9. la mort heureuse

Il serra la main de son père juste après l'avoir reconnu parmi les bourreaux.

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Margerie Kremer
Posté le 02/06/2025
Ambroise,

Tu arrives à évoquer des situations, des paysages, des émotions, rien qu’avec quelques mots, c’est impressionnant. J’aime beaucoup « la veilleuse » et « l’écho », mais j’avoue que celle-ci m’a touchée en plein cœur. Je pense que c’est dû à mon histoire personnelle ; néanmoins qu’est-ce que la littérature si elle n’est pas personnelle…
Ambroise
Posté le 10/06/2025
Merci Margerie, du fond du cœur. C'est genre de commentaires qui réchauffent mes nuits trop froides. Prends soin de toi.
Ardichi
Posté le 17/05/2025
Salut Ambroise !

Ça me fait penser à une tragédie (grecque ? possible, ils continuent d'inspirer le monde plus de 2000 ans après...)
Il y a l'intime, par la poignée de main, mais aussi l'improbable, son père qui est bourreau.
Beaucoup de questions et peu de réponses, tu as fait fort là x)
Le titre me fait pencher vers une compréhension, celle que parfois on préfère la sentence brutale d'un proche plutôt qu'une plus douce d'un autre.
Derrière ce geste, chargé de sens, "juste" après l'avoir reconnu (donc volontaire ce geste), on peut y voir une sorte d'adieu, de pardon, un dernier signe d'amour malgré la situation, etc (il y a tant de possibilités)

Merci beaucoup une nouvelle fois, ce mini format est d'une puissance incomparable...
Tu représentes très bien l'adage : "moins, c'est plus".

À très vite ! (à tout de suite en fait ;p)
Ambroise
Posté le 10/06/2025
Alors je n'y pensais pas, mais comme tu as toujours un train d'avance sur moi, je ne peux qu'être d'accord avec toi ! ;) Il y a peut-être un peu d'Iphigénie ou d'Antigone dans ce geste.
On pourrait y voir effectivement un pardon (on sait que la frontière entre amour et haine n'est jamais bien loin), ou au contraire une condamnation. En tout cas il y a un prise de position dans ce léger laps de temps.

Merci, merci, merci pour ta présence.
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