J'ai toujours eu une fascination pour les films d'horreur. D'une certaine manière, ils avaient un effet cathartique sur moi et ceux depuis mon adolescence.
Quand j'ai vu la jaquette du DVD pour la première fois dans ma vidéothèque personnelle, j'ai eu un coup de cœur sur la couleur noire et verte fluo. Le titre était d'une sobriété sans nom alors que la seule image visible était cet œuf qui commençait à se briser, laissant couler cette espèce de matière en slim verte, menaçante et inconnue. Rien de plus. Juste un œuf dans l'espace avec cette seule phrase qui résonne encore dans mon esprit : "Dans l'espace, personne ne vous entendra crier.". C'était à la fois intriguant et effrayant. Je ne saurais dire si ma mère l’avait acheté consciemment ou non, elle qui déteste ce genre de film. Mais quand j’ai lancé le DVD dans le lecteur et que je me suis installé avec mon petit ami de l'époque dans l'un des deux canapé du salon… j’étais prêt.
Pendant les premières et longues minutes de la première partie, j’étais un peu ennuyé de la lenteur des scènes. Mais qui ne l’est pas quand il n’est pas habitué à un film de la fin des années 70 ? C’est pourtant ce rythme lent et préparatoire qui m’a permis de me jeter dans l’histoire quand la première péripétie s’est montrée. Je me souviens encore de mon sourire quand le champ d’œufs a été découvert par le groupe d’éclaireur. C’était à la fois une excitation soudaine d’avoir un peu de rebondissement et de nouveauté. J’ai même rigolé de bon cœur quand le facehugger est apparu pour la première fois à l’écran.
Mon frère nous avait rejoint au visionnage, dans l’un de nos deux fauteuils de salon, à ce moment-là, surfant sur son ordinateur ©LaRégion. Je ne me souviens plus pourquoi il était venu ni ce qu’il faisait à l’origine. Le fait est qu’il a rapidement laissé ce qu’il faisait de côté pour se plonger lui aussi dans le film. Je ne faisais que peu de commentaire, restant étrangement calme au fil des scènes. Je comprenais vite le schéma des personnages importants ou non. Quand la scène du chestburster est arrivée, j’ai entendu un cri. Ce n’était ni mon petit ami, ni moi, ni mon frère. Manque de bol, ma mère passait derrière nous, précisément à la seconde où le sang est apparu à l’écran, pour savoir si ne voulions pas prendre un goûter. Elle est vite retournée dans la cuisine pour ne pas regarder cette scène qui resta à jamais dans mon esprit.
Je ne pense pas pouvoir m’attarder plus dessus pour éviter les spoilers. Ceux qui auront vu le film savent très bien où il va et je conseille aux autres de commencer le visionnage au moins une fois, pour comprendre cet amour de jeunesse cinématographique que je ne peux m’empêcher de revoir inlassablement quand je le peux. Je le montre à mes amis qui ne le connaissent pas dés que possible.
Est-ce qu’au final j’ai aimé ce film ? Est-ce que j’ai aimé voir chaque membre de l’équipage tomber un par un à cause de leur incapacité à écouter une femme qui sait se défendre ? Oh oui.
Ellen Ripley est et restera alors l’une des figures de femme forte que j’aime voir au cinéma. J’ai aimé ce personnage du début jusqu’à la fin, j’ai su où allait ses décisions alors que le reste de l’équipage était contre elle. La voir en Final Girl était plus que jouissif.
Quant à ce que ce film représente pour moi, il est une figure marquant de mon adolescence et un tournant positif dans mon appréciation du film de ce genre. Je l’ai aimé et je l’aime encore aujourd’hui, plus de 10 ans après mon premier visionnage. J’ai même fini par voir la version longue, la Director’s cut et cela n’a rien changé à mon amour pour ce film.
L’Alien est devenu à ce jour, l’une de mes créatures du cinéma d’horreur préférée.
Et vous ? La première fois que vous avez vu Alien, le huitième passager ? C’était comment ?
En revanche, je n'ai pas vu Alien (je suis peu versé dans le cinéma d'horreur/thriller). et le premier film que j'ai vu au cinéma, c'était Titanic. On a aussi une Final Girl mais c'est un autre registre, ha ha.
J'ai hâte de voir ce que tu peux parler ici ! :D