Sibylle
— Un chat ? s’exclama Hans.
Le groupe se rassembla autour de l’animal qui semblait effrayé.
— Arrêtez ! Vous lui faites peur ! supplia une petite voix.
Tout le monde se retourna. C’était Tadjou, un peu à l’écart, qui venait de prononcer ses premiers mots depuis leurs retrouvailles. Il avait les bras autour de son corps à peine recouvert. Lucas réagit le premier et lui tendit un pull. Malgré les grandes chaleurs du désert, il semblait frigorifié. L’adolescent le remercia d’un hochement de tête et l’enfila après avoir retiré son col-épaulettes.
Tandis que Tadjou s’approchait doucement du félin, les autres s’écartèrent pour laisser faire le jeune Dominicain. Celui-ci lui proposa sa main, en lui murmurant des paroles apaisantes. Le chat s’avança, timidement, et renifla les doigts du garçon. Il sembla rassuré puisqu’il se posa sur son postérieur et observa les humains face à lui tour à tour.
— Qui est Lucas ? fit une voix.
Sibylle regarda autour d’elle, surprise, mais elle ne vit personne d’autre que le groupe. Elle était sûre d’avoir entendu quelqu’un parler, mais elle n’avait reconnu aucun d’entre eux. Elle n’était pas la seule puisque Hans affichait de grands yeux.
— C’est toi qui as prononcé des mots ? interrogea Tadjou.
Il s’était adressé au chat face à lui. Ce dernier fut calme et sérieux lorsque sa petite bouche entourée de moustaches se mut. Incroyable, ce n’était pas possible, se dit la jeune rousse. Les animaux ne parlaient pas. Ils grognaient, aboyaient, miaulaient, bêlaient. Cette fois Sibylle le vit prononcer les mots :
— C’est exact. Je m’appelle Bastet et je cherche les Créateurs, Louise et Lucas.
La Princesse se tendit à côté de l’ancienne voleuse. Elle s’approcha du félin, prudemment.
— Que veux-tu ? s’enquit-elle.
La queue de l’animal tressauta d’agacement. Il ne semblait pas impressionné par la dirigeante, loin de là. Sibylle observait la scène, un peu en recul. Un nom la fit sortir de ses pensées tiquant sa curiosité, mais également son inquiétude.
— Jacques m’envoie vous chercher, les informa-t-il.
— J… Jacques ? questionna la jeune rousse en bredouillant.
Qu’est-ce que son ancêtre avait à voir là-dedans ? Il n’avait pas évoqué la venue d’un chat dans son plan. Même si elle ne le suivait plus, elle ne devait pas être découverte.
— Il détient Tom, continua Bastet. J’ai dix jours pour vous amener à lui, sinon il le jette en Enfer.
— Tom ? réagit Lucas. Où est-il ? Je ne sens plus sa présence, se pourrait-il que...
— Dix jours à partir de quand ? demanda Hans.
— Comment cela, jeté en Enfer ? s’exclama Louise.
— Calmez-vous, fit Tadjou, toujours accroupi près du chat.
Ce dernier sembla apprécier l’intervention de l’adolescent. Il se leva et s’approcha de Lucas.
— Tom est prisonnier de Jacques depuis plusieurs semaines, lui apprit-il. Je suis parti il y a sept jours, j’ai fait au plus vite. Enfin, c’est l’impression que j’ai, je n’ai plus vu d’obscurité depuis que je suis entrée dans les plaines vides.
Sibylle, qui avait glissé sa main dans celle de son partenaire, le sentit se détendre un peu. Elle s’approcha de lui et souffla à son oreille :
— On va le retrouver, Lucas. On va sauver Tom.
Louise dut surprendre l’échange puisqu’elle se posta devant la jeune femme aux boucles rousses. Des éclairs dansaient dans son regard inquiétant. Elle semblait bouillir de rage, son nez et ses joues se parsemaient de rouge tandis qu’elle explosait :
— Tom est prisonnier de Jacques ! Tu le savais, non ? s’écria la Princesse. Ton ancêtre enlève le petit Tom et tu nous conduis au Sud. Tout cela est en partie ta faute ! C’était ton idée l’expédition dans les plaines vides. Ce n’est pas une coïncidence lorsque l’on sait que vous êtes parents. Vous aviez planifié cela depuis longtemps, n’est-ce pas ?
La jeune femme se recroquevilla derrière Lucas. C’étaient les accusations qu’elle redoutait depuis le début. Comment allait-elle s’en sortir ? Elle avait fait une erreur, mais elle voulait se rattraper à présent. Elle ne suivait plus les ordres de Jacques, elle refusait de faire du mal à ses amis et à son partenaire.
— Qu’est-ce que tu racontes, Louise ? répliqua Lucas. Sibylle n’aurait jamais fait ça, pas à moi, ni à Tom.
La jeune rousse n’eut pas le temps d’être soulagée, puisqu’en se détachant d’elle et en posant ses yeux bleus glacés sur elle, il ajouta :
— Tu ne me ferais pas ça, hein ?
— N… non, évidemment, bégaya-t-elle finalement, avant de se reprendre. Lucas, voyons, jamais je ne ferai ça, je ne savais pas que Jacques avait enlevé ton frère. Sinon je vous y aurais conduit immédiatement.
Un raclement de gorge se fit entendre. Il venait de Bastet à leurs pieds. Le chat plongea son regard dans celui de la jeune femme incommodée. Sans détourner les yeux, il leur apprit :
— "Ma descendante les a emmenés dans le Sud, dans les plaines vides." C’est ce que Jacques m’a dit avant de me laisser partir.
Tous les visages étaient tournés vers elle. Sa couverture était en train de s’effondrer. Elle était pétrifiée, aucune excuse, aucune explication valable ne lui venait en tête. Tout se bousculait, l’air se faisait de plus en plus rare dans sa gorge. Elle ne s’était jamais autant sentie en difficulté.
— Non… c’est faux, je… je n’aurais jamais mis la vie de Tom en danger, balbutia-t-elle. Lucas, tu dois me croire, j’ai toujours été sincère envers toi.
— Je ne sais pas, Sibylle, répliqua-t-il tristement. Pourquoi Bastet mentirait ?
— Tu ferais plus confiance à un chat qui sort de nulle part plutôt qu’à moi ? tenta la jeune rousse. Peut-être est-ce une nouvelle épreuve des plaines vides.
— Il ressemble trop à l’animal de compagnie de mon frère pour que ce soit une coïncidence, eut pour seule réponse le garçon.
Il détourna le regard, comme dégoûté. Elle essaya de chercher du secours auprès de Johny ou de Hans, qui avait passé tout ce temps en sa compagnie. Mais les deux hommes croisèrent leurs bras sur leur torse tandis que Tadjou baissait la tête vers le sol, gêné. Elle entreprit de poser ses doigts tremblants sur l’épaule du jeune Créateur, mais celui-ci la repoussa violemment.
— Lucas…, supplia-t-elle.
Alors que Louise commençait dangereusement à se rapprocher d’elle, les mains parcourues d’arcs électriques bleutés, Sibylle soupira longuement. Il ne lui restait qu’une solution. Elle recula d’un pas et confia d’une voix forte :
— C’est vrai.
La Princesse, surprise, s’arrêta net. L’électricité disparut instantanément de ses doigts. Lucas releva la tête, sans vraiment la regarder.
— C’est vrai, répéta Sibylle. J’ai aidé Jacques à enlever Tom. C’est moi qui lui ai volé son ours en peluche. Je t’ai distrait, Lucas, pendant que Jacques emmenait ton frère dans un endroit caché. Je n’ai moi-même aucune idée d’où ils se trouvent.
Elle ignora la colère et la déception dans le regard de l’aîné. Ses yeux commençaient à s’humidifier de honte et de regrets. Cependant, elle poursuivit, la voix chargée d’émotion.
— Jacques est devenu un Créateur également.
— Qu’est-ce que tu viens de dire ? l’interrompit Louise.
— Jacques possède la Création, expliqua la jeune femme. Lors des 472 ans, le Mal lui a fait un présent tout comme à Jeanne et à toi. Par la suite, Jacques a emmené Tom pour apprendre à maîtriser son pouvoir. Vous entraîner dans le Sud permettait de lui faire gagner du temps. Je n’avais aucune idée de ce qui allait nous arriver ni ce que mon ancêtre avait l’intention de faire. Je n’ai pas réfléchi.
— Je suis bien d’accord avec toi, affirma Lucas. Tu as raison. Tu n’as pas réfléchi.
Une larme tenta de s’échapper de son œil, mais Sibylle la retint. Le jeune homme se posta devant elle. Son regard était aussi froid que la banquise, aussi froid que de la glace brûlante, qui s’insinuait dans les veines de la rouquine. Son cœur se serra, alors que son partenaire semblait n’éprouver que de l’aversion, du dégoût, envers elle.
— C’est quoi ton problème, Sibylle ? s’emporta-t-il. Mais à quoi pensais-tu ? Tom n’a que 8 ans ! Il vient de mourir, il n’a que son frère comme seul parent. Un abruti de première classe, qui préfère s’envoyer en l’air avec la première venue plutôt que de s’occuper de lui.
L’estomac de la jeune femme se retourna. Son cœur manqua un battement, comme s’il avait été piétiné. Elle avait fini par s’attacher à lui et entendre qu’elle ne représentait rien lui faisait mal. Mais à quoi devait-elle s’attendre ? C’était l’arroseur arrosé. Elle l’avait seulement considéré comme une conquête d’un soir, usant de ses charmes et de ses formes pour l’écarter du chemin de son ancêtre. Mais, à présent, elle regrettait tellement. Les remords se prenaient dans sa gorge, l’asséchant, l’étouffant. Elle venait de perdre sa confiance, son amitié, son regard. Elle venait de le perdre.
— Lucas, tenta-t-elle, mais il s’était de nouveau détourné d’elle. Je suis désolée, vraiment.
Elle s’adressa à ses autres compagnons.
— Je suis désolée pour tout ce qui nous est arrivé, leur confia-t-elle. Après tout ce que nous avons traversé, tous ensemble, il n’était plus question de vous tromper. J’ai appris à vous connaître et à vous apprécier. J’ai toujours été franche et droite à ce propos. Même envers toi, Louise.
Elle était sincère, mais personne ne la croyait. Elle le voyait dans leur regard. Elle les avait trahis et ce stupide chat l’avait dénoncée. Elle ne pourrait plus vivre dans le monde de l’Entre-Deux. Elle allait être enfermée dans les cachots du château ou, pire, envoyée en Enfer. Peut-être que l’exil était la solution. Louise serait d’accord si elle lui disait qu’elle ne remettrait plus jamais les pieds dans l’Entre-Deux. Elle irait se cacher dans l’Autre-Part. Elle savait se faire discrète, elle volerait des vêtements et se dissimulerait parmi les Habitants.
Alors qu’elle allait proposer cette solution, elle reçut une violente décharge électrique dans le bras. Elle cria, sous la surprise. Louise avait la main sur son poignet. De petits éclairs s’éparpillaient dans les airs près de ses doigts, tandis que la jeune femme rousse se faisait électriser. Elle chercha Lucas des yeux, mais ses paupières se fermèrent alors qu’elle sombrait dans l’inconscience.
***
Louise
— Mais ça va pas ? s’exclama Lucas. Tu ne connais pas les effets sur un être humain. Tu aurais pu la désintégrer ou je ne sais pas.
Louise se retourna vers lui, alors qu’elle lâchait Sibylle qui s’effondra au sol, comme une poupée de chiffon.
— Écoute, que voulais-tu en faire ? On n’allait pas la laisser s’échapper, rétorqua la Princesse. Et ses excuses m’irritaient.
Le jeune homme souffla. Louise n’avait pas vraiment envisagé les quelconques conséquences. Elle avait seulement désiré que cette mijaurée se taise. Finalement, elle s’était retrouvée comme le cobaye d’une expérience. À présent, la Créatrice savait qu’elle pouvait assommer avec son pouvoir. Il lui suffisait de toucher l’ennemi d’un arc électrique.
— Hans, tu la porteras sur ton épaule, commanda-t-elle. Nous devons reprendre la route.
Elle se tourna vers le chat, qui n’avait pas bougé d’un poil pendant la scène.
— Emmène-nous jusqu’à Jacques, demanda-t-elle. Nous allons sauver Tom et mettre ce traître hors d’état de nuire.
Personne ne contredit la Créatrice. Lucas semblait encore énervé, mais Louise n’en tint pas compte et prit la tête de la marche. Il devait aller vite et traverser les plaines vides. Laissant le phare derrière eux, il ne pouvait s’appuyer sur la carte du jeune Créateur pour les guider.
Ils couraient en direction du Nord depuis plusieurs heures, lorsque le vent se leva. C’était la tempête et ils s’y étaient préparés. Avant de se mettre en route, Lucas leur avait confectionné des combinaisons. Un masque à oxygène se posait sur leur tête comme une grosse bulle formant les contours du visage. L’approvisionnement en air était infini. Ils étaient alors immunisés contre les effets effrayants de l’ouragan.
Seule Sibylle ne portait aucune protection. Elle se réveilla en plein milieu de l’orage. Hans l’assomma avec son poing pour qu’elle s’arrête de hurler de terreur. Plusieurs fois, Lucas risqua de perdre sa carte dans un coup de vent, mais ils finirent par sortir indemnes de la tempête. Il ne leur restait alors plus qu’une trentaine de kilomètres pour atteindre l’Entre-Deux, mais ils retirèrent tous leur équipement à cause de la chaleur du désert.
— J’aperçois les premières maisons, remarqua finalement Tadjou.
Un sourire se glissa sur le visage de Louise, ils allaient pouvoir rentrer chez eux. Mais après combien de temps ? Sa joie disparut. Jeanne s’en sortait-elle sans elle ? Elle devait être morte d’inquiétude. La Princesse arrêta le groupe d’un mouvement. Ils la regardèrent, attendant ses directives.
— Je vais retourner au château avec Hans et la traîtresse, décida-t-elle. Tadjou, Johny et Lucas, vous allez chercher Tom. Je veux Jacques dans les cachots, le plus rapidement possible.
Ses compagnons acquiescèrent. Un miaulement se fit alors entendre. Ils baissèrent tous les yeux au sol.
— Excusez-moi, fit Bastet. Mais Jacques tenait à ce que ce soit vous, Louise, qui accompagne Lucas. Personne d’autre.
La jeune femme fut prise de court. Il fallait qu’elle retrouve Jeanne. Après tout ce temps, ces longs siècles, lui dire qu’elle allait bien. Mais elle ne pouvait pas abandonner Tom. Elle avait des responsabilités envers lui, en tant qu’Occupant, mais aussi en tant que Créateur à présent. Elle hocha la tête. Les épaules de Lucas se relâchèrent alors qu’elle revenait sur ses paroles.
— Hans, Tadjou et Johny, allez expliquer la situation à Jeanne, convient-elle. Et pouvez-vous lui faire parvenir le fait que je vais bien, s’il vous plaît ?
Les trois hommes acquiescèrent. Étant à présent sorti des plaines vides, Lucas leur créa un véhicule qui pourrait les amener rapidement à leur destination. Johny démarra en trombe et ils partirent en direction du Nord-Ouest, vers le château. Louise se tourna vers Bastet.
— Où se trouve Jacques ? demanda la jeune femme.
— Il est près des montagnes blanches, affirma le félin.
Lucas activa sa sphère métallique, laissant apparaître l’hologramme. Il s’accroupit pour le placer à la hauteur du chat.
— Est-ce que tu pourrais nous indiquer sa position, à peu près ? précisa-t-il.
Bastet s’avança près de l’illusion. Il la renifla, puis passa à travers. Il observa les différents points caractéristiques de l’Entre-Deux avant de s’asseoir au Nord-Est, au-delà du dortoir. Lucas le remercia et posa un curseur sur l’emplacement.
— J’ai pourtant cherché dans ce coin-là, étudia-t-il, plus pour lui-même.
Silencieusement, ils se mirent alors en route. Le jeune Créateur roulait au volant d’une longue voiture décapotable. Il conduisait vite pour Louise qui n’avait pas trop l’habitude, mais elle n’intervint pas. Sa motivation était celle de retrouver son frère. Si Jeanne avait été la prisonnière de Jacques, elle foncerait tout autant pour la sauver. Dans ses pensées, elle n’entendit pas le tintement d’un objet dans sa poche. C’est lorsqu’il se répéta une bonne vingtaine de fois que Lucas lui grogna de regarder.
— C’est énervant, fais quelque chose, Princesse, s’impatienta-t-il. Nous n’avons pas le temps de freiner.
— Je sais, je sais, répondit-elle. Mais il y a quelque chose qui n’arrête pas de sonner depuis quelques secondes. J’ignore ce que c’est.
Louise était quelque peu effarouchée. Elle regardait autour d’elle sur son siège, sans trouver l’origine du bruit. Toujours un œil sur la route, Lucas approcha sa main d’elle. La Princesse allait le repousser, ne l’autorisant pas à la toucher, lorsqu’il sortit un objet d’une poche dont elle n’avait plus le souvenir.
— Qu’est-ce que c’est ? s’affola la jeune femme. C’est dangereux ? C’est Sibylle qui essaie de me faire du mal ?
Sa seule réponse fut le rire du Créateur. Il ne dura pas longtemps, mais Louise le trouva beau avec un sourire sur le visage.
— C’est un téléphone portable, la ramena-t-il à la réalité.
Il tapota sur le côté noir avec ses doigts. Il arrivait à contrôler sa conduite tout en manipulant l’objet qui changea de couleur, s’allumant. Il appuya de nouveau. Louise ne comprenait pas ce qu’il faisait. Qu’était-ce qu’un téléphone portable ? À quoi cela servait-il ? Après quelques secondes, le jeune homme lui tendit l’appareil. Un texte s’y affichait. Elle lut :
"Mademoiselle Louise,
N’ayant pas eu de vos nouvelles depuis quelques jours, je suis préoccupée et anxieuse. Écrivez-moi ou parlez-moi dans le boîtier rapidement.
De toute mon amitié,
Signé : Jeanne."
***
Pauvre Sybille... c'est sur qu'elle pouvait pas imaginer ce que son affreux papy allait faire... mais je comprends les autres, surtout après toutes les galères qu'ils ont traversé.
Les dirigeants de l'Autre-Part sont tellement malsains et inquiétants :O J'espère qu'on les reverra pas, mais j'ai peur que maintenant qu'ils savent qu'il y a un autre monde ils vont tenter d'y aller et de chirurgiser tout les habitants :O Enfin je me rassure comme je peux en me disant qu'ils peuvent pas être si méchants que ça, sinon ils seraient en enfer hein ? hein ?
Comment Tadjou s'est retrouvé du phare à l'Autre-Part aussi vite ?
ça fait longtemps qu'on a pas vu Jacques, il ne m'a pas du tout manqué xD mais j'espère qu'il a pas pris trop de pouvoir entre-temps :-(
J'étais trop contente de revoir Bastet ! j'ai repréré une faute dans son chapitre : " Une petite brune blanchâtre recouvrait le désert à quelques centimètres au-dessus de sa tête." -> Brume, je pense ?
Cette histoire de saut de 600 ans, ça me perturbe. De ce que j'imaginais, les gens dans l'Entre-Deux comme dans l'Autre-Part se calent sur les unités de temps qui passent dans le monde des vivants. Mais comme ils meurent a des périodes différentes, c'est normal qu'ils aient le temps en décalé, ça veut pas forcément dire que le temps a passé en allant d'une ville a l'autre. En tout cas moi c'est pas du tout le premier truc auquel j'aurais pensé. Ou alors, en allant de L'Autre-Part a L'Entre-Deux ils vont reculer dans le temps ? c'est toujours mindfuck les histoires avec des timelines temporelles (mais j'adore ça xD). J'attends de savoir s'ils ont vraiment été absents 600ans (ou 1200 :x) pour tirer des conclusions sur l'écoulement du temps.
A mon avis, quand meme, ils ont pas été absents si longtemps que ça parce que rien n'a l'air d'avoir changé. En 1200 ans je pense que Jacques aurait pris le pouvoir et tout transformé :-(
Ouai, l'Autre-Part c'est un autre monde ahah
"Enfin je me rassure comme je peux en me disant qu'ils peuvent pas être si méchants que ça, sinon ils seraient en enfer hein ? hein ?" -> Oui !
Le cas de Tadjou est une énigme du tome 1 que j'ai voulu résoudre dans le tome 2, parce que pas si simple que ça, mais ce n'est pas un oublie.
Olala cette petite brune blanchâtre mdr je ne l'avais pas vu xD
Pour l'histoire du temps, tu me diras à la fin si c'est compréhensible ou pas, mais là où tu en es c'est normal que tu sois embrouillée ;)
Encore un grand merci <3<3<3<3