C'était un premier jour de Mai, je me souviens
Mes pas m'avaient guidée vers cette boutique étrange
La devanture poussiéreuse avait besoin d'un bain
Et que quelqu'un se décide et la range
L'enseigne rouillée se balançait dans le vent,
Grinçant à mes oreilles tel un joyeux tintamarre
Une espèce de poudre s'y accrochait, faisant
Obstacle aux lettres que je ne pouvais voir
Je me décidai à entrer et pris mon courage à deux mains,
Une petite clochette annonça mon intrusion
Un peu essoufflée, je fis face à un inconnu serein
Qui veillait sur la pièce à lampions
Comme ensorcelée, je m'approchai du comptoir
Et observai les objets qui s'y entassaient
De drôles de choses, toutes sortes de bougeoirs
Trônaient là, chargés de parfums aux secrets
Je soufflai sur une espèce de talc sur le bois
Et lus les mots sur les bouteilles de liqueurs,
Du courrier, et des jeux de cartes autour de moi,
De funestes présages, à d'inconnus visiteurs
Ma contemplation des barreaux d'une petite cage
Fut abruptement interrompue
Par la modestie de l'homme d'un certain âge
Me montrant une chose que je n'avais encore jamais vue
Parmi les miroirs et les cristaux,
Au delà d'une vitrine cachée par les obstacles,
Il y avait, m'ouvrant la bouche en O
Il y avait, d'une incroyable qualité
Une chose qui m'enlève les mots...
Une chose que l'on ne peut voir, si l'on ne l'a imaginée.
Elf & Fy
Eh bien, pour métrer les vers, je l'ai déjà fait seule, et c'est certes un bel exercice... que j'ai dû mal à réaliser, j'ai l'impression qu'on me coupe la parole aha. Mais en effet, je vais le retenir pour un prochain poème avec Fy !
Merci ^°^
J'ai en effet moi aussi déjà tenté de métrer mes vers, mais je trouve que ça reste trop formel au niveau de la liberté d'imagination du lecteur (enfin ce n'est que mon point de vue) il n'empêche que ton idée est bonne, il faut savoir s'y essayer de temps en temps :)
On retiendra pour la prochaine fois ! ^^
Merci encore et bonne suite !
Fy