Face à la ligne de
départ,
j’entrevois l’horizon
tandis que mes doigts
brûlant de sueur
caressent le volant,
laissant une longue
trainée de transpiration.
Le drapeau à damier
ne tardera pas à
s’abaisser.
J’allume les gaz.
Je positionne mes pieds.
Je saisis le levier
de vitesse,
Ivre d’allégresse.
Mon moteur ronfle,
mon coeur gonfle.
Ils montent dans les tours,
puis se calment, en coeur,
quand je relâche
l’accélérateur.
La pression m’accable,
l’excitation me domine.
Une question me taraude,
comme la dernière fois,
et celle qui précédat.
Le drapeau s’abat.
J’écrase la pédale et
fonce comme une balle.
Je balaye mes préoccupations,
jusqu’à la prochaine course,
dans le cas où
j’atteindrais
cette sublime ligne
d’arrivée.
Un poème plein de vitesse. Une course de voiture, desquelles je perçois les crissement de pneus . Je sens les effluves des pots d'échappements. L'odeur est mauvaise, le bruit assourdissant.
Alors, c'est ainsi que le pilote se sent...
Sympa.
Merci pour ton avis :)