons. » il me manque une indication de temps pour comprendre quand ils sont rentrés dans l'intimité de leurs maisons. Là ça me donne l'impression que ça s'est fait à un moment pendant la cérémonie, mais on sait pas trop bien quand. Plus tôt dans la journée ? La semaine précédente ?
« la gêne qu’elle avait déjà rencontré » rencontrée est à accorder avec le sujet
« De sa vieille main », on sait qu'il est vieux, est-ce qu'un autre adjectif ne serait pas plus approprié ? Par exemple de sa main parcheminée ?
« l’Ancêtre avança en premier le pot » est-ce que quelqu'un d'autre doit avancer le pot ? Ça me donne cette impression
« une voix plus forte que ce corps ne donnait l’impression de procéder, vacillante par l’age mais déterminée. » je ne comprends pas bien cette phrase. Qu'est-ce qui procède ? Le corps ou la voix ? Peut-être la ponctuer différemment ? (Aaaah c'est la voix de l'ancêtre ! J'ai cru que c'était celle de Beth, j'ai compris avec la deuxième parole de l'ancêtre) Et sinon, âge prend un accent circonflexe. :)
« Beth défit sa position, se redressa à genoux » Je ne comprends pas ce début de phrase. Elle change juste de position ? Ou bien elle était dans une position précise, attachée quelque part ? Défaire une position, c'est étonnant.
« Tout était passé si vite », il manque un accent à était. Sinon j'ajouterais une virgule juste après ce début de phrase.
Pas besoin d'apostrophe entre y et avait
« s’imbibant de chaque phrase sans pour autant arriver à saisir pleinement ce qu’ils impliquaient. » s'imbiber ne me semble pas le mot le plus approprié, peut-être s’imprégnant ? Et soit il s'agit des phrases, et alors c'est « ce qu'elles impliquaient », soit il s'agit des mots, et alors c'est « ce qu'ils impliquaient », mais là c'est un mix des deux dans cette phrase
« participer à leur jeux », il manque un s à leurs
« ...attendaient, la tête dans les épaules, une retenue dans les pas. » soit ils attendent, soit ils avancent, mais les deux ensemble rend la phrase bizarre
Voilà un peu mes réactions. Après la cérémonie, tout me semble couler tout seul, rien ne m'a heurté spécialement. Voilà, je me réjouis de lire la suite !
J'ai franchement adoré le mystère construit au début de ton chapitre ! On sait que c'est quelque chose d'important et j'ai adoré découvrir pourquoi cette cérémonie, pourquoi cette fête…
J'ai quelques petites remarques sur la forme krkr (j'espère que t'en tiendras pas trop rigueur et si jamais hésite pas à les skip mdr) :
- Tous les habitants s'étaient rassemblés au pluriel
J'aime beaucoup l'idée de l'autel laissé à son sommeil !
- Dans cette partie du texte : "elle n'avait pas pensé ressentir une telle appréhension (…)", on est d'abord en discours indirect puis on passe au discours indirect libre dans la même phrase. Du coup la rupture entre les verbes au passé et ceux au présent est un peu trop brusque. Peut-être juste mettre un point et faire une nouvelle phrase entre "appréhension" et "Mais ce sera bientôt fini" pourra mieux introduire ses pensées au discours indirect libre :3
- Répétition de "foule", peut-être que ce serait possible de remplacer par groupe ou autre chose ?
- "Nécessaire" est peut-être de trop dans "avec l'aide d'un bras nécessaire".
Oh, en lisant un peu plus bas, j'avais mal compris le fait que c'était quelqu'un d'autre qui l'aidait :o Peut-être qu'il faudrait reformuler alors ?
L'Ancètre m'intrigue énormément. C'est une vision originale d'un homme puissant que tu nous dresses : un vieil homme mais très riche et qui n'hésite pas à le montrer. On sent sa faiblesse physique, pourtant il s'attache quand même à se montrer présentable, voire plus vu le niveau de bijous qu'il porte x)
Le paragraphe où on retourne sur Beth qui reprend sa respiration est magnifique ! J'adore être dans la tête de Beth je crois x)
Par contre, "Chacun portant quelque chose" est une formulation un peu troublante. Le texte est superbement bien écrit, félicitations à toi, mais du coup notifier des objets par "quelque chose" fait un peu tiquer. Peut-être que ça pourrait justement être remplacé par "des choses que Beth n'arrivait pas à distinguer" ou un truc du style !
- Ou non =peut-être que ce serait mieux de remplacer par "ou plutôt" ?
- Répétition de "savait", elle l'ignorait pourrait faire éviter la répétition ?
T'as juste fait une petite erreur d'inattention à "Un premier pot" au lieu de "en" :3
Voilà, maintenant je te laisse un peu tranquille sur la forme pour mieux apprécier le fond
Et comment te dire
J'ADORE, VOILÀ
Je suis super intriguée par leur peuple. Tu nous en dis suffisamment pour qu'on ait envie d'en savoir plus sur les sorciers et le fait qu'il y ait plusieurs magies et que eux pratiquent la Magie du Sang, je suis totalement fan !
En bref, j'ai adoré et j'ai hâte de savoir ce qui va arriver comme péripéties à notre petite Beth ! <3
Sur ce, je vais aller manger x) Hâte d'être au prochain chapitre !
Ca va bien, j'espère que toi aussi ♥
Je ne t'en tiens pas rigueur au contraire, c'est grâce a ca que je peux améliorer l'histoire alors je te remercie de me relever ce qui ne va pas !
Je vais corriger tout ca au plus vite, toutes tes remarques sont pertinentes XD
Je suis tout a fait d'accord pour le "quelque chose" et le " bras nécessaire" , ca mériterai d'être arrangé ><
Merci beaucoup pour ton retour, ca m'a fait chaud au cœur quand je l'ai lu la première fois et maintenant encore plus, ca me booste a continuer a écrire pour pouvoir enfin reprendre la publication !
J'espéré que tu as bien mangé haha XDD
J'aurai pris mon temps pour venir lire ce premier chapitre, mais je suis là! Et honnêtement? Je n'ai absolument aucun regret!
Ce premier chapitre était super, j'ai beaucoup aimé le lire :3 Je m'attache déjà à Beth (que je n'imaginais pas aussi jeune, d'ailleurs, je pensais qu'elle était plus vieille que quatorze ans XD), et Daniel a l'air d'être super adorable!
J'ai très hâte de lire la suite, j'aime beaucoup ta façon d'écrire <3
Je suis heureuse si Beth plait déjà, pour l'âge de Beth je vais le changer, j'hesite encore entre 15 et 16 mais 14 c'est trop jeune oui, surtout pour ce qui va suivre >.<
Daniel c'est un amour ♥
Merci beaucoup pour ton retour ca me touche beaucoup ♥!
D'abord désolée, désolée, désolée de mon retard je m'en veux!
Après, tu connais déjà mes impressions mais ça ne coûte rien de refaire XD
Ton premier chapitre est fantastique. Dès l'intro tu arrives à nous faire rentrer dans ton univers à coup de ces petits détails qui font toute la différence. Sans tomber dans des excès de lyrisme tu as la dose juste et une fois fini on a qu'une envie: lire la suite! Aucun moment long, tout s'enchaîne parfaitement, comme si nous suivions les mouvements d'une caméra. C'est très visuel (ton côté artiste XD) nottamment la cérémonie où en lisant, je VOYAIS tout cela !
Ta caractérisation des personnages est parfaite: en quelques lignes tu leur donne l'épaisseur qui les rend attachants..Bref, ça aurait été la première page d'un livre feuilleté en librairie, je l'adoptais!
Je n'ai qu'une hâte! la suite!
Des bisooous!!
PS: Ton résumé est super aussi!
PPS: la couv aussi!!!
PPPS: Trop mimiiiii la même date anniversaire!!!!^^ Je fonds!
Merci de passer alors que tu m'avais deja donné ton avis ♥
Je suis si heureuse que ce soit facile a visualiser ! Peu etre mon coté artiste comme tu dis, et aussi j'ai tellement passé cette scène dans ma tete qu'elle etait prête a être posée sur papier ! XD
Merci beaucoup je suis si contente tu ne peux pas savoir ! Bisous bisous !!
PS: c'est toi qui est super je fonds la TwT
Depuis le temps qu'on entend parler de cette histoire, la voilà enfin, et... c'est juste trop bien :O la joyeuserie peut pas être plus élevée x)
T'as su comment nous accrocher avec quelques petits détails, ça se lit tout seul, certains personnages ont déjà leurs caractéristiques (comme la vieille branche, badum tiss) et j'ai plus qu'envie de voir ce qui se passera ensuite o.0
La description de la cérémonie est parfaite, on sent bien l'importance des objets sans savoir pourquoi et on VEUT savoir pourquoi x)
Bref, j'ai hâte de lire la suite :3
Haha c'est vrai que j'en ai beaucoup parlé, je suis heureuse que ce soit a la hauteur de ce que tu espérais !
J'adore " la vieille branche" XDD
Les réponses pour les objets viendront bientot pour certains, merci beaucoup de ton retour ca m'a fait super plaisir ! ♥
Depuis le temps que tu nous teasais !
Je ne suis aucunement déçue de ce premier chapitre, juste terriblement curieuse ! Comme Beth, je me questionne à quoi sert cette cérémonie qu'elle attendait tant, le sang va effectivement surement jouer un très grand rôle vu leur nature !
En ayant lu ton résumé juste avant, je suis aussi très hype de voir comment toute cette situation « tranquille » (à savoir, la fête, la cérémonie) va dégringoler ! Je sens qu'on va avoir peut-être quelques réponses à ce sujet dans le prochain chapitre ! (et je me demande si tu vas faire un bon dans le temps ou pas, ou bien si tu vas rester sur une protagoniste de ... 14 ans je crois ?)
Ton soucis du détail est aussi très intéressant à lire, il nous plonge aussitôt dans l'ambiance de la cérémonie !
Voilà voilà, un petit commentaire, mais une très grande hâte d'en savoir plus !
Tu as en effet raison d’être intriguée, et l'utilité viendra bientôt, pour un des objets ce sera plus rapide que pour les autres !
Je dois avouer que j'ai eu du mal a faire basculer la situation, vu tout ce qui viendra, mais ce passage est malheureuse ecrit >.< J'ai envie de tenir un rythme régulier et de poster tout ce que j'ai ecris maintenant XD Je verrais si je le fais XD
Quand a l'age de Beth, c'est une interrogation que je me pose aussi. Il n'y aura pas de bond dans le temps, mais l'histoire s’écoulera sur bien 2/3 ans. En vrai je pense modifier l'age de Beth pour lui donner 15 ou 16 ans car 14 est trop jeune encore je trouve >.<
Merci de ton commentaire, j’espère que la suite te plairas aussi ! ♥
Je trouve ça adorable que toi et Beth partageaient le même anniversaire (joyeux anniversaire à vous <3)
Je crois que c'est la première fois que je te lis : et j'adore comment tu écris. C'était fluide et agréable, les descriptions étaient belles, presque magiques et j'étais a fond dans l'univers.
J'ai tellement envie de savoir pourquoi iels devaient donné leurs sangs ??
C'était superbe ! Et la cérémonie était super intéressante ! Les persos sont hypra attachants, on les connait pas encore bien mais je les aime déjà bien toustes !
Et Beth est adorable T-T <3
(et j'ai beaucoup aimé la dernière phrase de ton chapitre, je trouve que c'est grave cool de finir sur le tissu krkr)
Les réponses viendront bientôt krkrkr
Encore merci ♥
D'ailleurs la description de la cérémonie a été vraiment agréable à lire, tout est bien amené.
Compte sur moi pour lire la suite !
Ca me rassure, j’espère que la suite te plaira aussi , merci ! ♥