Le vent souffle entre les grands murs
Je le sens qui passe et montre ses parures
Celui qui s’envole où il veut
Et fait se réaliser les vœux
Il parcourt les champs
Et nous chante sa chanson
Ses paroles traversent le temps
Et de notre cœur elles touchent le fond
Le vent atteint les montagnes
À l’est au-delà de l’herbe mais loin de l’infini
Où nous quitte toute la hargne
Et où nous rejoignent les envies
Oui celles qui font rêver
Celles qui font voler
Et qui emportent nos âmes
Vers des lieux plus calmes
Je sens ce vent
Si bon si frais
Celui-là le plus grand
Et qui jamais ne se tait
Lui qui offre le ciel bleu
Lui qui nous fait vivre
Lui que j’admirerai toujours
Continue de suivre son cours.
Les vers sont très courts, et pourtant parfois lourds de sens. Ils peuvent raconter en quelques mots une histoire bien plus longue. Et ça, c'est classe.
Les effets sont... bah poétique en fait. La métaphore entre le vent et les envies est très jolie!
J'aime bien le fait de pas toujours utiliser le même type de rime, ça donne un côté varié au poème. Par contre pour le dernier quatrain, tu aurais pu trouver une rime en "e" (je plaisante). Il est très sympa en tout cas.