Tous le craignent. Il aime ça.
Il nourrit les oiseaux
oiseaux de malheur, lui et ses bêtes.
Il se baigne dans la lumière inquiétante
rose, ce qu’il reste du sang.
Sa canne est aussi blanche que ses cheveux
pureté mensongère.
Son sourire joyeux, ses yeux aveugles effraient
mains trempées de rouge.
On raconte qu’il a du sang sur les mains, mais qui sait ?
Tous le craignent. Il aime ça.
Personne n’ose s’en prendre aux oiseaux de sa fille, et lui peut contempler le coucher de soleil qui plaisait tant au grand amour de sa vie.
Il nourrit les oiseaux
protégés pour une âme innocente.
Il se baigne dans la lumière inquiétante
n’effraie que ce qu’on ne comprend pas.
Rose, ce qu’il reste de l’amour.
Sa canne est aussi blanche que ses cheveux
il se baignera dans les eaux du Léthé.
Son sourire joyeux, ses yeux aveugles
que voudrait-il voir maintenant que ceux qu’il aime ne sont plus ?
Tous le craignent. Lui ne demande qu’à s’endormir, là, sur le banc de son épouse, en compagnie des oiseaux de sa fille, bercé par le chant du coucher de soleil.
Il sourit aux plumes entre ses doigts et ferme les yeux.
N'effraie que ce qu'on ne comprend pas.
Oui, sa femme et sa fille sont mortes, d'où l'emploi du passé !
C'est un avec un immense plaisir que je retrouve tes magnifiques DLP <3
Celui-ci est sublime 😍😍😍
J'aime cette fin, j'aime le thème, j'aime 😍😂
Merci beaucoup ! J'ai écrit ce texte à la va-vite et ne l'ai pas relu, alors je suis contente qu'il te plaise :)