— Docteur Canet-Lony, il y a comme un petit souci…
— Monsieur Gaud ! Voyons ! Une fois qu’on les aura empoisonnés, ces trois-là, tous nos ennuis s’envoleront.
— Bah… justement… non.
— Comment ça, non ?
— Non.
— Poursuivez, Monsieur Gaud.
— On a le poison, on a un plan. Ça, d’accord. Mais, après ? On est toujours enfermés dans cette cabane givrée… J’ai aucun plan d’évasion dans mes poches. Seulement quelques obsidiennes.
— Que fais-tu avec ça dans tes poches ?
— Ça peut servir.
— À condition qu’il y ait une cheminée ici. Il y en a une ?
— J’ai pas fait attention.
— Moi non plus. On pourrait se réchauffer grâce à tes caillasseries.
— J’y tiens beaucoup… Je les collectionne depuis des années. Ceux-là, je les ai trouvés sur le chemin, entre la Prison et cette cabane de malheur.
— C’est pas le moment de faire dans les sentiments. Vengeance et survie, c’est tout.