Depuis presque sept mois, Estelle ne prêtait aucune importance à ses vêtements. L’appétit, elle l’avait retrouvé depuis peu, depuis qu’Augustine avait dit « oui » en fait. Le sourire, elle le cherchait encore.
Mais ce soir, c’était la fête. Il y aurait mémé – qu’Amaury avait invité à sa place – et pépé qui lui raconterait les mêmes vieilles blagues. Il y aurait le cousin de Paul et l’ex-femme de François, qui avait peut-être acceptée de venir sans savoir qu’il y aurait la nouvelle amante de ce dernier. Il y aurait la petite Camille qui ne ratait pas une célébration depuis quinze ans, et plusieurs autres qu’Estelle connaissait depuis un bail.
Mais surtout, il y aurait Augustine. Estelle se devait d’être belle, de maquiller les cernes et le poids perdu, de se raccrocher un sourire convaincant et d’oublier le nœud dans son estomac.
— Toujours pas prête ? Je vais pas cuisiner les brioches tout seul.
Son frère s’était permis d’entrer. Il portait déjà sa chemise de soirée, et Estelle reconsidéra la possibilité de porter un chemisier.
— Non, c’est moche, asséna Amaury quand elle extirpa le haut de son armoire.
— Toujours aussi constructif…
— La robe bleue, elle te va bien, non ?
— Ferme la porte.
Il s’exécuta et sauta s’asseoir sur le lit. Coussin dans le dos, bras croisés et coup d’œil qui se voulait expert, il évita le t-shirt qu’Estelle lui jeta. La robe enfilée, elle tourna sur elle-même et dit avant qu’il ne parle :
— Non. Attends, j’ai un pull…
Elle changea de tenue, ajouta un boléro, troqua la jupe contre un pantalon, avant de réaliser que son grand-frère ne lui répondait plus. Il avait remonté les genoux contre son torse et l’observait avec un demi sourire absent. Il tapota la place à son côté.
Quand il passa son bras par-dessus l’épaule d’Estelle, elle éprouva une douce sensation de réconfort qui lui donna envie de pleurer.
— Ça va ? demanda-t-il.
— Je sais pas trop.
Il la serra contre lui.
— Si tu annulais ton invitation, elle comprendrait.
L’espace d’un instant, Estelle envisagea sérieusement de le faire. Plaquer une bise sur la joue d’Amaury, prendre encens et bougies dans le tiroir du salon et courir jusqu’à l’autel tout au fond du jardin. À genoux dans la boue, pleurant certainement, elle se serait excusée auprès d’Augustine, et promis de l’inviter plutôt l’année prochaine.
Mais Augustine avait dit « oui ».
Alors Estelle s’arracha de l’étreinte de son frère, plongea à nouveau dans son armoire et lui présenta une longue jupe fleurie avec un sourire radieux.
— Et ça, t’en penses quoi ?
Quand Estelle mit enfin le pied au salon, l’engrenage des préparatifs – dirigé par la main experte et intransigeante de sa mère – la happa totalement. Cette année, sa famille n’était pas responsable de la décoration de la salle des fêtes, mais ils devaient quand même confectionner leur part de fleurs en papiers crépons, de bouquets et de nourritures pour le buffet.
Estelle et Amaury pétrirent la pâte à brioche jusqu’à en avoir des crampes aux doigts, décortiquèrent des noix, décorèrent les sablés en se mettant du sucre jusque sous les ongles. C’était un rituel qu’Estelle aimait. Sa mère faisait résonner la maison de vieilles chansons italiennes et françaises, Amaury glissait une ou deux pistes des Daft Punk au milieu, et Estelle les menaçait de lancer du métal.
C’était une mécanique bien huilée depuis des années, une pièce de théâtre que tous trois se plaisaient de rejouer, année après année.
Amaury et Estelle s’étaient depuis longtemps partagés le rôle de leur père.
L’après-midi touchait à sa fin quand Estelle eut un moment seule avec sa mère. Elles préparaient des bouquets de lavandes tout en picorant dans un saladier de chips.
— Amaury m’a dit que c’est lui qui avait invité mémé, cette année.
La remarque de sa mère la figea.
— Oui, lâcha-t-elle du bout des lèvres.
— Elle va être déçue.
— Je lui expliquerai.
Cette accusation ne la touchait pas. Mémé comprendrait ses raisons. Mémé était une grande romantique.
— C’est parce que j’ai invité Augustine, avoua Estelle.
Les mains de sa mère arrêtèrent leur valse au-dessus des fleurs. Estelle n’osait pas regarder autre chose que la lumière tremblotante sur les bagues dorées que portait sa mère.
— C’est très tôt, souffla-t-elle.
Ses doigts reprirent la confection des bouquets, et la respiration d’Estelle s’apaisa légèrement. Elle osa un bref coup d’œil sur le profil d’aigle de sa mère, qui lui offrit un petit sourire pour la mettre en confiance. Tous les ans, elle portait les mêmes imposantes boucles d’oreilles offertes par ses parents pour ses dix-huit ans.
Elle prévoyait de les offrir à Estelle l’année prochaine.
— Elle a dit oui, répondit Estelle avec assurance. Si ça marche, c’est que ce n’était pas « trop tôt ».
— Je ne parlais pas d’Augustine, mais de toi.
Elle glissa un ongle sous le menton d’Estelle pour la forcer à la regarder.
— Il m’a fallu trois ans pour inviter mémé la première fois. Ce n’est pas bon de se précipiter.
— J’ai des choses à lui dire. Tu peux pas comprendre.
Sa remarque était blessante. Estelle s’écarta.
— J’ai terminé.
Elle nettoya le plan de travail et allait sortir, quand sa mère l’arrêta :
— Estelle, est-ce que je dois m’inquiéter ?
— Non, mentit-elle.
La salle des fêtes accueillait un nombre incalculable d’évènements : kermesse, vide-grenier, bingo, fête de Noël, anniversaires… Estelle et sa famille arrivèrent dans les derniers – à en juger par le nombre de voitures sur le parking.
— Thème ballons, cette année ? demanda Amaury avec un poil d’admiration dans la voix.
Il y en avait partout ; en guirlandes, en grappes et en arceaux à l’entrée. On avait poussé les tables contre les murs – comme toujours – pour créer une grande piste de danse.
Pressés par leur mère, Amaury et Estelle déposèrent ce qu’ils avaient cuisiné et s’armèrent d’un escabeau pour accrocher leurs fleurs en papier. Celles d’Amaury étaient parfaites, ce dont il ne manqua pas de se vanter.
— Bon alors, s’exclama Rania, une octogénaire à la voix de stentor, qui qui vient pour vous ?
Cette question c’était comme cuisiner les brioches, plier du crépon et décorer la salle : une coutûme. On invitait généralement les mêmes personnes.
S’il y avait une nouveauté, c’était plutôt une invitation refusée. Rania leur apprit que la petite Camille ne serait pas là.
— Ses parents m’ont dit qu’ils viendraient quand même, mais je pense que ce sera plus pour l’alcool que pour notre compagnie.
Il y eut un silence gêné. Finalement, la mère d’Estelle annonça :
— Estelle a invité quelqu’un d’autre, cette année.
— Oh ? s’intéressa Rania. Qui donc ?
— Augustine, répondit-elle avec un regard mi-figue mi-raisin pour sa génitrice. C’était ma petite-amie.
— Je vois.
Rania lui déposa une bise sur chaque joue et la serra contre elle. Elle sentait le cumin.
— J’espère que vous allez passer une belle soirée.
Le temps se traîna jusqu’à minuit. Estelle ne parvint pas à s’absorber totalement dans les discussions et les premières danses ; elle regardait l’heure toutes les cinq minutes, jusqu’à ce qu’Amaury la force à un Madison plus long que la moyenne. Elle en sortit rouge écrevisse. Amaury l’attrapa juste avant qu’elle ne fuit la piste, voulut la faire tourner mais se rata et tomba sur les fesses.
Il fut le premier à rire. Avant qu’elle ne s’en rende vraiment compte, Estelle l’imita.
Un vrai rire qui lui contracta les abdos et qui lui valut un câlin fraternel à la faire suffoquer. Ça faisait sept mois qu’elle n’avait plus ri ainsi.
À ce moment, le temps accéléra étrangement, jusqu’à ce qu’on coupe la musique d’ambiance et que chacun se saisisse d’un bâton d’encens. Le cœur d’Estelle battait si fort qu’il menaçait de jaillir de sa cage thoracique. Sa mère lui pressa l’épaule. Amaury lui sourit.
On les sentait avant de les voir. Ça, ils n’en parlaient jamais. Mais l’odeur de pourriture retournait les estomacs et piquait les yeux. Estelle baissait toujours les yeux sur ses chaussures avant d’être certaines qu’ils soient bien tous là. Elle baissait les yeux jusqu’à ce que les cadavres de leurs disparus se parent de leur ancienne apparence.
Ils étaient tous habillés de la même robe beige, qu’ils décorèrent cérémonieusement des bouquets confectionnés par leurs hôtes avant de s’intéresser à eux.
Pépé et mémé les trouvèrent immédiatement. Ils s’étreignirent étroitement, comme si cela pouvait cacher le froid qu’ils émettaient. Aussitôt, la salle des fêtes bruissa de conversations enthousiastes, de rires. Les parents de Camille lâchèrent un sanglot en constatant – bien sûr – que leur enfant ne viendrait plus.
— Qu’est-ce qui a un chapeau mais pas de tête, un pied mais…
— Pas de jambes, compléta Estelle. Un champignon, pépé.
— Faut que je me renouvelle ! s’exclama-t-il comme chaque année.
Mais il semblait n’y avoir aucun livre de blagues là où ils disparaissaient aux premières lueurs de l’aube.
Au-delà, paradis, enfer ou néant. On en parlait jamais. Pas la moindre allusion, silence gênant, regard dans le vide… Pourtant, Estelle et Amaury, comme tous les enfants, avaient questionné les invités jusqu’à plus soif, avant de grandir et d’accepter qu’ils n’en sauraient jamais rien. Ils venaient, c’était déjà formidable. Si le prix à payer c’était de ne rien savoir sur l’après mort, tant pis.
Quand Augustine apparut – loin derrière tout le monde –, le cœur d’Estelle rata un battement. Elle quitta sa famille, les chuchotis intrigués, en oublia tout le monde pour aller vers sa petite-amie. En chemin, elle attrapa deux bouquets de lavandes, qu’elle accrocha à la ceinture d’Augustine, et dans ses cheveux longs aussi souples et dorés que dans son souvenir.
— Tu m’as manqué, bredouilla-t-elle.
— Toi aussi.
Estelle hésita une seconde, avança prudemment le visage, et Augustine l’embrassa.
On ouvrait toujours la soirée avec une valse, comme un mariage, et Estelle la guida sur la piste de danse. Loin de sa famille. Elle prit Augustine au creux de ses bras et goûta la joie de sentir tout son poids contre elle. Elle se décida définitivement quand les lèvres de sa petite amie se perdirent dans son cou.
— Je pars avec toi, demain.
Augustine la regarda avec incompréhension.
— Je meurs, articula silencieusement Estelle.
— Pourquoi ?
— Parce que je t’aime. Parce que tu me manques et que c’est trop dur.
Augustine cessa de danser et l’observa avec un sérieux qui lui donna envie de fondre en larmes.
— Parce que je t’ai tué et que c’est trop dur à porter, acheva-t-elle.
Une autre soirée de danse, sept mois plus tôt. Une autre nuit avec des stroboscopes et des basses assourdissantes en guise de décorations. Beaucoup à boire, peu à manger. Estelle se souvenait de la sensation du volant dans ses mains.
Elle se souvenait du visage d’Augustine à quelques centimètres du sien. Les yeux vides, les cheveux éparpillés au sol et le sang sur son visage.
— C’est trop facile, asséna Augustine.
Un grand froid envahit Estelle.
— Ce soir on danse, et on ne s’arrête pas, décida-t-elle. L’année prochaine pareil, et encore, jusqu’à ce que j’arrive à te pardonner. Tu sais, c’est très bizarre…
Un petit sourire flotta sur ses lèvres bleutées. Des larmes chaudes dévalaient les joues d’Estelle ; les gens autour n’étaient que des formes floues et tourbillonnantes.
— J’ai l’impression que mon esprit est coincé au moment de sa mort. Je t’aime de tout mon cœur, et je t’en veux de tout mon cœur. Je ne sais pas si ça partira un jour. Je veux qu’on passe une belle soirée, et je veux qu’elle te marque durablement. Alors.
Alors elle retira le joli masque fantomatique, et sa peau lisse se crevassa. On voyait le squelette sous une peau tellement tendue qu’elle se craquerait bientôt. Un peu de blanc pour éclaircir le gris. De ses beaux cheveux il ne restait que des filaments. De son regard perçant des orbites creuses, et de son sourire un rictus figé. Ses mains devinrent des serres, qui s’enfoncèrent dans la peau d’Estelle.
Et le sang, étrangement, maculait encore son crâne comme ce jour-là.
— On danse, maintenant. Jusqu’à l’aube.
Augustine l’embrassa. Ça avait un goût de chair et de cendre.
J'ai mis un peu de temps à comprendre ce qu'il se passait mais j'ai trouvé ça bouleversant. La fin m'a brisé le coeur D: J'aurais aimé en apprendre plus sur leur histoire à toutes les deux en tout cas ! :)
J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce texte. Tu es vraiment douée pour décrire le quotidien, les liens familiaux, j’avais l’impression d’être avec eux, le sentiment qu’on a avant une grande fête familiale est parfaitement retranscrit, c’était très beau.
Tu as choisi de ne pas faire de suspens. Ça aurait pu, mais non, au contraire, tu laisses des indices très parlants, on sait ce qu’il va se produire presque dès le départ, il ne reste plus que la curiosité, mais ça reste un très bon moteur.
La fin est terrible… Et j’avoue… je ne sais pas quoi en penser. La mort es un châtiment trop facile… mais ça… ouh…
Bravo pour cette participation !
Merci beaucoup pour ton retour ♥ Comme souvent je suis retombée sur la description du quotidien ahaha Je trouve toujours sympa d'y mêler le fantastique, comme pour le rendre étrangement accessible.
Je suis contente si ça t'a plu !
J'ai dû enlever des mots et me montrer plus efficace sur la fin, oui. En temps normal j'aurais traîné davantage (mais du coup je sais pas si ça aurait été très efficace. J'ai tendance à traîner un peu facilement et c'est pas toujours génial)
Merci encore ♥
Alors pour ma part, je suis plutôt mitigée par le style. J'ai été perdu dans les dialogues et les personnages listés au début. J'avoue parfois ne pas avoir compris, par exemple, la discussion avec sa mère sur l'invitation de la grand-mère. Je suis peut-être passée à côté.
Pareil ici : "J’ai l’impression que mon esprit est coincé au moment de sa mort." Pourquoi "sa" et pas "ma" ?
Ceci-dit, l'histoire est triste et en même temps chaleureuse. Intéressant d'avoir cette petite fête où les défunts sont invités.
Eh bien ça arrive, je suis désolée de t'avoir perdu avec les dialogues ! J'essaye généralement d'écrire avec le moins d'explications possibles. Dans ce genre de conversation, il n'aurait pas été très naturel qu'Estelle ou sa mère rééxplique le pourquoi du comment. Dans mon idée, chaque personne ne peut en inviter qu'une seule, et Estelle invitait toujours sa grand-mère jusqu'à aujourd'hui.
En soit ce n'est pas important de ne pas le comprendre, mais c'est embêtant que ça ait gêné ta lecture. Je ferai attention dans mes prochaines histoires/nouvelles !
Merci pour ton retour et ta lecture ♥
J'ai adoré découvrir lentement le monde dans lequel se plaçait cette nouvelle, c'est introduit tout en douceur, subtilement, mais en même y a aucun moment où je me suis senti confus ou frustré de ne pas comprendre ce qui se passer ; t'as vraiment super bien géré l'exposition ici ! J'adore toujours autant ton style aussi, il y a comme une... simplicité et délicatesse, j'ai envie de dire ? qui colle super bien pour décrire des émotions.
Et à ce propos, ah, j'ai un peu moins adoré les émotions TT Je crois que c'est la seule nouvelle de ce concours qui m'a fait pleurer, damn. Tu abordes super bien la notion de deuil et de culpabilité ici... Et la dernière phrase est tellement forte aussi !
Je ne sais pas trop quoi ajouter, ton commentaire me fait chaud au coeur !
On comprend très vite ce qu'il se passe et ce que cette famille a de particulier (inviter les morts, ce n'est pas donné à tout le monde !), mais la fin n'en reste pas moins déchirante.
Bravo :)
Merci pour ta lecture et ton retour ♥
Un maelstrom de personnages dont on ne sait rien pour cette fête qui se prépare. Au début rien de repoussant, la brioche est pétrie et l'atmosphère est conviviale et parfumée. Et elle reste conviviale, sauf que les invités sont spéciaux et que désormais ça sente la pourriture. Mais ils sont acceptés comme ils sont et intègrent la fête comme si de rien n'était. Parfois on aurait bien envie que ceux qui sont partis reviennent pour une brioche .... et tant pis s'ils ont un look qui fait peur, on les aime tels qu'ils sont.
Merci pour cette lecture.
Merci pour ton gentil commentaire ♥ Rien de mieux qu'une brioche en bonne compagnie. Bisous !
Merci à toi pour ton gentil commentaire ♥ Je suis contente que le petit suspens aie fonctionné !
Eh bah, ça fait froid dans le dos cette histoire ! Du coup si j'ai bien compris, Augustine et les grand-parents sont morts ? Au début je croyais qu'ils étaient devenus vampires, mais en fait pas du tout. J'aime beaucoup ta plume, elle est très fluide, tes descriptions sont belles, bref, j'ai bien aimé cette nouvelle !
Tu as parfaitement compris (ouf ! ♥). C'est marrant, je n'avais pas du tout pensé aux vampires en cherchant une idée, pourtant le bal des vampires est un classique ! L'année prochaine peut-être.
Merci pour ta lecture, Lilisa !
Ce genre d'histoires d'Halloween imprégnées d'amour, et de communion avec les morts sont souvent mes préférées.
La fin bascule dans quelque chose de plus sombre, mais rien qui ne soit insurmontable pour Estelle et Augustine.
Voilà, cette histoire m'a tiré une larme, et je t'en remercie.
En tout cas, c'est une très bonne histoire dont je n'arrive pas à trouver de défaut !
J'ai tendance à laisser les choses traîner, c'est mon défaut ahaha (il y a même eu un moment où je me suis dit que je n'arriverais jamais à faire 1500 mots... Finalement j'ai dû en enlever un peu).
Augustine garde effectivement un peu de ressentiment, difficile de retrouver une relation saine après ça (sans compter le fait qu'elle soit morte, accessoirement)
J'avais un peu peur d'une fin molle qui retomberait comme un soufflé. Je suis bien contente qu'elle te plaise !
La relation fraternelle Estelle/Amaury est toute mignonne. Ils sont trop mignons ensemble.
Je me suis douté qu'Augustine était morte mais j'étais à mille lieues de savoir le pourquoi du comment ! La fin brise quand même mon petit cœur. Mention spéciale au "Je t’aime de tout mon cœur, et je t’en veux de tout mon cœur." Cette danse provoque tout un tas d'émotions et ça permet de finir la lecture en beauté !
Un grand bravo pour ta participation à la danse macabre PAenne, Claquette ! :D
Je pense que j'aurais pu en écrire plus sur Amaury et Estelle... C'est pas plus mal d'être limitée en mots xD