-5-

Par OC_

On retient seulement des paroles qui passent

à travers nous comme

à travers un tamis au maillage de la plus grande finesse

et ce que l’on en retient d’impossible on ne saurait

vraiment le dire ou le quantifier grains de sable eau de la première

fraîcheur au bord d’une résurgence

écrire est cela qui nous occupe sans que l’on ait

de prise sûre : le poème lui continue de s’écrire

tandis que l’on porte le regard autre part

vers les feuilles que le vent remue

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez