1. Une nouvelle route

Par Eurys
Notes de l’auteur : Cette histoire est une fanfiction inspirée de la serie The Musketeers de la BBC et leurs auteurs : Jessica Pope et Adrian Hodges qui se sont eux-mêmes basés sur le roman d'Alexandre Dumas. Les personnages - a part Armand- ne m'appartiennent pas.

Une nouvelle route

 

Les sabots du cheval écrasaient d’un pas cadencé l’herbe sèche. La cavalière tira sur les brides pour l’arrêter et contempla dans la nuit fraiche le château qui s’élevait désormais loin derrière, à la pointe du versant. Ses doutes avaient été confirmés, et après les larmes et la tristesse, après s’être voilée la face, seule la haine restait, la haine et la trahison.

A l’ombre de son chapeau, vêtue d’une robe, quelques objets ainsi que du linge fourré dans un sac, elle s’était dirigée vers les écuries, furtive dans sa propre demeure et avait pris la route. Le soleil commença à montrer ses premières lueurs pales, elle s’arracha à sa contemplation et repartit au galop. La route serait encore longue.

______________

Six heures sonna. Dans les premières lueurs matinales, Paris s’éveillait doucement aux sons des coqs et des marchands emplissant leurs étals. Parmi badauds et habitants, un jeune homme aux cheveux châtains passait dans les rues étroites à cheval, semblant observer les alentours. Il s’arrêta une première fois devant une vendeuse de légumes et  demanda la direction à prendre pour se rendre à l’hôtel des mousquetaires. Il redemanda son chemin plusieurs fois avant d’arriver à sa destination. Les rues de Paris se ressemblaient trop à ses yeux et si tout se passait bien, apprendre à s’orienter serait nécessaire.

La cour de la caserne était déserte à cette heure matinale. Le jeune homme descendit de son cheval et attacha les rênes. Il resta ensuite debout dans la cour à attendre la venue d’une quelconque personne. De toute façon il n’avait nulle part d’autre où se rendre, autant patienter. Son attente ne dura pas, une dizaine de minutes plus tard la porte qui menait a la balustrade au premier étage de la caserne s’ouvrit pour laisser passer un homme dans la cinquantaine, aux courts cheveux bruns, portant la moustache et la barbe parsemés de poils plus ou moins blancs. Celui-ci s’arrêta dans son élan quand il remarqua le nouveau venu. Il descendit les marches pour se retrouver face à l’inconnu. Celui-ci le vit approcher et se redressa.

—Je peux vous aider, monsieur ? Demanda l’homme.

— Bonjour. Je… cherche le capitaine de Tréville. 

La voix était cristalline,  hésitante et bien qu’il ne se soit nullement présenté l’homme eu une étrange impression. Il scruta le visage de l’étranger en face de lui, des cheveux légèrement bouclés retenues en catogan au visage aux traits fins.

— Je suis le capitaine de Tréville. Pour quelle raison me cherchiez-vous?

L’étonnement puis le soulagement apparurent sur le visage du jeune homme.

— Puis-je vous parler en privé monsieur ? 

______________

Ils s’étaient installés dans le bureau du capitaine et le jeune homme engagea la conversation. Tréville reposa son menton sur ses mains croisées, écoutant attentivement ce que son invité racontait. Si apprendre son identité avait été un choc, un verre s’imposa à l’écoute de la suite. Le jeune homme continua à parler, son discours entrecoupé de pauses plus ou moins longues, mais jamais arrêté par le capitaine. Ils restèrent silencieux une minute après qu’il se soit tu ; lui était anxieux quant à la réponse du capitaine, et le capitaine en pleine réflexion sur la demande et la situation qui se présentaient à lui.

— Bien, concéda Tréville. Vous vous doutez que je ne peux vous refuser cela. Vous vous doutez aussi que ce n’est pas sans danger, que ce soit pour vous ou moi. J’accepte de vous aider. 

Ces derniers mots scellèrent l’engagement plus fortement qu’un papier signé.  Le capitaine se leva et fit les cent pas dans son bureau avant de finalement se verser un verre de vin. Il en proposa un a son invité qui refusa.

— Vous êtes recruté dès aujourd’hui. Cela n’a rien de conforme mais... peu importe. Le plus important est que vous sachiez manier une épée, ce poste n’est pas qu’une mascarade, vous serez mousquetaire, avertit-il.  

Il fit une pause avant de continuer :

—  Je vous ferai intégrer une équipe de quatre hommes en qui j’ai entièrement confiance. L'un deux est moins mobilisé et gère surtout la caserne pour raisons personnelles. Vous le remplacerez. 

— Et… que dois-je faire maintenant ? Demanda le jeune homme.

— Il est encore tôt. Les soldats arrivent vers la fin de Laudes. Je vous conseille de revenir à ce moment-là. Avez-vous un endroit où loger ?

—  Non, pour être franc je n’y ai pas encore pensé.  Je viens d’entrer dans Paris et je me suis tout de suite dirigé ici. Et puis, vous auriez pu refuser, et j’aurais été coincé.

Il détourna les yeux, avouant à demi-mot ce qu’il avait évité de dire jusqu’ici. Il dépendait du choix du capitaine.

— En général,  les mousquetaires ont des quartiers de fonction au sein de la caserne, reprit le capitaine en ignorant la dernière phrase. Cependant vous n’êtes pas officiellement mousquetaire, il faudra vous présenter au roi pour cela. En attendant j’ai un ami du nom d’Antoine Baudin qui loue des logements à Paris, rue Saint Benoit. Allez le voir et dites-lui que vous venez de ma part. Il vous fera un prix.

Ils se redonnèrent rendez-vous plus tard dans la journée et après quelques mots le garçon prit congé du capitaine. C’est sur son cheval qu’il se dirigea vers l’adresse donnée. En chemin il s’arrêta devant une boulangerie qui diffusait une douce odeur de pain chaud. Il n’avait rien mangé depuis son réveil et son ventre n’appréciait guère ce régime. Il remonta en scelle et demanda son chemin à chaque croisement jusqu’à ce qu’on ne lui indique une maison, vingt mètres plus loin.  C’était une construction en bois, en forme de U avec un étage. En pénétrant dans la cours intérieure il vit que le bâtiment à sa droite se trouvait être une écurie et avisa un homme qui remplissait les mangeoires des chevaux. Il descendit de cheval et s’approcha de l’homme la bride dans la main. Celui-ci en entendant ses pas, releva la tête jeta le dernier sceau de grain avant de se retourner.  Le jeune homme se présenta et indiqua chercher un certain Antoine Baudin.

— C’est bien moi, vous voulez quoi ?

— Un logement. Monsieur de Tréville m’a donné votre nom.

—  Ah Tréville. Alors vous êtes un mousquetaire.  C’est qu’il a l’habitude de m’envoyer les nouveaux en recherche d’un toit. Vous voulez quoi, une chambre ou un appartement ?

Le jeune homme répondit qu’il désirait plutôt un appartement, le logeur sembla étonné, généralement les recrues n’avaient pas beaucoup de moyens mais il ne fit pas de remarque et lui dit de mettre son cheval dans l’écurie, après quoi ils partirent en direction du milieu de la bâtisse ou ils montèrent l’escalier extérieur qui menait à l’étage.  Le propriétaire sorti un trousseau de clés de sa poche et déverrouilla la porte. Il devança le jeune homme à l’intérieur et ouvrit les volets.

— Ici vous avez la cuisine et la pièce suivante c’est la chambre.  

La cuisine était de taille moyenne. Une table, deux bancs de bois se trouvaient au centre. Deux fenêtres se situaient côté cour et une autre sur le mur opposé sous laquelle se trouvait un fourneau à bois. Une cheminé était encastrée dans le mur du fond à côté de la porte de la chambre. Ils traversèrent la cuisine et entrèrent dans la seule autre pièce. Monsieur Baudin ouvrit également la fenêtre qui donnait sur cour pour éclairer la pièce. Elle était plus petite que la cuisine. Le lit et une petite table de chevet se trouvaient face à la fenêtre. A côté de celle-ci il trouva une petite armoire en bois et plus au fond un grand bac en bois et plusieurs sceaux étaient isolés avec un paravent.

— C’est dix Louis d’or le mois, cheval inclus. Je vous le fait à huit. Ça vous va ? demanda le logeur.

—C’est bon.

— Ah et pour les mousquetaires on paye en avance, ajouta Baudin. C’est car ils ont plus de chance de se faire tuer et s’ils meurent avant de me payer j’aurais perdu de l’argent moi. Le jeune homme ne put retenir un sourire à cette remarque même si elle n’avait rien de rassurante pour lui. Si l’homme avait pris ce genre de dispositions c’était donc que ce cas avait déjà dû arriver.

Ils sortirent de l’appartement. Le propriétaire lui donna les clés du logis en échange de l’argent pour la semaine et le jeune homme déchargea ses affaires toujours accrochées à son cheval pour les monter chez lui. Il n’avait pas pris beaucoup de bagages, le plus nécessaires selon lui. De toute façon ce qui pourrait lui manquer serait à acheter sur place. Il rangea ses habits dans l’armoire et y fourra aussi le reste de ses affaires toujours dans sa besace avant d’inspecter l’appartement assez sommaire. Le plus important sera de se procurer de la nourriture et des bougies pour s’éclairer, celle sur la table de la cuisine mais ne lui suffira sûrement qu’une nuit. Aucune trace de bois, que ce soit pour la cheminé ou le poêle. En ce debut d’hiver c’était surement le plus urgent s’il ne voulait pas tout simplement geler à Paris. Et aller au puit, se faire une réserve d’eau aussi. Il ne vit rien d’autre d’urgent à faire pour le moment et s’accorda le luxe de s’écrouler sur le banc dans la cuisine.

Il se sentait étrangement vidé, comme si toute l’énergie de son corps avait été aspirée a peine l’entretient à la caserne terminé. Les dernières jours était passés sans questions : il avait suivis son chemin, sans autre réflexions. Mais maintenant le point de chute était atteint et cet arrête le forçait à reconnaitre que son corps et son esprit avaient mal supportés le voyage. Si la route avait été sa seule préoccupation, désormais il avait tout le loisir de repenser à la raison de tout cela. Et plus il y pensera plus il faiblira. Chaque question n’était qu’un poids en plus rattaché à sa cheville.

Treville avait promis son aide, mais c’est à lui d’avancer. C’était SA faute.  Ses paupières se fermèrent et il souffla, une minute, avant de se relever. Il se dépêcha de sortir et referma à clé ce qui sera temporairement sa maison. C’est à cheval qu’il reprit la direction de la caserne des mousquetaires.  

L’endroit commençait effectivement à se remplir. Mettant pied à terre il attacha les rênes sous le regard de mousquetaires curieux de la présence d’un inconnu. Ses pieds gravirent les premières marches de l’escalier quand un bras passa devant lui, lui barrant le passage.

— Hé doucement. Où pensez-vous aller ? 

L’interpelé détailla l’homme qui venait de l’arrêter. Grand, ilportait un foulard autour de la tête .Une cicatrice barrait le côté gauche du visage, de l’arcade sourcilière à la pommette en épargnant miraculeusement l’œil. Sa carrure à elle seule suffirait à faire plier une partie de ses adversaires. Pourtant la chose qui attira son attention fut toute autre. La peau de l’homme face à lui était aussi sombre que l’ébène. Leurs regards se croisèrent. Un sourire en coin, l’homme semblait surtout s’amuser de la situation et de ce qu’il inspirait.

— Je monte voir monsieur de Tréville, répondit-il d’une voix qui se voulait assurée.  

— Il est informé de votre visite ? Le jeune acquiesça.  « On n’entre pas ainsi, reprit le mousquetaire. Donnez-moi votre nom et attendez que je … »

— Porthos ! Le coupa la voix d’un homme du haut de la balustrade, Laissez-le passer, Tréville vient de m’informer qu’il attendait un visiteur dans son bureau. 

L’homme descendit les escaliers jusqu’à se trouver face au nouveau venu. Ses cheveux noirs qui frôlaient les épaules, une barbe et une moustache plutôt bien entretenue accentuaient son visage. Son regard dur le détailla sombrement et d’un signe indiqua au nouveau venu de le suivre jusqu’au bureau.  Pa un mot ne sortit de sa bouche alors qu’il le devançait.  Seul un froid régnait, sans parler de l'odeur d'alcool qu'il transportait. 

__________

 

Pour les quatre mousquetaires toujours dans la cour, l’entretien du capitaine sembla bien long. Porthos, Aramis et d’Artagnan échafaudaient leurs théories en buvant. Le retour d’Athos à leur table n’apporta pas plus d’informations. Il avait été informé de la venue d’une nouvelle recrue au poste de mousquetaire, et qu’il serait désormais attaché au groupe qu’ils formaient déjà en compensation de l’absence de d’Artagnan.

— Comment ça , avec nous ? Nous ne le connaissons même pas !  S’indigna Aramis. Celui-ci avait les cheveux bruns et bouclés, et une moustache finement sculptée témoignait de l’intérêt de l’homme pour sa personne. Porthos donna une tape sur l’épaule de son ami en réponse, Aramis n’était pas le seul à penser ça. Eux, étaient soudés car ils avaient combattu ensemble, il mettait sa vie entre les mains de ses compères, ferait-il de même avec un inconnu ?  Mais autre chose le troublait :

— Moi ce qui m’intrigue c’est qu’il soit directement mousquetaire. Sans compter qu’il n’avait pas l’air entrainé au combat quand j’étais face à lui. Il ne faisait pas partie d’une autre garnison, j’en suis certain. Je pourrais même dire qu’il était un brin gringalet, ajouta le métis en frottant une pomme contre son habit de cuir.

Ils gardèrent le silence en se dévisageant. Quelque chose clochait dans cette histoire. Ce fut Aramis qui osa enfin énoncer à haute voix la pensée qu’ils avaient tous.

— Tréville sait quelque chose. Et il ne compte pas nous le dire. 

__________

Le retour de l’inconnu dehors accompagné du capitaine attira l’attention de toutes les personnes présentes. Leur supérieur les congédia d’un regard et reporta son attention sur les mousquetaires qui s’étaient levés de leurs bancs sentant que c’était à eux qu’il voulait s’adresser. Ils savaient ce qu’il allait leur annoncer mais espéraient en même temps avoir une réponse aux questions qu’ils se posaient jusque-là. Ils avaient confiance en Tréville, la n’était pas la question, mais titillez la curiosité d’un mousquetaire et il cherchera à l’assouvir. Le nouveau, derrière le capitaine était resté silencieux. On aurait pu penser qu’il ignorait tout de ce qui se passait si ce n’était son regard qui détaillait chacun des hommes face à lui, allant d’Athos à Aramis puis de Porthos à d’Artagnan. Le fier gascon avait de longs cheveux raids qui lui tombaient aux épaules et une peau légèrement basanée comme celle d’une région du sud de la France qui connaissait bien le soleil. 

— D’Artagnan, vous savez que je préfère en ce moment que vous vous consacriez à la gestion de la caserne et des entrainements. Et étant donné que vous avez un compagnon en moins, j’ai décidé d’intégrer une nouvelle personne à votre équipe messieurs.   

Il indiqua d’un geste de la main le jeune homme à ses côtés qui s’avança légèrement et enleva son chapeau, libérant ses mèches d’un châtain clair qui n’étaient pas attachées par le catogan. Porthos eu l’impression que son visage paraissait encore plus fin sans le couvre-chef. Ses yeux verts observaient désormais les soldats face à lui. Il semblait plus déterminé qu’auparavant bien qu’il eût toujours l’air sur la retenue. Qu’avaient-ils bien pu se dire  dans ce bureau ?

— Je vous présente Armand Lacroix. 

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Joxan
Posté le 30/04/2021
Coucou !

Ça fait un moment que ce roman se trouve dans ma pile à lire ! Et voilà que je le commence enfin !

De base je ne connais pas énormément l'univers de base, juste les grandes lignes. Je n'ai d'ailleurs jamais lu les romans XD mais je me corrigerai !

Bref, tout ça pour dire que ton approche est cool ! L'introduction de Paris à une époque qui peut paraître lointaine est joliment amenée, avec les personnages qui ont chacun leur propre caractère.

Je reviendrai pour la suite !
deb3083
Posté le 06/08/2020
J'aime beaucoup cette époque et je me suis laissée facilement emportée par ta plume très agréable à lire. Quelque chose me dit que la cavalière du début n'est autre qu'Armand Lacroix. Si c'est le cas, cela nous promet bien des rebondissements et des situations compliquées par la suite ! Hâte de découvrir le prochain chapitre !
Eurys
Posté le 06/08/2020
Coucou, merci beaucoup pour ton passage ! Haha je ne peux malheureusement rien nier ou confirmer, je te laisserais voir au file de l'histoire !
Merci de tes mots, ca me fait très plaisir 3
Esmée
Posté le 21/04/2020
Comme c'est intriguant, ce jeune homme qui débarque de nulle part et qui est propulsé mousquetaire ! On voudrait être une petite souris pour savoir ce qu'il a bien pu dire au capitaine qui lui a valu cette incorporation express. Serait-ce un noble en quête de vengeance ? Ou bien serait-ce la jeune femme du début qui s'est travestie ? Quelques indices me le laissent à penser...
Eurys
Posté le 22/04/2020
Coucou Esmée et merci de ton passage !
Haha je ne peux malheureusement rien dire maintenant, du coup je me retiens de commenter les hypothèses.
Merci de t’être arrêtée ici ♥
Lutetia
Posté le 10/04/2020
Coucou !
Je suis une fan des Mousquetaires de Dumas mais j'avoue m'être toujours limitée au livre (et à l'adaptation américaine avec Gene Kelly héhé).
Le début de ton histoire (et surtout ton résumé) m'intrigue beaucoup et j'ai quelques hypothèses. J'ai beaucoup aimé le fait que ton personnage principal soit un peu perdu (beaucoup perdu ?) dans Paris, ça le rend plus réel, attachant.
J'ai hâte de lire la suite et surtout de voir l'évolution des futures relations entre les personnages (qui n'ont pas l'air de très bien commencer, en tout cas entre les quatre compère et Armand) !
Eurys
Posté le 12/04/2020
Hey !
Contente de trouver une fan des Trois Mousquetaires ♥
Merci d'etre venue lire ca me fait tres plaisir, je suis contente que tu apprécies et j’espère que tu aimeras aussi la suite !
Oui il etait beaucoup perdu le pauvre, mais ca s'arrangera avec le temps , de même que les relations avec les autres mousquetaires !)
Merci de ton message et a bientot ♥
Qara Kith
Posté le 10/12/2019
Hello,

En effet, un début mystérieux, mais entraînant. Je ne connais personnellement pas vraiment l'histoire des mousquetaires et je dois dire qu'il m'a manqué d'avoir peut-être plus de description des personnages, du mousquetaire en général ; tu fais des descriptions physiques, trahissant un caractère ou un état, mais il y a peu de détails concernant les habits en général, un uniforme ? etc.
Les détails comme la nécessité de payer en avance donnent "du chien" à l'histoire, et c'est appréciable.
J'ai relevé encore quelques coquilles, je ne sais pas ce que sont tes attentes à ce niveau-là, si tu le souhaites je peux faire un rapide pointage.
En tout cas, bien que je n'apprécie pas spécialement les fanfictions utilisant les noms de personnages existants, en plus du monde y relatif (je préfère lorsque la fanfiction utilise un monde existant mais y crée de nouveaux personnages), ce début m'a bien encouragé, je vais regarder la suite :)
Eurys
Posté le 11/12/2019
Coucou !
Merci de ton commentaire, ca a ete une belle surprise, je ne m'y attendais pas vraiment ♥

En effet tu as raison, j'ai ignoré les description physique en me disant que les personnages devaient etre connus ce qui est une erreur de ma part, je corrigerais cet etat de fait dans les prochains chapitre si je le peux.

Pour les coquilles j'accepte et je te serais même reconnaissance de me les indiquer si jamais tu as peux le faire !

Si ça peut te donner plus d'attrait a ma fanfic le hero est de moi, mais le reste appartient a Dumas et la BBC XD

Je suis contente que ca t'es plus, merci de ton retour !
Qara Kith
Posté le 11/12/2019
Avec plaisir.

Je me suis peut-être mal exprimé sur les descriptions. Le physique est bien présent, c'est assuré, en revanche l'apparence vestimentaire l'est moins ; armures, habits, bottes, capes, couleurs, etc.

Ceci sans compter que ça peut aussi être un choix de moins pousser les description "matérielles", mais je relève^^

Je me penche alors sur les coquilles demain, j'espère.
Qara Kith
Posté le 13/12/2019
Voilà voilà,
J'ai essayé d'être le plus neutre possible, beaucoup de mes remarques étant à prendre ou à laisser. Il y a aussi quelques questions d'ordre syntaxiques ou orthographiques et, d'une manière générale, tu as tendance à ne pas mettre de virgule après les compléments de phrase, penses-y c'est une bonne manière d'aérer son texte !
J'espère que tu pourras tirer quelque chose de mes remarques, n'hésite pas à me dire si j'ai mal dit qqch ou si un commentaire ne t'a pas plu.

(modifications syntaxiques entre [])

-> d'une façon général, "en rythme" qualifie deux choses, coordonnées ensemble. Ici il n'y a que les sabots. Est-ce que cela veut dire que les sabots sont en rythme eux-mêmes ? Ou bien est-ce un pas cadencé ?
-> c'est plutôt ambitieux de décrire le "sommet d'une vallée" ; par définition, cet espace géographique est en creux. Il faudrait sans doute mieux exprimer ce à quoi tu penses avec ce syntagme (sans avoir besoin d'en proposer un plus long bien sûr)
-> on doute de capacité, de parole, de fait ; mais on craint l'arrivée d'un événement, une personne en tant que telle, des actions / sois certain du mot
-> "la haine et [la] trahison"


-> [de] quelques objets, pour garder une continuité dans la description.
-> il faudrait un verbe supplémentaire avant "du linge...", là on pourrait croire qu'elle est vêtue de linge dans un sac, ce qui n'a pas grand sens tu en conviendras.


-> "lueurs matinales[,] Paris..."
-> "Parmi badauds et habitants[,] un..."
-> "aux cheveux chatain[s]..."
-> "devant un une vendeuse" !
-> "serait nécessaire" mine de rien, ce "serait" a directement répondu au "serait" en fin de §2


-> il est difficile d'imaginer une porte sur une balustrade, un élément architectural ayant comme fonction principal la sécurité et étant donc situé en général là où l'on ne marche pas.
-> "d'environ la cinquantaine" est pléonasmique, le syntagme proposant deux fois une modulation quant à l'âge proposé (environ et "-aine")


-> désigner directement le nouveau venu comme le capitaine coupe un peu l'herbe sous le pied de la réplique prochaine. & attention, pas de majuscule après le signe de ponctuation séparant la réplique du verbe de parole (et attention au correcteur automatique qui parfois ne connaît pas cette règle !)
-> le verbe "dire" n'est peut-être pas le plus coloré pour la première parole du capitaine, "demander" serait plus naturel (même si je n'aime pas faire intrusion dans le style d'un auteur avec des suggestions)


-> "Il scruta le visage de l'homme..." on ne sait pas exactement qui est reprit par le pronom.


-> attention au guillemet français en trop à la fin

Le dialogue : c'est très chouette de ne pas avoir systématiquement mis de verbe de dialogue :)

11§
-> "il ressentait réellement le besoin..." je ne suis pas sûr que tu es ici en train de décrire une action continue, ça semble plutôt un tournant ponctuel qui appellerait le passé simple (c'est surtout le "réellement" qui me fait dire ça)
-> "se soit [tu]"

12§
-> "de vous aider. Ces derniers mots" Il faudrait marquer la fin de la réplique.

14§
Qara Kith
Posté le 13/12/2019

-> avant de continuer [:]

20§
-> "En général[,]", "Cependant[,]", "En attendant[,]" après j'aime bien aussi penser parfois que le personnage lui-même ne fait pas de pause lorsqu'il parle, et je ne mets donc pas de virgule après le complément de phrase en début de proposition.

21§
-> "n'appréciait guère cette perspective", la perspective concerne l'avenir, or tu viens de décrire un fait passé.
-> "jusqu'à ce qu'on [] lui indique"

24§
-> attention à l'espace en trop après "Tréville"
-> Il faudrait également marquer la fin de la réplique

26§
-> simple tracassement, ça se fait de mettre un fourneau sous une fenêtre ?
-> deux fois "chambre" très proche au milieu du paragraphe, "cour", "cuisine" et "fenêtre" aussi sont répétés (même si je n'arrive pas à dire si c'est dérangeant)

30§
-> "Celle sur la table de la cuisine mais ne suffira s[û]rement qu'une nuit" il doit manquer quelque chose
-> "En fin début d'automne" !
-> "de s'écroul[er]"

31§
-> "l'entretien[] [à] la caserne"
-> "seul[e] préoccupation"
-> "cet [arrêt] le froçait"
Paragraphe très mystérieux, peut-être trop.

32§
-> "et referm[a] à clé ce qui sera"

33§
-> "sous le regard[] de mousquetaires"

35§
-> "[Où] pensez-vous aller ?"

38§
-> Il faudrait marquer ce qui n'est pas du discours direct. "votre visite ?"Le jeune acquiesça." On n'entre pas ainsi" (guillemets français bien sûr)

39§
-> "[Laissez-le]"

40§
-> "IL'homme descendit"
-> "[Pas] un mot ne [sortit] de sa bouche alors qu'il devenait [?]."

43§
-> "Il ne faisait pas parti[e] d'une autre garnison."

46§
-> leur annoncer mais espéraient [en] même temps avoir une réponse"
-> "mais titill[ez] la curiosité d'un mousquetaire"

48§
-> "jeune homme [à] ses [côtés]"
Qara Kith
Posté le 13/12/2019
Je suis sûr qu'il y a moyen de présenter ça mieux, mais je ne suis pas encore familier avec cette plateforme^^
Eurys
Posté le 13/12/2019
Coucou ! Deja merci de tes remarques, je ne m'attendais a autant de détailles relevés ! ( Pas que je pensais qu'il y avait moins mais il faut prendre la peine de marquer tout cela)

Pour le sommet de la vallée : tu n'es pas le premier a me le dire, j'ai changé pour une proposition qu'on m'a faite mais j'avoue ne pas savoir comment mieux décrire cela.

Pour le mot doutes je pense qu'il est le mieux choisi pour la situation car c'est d'un fait qu'elle doute. Un fait qui n'a pas encore été révélé mais qui s'est passé a posteriori

Je n'ai pas compris si tu me conseille d'enlever un des des "serait" (2 & 3) ou si c'est une bonne chose XD

pour le fourneau sous la fenêtre, je t'avoue que je n'en sais rien, je vais me renseigner tient XD

J'ai appliquée la plupart de tes corrections, elle sont parfaitement constructives et j'ai directement modifié le doc de mon histoire aussi !
Je te remercie encore une fois pour avoir prit le temps de le faire c'est super sympa ♥
Mumu bouquin
Posté le 19/10/2019
bonjour je te remercie pour ton histoire qui est juste jubilatoire.
J'adore j'adore ohhh oui.
Je continue a la lire mais dépêche toi a faire la suite stp merci. et merci d'être abonner a mon profile.
Eurys
Posté le 30/10/2019
Coucou ! Merci de ton commentaire , ca fait plaisir ♥ J’espère que la suite te plaira tout autant, et je t'en prit !
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