7. Les préparatifs

Par tiyphe

Lucas

Après plusieurs secondes à fixer le ciel, incrédule face à la situation, la jeune dirigeante avait quitté le pont. Elle s’était rendue en direction du dortoir où avait été emmenée l’autre femme quelques instants plus tôt. Était-ce normal la perte de connaissance dans le monde des morts, s’interrogea Lucas. Était-il alors possible de tomber malade ? Ou même de décéder à nouveau ? Personne ne leur avait confié les potentiels risques et le garçon aurait aimé questionner Louise. Cependant, elle n’avait dit aucun mot et il l’avait seulement regardée marcher la tête haute, le pas rapide et la chevelure brune voletant majestueusement derrière elle. Un temps, il avait cru reconnaître ce déhanché, mais ce sentiment s’était évanoui aussi vite qu’il était survenu.

Lorsque la Princesse disparut de son champ de vision, le jeune homme se tourna vers son petit frère qui regardait le fond de la rivière comme si la carpe allait réapparaître avec son ourson. Lucas savait qu’il essayait d’être fort devant lui, mais ses yeux bleus profonds montraient de la tristesse mélangée à de la colère. Après l’annonce de sa mort, le fait qu’ils ne reverraient peut-être pas leurs parents d’aussitôt et à présent la perte de sa peluche préférée, Lucas se demandait comment l’enfant faisait pour surmonter tout cela. Lui-même était dévasté. Il essayait de garder les idées claires pour Tom, mais finalement, le petit garçon de 8 ans semblait montrer plus de courage que le jeune homme de 22.

Lucas passa une main dans la tignasse blonde de Tom comme pour le féliciter silencieusement. L’enfant se laissa faire, le regard perdu sur la surface transparente du ruisseau. Autour d’eux, les Occupants commençaient à affluer de nouveau sur les bancs, près des points d’eau ou sur la pelouse. Le jeune homme prit la main du cadet et se rendit vers la porte qu’avait empruntée la dirigeante, bien décidé à obtenir des réponses.

Au même moment, le dénommé Jacques et les Créatrices sortirent du bâtiment. Louise manqua de renverser Lucas dans sa précipitation. Elle s’arrêta un instant pour jeter un regard noir au jeune homme avant de continuer sa route vers l’entrée du dortoir, accompagnée de Jeanne. La grande femme paraissait encore faible, en témoignaient son teint pâle et ses joues un peu creuses. Un petit sourire se dessina tout de même sur ses lèvres quand elle croisa le regard de l’aîné, sûrement pour tenter de le rassurer, pensa-t-il. Jacques quant à lui s’arrêta devant les garçons.

— Veuillez nous suivre, indiqua-t-il. Nous allons vous emmener au château.

Sans attendre leur réponse, il talonna les dirigeantes. Tom offrit à son grand frère un air interrogateur que ce dernier lui rendit. Ils haussèrent leurs larges épaules et se mirent en route à leur tour. Ils passèrent la haute porte de bois sombre, croisant sans un mot des personnes venant de la gare. À la sortie du dortoir, une longue voiture noire les attendait. Elle était un peu plus courte qu’une limousine, mais aussi basse.

— On dirait la prochaine Aurus Senat, remarqua l’enfant. Ou un mélange entre une Rolls-Royce Phantom VII et une Bentley Arnage. C’est assez bizarre comme résultat en fait, ajouta-t-il à l’intention de Lucas.

L’aîné observa le véhicule et reconnut le design caractéristique des berlines russes associé au style brut américain. Celle-ci ressemblait en effet à un modèle qu’ils avaient vu lors d’un reportage, récemment. Les deux frères étaient de grands amateurs de voitures de luxe ou de sport. Ils tenaient cette passion de leur mère qui travaillait sur la conception des nouvelles Bugatti Chiron. Elle avait aimé leur raconter l’histoire de la famille Bugatti, de l’entreprise ou encore la différence entre un moteur à hydrogène et un moteur hybride.

Lucas sentit sa poitrine se serrer en pensant à ses parents. Il sourit tristement à Tom en lui ébouriffant les cheveux, sans ajouter de commentaire. Jacques s’installa à l’avant de la limousine tandis que les Créatrices invitaient les garçons à les accompagner sur les banquettes arrière, disposées l’une en face de l’autre.

Le trajet qui s’ensuivit fut des plus gênants. Les dirigeantes et les deux frères étaient assis en chien de faïence. Personne n’osait se regarder ni adresser le moindre mot. Le Grand Occupant, au volant, semblait satisfait de ce calme et restait concentré sur la route. Au bout d’un moment, Lucas entreprit de demander la raison pour laquelle ils étaient conduits au château.

— Avons-nous fait quelque chose de grave ? souffla-t-il, intimidé par l’ambiance pesante.

Louise le regarda comme s’il était une plante parlante en écarquillant ses grands yeux verts. C’est Jeanne qui répondit, après s’être éclairci la gorge :

— Non, fit-elle la voix encore enrouée. Il semblerait que les événements précédents soient liés à vous d’une certaine façon. Vous êtes également les premiers témoins de l’apparition du poisson, ajouta-t-elle plus distinctement.

— Qui est une carpe Koï, précisa le chauffeur, qui écoutait apparemment la discussion.

La grande femme hocha la tête en direction de Jacques pour le remercier avant de poursuivre :

— Ce qui vient de se passer est inhabituel, nous n’avons pas le temps de nous en occuper aujourd’hui et vous invitons alors à résider un moment au château. Vous serez logé, bien sûr et pourrez nous aider à préparer les festivités.

— Ils n’ont pas besoin d’en savoir davantage, Jeanne, intervint la Princesse.

L’intéressée fit une moue étonnée à sa comparse avant de laisser paraître un air désolé sur son visage à l’intention des garçons. Lucas n’insista pas, de peur de recevoir les foudres de Louise. Il finit par observer le paysage qui défilait à travers la vitre. De nouveau dans le silence, ils traversèrent plusieurs villes de superficies et d’époques différentes. Plus ils se rapprochaient du château, plus l’architecture paraissait dater de la Renaissance. Les maisonnées qui bordaient le rempart étaient faites de pierre et de chaume dans des tons aussi pâles que le sol de l’Entre-Deux.

Ils avaient croisé peu de véhicules, mais beaucoup de piétons. Soit les voitures n’avaient été créées que récemment, soit les habitants de ce monde préféraient la marche maintenant qu’ils avaient l’éternité pour se déplacer, se dit le jeune homme. Il avait tout de même cru apercevoir des engins ressemblant à des trains qui circulaient sur des rails en hauteur, probablement pour relier des lieux importants ou trop espacés les uns des autres.

Jacques les déposa à l’entrée du mur d’enceinte avant de redémarrer en trombe et se diriger derrière le château qui s’élevait devant eux. Lucas se rappela alors le discours du couple d’Occupants la veille. Ils lui avaient expliqué que ce bâtiment avait servi de logement aux débuts de l’Entre-Deux. Mais au fil des décennies, il s’était retrouvé saturé. C’était la raison pour laquelle le dortoir avait été construit par la suite. Certains des premiers arrivants habitaient toujours le château et la plupart étaient devenus des Grands Occupants ou aidaient à l’organisation de la politique et d’un bon fonctionnement de l’Entre-Deux.

Lucas admira un instant cette monumentale bâtisse, majestueuse et haute en tourelles. Il n’y avait pas quatre, mais dix beffrois qui s’élevaient et surplombaient une quinzaine d’étages tous plus fenêtrés les uns que les autres. Les murs étaient blancs comme la majorité des constructions de ce monde, mais les toits étaient faits d’ardoises sombres comme la nuit. Une grande cour, délimitée par les remparts qu’ils venaient de franchir, s’étalait sur plusieurs kilomètres. Aucune herse ou barrière ne fermait cette enceinte culminant à plus de douze mètres au-dessus du sol. L’écart entre les deux pans de mur était par ailleurs impressionnant. Lucas pensa aux portes du dortoir, de la gare et de ce monde. Pourquoi tout était-il si grand pour entrer ? se demanda-t-il.

Leurs guides ne laissèrent pas les garçons observer le château ni l’importante activité dans la cour, une fête était apparemment en train de se préparer. Les frères eurent à peine le temps d’admirer les bouquets de fleurs faits de verre, les guirlandes d’ampoules colorées ou encore les fanions. Une jeune femme assez élancée et à la chevelure dorée s’avança vers les Créatrices. Elles échangèrent quelques mots à propos d’un décorateur et d’une architecte avant de se quitter.

Les yeux de Lucas et de Tom s’agrandirent davantage lorsqu’ils entrèrent dans l’édifice. Si l’extérieur leur avait paru plutôt sobre, l’intérieur les subjugua. Ils venaient de déboucher sur un gigantesque couloir de plusieurs centaines de mètres. Des miroirs aux glaces démesurées et ornées de dorures scintillantes enjolivaient les murs. De somptueux tableaux habillaient également le décor représentant des paysages caractéristiques de la Terre, tels que des forêts verdoyantes, des montagnes enneigées, des déserts ambrés, des jungles tropicales ou encore des champs de lavandes. Le parterre de pierres blanches se réchauffait d’un tapis rouge qui s’étendait tout du long. Quant au plafond, parsemé de majestueux lustres de laiton finement ouvragé, il avait été peint de façon subtile et classique.

Tout en suivant les dirigeantes de l’Entre-Deux, les deux garçons dévoraient le décor du regard. Ils arrivèrent devant un large escalier qui se séparait en deux après une dizaine de degrés et partait de chaque côté sur les étages supérieurs. Dans cette pièce, le carrelage était blanc et bleuté, ce qui rappelait les yeux de l’homme sur le tableau au-dessus des premières marches.

La peinture, de plus de trois mètres de haut, représentait un couple de jeunes gens qui se regardaient amoureusement. Ils se tenaient debout et le garçon avait le bras autour de la taille de sa compagne. Ils portaient tous deux des vêtements du XVIe siècle. Pour l’homme, il s’agissait d’une chemise à encolure ajustée d’un cordon, d’une veste coupée au-dessus des hanches et d’une jupe s’arrêtant au niveau du genou. Le tout était dans des tons sombres, signe de richesse à l’époque. Sa compagne était habillée d’une longue robe, avec des manches enflées au poignet, portée sur un jupon et cintrée à la taille.

Lucas reconnut Louise. Il se demanda alors qui pouvait être la personne à son côté. Tom tira sur son blouson pour attirer son attention et qu’il s’approche de lui. Il murmura près de son oreille :

— On dirait toi, à côté de la Princesse. Il a les mêmes yeux que toi, ajouta-t-il.

Intrigué, Lucas regarda plus précisément. Son frère avait raison, c’était le même regard de glace. Il se tourna vers les Créatrices en grande discussion en bas de l’escalier. Autour d’eux, plusieurs personnes s’activaient à transporter des chaises, des tables, des décorations en direction de la cour.

— Excusez-moi, demanda-t-il poliment. Qui est le jeune homme à côté de vous, Louise ?

Lucas ne remarqua pas le sursaut de son interlocutrice à l’évocation de son prénom. Celle-ci admira un instant le tableau et, toujours les yeux sur la peinture, s’adressa à lui d’une voix mélancolique :

— Il s’appelait Conan.

— S’appelait ? interrogea le jeune homme, surpris.

Louise croisa son regard.

— Il est mort, répondit-elle platement.

Lucas insista :

— Nous aussi, nous sommes décédés. Vous en parlez comme s’il n’était pas ici, dans ce monde.

L’impatience se lisait dans les yeux de la Princesse.

— C’est le cas, Conan n’est pas là.

Son ton était froid et sans équivoque, la conversation était close. Elle s’intéressa de nouveau à Jeanne, donna quelques instructions à un groupe de personnes qui les avaient rejoints et s’en retourna dans la cour sans un regard pour les deux frères. Après un soupir de lassitude, la grande Créatrice qui était restée porta alors son attention sur les garçons. Elle aborda un sourire franc tandis que toute trace de fatigue avait à présent disparu de son visage. D’une voix douce, elle leur expliqua :

— Demain est un jour important, nous fêtons les 472 ans de la création de l’Entre-Deux. Nous devons tout organiser et cela prend du temps. Nous nous occuperons donc du problème du poisson après la réception. Pour le moment, vous êtes invités à rester au château et à aider pour les préparatifs.

— Et Monsieur Bill ? demanda Tom dans un murmure.

Jeanne arqua un sourcil.

— Mon ourson, répondit le garçon à la question silencieuse de la femme.

— Je suis désolée, mon petit, mais nous verrons ce que nous pouvons faire pour ta peluche après la fête, répéta-t-elle. Maintenant, suivez-moi s’il vous plaît, ajouta-t-elle en relevant la tête et en se dirigeant vers la cour.

Les deux garçons furent alors amenés à aider les Occupants du château à l’organisation des festivités. Ils contribuèrent à porter les bancs, à poser les guirlandes çà et là ou encore à installer l’estrade pour les groupes de musique. Lucas était fort pour son âge et les personnes présentes furent satisfaites de l’avoir avec elles. Tom réussit à oublier son ourson en s’amusant avec d’autres enfants. Ils jouaient plus qu’ils n’aidaient, mais le grand frère était heureux de voir un sourire sur son visage juvénile.

Lors d’une pause, Lucas s’attarda sur le travail des Créatrices. Il était à présent en débardeur trempé de sueur par l’effort sans même être fatigué, sa chemise à carreaux nouée autour de la taille. Jeanne dirigeait des habitants portant un poteau où étaient accrochées des enceintes. Il chercha Louise dans la foule. Elle était au centre de la cour, seule.

Il voulut la rejoindre, mais s’arrêta net dans son élan. La jeune femme avait les yeux fermés et semblait concentrée. Son front et son nez en trompette étaient plissés. Il fut alors surpris lorsqu’une fontaine apparut devant elle. Il ne reconnut pas tout de suite les contours, d’abord brumeux puis de plus en plus nets, avant de former un grand bassin de plusieurs mètres de long et de large. En son centre, une majestueuse sculpture en roche blanche se dessinait progressivement. Elle représentait deux jeunes femmes habillées d’un simple voile. Elles se trouvaient dos à dos et se tenaient les mains, les doigts entrelacés. Cette statue était aussi sobre qu’élégante. Les déesses avaient les pieds dans l’eau. Celle-ci jaillissait d’un orifice situé entre leur tête.

Lucas s’en approcha, complètement obnubilé par la beauté de la fontaine. Il aperçut un sourire de satisfaction naître sur le visage de la Princesse. Cela lui allait bien, la félicité. Finalement, il arriva à sa hauteur et demeura silencieux à ses côtés. Il sentit qu’elle avait remarqué sa présence, mais tous deux restèrent immobiles, le regard sur le jaillissement d’eau. Le garçon pensa alors à en ajouter dans le bassin pour que la fontaine devienne plus spectaculaire. Il imagina une séquence où les jets s’activaient ensemble ou séparément et à des hauteurs différentes.

C’est alors que ce qu’il s’était représenté apparut. La fontaine se retrouva avec une chorégraphie de gerbes d’eau qui s’élevaient dans les airs, se croisaient au-dessus des deux femmes ou encore formaient des figures liquides à l’aide de mouvements complexes.

Le sourire de Louise s’effaça instantanément. Elle se tourna mi-effrayée mi-surprise vers le jeune homme et ouvrit la bouche :

— Comment ?

***

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Renarde
Posté le 02/08/2020
Coucou Tiyphe,

Ah, Lucas a le pouvoir de création également ! Cela risque d'être intéressant, surtout qu'il a bien l'air d'être lié à ce Conan et pas seulement par une simple ressemblance physique.

Je me demande comment les deux jeunes-filles vont gérer cette nouvelle donne... à mon avis, ça ne va pas être simple !
tiyphe
Posté le 03/08/2020
Coucou Renarde !

Eheh oui ça va compliquer un peu plus les choses tout ça et tu n'es pas au bout de tes peines xD !

Merci d'avoir commenté !
Bisouuu <3
Sorryf
Posté le 17/01/2020
Coucou Tiyphe ! me voila plongée dans l'entre-deux !
j'avais l'intention de lire ton histoire depuis un moment déjà, mais ma PAL n'était pas d'accord, et ensuite j'ai oublié :O
c'est tes question de conjugaison sur le forum qui me l'ont rappelé ! j'ai rappliqué des que j'ai lu "mutilations mortelles" lol, tu sais trouver les mots pour m'apater !
Ce début me plait bien, j'aime beaucoup ce monde sans rien de vivant, je l'imagine très silencieux.
Je suis intriguée par le fait que l'entre deux soit sencé accueillir plein de monde mais n'en recoive en fait proportionellement très peu. Est-ce que j'ai mal compris, ou est-ce qu'il y a une anomalie ?
Louise et Jeanne sont difficiles a cerner je trouve (ce n'est pas une critique ! ça rend bien)
un passage m'a démoralisée, c'est quand Lucas dit que les parents s'en sont sortis et qu'il espère qu'ils vivront longtemps et heureux T.T Je sais pas si les parents auraient pas préféré mourir, plutôt que perdre leur deux enfants T.T

Je suis très intriguée par les pouvoirs des deux garçons ! Ou est passée la carpe/cigogne ? que va-t-elle manger pour survivre, dans un monde sans rien de vivant ?
ça m'a fait trop de peine que le petit Tom ait perdu son ours, mais a mon avis on le reverra il a l'air important (je dis ça parce qu'on le voit sur la couverture :p)

Je vais continuer a lire lentement mais surement ! je suis intriguée par le monde et les mystères que du poses ici et là, et ton écriture est agréable !
tiyphe
Posté le 17/01/2020
Coucou Sorryf !! Ça me fait trop plaisir de voir que tu me lis <3<3<3<3 ! J'espère que ça te plaira :3
Je penserai à plus souvent t’appâter avec la mort, parce que c'est un peu le sujet de cette saga mdr!

"Je suis intriguée par le fait que l'entre deux soit sencé accueillir plein de monde mais n'en recoive en fait proportionellement très peu. Est-ce que j'ai mal compris, ou est-ce qu'il y a une anomalie ?"
->Tu n'as pas mal compris ! Mais je ne peux pas t'en dire plus ;)

"un passage m'a démoralisée, c'est quand Lucas dit que les parents s'en sont sortis et qu'il espère qu'ils vivront longtemps et heureux"
-> C'est clair :'(

"que va-t-elle manger pour survivre, dans un monde sans rien de vivant ? "
-> Alors les règles de l'Entre-Deux s'appliquent également à elle, elle n'a pas besoin de manger, mais c'est une interrogation intéressante !

Je ne dis rien pour Tom et son ourson eheh !

UN GRAND MERCI pour être passée ! Pour ton commentaire, pour tes gentils mots ! Merci merci !
<3
Flammy
Posté le 30/08/2019
Coucou !

Cette fois-ci, j'ai lu deux chapitres d'un coup ^^ Je n'avais pas forcément grand chose à dire sur le précédent donc bon =D Juste une remarqué. Je ne sais pas quelle impression tu voulais donner sur Louise, du coup, c'était peut-être l'effet recherché ^^ mais je l'ai plutôt trouvé énervée que triste ou inquiète. Donc c'est peut-être fait exprès, mais je voulais le signaler au cas où ^^

Sinon, la carpe qui se transforme en oiseau et vole la peluche, ça m'a totalement pris de court xD C'est un hasard, ou la peluche est importante pour une raison ou une autre ? En tout cas, cette métamorphose me rend vraiment curieuse ! Et je ne pense pas que ça soit l'oeuvre de Tom, sinon l'oiseau lui aurait rendu la peluche ^^

Enfin, la métamorphose me rend très curieuse ! Le simple fait que ça soit possible, c'est pas commun ^^

Sinon, pour le chapitre 7, changement de PoV. Visiblement, Jeanne va mieux ! J'avoue que j'aurai aimé en savoir un peu plus là-dessus, comment elle s'est sentie au réveil, ce genre de chose, est-ce que le médecin a trouvé quelque chose de particulier. Est-ce que l'un des enfants ne siphonne pas son pouvoir de Création ? J'ai vraiment l'impression que c'est quelque chose du genre. Mais pourquoi ?

Sinon, pour la voiture présente, je suis un peu perplexe. Comment Jeanne ou Louise ont pu créer une voiture ? Parce que même si on leur a expliqué le concept globale, pour le moteur, le changement de vitesse et autre, comment elles ont pu se l'imaginer assez pour le créer ? Ca m'a vraiment fait tiquer à la lecture, et j'espère qu'on aura une explication à un moment ^^

J'ai beaucoup apprécié la description du château, ainsi que la description de la préparation de la fête !

Pour le coup que Lucas et Tom doivent venir au château alors qu'il n'y a pas le temps avant le lendemain, j'ai trouvé que cela faisait un peu facilité scénaristique. Pourquoi ne pas juste les laisser sur place, et donc ne pas devoir les gérer pendant les préparations, et leur dire de venir le lendemain ? Et si c'était pour les surveiller, pourquoi ne pas les laisser dans une pièce sans sorti ou avec un chaperon ?

Et Lucas a donc le pouvoir de création. Est-ce que Jeanne va encore se sentir mal ? Louise a pas l'air très contente, c'est normal x) C'est un pouvoir qui est réservé aux créatrices normalement. D'ailleurs pour ne pas refaire un ourson pour Tom ?

Je suis curieuse de voir ce qui va se passer dans la suite, surtout ce qu'elles vont faire d'Occupants qui ont aussi le pouvoir de création, ça peut tellement faire de la merde si c'est mal géré ='D

Pluchouille zoubouille !
tiyphe
Posté le 31/08/2019
Hey ! Super commentaire ultra intéressant ! Je vais essayer d'y répondre au mieux et sans spoil ;)

"je l'ai plutôt trouvé énervée que triste ou inquiète"
-> Oui c'est normal, il manque peut-être un peu de surprise et dans ce cas je note pour pouvoir l'accroître !
Pour l'explication : Louise n'aime pas perdre le contrôle et c'est ce qui est clairement en train d'arriver ^^

"la carpe qui se transforme en oiseau"
-> Eheh tu verras ;D !

"Visiblement, Jeanne va mieux !"
-> Pour le coup, tu as raison, j'en parle un petit peu dans un chapitre plus loin, du pdv de Jeanne, mais effectivement je n'ai peut-être pas assez poussé cet évanouissement et ce qu'il y a autour. Merci ! Je note !

"pour la voiture présente"
-> Ça sera expliqué ;)

"J'ai beaucoup apprécié la description du château"
-> Merci <3 !

"Pour le coup que Lucas et Tom doivent venir au château"
-> Il y a peut-être un peu de facilité scénaristique, mais c'est définitivement pour les surveiller. Les enfermer n'est pas dans la politique de l'Entre-Deux. Il n'y a vraiment pas beaucoup de personnes qui sont enfermés parce que c'est un lieu de liberté. La confiance est de mise #mondedesbisounours ;) Je peux ajouter une parole de Jeanne leur indiquant le fait qu'ils sont priés de rester au château à la rigueur.

"Et Lucas a donc le pouvoir de création"
-> Tout a fait ma petite dame ! Mais je me refuse de t'en dire plus ;P

Merci pour tout !!!
Vous lisez