Ce qui comptait

Par Jamreo

La retrouver. La retrouver. La retrouver. La retrouver.

 

Pleurer, pleurer, déchirer. Arracher, déchirer. Pleurer. Courir, pleurer encore. Pour que ça sorte. Pour que tout disparaisse, que tout s'envole avant que son corps se trouve englouti. Dans le noir, Laura ne voyait presque plus rien. Elle continua à courir, se prit dans un buisson de ronces, tomba sur le ventre dans un bruit sourd et le choc lui renversa la tête. Elle resta sonnée, étendue jusqu'au moment où la folie furieuse qui tuait ses entrailles s'évanouit. C'était comme si on étouffait son visage dans un énorme oreiller. Laura ferma les yeux.

 

S'arrêter. S'arrêter, et penser...

Qu'il était facile de haïr. Son sang n'était que haine. Cette chose noire qui dansait, qui battait son rythme lancinant et brutal dans sa poitrine, son cœur en était empli jusqu'à l'impossible. Et cette liqueur était si virulente, si pure, que la moindre petite goutte provoquait des horreurs. Des choses regrettables... des actes regrettables. Mais au fond, il fallait comprendre. Personne ne pouvait supporter un tel concentré de haine et de passion à l'intérieur.

Personne.

Mais, malgré tout... il fallait avancer. Un pas après l'autre. Un pas après l'autre...

 

Laura dut rassembler toute son énergie pour ouvrir les yeux. Elle venait d'entendre des pas. Elle se dressa d'abord sur ses genoux et eut l'impression tranchante qu'un regard l'épiait depuis la couverture des arbres, qu'une énergie noire se déversait sur elle, qu'une chose visqueuse se glissait partout autour d'elle. Elle se mit debout avec difficulté et tenta de se frayer un chemin dans la sensation qui l'alourdissait – l'emprisonnait. La condamnait. La chose était là. Elle entendait ses pas qui se rapprochaient, s'alignaient sur les secousses de son cœur.

 

~

 

C'était un soir frais et venteux. Typique d'octobre, ce temps qui ne pardonnait plus rien. Ce temps qui parfois, très rarement, laissait encore miroiter le souvenir de plus en plus lointain de ces mois brûlés par le souffle du soleil. Les nuages couraient à une vitesse folle au-dessus de la cime des arbres et quelques pièces d'argent tombées de la lune parsemaient la route, s'effaçaient, vagabondaient au gré de ces bolides célestes, ces formes grises sans queue ni tête qui sillonnaient la campagne comme une promesse de pluie.

C'était une nuit où il faisait bon se promener ainsi, pour observer tous les contrastes de la nature. Octobre était un mois entier. Un mois profondément vivant et sévère.

Matty repéra un endroit confortable où s'asseoir. Il avait passé une mauvaise journée au travail. Une mauvaise journée.

Il prenait souvent la voiture pour s'isoler ici. Un petit bout de forêt suffisamment paumé pour que les rejets de la civilisation ne viennent plus l'atteindre ni le déranger. Personne ne venait jamais. Chemins arides, paysages troubles et pas vraiment beaux, non, pas au sens apaisant du terme. Toutes ces stupidités qu'on vous débitait à longueur de vie sur les bienfaits de la nature. Oui, elle en avait, mais uniquement dans le fait qu'elle était trop laide et disproportionnée. Surtout quand il voulait être seul.

Ce soir, il était chanceux. Ce soir il ne pleuvait pas. Il faisait bon, il faisait froid. Et sec. Il hésita un moment, se demandant s'il comptait rester longtemps. Il ne savait pas trop. Voulait-il rester ?

Il décida que, oui, certainement. Il s'adossa au tronc derrière lui.

 

Il fut alors saisi par une sensation plutôt bizarre. En fait, il eut l'impression qu'un jaune d'oeuf venait de s'écraser sur sa tête et que la substance, étirable à volonté, l'enveloppait de la tête aux pieds. Mais c'était quelque-chose de noir. De trop lourd.

D'accord, il y avait plusieurs variétés de bizarre, depuis le dégoûtant jusqu'au risible en passant par le franchement comique. Mais celui-là était...

Flippant. C'était... il dirigea ses yeux vers le bord du sentier où la forêt reprenait son cours et se sentit soudain mal à l'aise, à la merci des arbres qui le scrutaient, à la merci de leur colère.

- Hé !

le jeune homme sursauta pour de bon.

Nom d'un chien !

- Hé, toi ! aboya-t-on d'une voix rauque.

Il ferma les yeux pour se retenir de balancer une insulte. N'y avait-il vraiment pas moyen d'être seul ?

Il aperçut le cercle éblouissant d'une lumière et la forme fugace d'une silhouette humaine lancée à toute allure vers lui sur le sentier, gesticulant des bras et des jambes comme un pantin propulsé dans l'air. Il se redressa, vaguement intéressé. Une catastrophe ?

C'était un homme armé d'une lampe-torche, qui se tenait maintenant à plusieurs pas. On ne pouvait pas bien discerner ses traits, mais ce qui frappa Matty ce furent ses tatouages. Des tatouages vraiment très moches, sans forme et étalés un peu au hasard sur ses joues, son front, ses avant-bras.

- Quoi ? demanda-t-il après quelques secondes d'hébétude totale.

- T'as pas vu ma sœur ?

 

 

~

 

 

  C'était la faute des autres... ils ne savaient pas, égoïstes et aveugles. Il y avait tellement plus, et il suffisait de le leur montrer, pour ensuite le leur reprendre. Juste au moment où il était trop tard. Juste à ce moment. Non, il n'y avait rien à regretter. C'était eux qui avaient façonné ses délires les plus fous. Avec leur indifférence, avec leur cruauté. Ils allaient simplement en payer le prix, il n'y avait rien d'extraordinaire à cela.

 

Laura dérapa sur une portion de boue et sa gorge se souleva. Elle plaqua aussitôt une main contre sa bouche, affolée, barbouillant son menton du sang collé à ses doigts. Elle se maudit, se détesta, se désespéra. Et courut de plus belle.

Il fallait s'en sortir. Il y avait des choses étranges, mauvaises, malades ici. Elle sentait l'odeur macabre de la folie, le poids de la peur qui lui écrasait les épaules, les longues taillades dans son dos et sur ses mollets. Et cette chose qui la poursuivait...

Si seulement elle pouvait retrouver le chemin... si seulement elle ne s'était pas perdue.

 

~

 

- Euh... non. Je l'ai pas vue.

Le type jaugea Matty un instant, la respiration lourde, presque semblable à un grognement. Il avait dû courir un bon bout de temps. Puis il passa une main dans ses cheveux blonds.

- Je comprends pas, haleta-t-il en posant ses mains de chaque côté de ses hanches. Ça fait une heure que je la cherche. On était sur le chemin. Elle a voulu le quitter. Elle...

Il termina sur un juron bien senti.

- Vous venez souvent ici ? dit Matty d'une voix blanche.

Il n'avait pas pu s'en empêcher. Maintenant, savoir que d'autres investissaient son bout de forêt quand il n'était pas là, et même quand il était là, ça le mettait en colère. Il se sentait pousser une sorte de jalousie, comme une petite barbe du matin.

Et puis il se souvint. Il avait aperçu une voiture noire garée sur le côté de la route, même pas très loin de l'endroit où il avait poussé son vieux chariot déglingué. Il n'avait pas fait le rapprochement.

Avec un certain malaise, les yeux levés vers l'inconnu qui le dépassait bien d'une tête, Matty eut soudain le même dégoût diffus, la même sensation visqueuse. Comme une gueule béante et baveuse venue de nulle-part, remontée de la terre pour s'agripper à ses mollets. Il frissonna et reporta son attention sur les arbres.

Et puis, un hurlement étouffé retentit.

- C'était pas votre sœur ? s'écria immédiatement Matty, sans réfléchir.

L'homme jeta un regard effaré et paniqué dans la direction du bruit, puis il redressa sa lampe.

- Viens avec moi.

- Quoi ?

- Tu préfères rester ?

Matty ne réfléchit pas. Non, il ne voulait pas rester seul. Il lui emboîta le pas et, la gorge nouée, s'enfonça entre les arbres. Seuls le faisceau de la torche et le bruit de pas devant lui le guidaient. Il courait maintenant. Matty eut l'impression étrange que le gars devant lui titubait, vacillait par moments, comme pris d'un vertige, et s'attendit presque à le voir s'effondrer – à moins qu'il ait inventé tout ça. A moins qu'il soit victime d'hallucinations, au gré des apparitions et disparitions de la petite lampe qui passait et repassait, balayait le sol et s'évanouissait pour ne laisser que le noir.

Ils n'entendirent plus rien lors des dix minutes qui suivirent, se contentant de courir à en perdre haleine.

Le type s'arrêta alors et Matty fit de même, gardant une distance raisonnable entre eux. Il ne savait pas pourquoi. Il préférait comme ça. L'homme retourna vers lui, le visage et les bras couverts de plus belle par ses tatouages qui donnaient l'impression que sa peau s'était déchirée et tout bonnement détachée par endroits. Même son T-shirt laissait voir des taches sombres, par transparence ; son torse devait être tout peinturluré lui aussi. Ils attendirent un moment, plantés dans cette flaque de détresse. La même angoisse lourde et visqueuse fondit sur Matty, qui se frotta la nuque et poussa un juron étouffé. Il gardait les yeux sur la lumière floue que crachait la lampe, dessinant les contours d'une racine à fleur de terre, puis les baskets défraîchies de son propriétaire qui battait un rythme étrange contre sa cuisse.

- Au fait. Moi c'est Jean.

- Matty.

- Ah. Un anglais ?

Les yeux de Jean s'arrêtèrent sur son visage. Perçants, désagréables. Trop clairs. Même à cette distance, tranchant juste un peu trop profondément avec la noirceur de l'encre qui lui bouffait les traits, la couleur de ses yeux faisait vraiment tache.

- Vous venez souvent ici ? répéta alors Matty sans pouvoir se retenir.

Un cri unique, presque de surprise, retentit. Puis un deuxième hurlement. Quelque-chose de diabolique. Quelque-chose de tellement bizarre et glaçant que Matty se couvrit le visage des deux mains et s'accroupit, saisi d'un tournis gerbatoire comme il en avait rarement connu.

Ça continuait. Ça continuait. Une fille hurlait à en mourir quelque-part et un cocon sirupeux, inextricable, se refermait tout autour d'eux. Autour de lui.

Faut que ça s'arrête...

Il sentit alors une main passer dans ses cheveux et leva le menton à s'en faire craquer les cervicales. Jean le surplombait à présent, sa lampe toujours dirigée contre le sol. Matty ne put voir son visage mais distingua la lueur de ses yeux, intensément ambrée - non, pas ambrée. Couleur lune.

- Seulement les soirs de pleine lune.

Son murmure, pourtant fin, couvrit sans mal la cacophonie de hurlements.

- Quoi ?

- Je dis, on vient ici seulement les soirs de pleine lune.

 

~

 

Elle l'avait finalement attrapée, d'une pleine poignée de cheveux, ses griffes raclant la peau avec délectation. La proie tomba à genoux avec un cri et elle lui coinça la gorge, extatique, insensible à la salive et aux larmes qui coulaient sur son poignet. Tout son corps s'était tendu en avant dans l'attente de ces plaintes de douleur, dans l'attente de ces signes qui ne mentaient pas. Peur et souffrance. Peur et souffrance étaient un monde à elles seules, peur et souffrance s'enlaçaient pour tisser tout un univers, son univers, ses ressources, son pain quotidien. Elle n'avait jamais ressenti un tel plaisir qu'au moment de... la fille murmura des choses incohérentes. Des choses ridicules. La vie ? Il y avait bien plus, la vie n'avait aucune importance, ne comptait pas. Ce qui comptait c'était ce réservoir de haine, ce bidon d'essence enflammé qui la rongeait de l'intérieur. Elle maintint sa proie plus fermement, réprima ses soubresauts désespérés, une main plaquée contre sa bouche.

 

Laura mordit à pleines dents la substance qui l'étouffait. La chose ne poussa pas un cri, pas un soupir mais la lâcha. Laura voulut courir ; quelque-chose lui faucha les jambes et son visage se leva brutalement vers le ciel. La lune, pleine, lui grilla les pupilles à travers la canopée criblée de déchirures. Elle entendit les pas de la chose. Légers, étouffés, à la frontière du réel. Puis vinrent l'odeur et le souffle ; les cheveux blonds, secs, couverts de terre et d'un peu de sang, descendirent sur elle comme un rideau sur l'acte final. Deux yeux clairs et durs la regardaient avec un éclat de curiosité.

Laura sentit un poids, puis des griffes appuyer contre sa gorge. Elle se débattit. Suffoqua. Une première griffe s'enfonça dans sa cuisse, une douleur insupportable la transperça et elle poussa un hurlement. Du sang chaud s'écoula sur son flanc. Il y eut une deuxième fois. Un coup de dents. Une troisième. Des raclements de griffe. Sa bouche s'emplissait de terre et de sueur. Elle hurlait. Et la chose riait, ses deux yeux brillants suspendus au-dessus d'elle dans une marée de cheveux blonds et sales. La chose riait de sa mort.

 

~

 

Le silence était retombé.

- Je crois qu'elle a terminé.

Jean tenait fermement Matty par la gorge mais n'en paraissait même pas conscient, les yeux perdus dans le vague. Il poussa alors une sorte d'aboiement caverneux et attendit un instant, aux aguets. Matty était estomaqué. Il venait seulement de comprendre.

Ce n'étaient pas des tatouages. C'était...la peau se désagrégeait peu à peu – quelques bouts se détachaient et tombaient dans l'herbe. Et derrière la peau, il y avait une deuxième peau noire et visqueuse. 

- On avait peur d'elle, haleta Jean dans un crachement dégoûtant. De ma sœur, je veux dire. Peur de nous, je veux dire. Personne n'a voulu savoir. Alors on se débrouille comme on peut. Les soirs de pleine lune sont les pires, je te cache pas.

Il termina sur un rire, un jappement sauvage. La sensation de se noyer dans un océan de sucre noir, encore, de s'enliser dans cette matière lourde et mortelle était plus forte que jamais. Matty tenta de se débattre. Il suffoquait presque, ses poumons, sa poitrine entière étaient sur le point d'exploser. Jean sembla s'en rendre compte car la pression se relâcha un peu et Matty avala immédiatement une longue, une interminable goulée d'air.

- Laissez-moi partir, bégaya-t-il. Je dirai rien. A personne.

Ses pieds s'agitèrent dans le vide. La force surhumaine le clouait au sol. Jean réitéra son aboiement ténébreux.

- Tiens-toi tranquille... Tommy, c'est ça ? Ce que j'ai eu peur en voyant vos deux voitures sur le côté de la route. J'ai compris que je pourrais pas la contrôler longtemps. Tu la connais, la fille qui s'est ramenée avec cette voiture noire ?

Les larmes aux yeux, le jeune homme secoua vivement la tête.

- C'est mieux comme ça, souffla Jean d'une voix grondante et souffreteuse. Ça t'aurait fait du mal.

Matty sentit qu'on le lâchait. Nom d'un chien...

- Tiens, mais la voilà.

Le faisceau de la torche se dressa dans une direction. Et lorsqu'il vit la chose qui émergeait des bois et faisait quelques pas absents, alors Matty hurla. La chose avait de longs cheveux blonds, d'énormes yeux couleur lune, vides et fixes. Son corps était noir, d'une matière visqueuse et mal définie, une sorte de peau gluante sous laquelle on discernait des muscles et un énorme cœur sombres comme la nuit, des os et des crocs blancs comme neige. Sa mâchoire était celle d'un loup, hérissée de crocs ; ses membres supérieurs se terminaient en cinq longues griffes.

 

C'était un corps de femme. Et c'était un corps de loup, couvert de sang. Jean poussa un aboiement. Matty leva deux yeux écarquillés vers lui : c'était comme si un deuxième corps lui poussait de l'intérieur et transformait l'enveloppe du premier en confettis, déchirait méthodiquement les vêtements. Une mâchoire allongée détruisit progressivement le menton et réduisit le nez en bouillie ; une poitrine puissante fit exploser les fibres du t-shirt. la bestiole poussa un grognement de douleur, ses deux éclats de lune étincelant dans l'obscurité. Il ne restait plus de Jean qu'un tas de vêtements et de peau flasque aux pieds d'une bête noire à forme d'humain, à forme de loup, armée de crocs et de griffes.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Nascana
Posté le 31/10/2013
Plus effrayant que des loups-garous habituelles, en tout cas. La façon dont tu décris la transformation, ça fait frissoner. 
Un texte bien effrayant, ça donne pas envie de se promener dans les bois.
Nascana 
Jamreo
Posté le 31/10/2013
Merci pour la transformation Nasca (et pour le plus effrayant que d'habitude :D). Et oui, ça passe un peu l'envie de se promener, on sait jamais ce qui peut arriver. Mais remarque, ça fait aussi le charme de la chose ! 
Shaoran
Posté le 30/10/2013
Coucou Jam'
Comme toujours, ton écriture est fluide et le style maitrisé. Effectivement, le thème n'est pas super original en lui-même et la lune fait un peu de la figuration, mais pour autant tu as su amener ça avec brio, laissant planer le doute sur la nature de la "chose qui tue" donc je dirais que même si tu restes dans des "sentiers battus" tu t'en sors brillamment. Bravo ^^
 
A peluche 
Sushi^^ 
Jamreo
Posté le 30/10/2013
Aah oui, le thème reste dans les sentiers battus c'est sûr :) bon, la lune a un rôle malgré tout puisque le propre des loups-garou c'est de se transformer à la pleine lune, même si effctivement on sait pas trop si ce sont des loups-garou au début.
Merci Shao ^^ 
Cricri Administratrice
Posté le 30/10/2013
Je n'ai malheureusement plus le temps de faire des commentaires développés si je veux avoir fini à temps, mais je prends juste un instant pour te dire que j'ai trouvé ta nouvelle SUPERBEMENT écrite et dotée de personnages qui dégagent une vraie présence. Et puis certains passages sont vraiment impressionnants ôO' Bravo !
Jamreo
Posté le 30/10/2013
Oh merci, je suis très contente si ça t'a plu. Les personnages sont un peu en colère (surtout pour les loupiots en fait) et Matty faisait une parfaite victime xD Merci beaucoup d'être passée Cricri :)
BeuldesBois
Posté le 28/10/2013
Jamouu !<br /><br />Un jeune inconnu qui te passe la main dans les cheveux, en pleine forêt, pendant que quelqu'un hurle. Trululuuu. Ha j'ai kiffé xD. C'est à la fois what the f*ck et inquiétant, y'aurait de quoi être complétement paumé à la place de Matty si le reste n'avait pas été aussi vite et si une grosse paluche s'était pas rapidement refermée sur sa gorge. Là je me suis demandée ce qui pouvait bien lui passer par la tête comme genre de quesitons, au Matt. (... Et là tu te dis que Beul est passée à côté de tout le reste du texte, mais noooon xD. Roh ! Tout de suite)<br />C'est comme quand on revient, en retrospective, sur Jean qui se dit "oh, tiens, un anglais", alors qu'on sait pas encore que c'est un Lycan. Sur le coup on relève rien du tout ; puis une fois la lecture finie on réalise alors que Jean disserte sur la nationalité des gens avant de les manger. Ca donne un vrai truc au personnage. Moi je suis prète à y croire, le Jean il existe, pouloulou, plus JAMAIS de balade dehors la nuit pour Beuli !<br /><br />Haha ! Evidement, j'ai cru que Laura était la soeur de Jean ! Mais oui ! Et quand on entend finalement deux cris dans la nuit pendant que Jean maltraite Matty, là je me suis dis, m*rde... Là j'ai loupé un truc. Là j'ai mal jaugé la situation. LA JE SUIS MORTE.<br />Belle surprise !<br />Sans parler de tes lycans, en eux-même, qui sont vraiment super cool. En plus d'être super visuels. Que du miam.<br />
Jamreo
Posté le 28/10/2013
Beulette !
Jean a ses petits goûts personnels et ses manies c'est vrai, Matty a certainement dû se demander où il avait atterri, et surtout s'il faisait pas face à un tueur en série ou autre, ce qui n'était pas si loin d'ailleurs (et en fait je trouve ça plutôt cool de relever des détails comme ça xD). Et puis oui, c'est toujours mieux de connaître la provenance de la viande après tout, faut prendre soin de soi. D'ailleurs bien sûr que Jean existe, bon je sais pas trop où il est en ce moment (hmm...... ). Bon ok j'arrête, très contente que le personnage t'ait plu ^^'
(non... tu n'es pas morte xD) Hé oui la soeur. Qui n'a pas de nom au final, je réalise maintenant : tous les persos ont un nom sauf elle. En même temps elle s'en souvient peut-être même pas dans son état pff
Contente qu'ils t'aient plu ces loups-garou (comment ? Ils sont pas beaux ?) Mercii beaucoup pour ta lecture et pour ton commentaire qui m'a fait très plaisir <3 
Mimi
Posté le 25/10/2013
Bonsoir Jam' ! :)
Je viens de lire ton histoire… C'était assez terrifiant xD Enfin, je suis une petite nature, donc pas grand chose m'effraye, dès qu'il y a un peu de sang, ça me fait tout drôle...^^
Cependant, j'ai tout de même pris beaucoup de plaisir à lire ta nouvelle ! J'ai notamment été très surprise par la fin, dans le bon sens du terme… Je ne m'y attendais pas du tout !!! C'est assez glauque et cynique, mais j'adore. J'aime beaucoup être étonnée comme ça, surtout après avoir été maintenue dans le flou un certain laps de temps… Donc voilà, la fin m'a beaucoup amusée (beuuurk, quelle sadique je fais xD) et je te remercie de m'avoir fait autant rire !!!
Bonnne soirée :) :) :)
Mimi. 
Jamreo
Posté le 25/10/2013
Booonjour Mimi !
Ah en même temps ça me fait plaisir que tu aies trouvé ça un peu terrifiant ! Et merci, haha je m'y attendais pas mais j'aime le fait que ça t'ait fait rire :D En tout cas contente que ça ait pu te surprendre (et pis rassure-toi, on est tous des sadiques par ici - mais chut)
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire et à bientôt ;) 
Rachael
Posté le 24/10/2013
Salut Jamreo,
Je suis heureuse que cette nouvelle me fasse découvrir ta plume.  
Venant après plein de commentaires détaillés, je ne vais rien ajouter de bien nouveau, sinon redire que ton traitement de la lycantropie est très original. La matière noire et visqueuse c'est bien trouvé par exemple, et ca permet de belles trouvailles comme le sucre noir ou le cocon syrupeux.
J'aime particulièrement ton style : les images que tu emploies sont très belles, certaines m'ont frappé comme les bolides célestes.
Merci pour ce joli texte d'Halloween.
Jamreo
Posté le 24/10/2013
Merci Rachael, oui, c'est vrai que l'image de la matière noire par exemple n'est pas un truc associé aux loups-garou d'habitude, et puis comme au départ je ne pensais pas en faire des loups-garou exactement (plutôt des créatures... euh... des trucs pas très précis)... finalement j'ai gardé ça aussi.
Je suis ravie si le style t'a plu en tout cas ^^' et merci pour ta lecture ! 
Sierra
Posté le 24/10/2013
Bonjour Jamreo !
Brrrr ta vision du loup-garou femelle va me poursuivre très longtemps ! Son apparition est très bien détaillée, très bien décrite, j'ai cru la voir en vrai et elle m'a franchement foutu la trouille. Pourtant le loup-garou, c'est pas ce qui me fait le plus peur, mais tu l'exploites vraiment bien ! Tu trouves que ton histoire n'est pas originale, mais je trouve que tu détourne le mythe de façon très habile.
Je dois avouer par contre que j'ai eu du mal à comprendre les passages sur Laura. Au final, tu décris bien sa lutte avec elle-même et sa transformation ? Je dois avoir l'esprit embrumé, je ne doute pas que tout soit très clair en réalité dans ton texte :)
À partir du moment où Jean s'arrête dans la forêt et annonce placidement qu'il vient là toutes les pleines lunes, j'ai vraiment ressenti le frisson d'angoisse caractéristique ^^ Ce genre de dialogue est porteur d'une telle profondeur, je trouve que ce sont presque eux qui font tout le travail pour te faire peur :$
Bref, j'ai beaucoup aimé ta nouvelle, surtout que c'est la première fois que je te lis ! Bravo ! 
Jamreo
Posté le 24/10/2013
Bonjour Sierra ^^
Ah, elle n'est pas des plus sympathiques xD je suis contente si tu l'as aimée en tout cas (même si façon de parler)
Alors les passages sur Laura, tu as pensé qu'il s'agissait d'un conflit entre deux parts d'une même personne ? ^^ en fait il n'y a pas un mais deux personnages à ce moment. La louve-garou justement, en italique, et puis Laura qui essaie de lui échapper et qui était certainement une promeneuse occasionnelle tout comme Matty. 
Je suis d'accord que les détails peuvent parfois être les éléments les plus effrayants, pas besoin de hurler ou de surenchérir, quand c'est trop ça cesse d'être efficace. Enfin xD je dis pas ça parce que je suis certaine de l'avoir réussi ^^' merci beaucoup en tout cas, je suis ravie si tu l'as ressenti comme ça !
Et merci pour ta lecture ! 
Beatrix
Posté le 23/10/2013
Bon, c'est une fin plutôt ouverte, mais on n'a pas trop de mal à imaginer le suite ;).
Le thème n'est peut-être pas original, mais le traitement, c'est toute autre chose ! En particulier, les expressions et les images très originales et puissantes que tu emploies tout au long du texte, ces associations de mots auxquelles on n'aurait pas forcément pensé mais qui sont bluffantes... ^^
Et c'est vrai qu'on pouvait croire que la fille qui courait au début étaut la fameuse soeur , sauf que ça aurait été trop facile. Pauvre Marty quand même... Au mauvais endroit au mauvais moment ! 
C'est une vision assez surprenante des loup-garous - mâtinée alien / chose d'un autre monde, il fallait y penser ! ^^ Mais en tout cas, c'est bien glauque çà souhait, très halloweenesque, bravo ! :)
Jamreo
Posté le 23/10/2013
Ouverte mais on peut imaginer le plus probable (certes on pourrait penser à une invasion extra terrestre juste à ce moment là, un rayon laser qui exterminerait les deux loups-garou et permettrait à Matty de s'enfuir etc)... ><
Merci Bea, je suis ravie si les images et les associations "bizarres" t'ont plu. Et puis pour la fille, oui on est d'accord ç'aurait été un peu facile. Matty, lui, se traîne une poisse pas possible mais c'est comme ça, il faut bien au moins un personnage malchanceux pour Halloween (bon, je suis pas certaine de l'avoir convaincu)
Ah ils ont peut-être un petit côté "alien" ces loups-garou tiens. Merci beaucoup en tout cas  :)
Diogene
Posté le 23/10/2013
Non, non ne sois pas si ironique avec toi Jam, cette histoire vaut bien le détour.<br />
La façon dont tu as traité le thème du loup-garou n'est vraiment pas piqué des vers.<br />
Bravo
Jamreo
Posté le 23/10/2013
Mais l'auto-ironie ne fait pas de mal... :p
En tout cas merci beaucoup !
Rimeko
Posté le 23/10/2013
Elle fait bien peur ton histoire... Bravo.
 
J' "aime" (façon de parler, hein) particulièrement les passages en italique... C'est les pensées de la fille, la soeur du... euh... loup-garou, non ?
Justement, on réalise au fur et à mesure qui sont les personnages, Laura, Matty, les loups-garous... C'est bien mené et l'écriture est belle.
 
Je trouve dommage que tu t'arrêtes là, la fin est un peu trop abrupte (je trouve).
Même si on peut l'imaginer, j'aurais bien aimer savoir ce qui arrive à Matty... Il meurt ?
Jamreo
Posté le 23/10/2013
Aha, contente de t'avoir fait peur. Et merci pour les passages en italique, ce sont eux que j'ai "ressentis" le plus en écrivant (non ne pas se méprendre :p c'est juste que c'est inévitable de ressentir un semblant de ce qu'on insuffle dans ses personnages). C'est effectivement la soeur de Jean le loup-garou !
Pour la fin, c'est peut-être un peu abrupt, mais finir sur la mort de Matty aux mains des deux lycans (parce que oui il meurt... enfin, il a peu de chances de survivre dans tous les cas)... fallait dépasser les 3000 mots et puis je savais pas trop comment gérer une fin pareille, donc j'en suis restée là.
Merci pour ton commentaire Rimeko ! 
EryBlack
Posté le 23/10/2013
Tu diras ce que tu voudras, mais moi je la trouve originale, cette histoire. Ok, c'est le thème du loup-garou, mais il est tellement bien exploité, tellement personalisé et mis en scène que ça se voit à peine ^^
En plus, je suis estomaquée par ton écriture. Certaines métaphores m'ont fait béer d'étonnement, comme les "bolides célestes", la "flaque de détresse"... C'est surprenant comme image, et pourtant tellement juste, on voit tout à fait ce que tu veux dire !
Je vais de bonheur en bonheur en parcourant les nouvelles d'Halloween ^^ Merci pour ce beau texte donc ! 
Jamreo
Posté le 23/10/2013
Merci Ery :) bah effectivement c'était quand même par rapport aux loups-garou que je me trouvais pas super originale, mais contente si tu as trouvé que c'était traité de façon plus personnelle  (la façon dont tu en parles, on dirait presque une pièce de théâtre :p)
Merci : là, ce que tu dis me touche beaucoup ^^' j'ai toujours eu des histoires plus ou moins louches (carrément louches, même) avec les métaphores. Vraiment heureuse si c'est un aspect qui t'a plu  <3 
Merci beaucoup à toi pour ta lecture ! 
Seja Administratrice
Posté le 22/10/2013
Arg, il est fou, ton Matty. Aller se promener en forêt la nuit. Fou.
Bon, OK, les forêts me filent les chocottes, même en plein jour. Alors, une pleine lune, arg arg. En plus, si t'y colles des loups garous. Arg.
Non, sérieusement, j'ai trouvé ton texte super bien mené. On se dit que c'est la soeur qui se fait bouffer, on remarque les tatouages louches, on réalise que c'est la soeur qui bouffe, on revient sur les tatouages. Et pour finir, on se retrouve avec deux charmants lycans qui jouent à la dinette. Oh yeah.
Du coup, j'ai ben bien aimé. Un texte d'Halloween tout comme il faut :') 
Jamreo
Posté le 22/10/2013
Aussi fou que moi alors, dirons-nous ! Je savais pas que les forêtes étaient si effrayantes :p elles sont pleines de bonnes intentions en général, mais si, du moment qu'on garde suffisamment de lumière pour se diriger hein, c'est à dire du moment qu'on part dans dans des coins où on voit plus rien du ciel, ce que Matty a pas respecté ce soir le pauvre. 
Merci, contente si tu as trouvé que ça se tenait bien  (et je contente de t'avoir bernée aussi sur la soeeeeeuuur). Deux lycans qui jouent à la dînette... il faut que je grave cette image dans ma mémoire, c'est trop beau.
Merci sej :) 
Elka
Posté le 20/10/2013
Bah original peut-être pas sur le papier mais moi je l'ai trouvé terrible ton texte ! Et ton traitement de la lycanthropie est pas si cmmune (cette peau noire et visqueuse, hmm bon appétit xD)
L'ambiance est lourde et opressante... infectieuse en fait. Et ça j'ai adoré.  Ce perso grincheux était chouette, le rythme très bon, les descriptions immondes à souhait et, franchement, jusqu'à la fin j'ai pas soupçonné la lycanthropie.
Alors bravo ! <3
Jamreo
Posté le 20/10/2013
Buh merci ! Oui, du coup j'ai essayé de leur donner une apparence pas trop cliché, et bon voilà, on dirait qu'ils sont tout droit sortis d'un pot de confiture aux pruneaux.
Infectieuse, ah bah je suis vraiment contente que ça t'ait plu et que tu l'aies ressenti comme ça ^^ (et aussi que t'aies pas souçponné la lycanthropie)
Merci beaucoup pour ton commentaire Elka <3
 
 
 
aranck
Posté le 20/10/2013
Hello Jam', j'avais lu plusieurs textes, mais complètement omis de faire mes commentaires !
Alors ton texte est vraiment dans le ton d'Halloween, et même si le sujet n'est pas original, ta façon de l'aborder l'est totalement. jamais je ne me serai attendu à une telle fin.(J'aime aussi l'idée de Loups-garous blonds...)
Et surtout ce qui est original, c'est cette sensation de noir gluant qui enserre et étouffe, qui encercle et tue, sans raison, pour le plaisir, par pure haine. 
Et ce pauvre Matty qui ne faisait que venir prendre un peu de bon temps, loin de la civilisation et du bruit ! Tout bascule si vite !
J'ai aussi eu le plaisir de retrouver tes descrpitions, toujours très belles, très poétiques, très justes.
La façon dont tu amènes la transformation du frère aussi est très forte ainsi que la fin, qui ne dit rien, qui laisse le lecteur deviner la suite.
Bravo Jam', c'est un très beau texte d'Halloween (et dorénavant je vais y réfléchir à deux fois avant d'aller me promener seule loin des foules...)
Jamreo
Posté le 20/10/2013
Je suis contente si tu as trouvé qu'il était dans le ton ! Enfin c'est sûr, c'était pas fait dans l'optique d'un happy ending et d'une vie en rose. Les loups-garou blonds, oui je ne sais pas pourquoi, ils ont été blonds très vite dans ma caboche. Du coup heureusement si le thème est quand même traité de manière un peu originale. Pour le plaisir et par pure haine, oui c'est ça : parce qu'ils sont méchants :p
Merci beaucoup pour les descriptions ! Après, pour la fin, on peut raisonnablement penser que Matty se fait bouffer (mais bon on peut imaginer d'autres choses why not), en tout cas tant mieux si le fait de ne pas raconter passe bien.
C'est marrant y a une ou deux nuits c'était la pleine lune et je suis sortie me balader, c'était vachement joli tout était argenté et bah, j'ai croisé personne... tu peux raisonnablement tabler sur le fait que les loups-garou se montreront pas je pense xD
Merci de ton commentaire Aranck ! à bientôt ^^
Dan Administratrice
Posté le 20/10/2013
Jam Jam !
Tu dis que c'est pas original, mais j'ai envie de dire que si personne avait pris le parti de raconter une histoire de loup-garou, j'aurais quand même été vachement déçue !
J'ai été totalement charmée par ta plume. Il me semble déjà que ça avait été une excellente surprise lorsque j'avais lu ta nouvelle l'année dernière, et j'avoue que j'ai un peu honte de pas avoir franchi le pas de lire un de tes gros projets pour en profiter plus longtemps v.v Cette nouvelle était pleine d'images manignifiques, vraiment, j'ai été totalement conquise !
Et je trouve chouette que tu aies collé d'aussi près au mythe du loup-garou (me semble qu'à la base, le loup-garou à sa peau de loup sur l'envers de sa peau d'humain et qu'il la retourne à chaque pleine lune. Rien que ça, ça me donne des frissons). Tu vas d'ailleurs plus loin, parce que vraiment, les descriptions de ces bestioles sont affreusement parlantes !
J'ai en plus cru que la pauvre Laura était la soeur de Jean, évidemment. Très efficace le retournement de situation ! Ca m'étonne juste qu'ils n'aient pas croisé Matty par le passé ? Il dit qu'il vient là régulièrement, c'était donc pas dans leurs habitues aux loups de venir chasser ici ? (désolée si t'as répondu dans le texte ><)
T'as vraiment bien fait de poster, Jam ! Bravo !
Jamreo
Posté le 20/10/2013
Oui c'était un parti à prendre on va dire  ^^ (ou un manque d'inspiration, mais chut)
Merci beaucoup Danette *.* Je sais pas trop quoi dire d'autre, ça m'a fait super plaisir de lire ton commentaire ^^'  Donc merci, merci je suis vraiment contente si ça t'a plu  <3
Pour le mythe du loup-garou... tu me l'apprends : l'image de la peau qui se retourne à chaque pleine lune, ouais, c'est horrible, surtout j'imagine pas le mal de chien que ça doit faire - oui, dans l'optique où les loups-garou ne sont pas que des bestioles chimériques O.o Du coup si ça colle un peu, c'est involontaire ^^' en tout cas merci pour les descriptions !
Alors c'est vaguement "expliqué" (euh... même si pas vraiment) au moment où Jean confie qu'ils viennent dans cette forêt uniquement les soirs de pleine lune. Je me suis dit que, par un heureux hasard, Matty avait pu venir de temps en temps mais jamais un soir de pleine lune, donc sans croiser les charmantes bestioles. Moui...
Encore merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire !  :)
Sati
Posté le 19/10/2013
Et ben ! Il fait vraiment pas bon de se balader tranquille au clair de lune par ici ! Dans le genre gore, t'as fait fort Jamreo :'D
Je crois que je vais retarder mon atelier Lasagnes de quelques heures... ou alors manipuler la viande de boeuf hâchée me ramènera aux images sordides que tu nous décris ici avec ta belle plume acérée.
Bravo pour cette prouesse halloweenesque et à bientôt !
Secret'S.
Jamreo
Posté le 19/10/2013
Ah, j'espère que t'as bien profité de tes lasagnes quand même (c'est drôle je pensais pas que ce texte serait "gore" dans le genre gorique du terme). Bon il y a peut-être des images pas ragoutantes, d'accord :p
Merci beaucoup pour ta lecture Secret =D
Vous lisez