Sur des airs de guitare électrique,
Je regarde danser une brune au teint halé
Dans la pénombre, ses courbes dansent,
Et ses poignets font chanter ses bracelets
Ce soir là était différent des autres…
Tous mes sens étaient en éveil
Au milieu du noir, au milieu des gens,
Mon regard était à ses lèvres vermeil
Elles changeaient de couleur au rythme de ses pas,
Bercée par les odeurs et ardeurs des lumières
Et moi, je me laissais aller à cette contemplation,
Une fièvre temporaire, inconnue passagère
Perdue dans cette foule, éperdue d’émotions,
Elle gardait les yeux clos, moi je ne voyais qu’elle
Enveloppée de douceur, elle tournoyait sans fin,
Je la voyais danser comme sur un battement d’aile
Quelque part dans mon cœur, je le concède bien,
Elle a laissé mes songes, perdus dans ses cheveux
Elle avait, un instant, fasciné mes deux yeux
Je ne l’ai pas oubliée, cette fille aux airs fougueux...
Fy
Fy