Angoisse d'un poète

Angoisse d'un poète

Comment pourrai-je, faire paraître un essai, pour tenter de vous sauver d’une difficulté précise de société. Une simple affaire de curiosité qui eût réussi à abîmer ma paresse, qui eût plongé mon esprit dans les abîmes. Enseigné et tiré de mon ignorance par un seul homme et par l’amour que je portais à mes muses. Vous sortir des entrailles de ceux qui cesseront de feindre, derrière l’aise de vous avoir à leurs guises. A l’aide de votre labeur ils s’engagent pour un temps incommensurable, d’imprimer au plus profond de vous et dans vos gênes, l’empreinte du désir qu’ils ont choisis. L’empreinte du blasphème qui, en vous éloignant de la foi qui pendant des siècles vous traînez, l’a remplacé par une loi bien plus grotesque et éclatante à l'œil, la loi du marché. Sans oser me lancer dans la science et l’empreinte génétique, car je ne suis qu’un poète amoureux des mots et des rythmes. Mais hélas en me contentant de songer, je me suis réveillé dans un rouage alimenté par nos machines à dopamine et nos liqueurs à brouillard. Mais je ne jouirais en rien à m’en libérer seul, mais en me retrouvant songeur de vous sauver la vie, à bord de mon Arche d’encre fondé, comme Noé le convoité de tous, depuis l’aube des temps.

Tout cela (sans en devenir complotiste), est la raison des phénomènes d’époques ou de tendances. Après les Guerres la tendance penche vers “le travaille et les grandes familles rouage du bonheur”, suivi d’une époque où la foi disparaîtra au profit de la loi du marché, bien plus productive avec “80’s les jeunes prônent la liberté et veulent s’exhiber à la télé.” Époque où prolifèrent les corpos-rats. Suivi par l’ancien futur, le présent. Une époque qui stagne, une époque où les Hommes ont su se détacher aux vus de leurs histoires, de l’entité supérieur qui régissait leurs choix, l'entité de Rousseau qui doutait de la pureté des Hommes. 

“Vivez, nous vous sonnerons quand nos choix nous ferons tomber dans le néant.”

Vivre ligoter par les,

cordes invisibles,

que nous faisons hériter,

à nos âmes lisibles,

Aujourd’hui je le vois, mes yeux s’ouvrent, mon esprit est enfin tel qu’il doit être. Le savoir nous est trié et limité, cela engendre le faux. Nos éducations mutent comme des fabriques à naïf. Obligeant les pauvres âmes découragées à prendre le chemin du professionnalisme qui sous l’étendard du Progressisme oublie l’histoire et la possibilité d’un vrai choix démocratique. Tout cela dans le pays fondateur des Lumières, le pays qui se sentant bien trop grand, s’est permis pendant des siècles à amener le savoir “aux Barbares”. Comme les “Grecs” du monde. Aujourd’hui résigné à la loi du marché qui l’oblige à délaisser ses lumières. Nous envoyant faire les baraques des Homodeus, les Hommes Dieux régissants le monde et les seuls maîtres du savoir, en vous droguant à la drogue qui ferme les yeux et vous sauvant de celle qui les ouvrent. “Lisez gratuitement” disent-ils à notre jeunesse, en oubliant la philosophie, l’art qui posent des questions sur le monde, contentez-vous de romans sans âme. Mais le génie littéraire ne s’arrêtera pas là, nous savons cacher des vérités et des véritables questions en nous cachant derrière la magie de la fiction. Nous, écrivains avons l’habitude, jadis pour éviter le bûcher de l’Eglise, aujourd’hui pour éviter le diable lui-même. 

MALBEC Kyllian

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Isahorah Torys
Posté le 08/10/2022
Hello, je passe par là... Attention sur ton résumé, tu as écrit : je retranscrit au lieu de je retranscris ^^

J'ai trouvé ton essai intéressant. Il est vrai que tu as une belle plume, recherchée, travaillée, mais je regrette de constater que lorsque l'on parle d'essai, l'auteur cherche sans cesse à impressionner par de belles phrases bien construites.

À mon sens, l'essai doit parler aux gens, faire réagir, toucher... et, souvent, la simplicité des mots a plus de poids qu'une poésie bien ficelée. C'est le seul défaut que je retrouve regrettable dans ton texte, même si on ne peut pas réellement critiquer le style qui est plus une affaire de subjectivité.

Attention aussi à la ponctuation qui casse le sens de certaines de tes phrases.
MALBEC Kyllian
Posté le 08/10/2022
Salut, la faute est corrigée, merci de l'avoir soulignée :)

Cet essai a pour but initial d’être l’angoisse d’un poète. Un poète qui se cherche un rôle de héros dans une société qu’il peine à voir sombrer dans l’ignorance. Une évolution due aux recherches de son esprit donne à l’essai un rythme effréné qui peut-être symbolisé par une ponctuation parfois anarchique, donnant des phrases courtes et ponctuées (surtout sur la fin).

J'espérais que ce rythme permettrait de rentrer dans la psychose du poète, faisant par la même occasion ressentir et comprendre ses angoisses. Si l’essai est aussi court, c'est aussi un choix de ma part pour accentuer cela.

Je te remercie de ton commentaire, il m’a permis de corriger, de réfléchir et de voir l’avis que pouvait donner cet essai d’un point de vue différent :)
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