Marchant le cœur vidé,
toute joie envolée
l'âme embrumée...
Cherchant où aller.
Le monde a tellement de beauté,
à la veille de mon éternité.
Pourtant le monde apparaît tellement laid,
à la veille de mon éternité.
Perdant pied,
imaginant ceux qui m'ont oubliée,
cherchant la beauté,
et n'en trouvant au fond de ce monde décalé.
Le monde a tellement de beauté,
à la veille de mon éternité.
Pourtant le monde apparaît tellement laid,
à la veille de mon éternité.
Beaucoup trop de déception,
ont tué le coeur-émotion.
Monde noir,
où fuit ma mémoire.
Le monde a tellement de beauté,
à la veille de mon éternité.
Pourtant le monde apparaît tellement laid,
à la veille de mon éternité.
Tout oublier
refuge de mon âme abandonnée.
M'en aller,
retrouver l'unité.
Le monde a tellement de beauté,
à la veille de mon éternité.
Pourtant le monde apparaît tellement laid,
à la veille de mon éternité.
Le pont qu'elle connait,
l'eau froide qui clapotait,
l'envie folle d'y plonger
pour terminer.
Le monde a tellement de beauté,
à la veille de mon éternité.
Pourtant le monde apparaît tellement laid,
à la veille de mon éternité.
Que vaut la vie ?
A-t-elle un prix ?
Pour moi,
bientôt tout finira.
Le monde a tellement de beauté,
à la veille de mon éternité.
Pourtant le monde apparaît tellement laid,
à la veille de mon éternité.
Tomber et toucher l'eau glacé.
Réveil, délivrance
mettre fin à mon errance.
Mourir noyer...
Le monde a tellement de beauté,
à la veille de mon éternité.
Pourtant le monde apparaît tellement laid,
à la veille de mon éternité.
Je veux m'en aller...
Penser que quelqu'un m'aime
fallut qu'il le murmure, il aurait.
Partir quand même...
Le monde a tellement de beauté,
à la veille de mon éternité.
Pourtant le monde apparaît tellement laid,
à la veille de mon éternité.
Gagner l'éternité,
être éloigné,
de votre vie, activité
et méchanceté.
Le monde a tellement de beauté,
à la veille de mon éternité.
Pourtant le monde apparaît tellement laid,
à la veille de mon éternité.
Au ciel, un ange auréolé,
qui mérite d'être aimé.
Pour que tout le monde oublie
la femme qui ne rit.
Le monde a tellement de beauté,
à la veille de mon éternité.
Pourtant le monde apparaît tellement laid,
à la veille de mon éternité.
La femme qui n'aime le cadeau;
la vie, pour elle, un fardeau...
Amour, non donné
malheur arrivé.
Le monde a tellement de beauté,
à la veille de mon éternité.
Pourtant le monde apparaît tellement laid,
à la veille de mon éternité.
Adieu le monde,
priez ma tombe.
Bonjour l'éternité,
immortelle, ma vie, je tue.
Perdue,
au fond de la mort adorée.
Peut-être que ça coulerai encore plus si le premier "à la veille de mon éternité" changeais, en rimant avec le deuxième...
"Le monde a tellement de beauté,
à l'aube de mon éternité.
Pourtant le monde apparaît tellement laid,
à la veille de mon éternité."
Quelque chose comme ça... juste pour éviter la répétition.
Mais en même temps, c'est le titre...
en tout cas, c'est une idée comme ça pour les prochaines fois
mais j'aime bien !
Merci pour ton passage.
Nascana