8- Plaids & coussins

Par Dédé

— Patober ! Le prochain numéro de la Berceuse de Décembre ne commence que dans quelques minutes. Veux-tu qu’on aille s’asseoir sur un plaid ou un coussin par là-bas ?

— Comme tu veux, Kass.

— Tu veux manger quelque chose ? Un velouté de courge pour te réchauffer, peut-être ?

— Tu n’es pas obligé, tu sais…

— Obligé de quoi ?

— De…

— De faire attention à toi ?

— Euh… oui…

— Je n’y ai jamais été obligé. Tout ce que je fais pour toi, c’est avec grand plaisir.

— Même si je n’ai pas encore répondu à ta demande ?

— Même. Ta réponse ne changera rien entre nous. Je respecte le temps dont tu as besoin pour y réfléchir. Je respecte un éventuel refus. Tes désirs sont aussi importants que les miens. Il faut être deux pour construire une relation. Cela étant dit, ça ne me dit pas si tu préfères qu’on se pose sur un coussin ou un plaid…

— C’est possible qu’on prenne les deux ? Un coussin chacun et on s’enveloppe sur un même plaid…

— Ça me semble parfait, mon petit Patober !

— Le mariage me fait un peu peur, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec toi. Mais pas les coussins. Pas les plaids. Rien ne vaut cette sensation agréable quand je me blottis tout contre toi, Kass… Rien.

— On pourrait même garder le plaid et les coussins pour la suite de la Berceuse.

— C’est possible, ça ?

— Il suffit de demander, j’imagine.

— Ce serait formidable !

— Patober…

— Oui ?

— Je t’aime !

— Moi aussi, je t’aime, Kass !

— Tant que tu es à mes côtés, c’est tout ce qui m’importe, mon petit Patober.

— Tant que nous sommes tous les deux ensemble. Main dans la main. Avec un plaid et des coussins.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Vous lisez