Écrire dans le vague à l’âme d’une nuit agitée, lorsque l’envie vous prend de sortir de votre tête toutes les branches cassées d’un arbre enraciné. La tempête est à venir et les feuilles s’agitent.
Sous mon crâne, mes pensées n’ont plus assez de place. Elles pulsent contre mes tempes, envahissent mes sinus… Leurs circonvolutions s’enroulent derrière mon front, s’insinuent vers mon occiput.
Mes schémas mentaux me font repasser en boucle le passé et projeter vers le futur les tentacules d’un millier de scénarios catastrophes aux conséquences apocalyptiques.
Alors, j’écris... J’écris pour exorciser sur un papier virtuel mes peurs, mes craintes, mes frustrations. Pour donner une sortie de secours à ce marasme de pensées qui pollue mon corps et mon esprit.
Je vomis les échafaudages branlants, mal ficelés de mes constructions passées.
j'ai beaucoup apprécié les métaphores utilisées qui donnent vie à ton texte
j'ai pris plaisir à lire ton texte.
Excepté la dernière phrase pour laquelle (ce n’est que mon ressenti) j’ai plus de réserve.
Il y a quelque chose de trop lourd dans la construction de la phrase avec les expressions «branlants » et «mal ficelés» côte-à-côte. Peut-être ne garder qu'une seule de ces expressions ?
Ce texte prouve à quel point l'écriture est importante pour certains, à quel point elle peut nous maintenir en vie. Car imaginons une seconde qu'elle ne soit pas là... et qu'il soit impossible d'exorciser tout ça ! En tout cas, j'aime beaucoup l'idée qui se cache derrière ce texte. Merci !