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1er janvier 2020
Charles et Amelia ne suivaient aucune route à proprement parler, seulement des sentiers, parfois moins que ça, tandis que la jungle semblait se régénérer et s’étendre autour d’eux en fractales infinies. Peu à peu, la fascination avait laissé place au vertige dans l’esprit de Célestine.
Elle gardait maintenant les yeux rivés au sol pour ne pas chavirer dans le camaïeu kaléidoscopique des verts, des bruns et des points de couleurs vives qui dansaient comme des soleils ivres. L’accident lui paraissait lointain et presque irréel ; pourtant, quand les souvenirs du paquebot harponné la submergeaient, elle devait serrer les poings pour empêcher ses mains de trembler.
Heureusement, la fatigue et l’effort anesthésiaient ses pensées. Éviter les chausse-trapes des racines requérait d’ailleurs toute sa concentration et elle cessa définitivement de se demander dans quel coin de la Grande Terre ils avaient pu échouer quand une immense statue blanche apparut au détour d’un bosquet de palétuviers.
Brisée à sa base, effritée par endroits et retenue dans les lianes qui lui faisaient un filet, on aurait dit qu’elle avait été charriée sur une très longue distance avant de se retrouver là : des éclats de pierre jalonnaient le paysage comme les cailloux du Petit Poucet. Tempête ? Tsunami ? Il n’en restait pas d’autres stigmates, aujourd’hui : si la sculpture avait fauché des arbres dans sa course, d’autres les avaient remplacés, depuis.
L’œuvre elle-même représentait un individu androgyne debout, les mains croisées sur le ventre. La moitié de son visage qui n’était pas nappée de lierre laissait entrevoir des traits hybrides, proches de ceux du sphinx ou du centaure, mais le reste de son corps était absolument humain – et absolument nu, ce qui rendait sa taille assez déroutante, même si le chaste cache-sexe des fougères empêchait Célestine de déterminer s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme.
Elle n’était pas très calée en Histoire de l’art, mais elle ne reconnaissait là ni les muscles ciselés des sujets grecs ou romains ni les parures des modèles égyptiens. Il y avait bien quelque chose d’exotique avec ces symboles indéchiffrables gravés sur le socle, mais l’ensemble avait plutôt des airs de Bouddha.
Amelia l’escalada pour nouer une chute de tissu autour de sa main droite, comme une balise – peut-être à l’intention du reste de leur groupe encore occupé à arpenter les ruines du Kahana –, puis elle se remit en marche sans se retourner. Se pouvait-il que le navire se soit échoué beaucoup plus loin que Grande Terre, en réalité ? Que les dépliants évoquant Sanderson et les vile vortices aient eu raison sur tout la ligne ?
Célestine eut alors une réminiscence de cette horrible série télé que sa seconde femme adorait et décida d’arrêter de réfléchir avant que des ours polaires ou des monstres de fumée surgissent de la forêt.
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Leur randonnée lui parut durer des siècles, mais quand Amelia ralentit enfin à l’approche d’une petite cahute, Célestine aurait juré qu’il s’était écoulé moins de trois heures depuis leur départ de la plage.
Charles les fit asseoir à l’ombre du porche avant de leur distribuer des barres énergétiques et quelques fruits. Toujours sonnés et plus éreintés que jamais, Célestine et Santiago mangèrent sans poser de question, observant tantôt Amelia et son talkie-walkie, tantôt Charles et son porte-bloc garni de liasses de tableaux. Quand il eut terminé d’inspecter les coffres métalliques contenant leurs victuailles, il raccrocha l’inventaire au clou planté dans le mur.
— Qu’est-ce que…, commença Célestine.
— Encore un peu de patience, amigos, coupa Charles, son sourire en coin et ses deux petites cornes lui donnant plus que jamais l’air d’un filou.
Elle replongea dans sa léthargie avec une résignation un peu honteuse. Santiago n’avait amorcé aucune tentative d’interrogatoire, lui, mais il observait, analysait, engrangeait quantité d’informations qui semblaient le passionner et jamais l’affoler. Peut-être un super-pouvoir de scientifique.
— Debout, lança Amelia en glissant son talkie-walkie à sa ceinture. Notre taxi arrive.
Comme pour lui répondre, le ronflement pétaradant d’un moteur couvrit bientôt le concert des palmes froissées et des oiseaux chantants. Quand un 4x4 militaire d’au moins soixante ans se fraya un chemin jusqu’à eux, Célestine faillit pleurer de joie.
— Je suis Oqruchi, fit l’adolescent aux yeux bridés qui conduisait. Montez vite, il ne faut pas traîner.
Célestine obéit sans broncher.
•
Elle s’était assoupie, elle en était certaine : la lumière avait changé derrière ses paupières, comme lors du naufrage, mais cette fois, son corps aussi avait pris la mesure du temps passé – des heures durant lesquelles les cahots de la voiture n’avaient offert aucun répit ni à sa migraine ni à ses côtes douloureuses. En prime, la banquette défoncée lui avait laissé les fesses endolories et sa dernière ration de survie avait disparu aussi vite qu’une feuille de laitue. Courbatures et crampes de faim se confondaient maintenant en un vague sentiment de « Pitié, c’est quand, la fin ? ».
La réponse étant : bientôt. Charles et Amelia s’appliquèrent une dernière fois à dégager les branches tombées et les tiges de passiflore géante qui obstruaient la voie, puis leur antique véhicule déboucha sur une piste de terre labourée d’ornières qui laissait espérer un prompt retour au macadam, ou du moins aux graviers.
— On va passer l’arête, annonça Oqruchi après quelques minutes.
Amelia retroussa ses manches, révélant des marbrures discrètes sur ses avant-bras nerveux, puis sortit un pistolet de la boîte à gants tandis que Charles repliait le toit décapotable et se cramponnait à la roue de secours pour surveiller leurs arrières.
— C’est… C’est pour qui, le revolver ? fit Santiago.
— Pour Eux, répondit Amelia sans le regarder.
Célestine avait perçu la majuscule et l’italique, mais elle n’eut pas le luxe de s’inquiéter : le sol disparut soudain sous le pare-choc de la Jeep Willys et une excitante sensation de chute libre lui chatouilla l’estomac.
Et continua à la chatouiller. Le phénomène aurait dû durer une fraction de seconde à peine, comme dans un ascenseur ou dans un avion, le temps que les organes suivent ; mais ils continuaient à tomber, ici, la voiture suspendue au sommet de la pente qui déroulait ses buissons devant eux, basculant au ralenti. Cramponnée d’une main à la portière et de l’autre à Santiago, Célestine eut le temps de constater l’étrange inclination des arbres, qui ne poussaient pas de biais dans le dévers, mais perpendiculaires. Puis, enfin, les pneus touchèrent terre dans un couinement de suspensions.
Après quelques mètres, Charles et Amelia relâchèrent leur vigilance. Célestine n’en finissait plus de scruter le paysage et de se dévisser le cou pour apercevoir la crête qu’ils avaient franchie, déjà gommée par les fougères et des plants de monstera. L’épuisement et la désorientation devaient l’avoir fait délirer : les arbres étaient tout à fait droits.
Son trouble s’était complètement dissipé quand Oqruchi freina devant une immense palissade coiffée de fils barbelés. Une tourelle construite de briques, de bois et de débris métalliques en flanquait l’entrée ; à son sommet, une plateforme prolongeait une cabine de guet occupée par deux femmes armées, qui actionnèrent chacune un levier au signe d’Amelia. Dans un grincement de chaînes et de poulies, les vantaux du portail blindé pivotèrent pour les laisser passer.
Célestine avait également décidé de ne pas s’alarmer devant les cuirasses et les fusils.
On avait abattu des arbres pour ménager une voie de terre battue, à l’intérieur, et des rangs de roches volcaniques marquaient les accotements comme les bordures d’un jardin foisonnant. Oqruchi leur fit traverser encore un kilomètre de jungle épaisse dont la canopée dissimulait parfois les contours d’une cabane ou les lignes d’une passerelle ; puis, enfin, la civilisation.
Une dizaine d’autres véhicules de collection occupaient une aire de stationnement cernée d’eucalyptus ; le camouflage de leur carrosserie les confondait presque avec le paysage, mais une Fiat Punto rouge au capot croûté de boue trouait leur rang comme un nez de clown. Sur le parking, devant les piles de pneus et les sièges arrachés servant de banc, devant tous ces signes dérisoires de familiarité, ce fut le même soulagement renversant que face au premier 4x4 : Célestine était sauvée.
Oqruchi gara la Jeep et déposa les clefs à une guérite pendant que Santiago et Célestine se dégourdissaient les jambes.
— Nous y sommes presque, dit Amelia en leur faisant signe de la suivre.
Les voitures ne semblaient pas admises au-delà du dépôt : la voie était un peu plus étroite, moins ravagée aussi. Elle croisa bientôt une artère transversale dont la courbe obliquait d’un côté vers une enfilade de hangars et de l’autre vers une série d’ateliers. Des hommes et des femmes en bleu de travail taché de cambouis avaient interrompu leur labeur pour regarder passer les rescapés.
Ils longeaient maintenant des enclos à cochons, une écurie, de grands potagers puis d’immenses vergers aux arbres lourds de bananes, de mangues et de papayes. Des nuées de poules fuyaient devant eux en caquetant et un petit border collie surexcité s’obstinait à renifler les fesses de Santiago, qui ne semblait pas s’en offusquer. L’ombre des frondaisons s’était raréfiée et, dans la chaleur de l’après-midi, Célestine percevait de nouveau le frémissement palpitant du ciel.
Les premières maisonnettes succédèrent aux cultures. Ici une cabane de tôles et de terre crue ; là un camping-car privé de roues hissé sur ses essieux ; des coques de chaloupe converties en huttes, une écoutille en guise de porte, une aile d’avion dressée en auvent, des bâches tendues d’une masure à l’autre, abritant des spectateurs aux yeux ronds qui s’amassaient en murmurant.
Les frayeurs de Célestine contre-attaquèrent sans crier gare, et avec elles les tremblements, le vertige et l’étourdissement. Aucun guide de voyage ne mentionnait l’existence d’un village autarcique érigé dans la jungle de Nouvelle-Calédonie. À dire vrai, elle n’avait jamais rien lu de tel au cours de sa vie et elle craignait de devoir bientôt faire face à l’évidence.
Oqruchi, Charles et Amelia s’immobilisèrent lorsque la route s’évasa devant eux. L’espace dégagé s’ouvrait ici sur plus de trente mètres, bordé d’un côté par un carré de végétation rase et de l’autre par une grappe de bâtiments imposants. Au centre de la place trônaient des ruines blanches emmêlées de lierre grimpant qui semblaient ressurgir des tréfonds du temps, et l’unique arche encore debout servait d’ossature au cadran suspendu d’une énorme horloge analogique.
Trois hommes, deux femmes, une jeune fille et une enfant se tenaient en ligne sous la pendule. Le border collie courut se rouler à leurs pieds tandis qu’un homme à l’allure très vaguement familière se détachait du groupe pour s’approcher de Santiago et Célestine. Un sourire ténu étira ses lèvres fines sans réchauffer ses yeux brillants – des yeux de lézard, ou de serpent.
— Je m’appelle Levi, dit-il. Bienvenue dans l’icosaèdre.
L'autre réflexion que je me suis faite pendant ce chapitre, c'est qu'il m'a l'air envoyable à éditeur, ce manuscrit, et je me demande donc si tu l'as envoyé. L'écriture est précise, maîtrisée, j'ai l'impression que tu sais où tu vas et comment nous y mener (à un point qui renforce un peu mon syndrome de l'imposteur, mais je te pardonne ahahaha), les personnages existent en plusieurs dimensions, on a des couches de temporalité, l'ambiance mystérieuse et comique-horrifique marche bien et en plus il se trouve qu'elle plaît beaucoup au grand public en ce moment.
(Ah, et, dans le chapitre précédent, j'ai oublié de mentionner que l'explication de l'icosaèdre (longue vie au moyen mémotechnique du c avant le s) était très claire et satisfaisante. Ce qui est une vraie réussite quand on considère que c'est quand même un concept vaste et obscur. Voilà, voilà.)
Au fil de la lecture :
→ "Célestine avait également décidé de ne pas s’alarmer devant les cuirasses et les fusils." Ça me fait beaucoup rire, cette héroïne qui rationalise toutes ses émotions et les repousse pour survivre. C'est très réel, en plus, très crédible, mais en plus ça lui donne une couleur que j'aime bien.
→ Le voyage est fluide. J'en perçois les aspects inhabituels et j'ai un sentiment de progression et de durée — l'île semble plus vaste que je ne le croyais. Je n'ai pas tout à fait saisi cette histoire de pente et d'arbres perpendiculaires ou droits, mais ça c'est très personnel : la représentation spatiale abstraite est impossible pour mon cerveau.
→ Mes réminiscences de Lost (je n'en ai vu que deux saisons) et The 100 ont été augmentées par l'arrivée dans un lieu humain avec des barricades et des armes.
→ J'adore cette ville-chose de bric et de broc, où chacun vit dans des structures abandonnées/échouées/accidentées. Les antiquaires seraient ravis.
→ "À dire vrai, elle n’avait jamais rien lu de tel au cours de sa vie et elle craignait de devoir bientôt faire face à l’évidence." Pauvre Célestine <3
→ "Un sourire ténu étira ses lèvres fines sans réchauffer ses yeux brillants – des yeux de lézard, ou de serpent." Au sens propre ? Ou c'est une expression ?
→ "Je m’appelle Levi, dit-il. Bienvenue dans l’icosaèdre." Ouiiiiiiii. Je suis très réjouie.
J'ai bien aimé lire ce chapitre qui nous fait un peu découvrir ce mystérieux endroit. C'est vraiment étrange cette gravité et ces "Eux". Cela n'a rien de rassurant, mais il faudra encore attendre un peu avant d'avoir des explications. Je dois avouer que pendant tout ce chapitre, je me suis demandée comment Amélia et Charles ont su pour le Kahana. Le camp semble plutôt loin de l'épave à moins qu'ils étaient déjà sur place quand ils ont vu l'épave s'échouer sur les côtes. Un autre élément que je trouve toujours intriguant, c'est le sang-froid dont fait preuve Célestine. Pour l'instant, elle se laisse faire, j'ai parfois même l'impression qu'elle est davantage curieuse. Je ne me souviens plus si elle s'est déjà demandé comment elle allait rentrer chez elle. Elle a juste fait mention à Santiago quand il cherchait les appareils. Après, elle devait se dire que maintenant qu'elle a rencontré d'autres personnes ça devrait aller. On comprend à la fin qu'elle n'est peut-être plus forcément là où elle pense être et Célestine commence à avoir des doutes un peu avant.
Quoi qu'il en soit, j'aime toujours autant ! Hâte de découvrir la suite ! :-)
Effectivement, il faudra patienter un peu pour les éclaircissements. Tant mieux si jusque-là on perçoit au moins le côté inquiétant de cet endroit.
Concernant la manière dont les gens du camp ont su pour le Kahana, ça sera expliqué plus tard, mais tu fais bien de le souligner !
Dans mon esprit, Célestine était dans une espèce d'état de choc, de sidération en tout cas, et le fait qu'elle soit très réceptive aux phénomènes étranges fausse un peu ses réactions aussi. Elle est effectivement plus curieuse que franchement paniquée à ce stade, à voir si ça devient vraiment dérangeant à la lecture ?
Merci pour tout !
Ah, c’est chelou, ce changement de gravité (si c’est bien ça) avec les arbres perpendiculaires. Je me demande qui sont les « eux » auxquels il est fait référence pendant le passage de l’arête.
Ce chapitre épaissit les mystères, sans dévoiler grand-chose. On se laisse balader, comme Célestine, et la promenade ne manque pas d’intérêt, mais je suis impatiente d’en apprendre plus.
Détails
et elle craignait de devoir bientôt faire face à l’évidence : C’est peut-être un peu trop « explicite », cette phrase, parce que ce refus de l’évidence (elle n’est plus dans le monde normal), il est loin d’être conscient, il me semble. Il l’est plus pour le lecteur, mais pour célestine, c’est autre chose. Du coup, pour moi, cette phrase introduit une cassure, comme si on n’était plus ne PDV interne mais omniscient.
L’espace dégagé s’ouvrait ici sur plus de trente mètres : je ne vois pas trop, ici s’il s’agit de 30 m de long ou de large ou de circonférence.
Il va effectivement y avoir beaucoup de mystères pendant un certain temps. Disons que mêmes les réponses viennent avec de nouvelles questions x'D
Tu as entièrement raison pour la rupture dans le PDV, je vais reprendre ça, merci !
Je continue à lire, du coup (et à laisser des commentaires qui n'apportent rien, et qui sont là juste pour dire que j'ai envie de le lire la suite !).
Ça finit par s'éclaircir, promis, mais pas tout de suite tout de suite... Rassurée en tout cas de savoir que ça réussit à te donner envie de cliquer sur "suivant" !
Bon, j'adore toujours, RAS, c'est excellent.
Quelques remarques :
dans quel coin de Grande Terre >> Comme dans les autres chapitres, utilise plutôt "la grande terre" (je l'ai lu 2 fois dans ce chapitre)
des éclats de pierre jalonnaient le paysage comme comme les cailloux >> comme *2
sa dernière ration de survie avait fondu comme une feuille de laitue. >> l'analogie m'a semblé bizarre, sûrement parce que je n'ai jamais vu fondre une feuille de laitue :D
et les tiges de passiflore qui obstruaient la voie >> la passiflore, en Nouvelle-Calédonie comme (je pense) ailleurs, est l'autre nom du fruit de la passion. C'est une plante grimpante dont les tiges ne sont pas plus épaisses que des pailles. ça m'a donc semblé bizarre que ça puisse obstruer une voie. On pourrait tout ecraser en 4*4, comme à travers des buissons de framboises. Cependant, l'idée m'a traversé l'esprit que dans ce monde étrange, les organismes pouvaient revêtir des dimensions differentes. pourtant les bananiers papayers et manguiers semblent de taille normale.
Enfin, la scene de l'arête. J'ai dû relire 2 fois pour cerner l'image, et je suis toujours pas sûr d'avoir compris. La route monte puis redescend, et au sommet de l'arête, la gravité change, c'est ça ? Du coup le croisement de 2 sources de gravité differentes suspendent temporairement les objets en l'air, le temps de la bascule ? C'est, je suppose, une des arêtes d'un monde icosaedre à 20 faces, donc, chaque face a sa propre gravité dont la direction change, par rapport aux faces adjacentes, à raison d'un certain angle. Et donc les arbres, maisons, gens, etc, à proximité des arêtes, ne se tiennent pas de la même façon de part et d'autre...
C'est GENIAL !!!!!!!! Enfin si c'est bien ça et que je me goure pas sur toute la ligne. Par contre, pour les profanes de la science, ça va être un tantinet chaud bouillant à cerner, mais je suppose que c'est expliqué dans les autres chapitres.
Je lis la suite immédiatement !!!
Rah décidément cette Grande Terre x'D J'aurais dû faire un rechercher/remplacer quand tu me l'as signalé la première fois, je sais pas pourquoi j'étais persuadée que j'en reparlais pas. Je corrige ça ! Merci aussi pour toutes les erreurs/bizarreries, au passage.
Et surtout pour le point botanique ! Alors pour être honnête, dans la suite j'ai décrit des plantes similaires aux nôtres mais beaucoup plus grosses, style pomme de pin géante (le phénomène est aléatoire, je m'appesantis pas dessus, c'est juste un signe de "ce monde est bizarre"). Là j'hésite, ça me permettait d'éviter des répétitions de "liane liane liane" sans partir dans des noms latins trop alambiqués, donc je vais peut-être opter pour la solution de facilité et choisir le format extra-large. A moins que mon expert en île tropicale ait une idée de génie ? xD
Je note pour la scène de l'arête ! Mon but était pas forcément qu'on comprenne exactement ce qui se passe (puisque Célestine elle-même ne comprend pas, et qu'elle ignore avoir atterri sur un monde à 20 faces), plutôt d'amener le lecteur à s'interroger sur le phénomène qui sera expliqué plus tard, quand on aura plus de notions. En tout cas, tu as tout bon !
Contente que ça t'ait plu ! Merci encore, comme toujours, et je file sur les commentaires suivants :D