1 : L'ombre revenu

[Note de l'auteur: Dans cette aventure, plusieurs références aux jeux-vidéos, films, l'univers des mangas et autres seront dissimulés, à vous de les retrouver ! :P Bonne lecture ! ]

Vallenfall, autrefois la terre des dieux, après la grande Guerre Millénaire, les dieux perdirent le contrôle du royaume, c'est alors, que les différentes races et tribus se firent la guerre pour savoir qui serait le souverain de ces terres. Après un long règne de terreur et de soumission, la race humaine repris les devants et imposa l'empire. Une coalition qui a pour but de restaurer la paix entre les différentes races. Mais les séquelles des conflits ont semées une rancoeur et une soif de vengeance sans égales pour certains.

- Lennix ! Viens m'aider à porter ce fagot, nous en auront besoin pour revendre le bois au village.

L'homme qui m'a appelé, c'est Léon, mon père, un grand homme robuste, forgé par son travail. Moi, c'est Lennix, je suis l'aîné d'une famille d'agriculteurs dans un petit village posté à la frontière du royaume. Appelé Valkeim. Ma soeur et ma mère reste à la maison pendant que mon père et moi, travaillons le bois et les rizières principalement.

- J'arrive !

- Fais attention en le portant.

Nous vivions tranquillement jusqu'à aujourd'hui. Quand mon père et moi entendions le bruit assourdissant des épées et des cris provenant du village. Aucun de nous deux avait idée de ce qu'il se passait. On pouvait seulement distinguer une fumée épaisse qui se dressait au dessus des arbres de la forêt.

- Lennix, il faut retourner au village, vite ! Nous devons rejoindre ta mère et ta soeur ! S'écriait d'un coup mon père.

- Oui !

Je lâcha le fagot de bois, la pression montait en moi, plus je m'approchais vers le village, plus je voyais les flammes grandir et engloutir les quartiers. J'avais l'esprit vide, je ne savais plus à quoi réfléchir. C'est alors à ce moment, que mon père alla vers les gardes du village pour demander des informations. Mon père m'ordonna immédiatement de retourner à la maison.

Je courus de toutes mes forces, après de longues minutes qui parraisait être des heures. Après avoir jonché les cadavres d'habitants. J'arrivai enfin à la maison, mais quelque chose semble ne pas aller. En avançant, je remarquais les traces de combats agressifs qui ont eu lieu, l'odeur de sang emplissait mes narines. Cette odeur, m'avait rempli de peur, mon corps entier trembler, jusqu'au moment où j'ouvris la porte.

Ma mère était au sol, tenant son sabre, ses longs cheveux blancs gisant dans son sang était devenu d'un rouge sombre. Tandis que ma soeur, était dans les bras d'un homme, qui lui aspirait le sang de son cou. Son air pâle, son sang coulant le long de sa nuque jusqu'au sol. Son regard, me fixait tout en lâchant une dernière larme.

Cet homme, me regarda alors avec de grands yeux rouges, son regard n'avait rien d'humain, on aurait cru une bête sauvage enragé. Il lâcha doucement le corps de ma soeur en se levant.

- L'héritier... Est là...

Mais de quoi parlait-il ? Mon esprit était embrouillé, je n'arrivais plus à savoir quoi faire, mon corps était paralysé. Je voulais fuir, mais mon corps ne répondait plus. Je tremblait de peur, face à une mort certaine, longue et douloureuse. J'eu un réflexe inespéré. Je me mis à courir vers le cadavre de ma mère, j'attrapa son katana et je me mis à courir le plus vite possible de la propriété. Je ne voulais pas me retourner, je pouvais entendre sa respiration forte, comme un animal sauvage qui me poursuivrait. Les gardes couraient partout, eux aussi étaient débordé par l'assaillant inconnu. Je fut l'erreur de trébucher, je regarda alors vers mes pieds, puis autour de moi.

L'herbe verte fraîche du début de la saison, était devenu une véritable rivière de sang, les corps des habitants et des gardes étaient tout autour de moi, recouvrant la ruelle. J'en avais du mal à respirer à la vision de cette horreur, ma mère et ma soeur, les habitants, personne n'a survécu. "Je suis le prochain...". Ces mots résonnaient en moi à la simple vue de cet homme s'approchant de moi. Comme si la mort elle-même venait me chercher.

- Le seigneur sera ravi si je te tue ! Alors crève, pauvre humain !!

Je me mis à serrer fermement le katana de ma mère de mes deux mains. Il n'y avait pas d'autre alternative, j'allais mourir.