Il me fallut du temps pour entendre ces mots là, une bonne minute, ou une heure, ou une journée. Je n’aurais su dire. Le temps ne me donnait plus l’impression de s’écouler normalement, voir de ne plus s’écouler du tout.
La seule chose encore tangible était Beria et l’attente dévorante qui brulait dans son regard.
En temps normal, cela m’aurait fait l’effet d’une claque mentale mais en cet instant, ce n’était pas plus méchant qu’une pichenette.
« Non. »
« Comment ça, non? » Il fronça les sourcils, visiblement pris de court par ma réaction et je sus alors qu’il s’était moqué de moi.
Il ne pouvait pas en être autrement. La Voix, c’était une légende d’horreur que l’on murmurait autour d’un feu, qui faisait bien peur aux petits, rire les grands -même s’ils en frissonnaient également- et exaspéraient les ésotériciens, les experts magiques.
La Voix ça n’existait pas, qu’il prétende le contraire… son expulsion du parti conservateur y avait là probablement son explication.
« Vous vous fichez de moi, voilà tout. Ça n’existe pas la Voix. Vous vous moquez de moi.» Je sifflai vertement.
« Pourquoi perdrais-je mon temps de la sorte d’après toi? » Il demanda froidement, le regard irrité.
Tout en lui transpirait la surprise et si j’avais été dans un autre état, ce pli ne me serait pas apparu moqueur mais désappointé, pour ne pas dire agacé.
Mon coeur en revanche, s’emballait, et mon esprit s’obstiner à déceler une sorte de rire dans sa voix.
« Parce que, vous êtes persuadé que j’ai quelque chose à voir avec cet attentat et espérez me torturer-»
« Si j’avais le moindre doute que tu étais liée de près ou de loin à cette affaire, tu serais déjà morte. » Il siffla d’un air furieux, balayant d’un revers de main toutes mes paroles.
« Vos petits sbires n’ont eu de cesse de répéter que vous étiez mécontentent-»
« Je ne suis pas directement affilié à la Cohorte! » Il s’emporta alors « Et je n’ai personnellement eu aucune part active dans tes rencontres avec ses membres. »
« Quelqu’un essaie de me coller ça sur le dos, et c’est vous, ça ne peut-être que vous, et vous espérez me faire passer pour folle, me faire devenir folle et racontant-»
« Pour quelle raison exactement penses-tu que j’aurais désigné une petite idiote comme partisane teknokrate? » Il ricana « Tu as peut-être une certaine disposition à semer la pagaille, mais détruire une école, tromper les golems demandent une intelligence que tu ne possède malheureusement pas! »
« Vous mentez, et c’est à moi qu’on demande de boire du mexo, ah! Quelle bonne blague! » Je m’écriai de colère. Il devrait avoir honte, de se moquer de moi de la sorte, de formuler une telle énormité!
C’était impossible et je le savais. Il ne pouvait pas s’être introduit dans la tête et de me faire faire-
Était-ce cela qu’il avait entreprit dans la cave? Je n’avais peut-être pas perdu connaissance, peut-être-
Que m’avait-il fait faire?
L’effrois me fit frissonner de la tête au pieds, et s’asseoir devint tout bonnement insupportable. Je me levais d’un bond avant de reculer et mon instinct me dictant de lui faire face, de surtout ne pas détourner la tête.
Son air apathique fondit comme neige au Meriel, pour être remplacé par du mécontentement, voir du dégout. Il n’était pas le seul, même si tout dans mon esprit se tapissait d’effrois. Il dit quelque chose, probablement m’intimant au calme mais dans ma panique, je ne l’entendis pas. Un douleur lancinante jaillit alors à ma tempe- et il devait être dans mon esprit, Esprit Familier, il était en train de recommencer comme dans la cave, il n’avait pas le droit, je refusais-
Lazarus franchit le gouffre qui nous séparait en quelques pas et m’agrippa le bras. Une odeur folle d’ozone envahit mon nez et m’écrasa le peu de raison qu’il me restait. Je devins folle et me débattit en conséquence, lui griffant cette main afin qu’il me lâche, frappant, encore, et encore, tout entreprendre pour me défaire de cette emprise de métal. Oh Cassini, il était capitale de fuir, le plus loin possible, dans cette brume qui n’attendait que moi, dans les ténèbres ou personnes ne viendrait chercher une petite ombre dans mon genre, partir, partir, partir-
L’air s’échappa de mes poumons d’un coup sec, comme on aspirait un lait frappé à la paille. Rien, pas même mes aspirations les plus frénétiques ne semblaient être en mesure de les remplir. Je crus à une simple crise, mais aucun poids n’écrasait ma poitrine. Je commençais à sérieusement suffoquer, et cette pensée cristallisa mon esprit sur le champs. Il fallait se ressaisir, trouver l’origine, et la détruire.
Je remarquais alors le halo irisé à trois pouce de mon visage.
« Ai-je ton attention, oui, ou non? » Lazarus murmura, comme si la colère lui serrait la gorge.
J’eus à peine hoché la tête qu’un étaux s’envola de ma gorge et enfin, l’air s’engouffra dans mes poumons.
Lazarus me libéra alors, non sans rage, et d’un geste tout aussi furieux se saisit de sa tasse. Son index s’illumina, et en moins de trois secondes le liquide ambré se mit à bouillir puis à disparaitre en volutes grises dans l’air. Il se dirigea alors vers un petit cabinet, en extirpa une bouteille délicieusement ciselée, assez pour donner au liquide dorée qu’elle contenait des allures d’or et s’en servit généreusement.
« Comme j’étais en train de t’expliquer avant que tu te comportes comme une hystérique, la Voix est un secret bien gardé, maitrisée par une poignée d’individu et utilisé au cours des siècles avec prudence et parcimonie, mais toujours couronne de succès. » Il dit d’un ton clair, mais désormais dépourvu de contenance. « Jusqu’à aujourd’hui. »
Il vida le contenu de sa tasse d’une seule traite, grimaça, comme si le liquide lui dévorait l’oesophage, et secoua la tête.
« Et avant que tu ne te décides à te comporter comme une folle, si cela était le cas, j’aurais simplement eu besoin de t’ordonner de te calmer. » Il renchérit « Et crois-moi sur ce point, j’en suis le premier déçu. »
« C’est ce que vous essayiez de faire dans la cave? De le faire fonctionner? »Je demandai machinalement, presque s’en m’en rendre compte. La réalité m’apparaissait trop pénible, trop effrayante, pour que je puisse sincèrement m’y impliquer.
« Je passais au crible ton esprit afin d’y déceler quoique ce soit de notable. Une trace de magie plus ancienne, voir perdue qui expliquerait… mais non, tu n’as pas la moindre once d’ésotérisme dans les veines. Tu es parfaitement quelconque en apparence. »
Une miette insignifiante vint alors rallumer mon esprit. C’était si ridicule, si stupide, en particulier quand on avait passé mon enfance à me mettre en garde contre l’espoir, mais…
Mon Esprit Familier ait pitié, il semblait être aussi perdu que moi sous ce masque de colère. Perdu et irrité. Je ne pouvais pas ne pas me mettre à espérer. S’il pouvait ne jamais trouver, par tous les Saints, ayez pitié de moi…
« Donc, vous avez passé mon esprit au crible et visiblement sans succès, maintenant que comptez vous faire? » Je dis et j’étais assez fier de mon ton neutre au possible, contrastant merveilleusement bien avec mon coeur, déchiré entre la terreur et l’espoir.
« Tu es une anomalie au mieux, une tendance au pire. Peu importe le cas de figure, je ne compte pas abandonner ce mystère si facilement. » Il renchérit.
« Mais comment? »
« Tu as quelque chose, dissimulé sous cette fausse normalité. Peut-être l’ignores-tu toi même- peu importe. Tu m’aideras à la trouver. »
« … vous voulez que je vous aide? »
« Je ne saurais que trop te recommander de ne pas davantage éprouver ma patience. Elle était déjà ténue te concernant, et est désormais épuisée. »
Je me laissais dix secondes pour méditer sur ses paroles. Une part non négligeable de mon âme me supplia, à genoux, de ne rien dire. Et je devais admettre que ma terreur allait dans ce sens.
Cependant…
« Ça vous dérange si je fais un petit résumé? »
« Quelque chose me dit que tu te donneras la permission peu importe ma réponse. »
Très bonne observation.
« Vous avez un pouvoir interdit des mages eux même, source de milliers de contes et d’histories d’horreur. Pour une raison obscure, ça ne marche pas sur moi, et vous en avez donc déduit que la suite la plus logique à suivre était de m’enlever, m’enfermer dans une cave, passer trois jours à me tabasser la cervelle avant de changer de stratégie en me mettant à contribution. »
« C’est un bon résumé. »
« Et vous pensez, sincèrement, que je vais vous aider. » Je demandai alors, et un éclair mauvais illumina son regard. L’air se satura même d’ozone et je sus que ses mains s’illuminaient peu à peu. Je refusais cependant de ne pas le regarder droit dans les yeux, les paroles de tante Lydia passant en boucle dans ma tête.
« Comme j’ai tenté de te le faire comprendre, c’est dans ton intérêt. Tu ne pourras pas t’échapper de cette demeure, tu es à ma merci. Si tu tiens à un certain confort, tu sera conciliante, dans le cas contraire… je t’ai déjà démontré ce dont je suis capable, je n’aurai aucun mal à te mâter. »
Non, je ne pouvais pas avoir peur. Craindre, c’était mourir.
Je ne craignais rien.
« D’accord, et bien, bonne chance. »
« Au risque de briser tes illusions, la seule raison pour laquelle je tente une différente approche n’est pas par nécessité mais par charité. Je n’aurais aucun problème personnel à revenir à des méthodes plus fiables. »
« Vous pouvez penser ce que vous voulez de moi, mais je suis désolée de vous informer que je ne suis pas stupide à ce point-là. »
« Je commencer sincèrement à en douter. »
« Soit je ne vous aide pas, vous me tabassez pour me convaincre, bon, la persévérance est une qualité après tout, vous finissez par me tuer, ou je deviens folle et vous me tuer. Bon, désagréable. Soit, je vous aide, vous finissez par trouver, je deviens un témoin gênant que vous vous dépêchez de faire disparaitre. Je ne vois aucune différence notable, hormis que dans un cas je vous emmerde. Pour ne rien vous cacher, c’est une perspective assez attrayante. »
« Tout ce que tu accomplirais serait de m’exaspérer. Tu craquerais bien avant moi. »
« Donc j’ai raison, à la fin de cette histoire, peu importe ce que je fais, vous allez me tuer. »
Il marqua un temps d’arrêt.
« Je n’ai pas dit cela. » Il finit par dire calmement, mais je notais qu’il ne me contredisait pas. Il allait me tuer, ou tout du moins tenter, et je préférais qu’il le fasse alors que j’étais encore moi-me, et capable de rappliquer, aussi insignifiant mon geste serait-il.
Son regard s’attarda sur mon visage, et quoiqu’il y vit, cela ne lui plut pas du tout.
« Quand j’en aurai terminé avec toi, une simple parole de ma part de fera tenir ta langue. » Lazarus ajouta alors, mais c’était trop tard. Mon esprit était catégorique et rien ne pourrait me faire revenir sur ma décision, ou bien j’acceptais de manger mon beret.
« Cette perspective là est pire encore. »
« Pire que la mort. » Il répéta.
« Tout le monde finit par mourir un jour ou l’autre. »
« Ce n’est pas une réponse. »
« Ma tante Lydia, paix à son âme, avait pour habitude de dire à ce sujet, ce n’est pas parce que on a peur de quelque chose qu’il faut l’éviter. Parfois, la seule voix honorable est d’y faire face. »
« … es-tu folle? Mourir est tout sauf honorable, jamais ta tante n’aurait souhaité te voir appliquer ce précepte dans ce cas-ci. »
« Je ne vois pas comment je pourrais m’en sortir vivante de toute manière. Je n’ai aucune raison de penser que vous m’épargnerez, même si vous trouver l’origine de cette résistance. »
« Ne te l’ai-je pas promis? »
«Votre parole n’a aucune valeur à mes yeux, tant qu’à faire, je préfère partir avec les honneurs. » Je dis, car je n’avais plus aucune raison de lui cacher quoique ce soit.
« N’affirmais-tu pas que tout le monde n’était pas un psychopathe notoire?»
« Le problème, quand on enferme quelqu’un pendant trois jours dans une pièce sombre, sans toilette, cuillère ou lumière, et qu’on les étrangle à tout bout de champs, cela a tendance à projeter une certaine image, et à préparer à une certaine optique. »
« Tu devenais hystérique. »
« Et d’après vous ce n’était pas une réaction normale? »
« À minima elle aurait pu être davantage mesurée. »
« Je vous retourne la remarque. »
Lazarus demeura interdit un instant, comme s’il ne pouvait croire que j’existais bien. Cela devait être la première fois qu’on lui refusais quoique ce fut, car il eut la même moue que Lizzie avait quand il était l’heure d’aller se coucher et que je n’avais pas fini de lui lire son feuilleton-
Mieux valait ne pas penser à Lizzie-
Une lueur jaillit dans le regard de Lazarus, et il retrouva son sourire.
« Tu as décidément un sacré caractère. Peut-être est-ce là la cause de toute cette affaire.» il dit tranquillement « J’ai cru comprendre que cette chère Lizzie était de la même trempe, n’est-ce pas? »
Il m’aurait giflé que l’effet aurait été le même. Je ne pouvais pas, non, je refusais de croire qu’il fut aussi abominable. Pas Lizzie, même lui-
« Vous n’oseriez pas. » Je manquais de cracher, alors que ma froide résolution fut balayée par de la colère, de la peur, l’horreur enfin qu’il en fut capable- mais non. Personne n’oserait faire ça, lever la main, sur une si petite fille-
« Si je dois retourner aux méthodes originels, je doute que tu puisses y survivre bien longtemps. Les manipulations spirituelles ont la fâcheuse tendance à faire éclater quelques veines… ce qui peut devenir rapidement fâcheux. D’autant que tu sembles prête à mourir pour le simple plaisir de me contrarier. Il va alors sans douter que je devrais partir à la recherche d’un autre sujet et en toute logique, j’ai tout intérêt à regarder de plus près ton entourage. Qui de mieux que ta petite soeur? À défaut d’avoir le moindre lien de sang avec elle, tu sembles t’en être beaucoup occupée, tu pourrais lui avoir transmis cette anomalie.»
« Mathurin est constable, si vous pensez sincèrement pouvoir vous approcher de Lizzie, vous-»
« Regarde donc, la facilité déconcertante avec laquelle je t’ai fait disparaitre, et sans aucune planification préalable. Imagine ce que je pourrais accomplir en une heure. » Il répliqua « Mais il est vrai que je compte bien composer avec Mathurin et Catherine Drèke. Après tout, ils pourraient bien être les instigateurs de ta résistance. Peut-être devrais-je débuter par eux, avant de m’intéresser à une gamine souillant son lit toutes les semaines? »
Je voulus hurler, je le désirais si ardemment, comme si ma santé mentale en dépendait. Mais par ou commencer? Que c’était un mensonge tout d’abord, que Lizzie ne mouillait pas son lit, qu’elle ne l’avait fait qu’une fois en trois ans et c’était dimanche dernier. Mathurin l’avait récupérée près du fleuve, ou elle avait trouvé ce pauvre hachis Parmentier. Que son sommeil fut troublé, c’était assez logique, pour ne pas dire normal. Mais par dessus tout, je fus prise d’une envie de lui griffer le visage, te lui faire rentrer dans le crane que jamais il ne pourrait les apporter, que je ne le permettrais pas, que-
Jamais une maison ne m’était apparue aussi isolée, et jamais de ma vie, je ne m’étais sentie si terrassée, si impuissante.
« Et d’après vous, vous n’êtes pas un psychopathe notoire, n’est-ce pas? »
« Je suis un homme à la patience limité. Comme j’ai tenté de te l’expliquer, j’explore une autre approche dans ton intérêt. » Il dit froidement « Choisis donc, la méthode forte pour toi et tes proches, ou ta coopération. Dans la première, je te garantis de détruire la moindre personne ayant jamais croisé ton chemin, dans la seconde, je m’engage à ce qu’aucun mal ne soit fait, ni à toi, ni à ta famille, je veillerai personnellement à ce qu’on ne les déloge pas de chez eux et quand cette affaire sera réglée, tu pourras les rejoindre sans entrave de ma part. Alors, Sidonie, qu’est-ce que ce sera?»
« La seconde, à condition, que vous buviez dans ma tasse et que vous répétiez tout ce que vous venez de promettre. »
Lazarus eut un petit rire, mais il le fit. Ce fut cela le pire. Il se saisit de ma tasse, me salua brièvement et après en avoir vidé le contenu, répéta ses promesses, au mot près. Il ne mentait pas, mais quelque chose me hurlait de ne pas le croire pour autant. Il devait mentir, d’une manière ou d’une autre. Je ne pouvais imaginer une seule minute qu’il me laisserait m’en aller à la fin de cette histoire.
Voilà pourquoi lorsqu’il tendit la main, je la serrais. S’il pouvait mentir, alors il me serait possible d’en faire de même.
« Bien, et par quoi commence-t-on? » Je demandais alors, quand un son manqua de me faire sursauter. Une horloge, dix coups.
« Ah, comme le temps file en votre compagnie, chère Sidonie. Je crains de devoir prendre congé. » Lazarus dit, sa voix à nouveau posée et respectable. Ma main se trouvait toujours dans la sienne, et il se dépêcha de la porter à ses lèvres pour y déposer un léger baiser.
Je tentais de ne pas trop rapidement me dégager.
« Ce sera pour une autre fois. » Je dis alors et il me sourit.
Si sa voix avait retrouvé sa mesure calculé, son regard était encore plongé dans les enfers, son sourire, presque cruel.
« Oh oui, une autre fois. »
Réaction au début de chapitre : "mais détruire une école, tromper les golems demandent une intelligence que tu ne possède malheureusement pas!" -> donc il ne la pense pas coupable. Mais alors que lui veut-il ?
Réaction après le chapitre : en fait c'est il se sert d'elle comme d'un cobaye, ce chacal.
Moi ce qui m'interroge, c'est pourquoi il veut absolument savoir pourquoi elle a cette résistance ? Ou bien je manque quelque chose, ou bien Sidonie devrait aussi se questionner... Et comment il l'a trouvée, aussi ? C'est le hasard, ou tout n'était qu'un immense coup monté?
"assez pour donner au liquide dorée qu’elle contenait des allures d’or" -> il manque quelque chose dans la phrase je pense ?
Bon, au moins on comprend un peu mieux l'agenda de Beria. Mais j'avoue que je ne comprends pas les motivations derrière. Je suis curieuse de la suite !
À bientôt ^^
Et oui, Sidonie va être un joyeux petit guinea pig! Quand à savoir pourquoi, c’est une question de sécurité. La Voix c’est un pouvoir terrible dont la réalité est conservée secrète depuis des siècles. Si des exceptions commence à apparaître (alors qu’en théorie ce n’est pas possible) il a intérêt à, à minima trouver une manière de les détecter facilement, sans quoi cela risque très vite d’être révélé au grand jour.
Sinon comment il l’a trouvée, coup monté ou hasard… eheheheheheehh!
Encore merci de ton retour!