Aomi mâcha avec lenteur le morceau de brioche cuite à la vapeur. Comme elle, ses concurrentes avaient dû laisser de côté leurs beaux habits d’apparat pour endosser le costume plus simple qu’on leur avait imposé. Mais la délicatesse de leurs gestes, ancrées en elles par une éducation rigide et guindée, donnait aux lèvres d’Aomi une moue moqueuse. Elle-même contrastait, le savait, et s’en fichait. Son éducation, elle avait dû en perdre les morceaux les plus futiles et inutiles dans les quartiers balayés par le vent du désert de Zahiara. Elle chercha la bouilloire d’eau chaude pour se servir un thé aux épices, mais sa main toucha celle d’une autre jeune femme. Celle-ci croisa à peine son regard avant de se retirer aussitôt, comme brûlée. Aomi termina son geste et se saisit de la hanse, retenant un soupir. Heureusement qu’elles avaient des chambres individuelles.
Les filles de Laosha discutaient avec mesure, sans passion. Parmi les informations qu’elles échangeaient et qu’Aomi triait mentalement, il n’y en avait pas beaucoup qui captaient son attention. La seule chose qui la faisait vibrer, c’était de pouvoir voir des représentants des autres nations. Les autres, ceux qui vivaient derrière les montagnes, qui ne connaissaient pas le goût du sable, et qui peuplaient les contes de son enfance racontés par une servante pour adoucir sa captivité. Arrivée la veille au soir, assez tard, Aomi n’avait pas pu s’en faire une image claire. Durant la procession pompeuse de Laosha autour de l’Amphithéâtre des combats, elle avait juste aperçu les jeunes gens choisis par les trois autres dieux attroupés aux fenêtres et aux portes de leurs tours. Les mythes dont son imagination d’enfant les avait nimbés étaient revenus à la surface de sa mémoire. Elle allait enfin pouvoir voir à quoi ressemblaient leurs maîtrises.
Volontairement brusque et sans délicatesse, elle siffla sa tasse de thé, la claqua presque sur la table puis poussa sa chaise qui racla le sol dans un bruit crissant. Elle s’attira les regards courroucés de ses comparses. Aomi dissimula avec difficulté le sourire moqueur qui voulait s’étendre sur son visage.
— En vous souhaitant un bon déjeuner, zhatgai !
Elle épousseta les miettes de sa tunique avant de sortir de la salle commune et de rejoindre l’arène, dont l’entrée était en miroir avec la porte donnant sur la rue. Des soldats habillés du blanc de l’empereur surveillaient les deux issues. Ils se décalèrent pour lui permettre de pousser les portes, dont les gonds grincèrent. Elle dut traverser un couloir sombre, au-dessus duquel les tribunes se trouvaient pour pouvoir fouler le sable de l’arène.
C’est là qu’ils allaient se battre. Dans le silence de ce grand vide, elle avança de quelques pas. Il n’y avait encore personne dans les gradins de pierre, élevés autour de l’arène. Dans ses veines, son sang chantait d’impatience. La jeune femme s’était levée aux aurores pour pouvoir avoir une place de choix et observer ses adversaires de tout son saoul. Elle leva les yeux vers le soleil, obscurci de gros nuages gris, et se demanda pourquoi la pluie ne s’était pas encore abattue sur le sol d’Urbaïs. Dans le ciel de Zahiara, les rares nuages comme ceux-là ne perdaient jamais leur temps pour se déchaîner.
Elle avait l’impression que chacun de ses souffles s’entendait depuis la tribune d’honneur qui surplombait les gradins. Pour bien la signaler, un dais d’un précieux tissu mushadin avait été tendu. Ses clôtures en bois, séparant les dieux des mortels, étaient gravés de scènes mythologiques rehaussées de peintures colorées. Cela rendaient le tout encore plus vivant, comme si la reproduction de Laosha allait s’arracher pour venir combattre sur le sable. Les séparations entre les gradins et l’arène étaient elles aussi peintes, immortalisant cette fois la venue du dieu-père et la réconciliation de ses enfants. Aomi se demandait si, au fond, cet épisode avait réellement existé.
Elle chercha où s’installer dans les gradins, s’attendant à trouver des places précises qui leur étaient assignées, mais rien. Le symboles de l’eau, un triangle pointé vers le bas surmonté de vaguelettes, était absent. Pas de statue des dieux près desquelles s’installer. Perdue, elle sélectionna au hasard un banc à peu près à mi-hauteur, à quelques dizaines de mètres de la tribune d’honneur, et surveilla le ciel du coin de l’œil.
Sa vue était parfaite pour voir tout ce qui se passait sur le sable. Son regard habitué calcula rapidement un diamètre d’à peu près quatre-vingt-dix mètres. Le nuage alourdissait l’atmosphère d’une humidité favorable aux Filles de Laosha. Comment les autres allaient pouvoir composer avec cela ?
Aomi resta seule pendant un petit quart d’heure avant que d’autres concurrents du Grand Choix s’installent à leur tour. Elle reconnut les Orgoïs à leur peau mate, leur démarche aussi fière que dans les contes et la longue tresse qui pendaient dans leur dos. Les Alayis avaient cette peau d’ébène si fascinante, si différente, cette allure tranquille de puissance naturelle et sans artifice. Quant aux Thaelins, uniquement des hommes, elle leur trouva une beauté dérangeante sur leurs traits fins, une aura de mesure et de calme trompeuse, une intelligence calculatrice dans leur regard clair. Les gradins se remplirent peu à peu, dans un silence parsemé de murmures. Tous les regards convergeaient vers les Filles de Laosha, les nouvelles venues. Aomi devina que les trois autres peuples avaient eu tout le loisir de s’observer avant leur arrivée. Elle-même notait tout ce qu’elle voyait, tout ce qui bouleversait l’image qu’elle s’était forgée d’eux et tout ce qui la confirmait.
Dans la tribune d’honneur, une femme, certainement le héraut de l’empereur, bomba le torse. La structure de l’amphithéâtre amplifia sa voix quand elle annonça :
— Fils et Filles des dieux, les seigneurs des éléments et des saisons !
Une chape de plomb alourdit l’ambiance et tous se tournèrent vers elle.
— Waal, maître du feu et de l’hiver !
Un homme - non un dieu - immense apparut depuis l’espalier derrière la tribune. Il balaya l’assemblée d’un regard et s’attarda à l’endroit où ses Fils et Filles s’étaient rassemblées. Il eut pour eux un simple hochement de tête. Il repoussa sa longue tresse pour s’asseoir sur le trône qui lui était réservé.
— Naïa, maîtresse de la terre et du printemps !
Une belle femme à la peau noire, ses longs cheveux coiffés en tresses et collées à son crâne, pénétra à son tour dans l’habitacle pour s’installer à côté de son frère. Ils contrastaient : alors que Waal gardait une expression fermée, décorée par une lueur de férocité si intense dans son regard qu’Aomi pouvait apercevoir depuis sa place, Naïa semblait détendue et envoyait des signes de la main aux candidats. Son autre main reposait sur son large ventre de femme enceinte.
— Lan, maître du vent et de l’été !
Rayonnant de beauté, le dieu de Thaelins suivit ses frères. Il adressa un sourire solaire aux deux-cents jeunes gens groupés dans les gradins alors qu’il rejoignit son trône. D’un geste nonchalant, il envoya ses longs cheveux blonds derrière son épaule. Il se pencha légèrement pour lancer à Waal une œillade pleine de défi. Aomi ne vit pas la réponse de Waal, mais comprit à la tension de son corps qu’elle ne devait pas être des plus polies.
— Laosha, maîtresse de l’eau et de l’automne !
La dernière du quatuor divin termina la marche. Elle n’eut un regard pour personne et, pleine de cette fierté glaciale qu’Aomi lui avait toujours connue, s’installa sur le dernier trône. Comme d’habitude, il émanait d’elle une rigueur austère. Elle replaça les manches de son long kimono et pencha la tête vers le héraut. Il était difficile pour Aomi de bien distinguer les traits de son visage, mais elle pouvait sans mal l’imaginer poser sur la jeune femme un regard courroucé pour lui ordonner silencieusement de poursuivre.
— Leurs Donneurs, Léti Ioreik, Zalin fils de Haïfa, Axiliam Hugwin et Zaora Za’i.
Une jeune femme brune, la peau tannée et la démarche volontaire, vint s’installer derrière Waal. Léti Ioreik. Zalin, un jeune homme à la peau noire, d’une démarche gracieuse et d’une chevelure divisées en de longues tresses, la suivit pour poser sur l’épaule de Naïa une main douce. Axiliam Hugwin, la silhouette haute et longiligne, ses cheveux blonds ramassés en un épais chignon, se posta derrière Lan. Enfin Zaora prit sa place derrière Laosha, la main sur le sabre à la garde gravée d’un dragon qui ne quittait jamais sa hanche.
La voix du héraut résonna à nouveau dans l’amphithéâtre :
— Vous avez été choisis pour représenter vos peuples dans le Grand Choix. Le plus méritant d’entre vous deviendra la prochaine réincarnation du Dieu père.
Beaucoup de candidats s’entre-regardèrent. Pour la première fois, chacun prenait conscience que les ennemis n’étaient plus seulement issus des autres peuples, mais aussi du sien. Aomi retint un ricanement : elle ne s’était jamais faite d’illusions, contrairement à beaucoup d’autres.
— Quatre séries d’épreuves vous seront imposées, étalées chacune sur huit jours. Pour les affronter, le Dieu père a imposé une nouvelle règle.
Malgré l’assurance qu’elle parvenait à maintenir son ton, Aomi perçut, de là où elle était, des changements infimes dans son langage corporel. La nervosité lui faisait se gratter le haut de la cuisse dans un geste qu’elle espérait discret, et elle jeta une oeillades aux dieux, derrière elle. Aomi s’aperçut que le visage des quatre dieux, même celui de Naïa, s’étaient renfermés. Laosha semblait si tendue qu’Aomi n’aurait pas aimé être à proximité de son aura meurtrière.
— Ces quatre séries d’épreuves vont être effectuées en groupes, composés d’un Orgoï, d’un Alayi, d’un Thaelin et d’une Mushadin.
Il y eut quelques secondes de silence, avant qu’un vrombissement de colère et d’indignation ne s’élève. Aomi resta interdite, ne baissant pas le masque d’indifférence qu’elle arborait. Depuis leur tribune, les dieux levèrent les yeux au ciel. Aomi eut un élan de pitié pour le pauvre héraut qui ne savait pas où poser les yeux pour obtenir de l’aide.
— Ma décision n’est pas discutable.
Depuis l’escalier de la tribune apparut un vieil homme fatigué. Ses longs cheveux blancs étaient coiffés en une longue tresse et malgré ses gestes lents, plein de précaution, une aura de majesté l’entourait. La jeune femme lui prêta aussitôt son bras pour l’aider à monter les dernière marche, et le souverain, car ça ne pouvait être que lui, s’y accrocha.
Le Dieu père, le Sans-Nom, dans sa dernière incarnation. Sa magie était si puissante et son âme si ancienne qu’elle avait dû puiser dans toutes les ressources énergétiques de son dernier corps, Maëlan. Le silence s’empara des gradins en quelques secondes. Tous les regards étaient tournés vers l’empereur des Quatre Terres, le Maître des Cieux et le Créateur de toute chose. Pour la première fois depuis une éternité, Aomi se sentit ridiculement petite. Il exhalait de lui une puissance et une noblesse telles qu’il rendaient presque invisibles les personnes autour de lui, fussent-elles des dieux. Son corps était diminué, mais son âme dégageait une telle force qu’Aomi et ses cent-quatre-vingt-dix-neuf concurrents osaient à peine respirer.
Le héraut aida son maître à s’installer sur un trône, derrière celui de ses enfants et légèrement surélevé. De là, il reprit son souffle, et d’une voix trop puissante pour être humaine, il s’adressa à tout l’amphithéâtre :
— Vous êtes ici pour commémorer le commencement des Âges de Paix, et le pacte d’union scellés entre vos peuples il y a cinq siècles. Le meilleur d’entre vous devra me céder son corps selon mes conditions.
Une volonté qui n’était pas la sienne s’imposa à Aomi, et elle devina qu’il en était de même pour tous les jeunes gens autour d’elle : le Sans-Nom venait d’exercer son pouvoir sur toutes les personnes entassées de l’assemblée. Jamais, même en ayant vu Laosha à l’œuvre, Aomi n’avait été le témoin d’une magie aussi puissante.
L’empereur esquissa un léger signe de tête vers le héraut qui, sa légitimité retrouvée, poursuivit avec force :
— Afin d’apprécier vos maîtrises, chaque peuple viendra exécuter une danse rituelle où vos éléments seront à l’honneur !
Aomi ne put retenir un sourire. Zaora les avait prévenues le jour où elles avaient quitté Zahiara. Elle leur avait aussi dit que Laosha ne comptait pas leur faire faire d’entraînement sur place, contrairement aux trois autres peuples : elle était orgueilleuse et voulait montrer que ses Filles étaient les plus dignes. Elle voulait également garder l’effet de surprise. Aomi et ses comparses avaient donc répété sur le chemin.
— J’appelle les Fils et Filles de Waal sur l’arène !
Depuis son siège, le dieu du feu et de l’hiver se rengorgea. Ses enfants se levèrent dans une cacophonie de cris de guerre pour dévaler les gradins. Les Mushadines eurent un mouvement de recul face à la sauvagerie des Orgoïs, et même Aomi, habituée aux manières des tavernes, haussa un sourcil surpris. Fiers et pleins de vie, les Fils et Filles de Waal se retrouvèrent en moins d’une minute sur le sable, dans une formation en losange. Un tambour se mit à retentir d’un rythme lent.
Le garçon tout au milieu, sans doute le plus jeune d’entre eux, frappa ses paumes l’une contre l’autre dans un claquement sec et leva la main droite. La flammèche qui naquit au bout de son index envahit les autres doigts, puis la main toute entière Il projeta une énorme boule de feu en l’air. Ses voisins l’imitèrent et petit à petit, en partant du centre, tous les Orgoïs allumèrent un immense feu. Aomi s’avoua impressionnée : ce spectacle devait être majestueux au cours d’une nuit d’hiver.
Le tambour s’accéléra et s’accompagna de flûtes dont les notes s’enchaînaient à une cadence rapide. Les Orgoïs eurent un cri ventral à l’unisson et leur gestes s’amplifièrent. Ils étaient rapides et puissants, et les flammes qu’ils faisaient apparaître de leurs mains donnaient l’impression d’exploser. Leur style de combat était basé sur la force brute et puissante. Ils revinrent à la même formation qu’au début, crachant du feu jusqu’à une hauteur vertigineuse, et stoppèrent en même temps que le tambour.
Waal se releva depuis son trône pour applaudir à grand bruit. Ses frère et sœurs furent plus mesurés. Aomi finit par suivre le mouvement et applaudir à son tour, impressionnée par un tel débordement de magie.
— J’appelle à présent les Fils et Filles de Naïa.
Les Alayis se levèrent comme d’un seul homme. Aomi observa avec curiosité la façon qu’ils avaient d’évoluer en prenant soin de ne pas se bousculer, comme s’ils avaient une conscience aigüe du corps des autres.
Le tambour reprit sur un rythme à trois tons. Les flûtes furent plus mélodieuses, plus mesurées. Aomi nota qu’ils étaient alignés de façon à être une fille entourée de deux garçons. Un premier coup de tambour et les hommes commencèrent à se mettre en mouvement. Les positions étaient basses, enracinées dans le sol. Bientôt, les femmes les rejoignirent. Chacune rejoignit ses paumes avec celle de son voisin de gauche et de ce contact naquit à leur pied une multitude de petites fleurs et lianes. D’un seul mouvement, ils s’accroupirent pour poser leurs mains sur le sol. Contre toute logique, un tapis végétal recouvrit le sable. Lorsqu’ils remontèrent les bras, des blocs de terre s’affranchirent du sable et des végétaux pour venir s’encastrer dans leurs paumes. Ils crispèrent leurs doigts : la terre s’éparpilla pour révéler une roche bien dure, semblable à du granit. Aomi plissa les yeux pour mieux voir, mais aussitôt les Alayis les réduisirent en poussière.
En à peine une minute, ils venaient de montrer que leur maîtrise leur permettait de manier plusieurs matières et que malgré leurs dehors doux, ils étaient des concurrents à prendre au sérieux. Aomi observa la suite de leur démonstration avec un intérêt redoublé : postures basses, gestes lents et puissants, ils ne cherchaient pas à impressionner comme les Orgoïs mais le résultat était le même. Elle remarqua les nombreuses interactions qu’ils avaient en couple. Les hommes et les femmes étaient-ils sur un pied d’égalité dans cette culture ?
Ils posèrent à nouveau les mains aux sols et les multiples plantes colorées qu’ils avaient fait pousser au cours de leur danse fanèrent d’un coup pour se réduire en poussière. C’était un geste fort : ils pouvaient donner la vie comme la retirer. Ils se levèrent et s’inclinèrent vers la tribune. Leur déesse leva les mains et agita les poignets où ses nombreux bracelets en perles de bois, de verre, et plumes s’entrechoquèrent. L’empereur l’imita et au lieu d’applaudir, l’assemblée répéta le geste.
— J’appelle maintenant les Fils de Lan !
Gracieux, les jeunes Thaelins rejoignirent à leur tour la piste. Ils se placèrent en un énorme cercle, le visage tourné vers l’extérieur. Cette fois, leurs gestes étaient fluides, insaisissables, et presque joueurs. D’amples mouvements de bras, ils assemblaient l’air en une boule tourbillonnant au creux de leur main, de plus en plus grosse. C’était étrange de voir ces garçons à l’air si sérieux avoir une maîtrise aussi taquine, aussi légère et aussi inconsistante.
D’un seul coup, ils s’abaissèrent au sol, dans un mouvement étiré et souple. Ils projettèrent l’air en avant et reculèrent sans toucher le sol de quelques pas. Un jeu de passe-passe s’engagea : ils s’échangèrent leurs boules d’air alors qu’ils enchaînaient leurs mouvements, comme des jongleurs en pleine démonstrastation d’agilité. Puis, aussi brusque d’un orage d’été, ils envoyèrent leur air par terre et se propulsèrent en hauteur. Aomi les observa avec étonnement évoluer sur des marches invisibles pour rejoindre le sable de l’arène. En même temps, ils arquèrent leur dos vers l’arrière, concentrèrent une énorme masse d’air entre leurs mains qu’ils envoyèrent en même temps dans le ciel. La grosse sphère d’air explosa en soulevant le sable de l’arène. Aomi se protégea juste à temps les yeux.
Le dieu du vent et de l’été fut aussitôt debout pour applaudir de tout son saoul et hurler ses félicitations. Ses Fils saluèrent avant de regagner à leur tour les gradins.
— Pour terminer, j’appelle les Filles de Laosha !
Aomi eut un sourire féroce et se leva, prête à en découdre.
Ca prouve bien que je suis totalement embarquée !
Ce chapitre ne fait pas vraiment avancé l'histoire, mais il se lit avec bonheur : les descriptions des danses sont très visuelles, permettent de comprendre les pouvoirs des uns et des autres, et les introspections d'Aomi aident à mieux connaître sa personnalité.
Bref, pas grand chose à dire : je suis sous le charme !
J'ai eu tellement de mal à décrire ces passages, je suis tellement contente qu'ils passent bien !
A bientôt pour la suite !
À très bientôt :)
Aussi, c'est fourbe de ta part ;) Les danses des uns seront toujours vues sous le point de vue des autres. Enfin, je suppose que c'est la hiérarchisation du roman qui fait que ^^ Bon, je disais fourbe, mais le mot plus juste serait taquin ;). Une bonne idée :)
Hâte du chapitre suivant :)
P-S : Pour le coup, ce dernier chap ne nécéssite pas de se rappeler de tout, avant. C'est l'impression que j'ai eue pour celui-là.
Et oui, pour les danses, c'est fait exprès, je voulais que ce soit un oeil extérieur qui décrive tout ça !
Et super que tu n'aies pas eu besoin de tout te rappeler ! Ou alors, les bases de l'histoire commencent à bien rentrer ^^ A la prochaine :D
Sympathique ce retour d'Aomi ^^ J'aime comment elle méprise les filles de son propre peuple ;)
Les démo étaient très chouettes ! Je m'attendais à ce que Danaël (du vent si je me souviens bien ?) plante un peu la choré avec sa mauvaise jambe... ou alors ils l'ont mis à l'écart ?
Je sens que les filles de Laosha vont faire forte impression ! En tout cas Aomi veut mettre la pression dès le départ.
Eventuellement, j'aurais aimé connaitre un peu plus le point de vue d'Aomi sur le fait qu'ils doivent combattre en groupe, surtout d'autres peuples (genre c'est pas la tradition, ça ne s'est jamais fait...).
Même si avec l'intervention du dieu-père, on sent vraiment la différence de puissance entre lui et les autres, et comment il oriente habilement sur les démo ;)
J'ai relevé une possible faute : " Aomi termina son geste et se saisit de la hanse, retenant un soupir." -> l'anse non ?
A la prochaine !
J'aime beaucoup m'amuser à décrire les Mushadines dans le regard d'Aomi xD elle est très différentes d'elles ^^
En vrai, Danaël a planté un peu les choses, mais ses potes ont dissimulé ses maladresses, du coup ça s'est pas vu de l'extérieur (... oui j'ai hésité à l'afficher, mon pauvre chouchou mais je me suis dit que j'étais déjà assez cruelle avec lui)
Pour le point de vue d'Aomi, tu me fais douter, je ne sais pas si je l'ai correctement fait... Sans doute que j'aurais des choses à modifier ou ajouter. Merci d'attirer mon attention là-dessus :)
Et oui, merci pour l'anse >< (pourquoi j'ai laissé passé cette faute éléphant, je ne sais pas...)
A plus :D
J'aime beaucoup m'amuser à décrire les Mushadines dans le regard d'Aomi xD elle est très différentes d'elles ^^
En vrai, Danaël a planté un peu les choses, mais ses potes ont dissimulé ses maladresses, du coup ça s'est pas vu de l'extérieur (... oui j'ai hésité à l'afficher, mon pauvre chouchou mais je me suis dit que j'étais déjà assez cruelle avec lui)
Pour le point de vue d'Aomi, tu me fais douter, je ne sais pas si je l'ai correctement fait... Sans doute que j'aurais des choses à modifier ou ajouter. Merci d'attirer mon attention là-dessus :)
Et oui, merci pour l'anse >< (pourquoi j'ai laissé passé cette faute éléphant, je ne sais pas...)
A plus :D