— Voron ! J’ai un truc à t’dire. Avec Mamie Griselda, on a pas mal causé.
— Je vous écoute, très cher Scott.
— La mission est grave impossible. On laisse béton.
— Voulez-vous couler du béton ? Ici ? Au PDRQNMJ ?
— Non, on laisse béton. On laisse tomber, quoi...
— Allez-vous abandonner ? Vous savez ce que vous risquez…
— J’risque d’passer ma life dans c’jeu, ouais. J’sais.
— Si tel est votre choix…
— Aphylla qui r’trouve une vie normale, c’trop chaud… Faut pas s’leurrer. Ça sert à rien d’s’battre. Ça fait des plombes qu’elle est là, qu’elle rame. Impossible... J’renonce… C’pas si mal, le PDRQNMJ, après tout.
— C’est un endroit très charmant. Je suis sûr que vous y trouverez votre place. C’est un honneur de cohabiter avec vous dans ce monde !
— On est d’accord : Mamie Griselda reste dans l’monde réel, hein ?
— Nous sommes d’accord. Ce sont bien les termes sur lesquels repose ce jeu. Madame Aphylla nous a préparé un thé qui a l’air délicieux, on dirait. Elle a dit que nous pouvons nous servir. Voulez-vous une tasse ?
— Allez, ouais ! Trinquons, au point où j’en suis...
— Tenez, très cher Scott.
— Merci.
— Ce thé est… Je l’ai bu d’une traite. Il est délicieux !
— Délicieusement empoisonné, VRD. Ou vous préférez Vincent-Régis Dutilleul ? J’sais tout. Vous avez voulu m’tuer. M’faire peur. M’empêcher d’réussir la mission. Mamie Griselda a prévenu la Haute Autorité. Vous irez plus jamais dans l’PDRQNMJ. Vous êtes foutu. Votre perso est mort. La taule vous tend les bras, mec ! Game over…
Tuer à deux, ça crée des liens. Tant pis pour le dommage collatéral elfique ! Mamie Griselda va bientôt pouvoir priver son petit-fils d'écran !
C'est bien ça, la morale de cette histoire, hein ? Trop s'exposer devant un écran revient à accepter des thés sans se poser de questions ?