Ils l’avaient allongé sur une civière. Ravel s’était tenu prêt à le sangler, mais la vision de l’adolescent aux yeux vitreux posés sur le plafond l’avait empli de doute, et les sangles pendaient à son flanc comme des pièces à conviction dans une histoire de meurtre. Ces virées à la chambre spéciale le remuaient plus qu’il ne voulait le dire. Après, il se repassait les scènes en boucle, grinçait des dents en se demandant quel nom pouvait bien porter ce genre d’émotion informe. Un mélange de peur, d’excitation et de dégoût. À ses côtés, Neve, son éternel journal sous le bras, lui lança un regard où il se plongea tout entier, trop heureux de se délester de sa culpabilité - de la partager du moins, en une communion qui se passait de mots.
Ravel fit claquer les sangles sur sa hanche pendant que Simon, Neve et les autres, guidés par le docteur Flanquin, faisaient sortir Élias.
Le printemps était morose, des rideaux de pluie grise coulaient sur les fenêtres. Tous les patients ou presque étaient restés à l’intérieur. Chargés de la civière, le docteur et les infirmiers s’arrêtaient à tous les coins pour vérifier qu’il n’y avait pas d’enfants en vue. Ils marchaient vite, gênés, effrayés à l’idée qu’on les surprenne. L’atmosphère était électrique depuis quelques jours – depuis, en fait, que les symptômes d’Élias avaient empiré. La direction avait été claire, ça ne pouvait plus continuer comme ça.
Le garçon dodelinait de la tête et remuait faiblement les bras. Drogué aux calmants comme il l’était, il n’en ferait pas plus. C’était le moment où jamais.
— Allez allez allez, chantonna Ravel en agitant nerveusement les sangles.
Le docteur Flanquin se tourna vers lui, pincé. L’infirmier baissa la tête.
On entra et déposa Élias sur le lit. Neve alla fermer la porte. Flanquin fit signe aux infirmiers de tenir Élias assis, pendant qu’il défaisait les liens de sa camisole. L’habit, ôté, révéla un torse délicat ; Élias avait l’air bien plus jeune que ses treize ans.
— Les sangles, réclama Neve.
Ravel ne les lui passa pas tout de suite, fasciné par les préparatifs experts du docteur. Neve fit une toux appuyée et il sortit de sa transe, lui tendit les accessoires, s’approcha du patient. Il lui posa une main sur le front. Une sueur tiède imprégnait sa peau. Élias avait fermé à moitié les yeux, seul un croissant de blanc subsistait sous ses longs cils. Une voix qui ne semblait pas être la sienne grondait dans sa poitrine et une sorte de fureur, éteinte par les cachets, continuait de lui faire gigoter bras et jambes.
— Pauvre enfant, dit Ravel.
Il l’avait dit pour rire à moitié, mais une vraie détresse lui nouait le ventre. Il croisa le regard de Simon et y vit son propre malaise, en plus fort, et ça le rassura. Pendant que le médecin plaçait des électrodes sur la poitrine et les tempes du patient et que Neve l’attachait, Ravel chopa dans l’armoire la compresse en caoutchouc et la lança à Simon.
— Dans la bouche, jeta-t-il avec autorité.
Simon n’aurait pas eu l’air plus choqué si on l’avait agoni d’injures. Pourtant, il entrouvrit sans broncher la bouche de l’adolescent pour y insérer la compresse.
Une fois les électrodes et la perfusion en place, Flanquin, injecta lentement l’anesthésiant dans le tuyau, suivi par le relaxant musculaire. Les seuls bruits audibles durant les secondes qui suivirent furent la pluie, qui glissait sur la vitre brouillée, les bips réguliers de la machine, la respiration de plus en plus lente d’Élias et celle, anxieuse, du personnel médical. L’air était lourd, quasi tangible. Ravel sentit de la transpiration couler dans son dos.
— Nous y sommes, indiqua Flanquin. Ravel, tenez-lui les jambes et vérifiez le brassard. Simon, Neve, le haut du corps.
Ravel s’efforça de maîtriser les tremblements de ses mains. La peau d’Élias paraissait trop froide, et moite. Ravel vérifia une dernière fois que le brassard de tension autour de son mollet était bien serré, puis fit au docteur un hochement de tête.
La première décharge électrique, de quelques secondes, traversa le corps de l’adolescent. Il eut un soubresaut et ses jambes commencèrent à trembler. Ravel était aux premières loges et il avait envie de vomir. Le tremblement ne se calmait pas. De la sueur lui coulait dans les yeux et la nausée le força à serrer les dents et plisser les paupières.
— Deuxième décharge dans un instant, annonça Flanquin.
Ravel lâcha un soupir. Élias ne convulsait plus, mais il était pâle. Les infirmiers digéraient discrètement leur choc. Seul le docteur ne semblait pas atteint outre mesure. Sans broncher, il passa de nouveau à l’action.
N’y tenant plus, Ravel détourna le regard… et vit que la porte était entrouverte.
— Merde ! lâcha-t-il.
Il faisait des gestes maladroits vers la porte, si bien que le docteur, à son tour, remarqua la faute. Il coupa le courant et Ravel se précipita pour couler un regard dans le couloir.
Personne. C’était peut-être un courant d’air ? Mais Ravel, revenant au chevet d’Élias, avait le pressentiment que quelqu’un les avait observés.
≈
Leroy sortit du bureau et partit comme une fusée au stock de médicaments, espérant mettre la main sur un infirmier au courant de cette affaire. Des médicaments subtilisés par deux patients, une tentative de suicide commune, et pas d’enquête sérieuse ? La colère aux joues, elle se promit de mettre le commissariat au courant dès que possible. Ils n’allaient pas s’en sortir comme ça. Plus elle avançait, plus elle avait la sensation de s’enfoncer dans un marécage trouble, une eau sale dont elle ne voyait pas le fond et dans laquelle tout un tas de créatures dangereuses et dégueulasses sommeillaient, dans l’attente de lui bouffer les pieds.
Dans le désordre, elle avait :
Un gosse dépressif drogué à la meth, frappé de lycanthropie et tué dans son propre jus. Mais qui l’avait tué ?
Un groupe d’ados férus de spiritisme. Ravel jurait leur avoir confisqué leur matériel et interdit de recommencer ; pouvait-elle vraiment lui faire confiance ?
Un gros con d’infirmier oubliant, par inadvertance ou véritable perversion, les clefs du local à médocs dans la serrure. Pas d’enquête. Mais comment était-ce seulement possible ?
Conséquence directe, deux ados décidant de passer l’arme à gauche, en totale symbiose. Qu’est-ce que ça signifiait, cette envie de crever ensemble ? Même pour un frère et une sœur, c’était louche. Devait-elle fouiller plus avant dans leur relation bizarre ? Se savaient-ils coupables de quelque chose ?
Un prêtre et sa photographe de mode prêts à jurer qu’une présence maléfique habitait non seulement la clinique, mais potentiellement un patient. Lequel ?
Un roi. Qu’ajouter de plus ? Un roi qui lui échappait, être unique ou confrérie, réalité ou chimère.
Un inspecteur, mis sur l’affaire, poignardé à trois reprises un samedi soir, comme si le ou les coupables cherchaient à l’évincer. Mais qui, qui aurait été capable d’une telle violence ?
Elle n’oubliait pas que les gamins internés ici souffraient de lourdes pathologies, mais tout de même. Malgré ses efforts et sa dévotion, elle n’avançait pas. Pire, elle reculait, se trouvait prisonnière d’une ombre compacte, et les indices lui filaient entre les doigts.
Bon sang, Jules. Je ne suis pas à la hauteur.
La porte du local était ouverte. Sans prendre le temps de s’annoncer, elle déboula comme une furie et pointa du doigt les deux seules personnes qu’elle trouva : un homme blond aux épaules carrées et une femme aux cheveux bouclés, qui parcourait des yeux le journal de la semaine. Elle se remémora brièvement leurs prénoms : Neve et Simon.
— Vous, police, j’ai des questions à vous poser, lâcha-t-elle d’un trait.
Les infirmiers la regardaient avec circonspection ; heureusement qu’il n’y avait pas de miroir, ou elle en aurait pris un coup à voir sa dégaine de flic mal nourrie, épuisée mais en colère.
— Vous étiez au courant, pour la tentative de suicide des enfants Lynch ? dit-elle de but en blanc.
Ils se jetèrent un coup d’œil coupable. L’infirmière fit claquer son journal, le replia et le posa sur une table, près d’un bac à lessive. L’homme fit mine de prendre la parole, mais sa collègue l’en dissuada d’une main sur le bras.
— Laisse, Simon. Oui, on s’en souvient bien, dit-elle. C’était…
— Nom et prénom, coupa Leroy, maintenant le nez enfoui dans son carnet.
— Neve Blacksmith, répondit l’infirmière, troublée par les manières tranchantes de l’inspectrice.
— Et lui, là ?
— Simon Coleferd, lança l’autre, une pointe de défi dans la voix. Bien sûr qu’on se souvient de cette grosse, grosse erreur. Jules n’était pas dans son état normal quand il a fait la bourde d’oublier la clef. Il venait de se séparer de sa fiancée et il avait l’air de le vivre assez mal.
— C’est pas une excuse, souligna Neve.
— Bien sûr que ce n’est pas une excuse, tempéra Simon. Mais ça peut expliquer sa négligence.
— Qu’est-ce qu’ils ont pris ?
Les deux infirmiers prirent un air frileux. Neve alla s’assurer que personne ne les écoutait dans le couloir, ferma la porte, et dit d’une petite voix :
— Ils ont vidé les réserves d’aspirine.
Silence. Qu’un médicament si banal se démarque parmi la foultitude d’antidépresseurs, antipsychotiques et autres anti au nom barbare avait quelque chose de sidérant, et rappelait à quel point la vie était fragile.
— Bon, dit Leroy, légèrement étourdie. Donnez-moi le nom complet de cet infirmier, et une adresse si vous en avez une, que je l’interroge moi-même.
Et que j’aille le signaler au commissariat, compléta Leroy à part soi.
Il leur fallut faire un crochet à l’administration, mais Neve et Simon purent lui restituer le nom de l’infirmier fautif, la date de son renvoi – qui coïncidait avec la tentative de suicide d’Annabel et Donnie – ainsi qu’une adresse, dans la banlieue sud de la ville.
Leroy prit congé des infirmiers – elle les entendit marmonner dans son dos dès qu’elle quitta la pièce – et prit le chemin du bureau de Brisebane, déterminée à lui secouer les puces.
≈
Jade détaillait le carnet posé en équilibre sur ses genoux croisés. Dans un style faussement ancien, il arborait un soleil doré sur la couverture, que rappelait subtilement la tranche des feuilles, dorée elle aussi. Elle le prit et le leva devant son visage ; le carnet cueillit la lumière morne du printemps et renvoya des reflets au timbre aquatique sur les murs. Des voix contenues dans leurs circonvolutions essayaient de l’atteindre, murmurant des conseils et des mises en garde, mais Jade leur ferma son esprit.
L’appréhension d’un nouveau carnet était une expérience quasi religieuse. Et celui-là était particulier ; il lui venait de sa mère, qui l’avait un jour placé entre ses mains avec cette assurance doucement murmurée : Il te protégera.
Jade n’avait jamais osé l’ouvrir, encore moins écrire sur ses pages qu’elle mourait pourtant d’envie de découvrir, de connaître. Elle s’imagina tracer ses premières lettres à l’encre noire sur un grain lisse et crémeux. Un frisson de plaisir la parcourut. Oui, le temps était venu.
Elle se leva et alla poser l’objet sur son lit. Un coup d’œil à sa montre lui apprit que, si tout se passait comme prévu, la séance allait débuter dans dix minutes.
Il n’y avait plus de reflets sur les murs. La marque brillante du soleil se concentrait en un point sur le plafond et une voix unique en émanait, concentré des précédentes, à la fois multiple et seule. Le visage levé, captivée, Jade écouta ce que l’être caché dans l’or lui disait.
— Oui, marmonna-t-elle en retour. Je ferai ce que vous voudrez.
Elle leva les mains, signe dévot qui plut à l’entité. La voix retomba au stade de murmure et Jade sut qu’elle pouvait partir.
Les fenêtres du couloir donnaient sur le parc. À gauche s’esquissait, derrière les trombes d’eau, l’aile ouest de la clinique. Les bosquets de laurier semblaient illuminés de l’intérieur, gorgés d’un vert profond qui évoquait la vitalité et transperçait la grisaille. La vision lui brûlait les yeux, Jade ferma un instant les paupières.
Quand elle les rouvrit, son cœur fit un bond. Une ombre glissait sur l’herbe et le gravier du chemin. Non, il y en avait deux. Elles arrivaient depuis le fond du terrain, passèrent sur le laurier. Elles allaient de plus en plus vite. Jade recula, le souffle court. Les ombres venaient vers elle, elles allaient traverser les murs… Jade se détourna, tremblante, la sueur trempant ses cheveux et son front. Il ne fallait pas rester là.
Jade se mit à trottiner. Le jour sombre peignait des reflets fantômes sur le sol clair comme de l’eau ; c’était un monde silencieux qui se déployait sous ses pas, copie du sien propre, et la turbulence des ombres qui continuaient de progresser vers elle y créait des ondées mystérieuses. Oh non ! Elles l’encerclaient… si la jeune fille ne bougeait pas, elle mourrait. Quelque part dans sa tête l’entité approuva.
Cours. Plus vite.
Jade filait si vite, les ombres accrochées à ses jambes comme à un fil qui menaçait de casser ; elle se jeta dans les escaliers tel un noyé sur une barque de sauvetage. Ses poursuivantes, crénelées par les marches, se firent plus ténues et incertaines. Jade continua sa course, exaltée par l’idée même de la victoire.
Arrivée au premier étage, elle tourna à droite et se rencogna derrière une armoire, dans son coin habituel. Les ombres acceptèrent leur défaite et refluèrent sans bruit.
Les yeux rivés sur sa montre, Jade comptait mentalement les secondes.
Le brancard et son cortège passèrent devant elle sans la voir, dans un concert de murmures et de gémissements malades. Elle attendit de les voir disparaître au tournant, tout là-bas, avant de se remettre en mouvement.
Troisième porte à gauche.
Jade passa un œil au coin ; un dos blanc d’infirmier disparaissait justement derrière la porte, qui se referma. La jeune fille patienta quelques secondes avant de s’approcher et de poser une main sur le chambranle, une oreille contre le panneau.
De l’autre côté, ça bougeait et lançait des ordres. Des machines bipaient et cliquetaient, des étoffes se froissaient.
— Nous y sommes, résonna une voix. Ravel, tenez-lui les jambes et vérifiez le brassard. Simon, Neve, le haut du corps.
Tout doucement, Jade entrouvrit la porte.
La première chose qu’elle vit fut le pied d’Élias, pointé vers le plafond, pris de cabrioles horribles. La main d’un infirmier lui tenait la jambe, et elle aussi tremblait – de peur, de dégoût. Jade se repaissait du spectacle, du silence électrique, ponctué de respirations lourdes et d’une attente interminable.
La première décharge déclina lentement, le pied d’Élias revint au point mort.
Jade referma la porte.
De retour dans sa chambre, elle alla s’asseoir sur le lit et prit délicatement le carnet. L’or dansait sur sa peau et elle en cueillit le chuchotis du bout des doigts, comme on attrape la rosée sur l’herbe.
Pour la première fois depuis qu’elle l’avait reçu, Jade ouvrit le carnet, et commença à écrire.
Je trouve ça chouette d'avoir un genre de récapitulatif de la part de Leroy. Je le trouve bien amené (ça aurait pu faire forcé mais non, ça sonne bien ici, ça me paraît à sa place) et ça me rassure en tant que lectrice : ça va, j'arrive à suivre, haha. Ce qui est un poil compliqué pour moi depuis le début de l'enquête, c'est que je trouve Leroy très intense. Comme je t'en parlais dans mon précédent commentaire : elle ressent les choses très fort (de la colère, beaucoup) et ça me donne parfois l'impression d'avoir loupé une étape. Certes, ce qui se passe est dramatique, mais je me serais attendue, de la part d'une inspectrice, à moins d'investissement émotionnel, disons ; ou en tout cas, à plus de maîtrise ? Après, dans pas mal de policiers que j'ai lus, l'enquête porte à la fois sur le crime investigué et sur le personnage de l'enquêteur lui-même, donc c'est intéressant en soi. Juste, comme je ne comprends pas toujours Leroy et que je me méfie un peu d'elle, il me manque un personnage "point d'attache" dans cette histoire pour le moment, un personnage en lequel je pourrais placer ma confiance - et si elle est trahie après c'est pas grave, ce serait même fort ! Jusqu'ici, c'est Théa qui me semblerait pouvoir occuper cette place pour moi, parce qu'avec sa façon d'être, j'ai l'impression de pouvoir compter sur une forme de sincérité de sa part. Mais on ne l'a pas beaucoup vue.
Ce qui m'amène au deuxième truc que j'aime bien dans ce chapitre : un petit focus sur Jade, restée jusqu'ici plutôt en retrait. Sa relation à ses carnets attire mon attention, puisque je cherche un personnage-ancrage, et que quelqu'un qui écrit dans des carnets j'ai spontanément de l'attachement pour lui. J'aime bien aussi ce qu'on découvre de son trouble à elle, c'est particulièrement intéressant d'avoir son ressenti avant que qui que ce soit pose un nom sur ce qui lui arrive. Et le fait qu'elle ait été témoin de cette horrible thérapie électrique... (Brrr ! Qu'est-ce qui se passe dans cette clinique ??) Ça pourrait lui donner une place de choix dans l'enquête.
Voilà, je vais poursuivre avec plaisir ! :)
Bon je suis rassurée si le récap te paraît à sa place et te permet de te confirmer que tu suis ! C'était le but et si le récap et ce que tu avais retenu n'était pas la même chose alors là ça aurait été plus problématique :D
Loupé une étape par rapport à quoi du coup concernant Leroy ? Sa colère et ses réactions ? En fait oui elle s'investit beaucoup émotionnellement. J'ai pas une grande expérience de lecture du policier (et encore mois d'écriture) mais c'est aussi quelque chose que j'avais remarqué, le fait que parfois, l'enquête devient personnelle pour l'enquêteur qui se sent concerné et s'investit émotionnellement. Je comprends parfaitement que Leroy ne t'inspire pas confiance ! C'est même voulu mais il ne faut pas que ça devienne gênant pour la compréhension ou pour avoir envie de suivre :/ c'est cool de savoir que tu penses pouvoir faire confiance à Théa en tout cas ^^ même si je pourrais pas remplacer Leroy par Théa, au risque de remettre en cause toute l'histoire et de devoir écrire un tout autre roman.
Oui Jade adore les carnets, c'est intéressant de voir que ça te permet de t'attacher à elle un peu plus ^^ la thérapie par chocs électriques est (malheureusement peut-être ? même si, apparemment, elle a aidé des gens à aller mieux notamment pour des soucis de dépression résistante aux traitements) encore utilisée de nos jours, mais c'est clair que ça reste violent à imaginer (et encore plus à voir)... j'aimerais pas être à la place d'Elias ou de Jade à ce moment !
Merci de ta lecture et à bientôt :D
Excellent chapitre, blablabla, fluidité, blablabla… est-ce que c’est encore nécessaire de le préciser ? ;)
Les médecins auraient-ils fait une connerie qu’ils auraient couverte en injectant des drogues dans le corps d’Elias ? cette scène de départ est fortement mystérieuse, surtout qu’au départ j’avais compris qu’ils déplaçaient le corps mort d’Elias, alors que non, il est encore vivant ! je ne sais pas si cette induction en erreur est volontaire, mais elle m’a aussitôt mise dans une atmosphère particulière qui renforce tout ce qui s’ensuit.
C’est intéressant car Leroy semble avoir des réactions sensées, justes (« Des médicaments subtilisés par deux patients, une tentative de suicide commune, et pas d’enquête sérieuse ? La colère aux joues, elle se promit de mettre le commissariat au courant dès que possible. ») mais avec ce que je sais d’elle, ça fait une véritable mise en abyme : la seule personne sensée est une projection issue d’un esprit troublé… c’est incroyable.
Même prénom entre le policier poignardé et l’infirmier qui a laissé la clef sur la porte : ça pousse à se mélanger les pinceaux. J’imagine que ce n’est pas involontaire (soupir de frustration)
J’ai oublié de le dire dans un précédent com mais la fois où tu décris comment les chansons viennent à Annabel est extraordinaire, ton écriture est magnifique, et cette magnificence se retrouve dans ta description du vécu de Jade. Pourtant, même si on est de son point de vue, on ne sait pas vraiment ce qu’elle pense de ce qu’elle voit ni de quoi elle a conscience précisément.
Plein de bisous !
En tout cas ça me fait hyper hyper plaisir que tu continues d'apprécier ta lecture ! Alors merci ^^
Intéressante théorie au sujet de la drogue. Je n'en dis pas plus ! :p
Pas faux d'ailleurs ce que tu relèves sur Leroy : personne sensée, mais en même temps, si on creuse l'est-elle vraiment ? Cela dit, plusieurs personnes pourraient être en colère au sujet de cette tentative de suicide (en colère envers celui qui l'a rendue "possible" je veux dire... et puis même envers le frère et la soeur)
Le jeu sur le prénom est totalement volontaire. Je plaide coupable ;)
Merci beaucoup pour tes compliments qui me font rougir par écran interposé ! Gros bisouuus
Ces chocs électriques, d'ailleurs, parlons-en... C'est affreux… Est-ce ça qui a pu le tuer ? Plus ou moins directement ? Ce qui est sûr, c'est que ça n'a pas dû lui faire du bien. Cette scène était glaçante. Tous ces personnages sont inhumains.
Finalement, on est tout aussi perdus que Leroy dans cette affaire. Tant de possibilités, tant de mystères encore. Et ce flashback sur Jade, j'avais compris que c'était elle qui avait tout vu mais cette course contre les ombres était bien flippante. Tu vas devoir arrêter de me glacer le sang et de me faire flipper, tout de suite ! :P (non, en vrai, j'en redemande).
A bientôt pour la suite ! (eh oui, je ne compte pas m'arrêter là)
C'est vrai que niveau mystères, bon, vous êtes servis xD un peu trop ? En tout cas j'espère que ça se précisera peu à peu ;) bon alors je continuer à te glacer le sang, on fait comme ça ?
Merci de ton commentaire !
Oui, Jade a pas mal de choses à apporter même si pour l'instant on ne l'écoute pas trop ! Pour Leroy, et si ça ne tournait pas rond dans a tête non plus ? Mystère mystère...
Merci pour ta lecture en tout cas je suis ravie que ça te plaise !!
Le passage du milieu, avec le récap de Leroy, tombe à point nommé pour moi puisque j'avoue avoir oublié certaines choses depuis le temps que je ne suis pas venue. En revanche, ça m'a fait penser que l'histoire du roi (qui doit quand même avoir son importance, puisqu'elle donne son titre au roman), reste assez cryptique. Si je ne dis pas de bêtise, finalement, la seule allusion à la parole du roi est faite par le frère d'Elias, non ?
Quant à la dernière scène, décidément, la façon dont tu décris les troubles des personnages en les décrivant de l'intérieur, c'est assez stupéfiant. Les voix, les reflets, l'aura "magique" du carnet, du papier, les ombres qui poursuivent Jade... C'est saisissant. Ceci dit, plus concrètement, je me demande si une autre personne que Jade n'a pas surpris la scène avec Elias : elle dit qu'elle referme la porte, alors que dans la première scène, Ravel voit la porte entrouverte. Donc soit Jade l'a mal refermée et je me fais des noeuds pour rien, soit quelqu'un d'autre l'a ouverte après elle et ne l'a pas refermée...
J'ai aussi remarqué que l'infirmier qui a fait la "bourde" de la clé s'appelle Jules, comme l'inspecteur poignardé...
En tout cas, c'est toujours un plaisir de te lire.
Concernant les choc électriques, on peut effectivement avoir des réserves, ça paraît barbare comme ça. Il paraît que c'est efficaces dans certains cas. J'avais vu une interview d'une femme souffrant de dépression résistante, qui a vu ses symptômes quasiment disparaître grâce à cette méthode. Mais ça ne doit pas marcher à tous les coups, ou pas aussi bien tout le temps. Par contre, oui, utilisé comme punition... là c'est tout autre chose et c'est horrible. En tout cas non je pense qu'on s'amuse pas quand on reçoit des chocs électriques xD
Je me suis dit qu'un petit recap ne ferait pas de mal, tant mieux s'il est utile ! ^^ oui, l'histoire du roi, l'identité du roi, ça reste hyper vague. C'est vrai. J'espère que la suite donnera des réponses à ce sujet ^^ concernant les allusions au roi (et à sa parole), ou, le frère d'Elias l'a mentionné, et aussi Jules, un peu.
Je suis vraiment contente si la description de ce qui se passe dans la tête de Jade fonctionne ! <3 c'est vrai que décrire de l'intérieur, ça aide à montrer ce qu'ils vivent. Mais oui, tu as bien noté le détail : Jade referme la porte, pourtant Ravel la retrouve ouverte. Y a anguille sous paillasson là !
Et oui, l'infirmier s'appelle Jules comme le policier. Mystère et boule de gomme ^^'
Merci encore de ta lecture !
Je me doutais bien que tout nous embarquerait dans les coulisses de la torture psychiatrique (parce que, oui, il faut appeler un chat un chat : les électrochocs relèvent de la torture). Mais ça n'enlève rien au dégoût que j'ai pour la chose. Et puis, on a beau ne pas connaître Elias (après tout, il est mort depuis le départ), on entre en empathie avec lui. Et il devient deux fois victime : le première de son meurtrier/assassin, la deuxième, des médecins.
J'ai tiqué aussi sur le double Jules, mais c'est tellement "gros" (je sais que ce n'est pas une erreur de ta part) que je me dis que cela aura une incidence sur l'intrigue (du style, un pensionnaire qui confond un Jules avec un autre... ou bien c'est le même... humm...).
En revanche, à ce stade de l'histoire, j'aimerais bien en savoir plus sur cette parole du roi qui donne son titre au roman - au moins quelques indices, qu'on puisse se plonger dans le mystère, les symboliques... Mais je suppose que ça viendra bientôt !
A très vite :-D
On peut effectivement se dire que les électrochocs sont une forme de torture. Après cette pratique a aussi ses défenseurs et elle aurait des effets bénéfiques dans certains cas, chez certains patients. Enfin, c'est controversé et ça fait pas rire, c'est certain. Et oui ça a dû être très dur pour Elias, le pauvre ><
Ahah oui le fameux double Jules. Ce n'est pas une erreur mais je n'en dis pas plus pour l'instant !
c'est vrai que jusque-là, le roi et sa parole... c'est pas ça. J'espère que tu trouveras des éléments satisfaisants à ce sujet dans la suite ( qui va arriver tout bientôt je le jure !)
Merci beaucoup pour ta lecture !
Si je comprends bien la première scène se situe dans le passé, avant la mort d’Elias (scène bien glauque, soit dit en passant)… Et la scène finale nous donne d’autres indications sur qui a vu cette scène (et écrit dans son carnet). On se doute que tout cela va éclairer d’une manière ou d’une autre la suite de l’enquête.
Le passage avec Jade, son carnet, le soleil, et les ombres qui la poursuivent est très poignant et nous éclaire sur ses troubles.
C’est bien le petit recap de leroy, ça permet de faire le point sur ce qu’on sait, ou du moins sur ce qu’elle sait. C’est bien utile pour moi, parce que ton histoire est complexe et on peut facilement oublier des éléments.
Je sens qu’une visite à l’infirmier négligent se prépare…
J’aime toujours autant ton histoire, dommage que ça s’arrête là pour le moment !
Détails
L’appréhension d’un nouveau carnet : je ne suis pas sûre qu’on puisse utiliser appréhension pour un objet, c’est lutôt pour une idée (il me semble, à vérifier…)
C'est ça, la scène du début et la scène de fin se passent toutes les deux le même jour, et c'est un flashback, au moment où Elias développait ses nouveaux symptômes inquiétants. Je suis contente que tu aies apprécié Jade, aussi !
Le recap me paraissait nécessaire avec tout ce qui se passe et tous les fils d'intriguent qui font une belle pelote, du coup tant mieux si ça éclaircit un peu les choses.
J'espère publier la suite très vite et j'espère que ça te plaira si tu t'y lances !
(c'est bien possible que l'appréhension ne s'utilise que pour des idées, mais je trouvais que ça faisait chouette... ^^)
Même si j'ai quelques problèmes avec les noms je les trouves super ! Surtout les enfants avec leurs maladies qui sont vraiment très crédible (et ce petit côté ou on hésite entre la réalité et la folie ... j'aime beaucoup)
Après il y a quelque chose que je trouve dingue, c'est la documentation. Tout à l'air tellement réel, l'ambiance d'hôpital psychiatrique des années 70 (J'ai mis 70 au hasard, c'est surtout pour dire que c'est du passé ^_^') et tu as aussi du faire pas mal de recherches sur les maladies mentales dont la bipolarité et le trouble borderline, ça donne vraiment un background réaliste que J'adore et qui rend l'histoire d'autant plus glaçante (Et évidemment je passe sur pleins de détails qui augmentent aussi le réalisme).
En tout cas un très grand bravo, je suis super content d'avoir commencé cette histoire ^_^ j'ai hâte de connaître la suite :D
À la prochain,
Cirano ^_^
C'est vrai tu aimes bien ce genre d'ambiance ? Tu as toqué à la bonne porte xD plus sérieusement c'est vraiment cool que cette histoire te plaise jusque-là ! Ah mince des problèmes avec les noms, trop de persos ? x) et c'est exactement ce que je voulais faire avec ces ados, brouiller la frontière entre réalité et fantaisie/maladie/hallucinations/paranoïa. Ce qui introduit du coup un élément fantastique, dans le sens classique du terme.
C'est presque les années 70 tu étais pas loin, ça se passe en 1985 ^^ et oui, j'ai fait bcp de recherches sur les maladies mentale,s pas uniquement pour ce projet d'ailleurs mais en général c'est un sujet qui m'intéresse vachement et me rend curieuse. C'est super si ça fonctionne et que ça peut te rendre le texte plus "vrai" <3
Merci beaucoup d'être passé cirano, j'espère publier la suite très vite et que la suite te plaira si tu t'y lances :D
Oui j'aime vraiment beaucoup l'ambiance, c'est assez prenant pour avoir envie d’avancer mais assez angoissant pour redouter ce qu'on va lire malgré tout !
Ne t'inquiète pas c'est moi qui ait des problèmes pour retenir les noms, si personne d'autre n'a fait la remarque je pense pas que tu doive t'en préoccuper.
Pour ce qui est de la frontière entre maladie et réalité, on se croirait presque dans Shutter Island (tu connais ? super film en tout cas)
En fait toute l'ambiance que tu installe me fait pas mal penser au cinéma espagnol (El Orphanato, le labyrinthe de pan, ce genre de trucs).
Et pour ce qui est maladies mentales et ce genre de trucs c'est aussi un sujet qui m'intéresse pas mal (surtout à lire et regarder, pas à écrire) et que je suis toujours content de retrouver dans une histoire, mais la manière dont tu l'utilise est vraiment bien !!
Encore bravo pour le réalisme vraiment prenant et bravo en général pour cette histoire, et ne t'inquiète pas je me jetterai sur la suite dès qu'elle sortiras :D
Par contre El Orphanato je ne crois pas connaître... Le labyrinthe de Pan était bien fait mais totalement traumatisant :o enfin, cela dit je suis content si ça te fait penser un peu à ces ambiances ^^
Merci beaucoup, ta réponse a fait très chaud au coeur <3
Un récap' pile au bon moment, c'est tellement parfait !
Je me suis bien tout replacé dans son contexte et j'était dispo pour repartir sur l'enquête après ce flash back des plus affreux.
Merci de prendre soin de tes lecteurs, c'était un très bon timing pour le faire : )
J'ai moi aussi tiqué sur Neve, pensant que c'était un homme, pour ensuite me dire, ha, non, c'est la femme. Et comme les autres... encore un Jules ? Cela renforce grave l'impression de tourner en rond de Leroy et le jeu d'ombres et miroirs général, donc ce n'est pas forcement un mal, mais cela dépendra de la gratuité ou non de cette répétition peut-être ? La suite nous le dira : )
Je fini par me demander si Elias n'a pas été "sauvé" plutôt qu'assassiné, en tout cas dans l'esprit du-des responsables bien sûr, je veux dire en terme de psychologie du meurtrier.
Et sinon, le cas Jade est vraiment très beau, son carnet, les ombres, les voix, les reflets, tout un univers très aquatique et flou, c'est très poétique et très flippant en même temps ❤
Merci pour ce magnifique (et très perturbant !) chapitre de plus ! : D
Oui je me suis dit que ce serait pas un mal de faire un recap avec tout ce qui se passe x)
Ouais il faut que j'inverse ces deux noms, Neve et Simon ! Il y a en effet deux Jules, et l'analyse que tu en tires est grave intéressante (et rassurante aussi, j'avais plutôt l'impression que ça perdait du monde ^^") en tout cas, je ne dis rien pour l'instant.
Ah, intéressant aussi ce que tu dis sur le meurtrier... le sauver de la clinique et des séances de chocs électriques (qui sont il faut le dire pas jojo) ?
Super si Jade t'a plu, elle qui était un peu en retrait jusque-là ^^ merci à toi pour ta lecture :D
J'ai repéré un "prote" Au lieu de "porte" dans la partie Annabel, et un "blanc comme mort" Avec le doc tillotillo (comme "la" Mort? A moins que ce soit du style?)
Et ce chapitre la: oh mon dieu mais qu'est ce qu'ils font a ce pauvre gamin! De plus en plus louche tout ca!
L'enquete avance... Le petit recap de leroy m'a bien plu, ca permet au lecteur de regrouper un peu les infos, c'etait bienvenu!
Je suis intriguee par le fait que ce soit l'aspirine qui ait disparu. Est-ce qu'ils cherchaient vraiment a se suicider?
Jade qui cours pour echapper a ses visions : super!
Par contre a la fin tu dis qu'elle referme la porte, alors que justement au debut les infirmiers ont été surpris de voir la porte ouverte.
J'ai hate de lire la suite!
En fait, Elias subit une électroconvulsiothérapie, qui est un traitement controversé mais encore utilisé aujourd'hui. Il paraît qu'il peut avoir des bénéfices dans certains cas, après il faudrait faire des recherches plus poussées dessus et je suis d'accord que vu comme ça, ça paraît barbare et effrayant !
L'aspirine c'est un médicament dangereux : une overdose peut être mortelle, même si on dirait pas comme ça. Donc oui c 'était dans le but de se suicider ^^
Aha le détail de la porte... c'est fait exprès aussi bravo de l'avoir relevé ^^ merci beaucoup pour ta lecture, la suite bientôt !
Je suis "heureuse" (je ne suis pas sûre du mot à employer en fait...) de découvrir davantage Jade.
Merci beaucoup pour ce début de lecture, j'attends la suite avec joie et angoisse !
Moi ça me fait plaisir que tu aies aimé découvrir Jade, même si le terme "heureuse" est pas forcément celui que tu voulais employer !Merci beaucoup pour ta lecture et à bientôt j'espère ^^
J'ai beaucoup aimé ce chapitre =D Avec les deux flashback et l'enquête au milieu, c'était vraiment cool <3 Bon, le premier souvenir est juste horrible par contre. Rien que la scène, en soit, c'est pas drôle, mais on ressent bien les émotions des infirmiers, et ça rend le tout encore plus horrible. Clairement, balancer des décharges électriques, c'est pas normal. Ca devrait jamais l'être :'(
L'enquête de Leroy "avance", si on peut dire. Au moins pour l'accident des médicaments, là ça avance, même si ce n'était pas prévu comme enquête ='D Mais oui, clairement, j'ai l'impression que les infirmiers cachent quelque chose, sinon pourquoi se concerter pour parler, l'un qui empêche l'autre d'être spontané... C'est un peu gros. Le pouvoir du "roi" est si fort que même les infirmiers doivent si conformer ? Pourtant, ce n'était pas le cas pour le spiritisme. D'ailleurs, au passage, bonne idée le récap, ça permet de vraiment bien mettre les choses au clair, c'est pas plus mal =D
Et la scène avec Jade, j'ai beaucoup aimé <3 Petite question, c'est la première fois qu'on la voit où j'ai oublié ? En tout cas, clairement, en voyant cette scène, elle s'est attirée des ennuis, j'espère que c'est Leroy qui va la découvrir en premier, et pas le personnel, parce qu'à mon avis, elle va vraiment pas rigoler sinon :'( Ils sont vraiment de plus en plus louche dans l'hôpital, le personnel aussi bien que certains patients. Donnie, on sait bien que c'est toi le roi et le responsable de tout !
Bref, je continue d'aimer ma lecture <3
Pluchouille zoubouille !
Ah oui désolée pour le premier flashback, c'est pas très joyeux c'est sûr ^^ j'imagine que c'est pas évident pour les soignants non plus de faire subir ce traitement à leurs patients. Ca reste, bah... des décharges électriques quoi. Après il me semble que sur certaines personnes, c'est un truc qui marche vraiment, j'avais vu par exemple le témoignage d'une femme atteinte de dépression sur laquelle les médicaments ne faisaient rien, et elle disait que sa vie après l'électroconvulsiothérapie n'avait plus rien à voir. Donc bon. Mais c'est risqué.
Oui on va dire que l'enquête avance dans des directions pas prévues par Leroy à la base ^^ les infirmiers sont de toute manière pas à l'aise avec cette erreur commise par un confrère, et oui ils aiment pas en parler. Cachent-ils quelque chose ? 8)
Intéressante ta théorie sur le roi : est-ce que c'est sa parole qui fait ployer les infirmiers pour ce genre de choses aussi ? Et oui pour le récap je me disais que c'était l'occasion ^^
Super si le passage avec Jade a marché à tes yeux ! Jade, on l'a déjà vue brièvement dans un ou deux autres chapitres, mais jamais de son point de vue à elle, ça c'est la première fois.
Hahaha tu as pas tort, tout le monde a l'air un peu louche, personnel comme patients ^^ et Donnie en fait partie 8)
C'est super si tu aimes toujours, merci de ta lecture !
Alors je vais commencer par deux petites incertitudes. Y a un paragraphe où tu dis "un homme blond aux épaules carrées et une femme aux cheveux bouclés, qui parcourait des yeux le journal de la semaine. Elle se remémora brièvement leurs prénoms : Neve et Simon." du coup j'ai bêtement cru que l'homme s'appelait Neve et la femme Simon x'D (oui je sais je suis tarte mais vu que tu cites l'homme d'abord tu vois moi je vais pas beaucoup plus loin). Aussi, Neve, je crois que dans le premier passage en italique y avait pas d'indices permettant de déduire que c'était une femme, ou alors je les ai ratés ? Je me dis que ça serait bien qu'on puisse le déterminer quand on cite les infirmiers présents avec Ravel, pour la situer.
Ensuite, y a deux Jules ? L'inspecteur et un infirmier ? Parce qu'ils disent que l'infirmier qui a oublié ses clefs s'appelle Jules et le flic qui s'est fait poignarder il s'appelle bien Jules aussi. Est-ce que c'est volontaire pour nous troubler ? Parce que je suis troublée.
Bon, je sais pas si on doit se méfier de Neve en se disant que peut-être elle a volontairement laissé la porte ouverte pendant cette HORRIBLE scène avec Elias... Oui écoute je me méfie de tout le monde ! Le passage avec Jade, je l'ai a-do-ré *w* Toutes les descriptions, les tournures de phrases, la présence envoûtante et inquiétante de ces voix dans les reflets... et les ombres. Est-ce qu'elles annonçaient le passage du brancard ? Est-ce que c'est la manifestation d'un véritable élément fantastique ou la pathologie de Jade qui se traduit comme ça ?
Oh et bien vu pour le récap, du côté de Leroy ! En fait j'avais oublié des trucs, comme cette affaire de spiritisme. Ma lecture des premiers chapitres remonte du coup cette mise au point tombe vraiment à pic pour remettre les choses en place ! Comme Leroy on sent que les indices sont là et qu'ils demandent qu'à se mettre en place, et pourtant ça continue à nous échapper... Plus qu'à poster la suite, quoi... :p
Du coup c'est effectivement la femme qui s'appelle Neve et l'homme qui s'appelle Simon x) je ne crois pas qu'il y ait d'indices quand au genre de Neve dans la première partie (en fait je comptais sur le fait que c'est "l'infirmière au journal", mais c'est clair qu'avec une publi chapitre par chapitre c'est pas optimal). Je note de faire tout ça :p c'est bête mais des fois tout se cache dans les détails.
Oui, l'infirmier fautif s'appelle Jules aussi. J'imagine que c'est troublant et confondant mais je ne peux malheureusement rien dire de plus (*rire diaboli... non)
Non mais tu as raison de te méfier de tout le monde en fin de compte ! Neve (ou quelqu'un d'autre) aurait bien pu laisser la porte ouverte volontairement, voire la rouvrir après le passage de Jade.
je suis hyper contente si tu as aimé le pass
Oui je me suis dit qu'un petit récap ne pouvait pas faire de mal, surtout que bah à ce stade rien n'est résolu et il y a pas mal de pistes (toutes en fait) qui restent en suspens. Pourtant c'est vrai que y a des indices un peu partout qui ne demandent qu'à être connectés ^^
J'espère trouver le temps de scribouiller la suite (oui c'est un des nombreux chapitres "intermédiaires" non écrits...) et de la poster pas dans mille ans ^^ merci beaucoup pour ta lecture Danouch !