Cette nuit-là, tout a changé.
Dans la faible lueur de la nuit où ma chambre de petite fille reposait, tu es entré.
Le danger imminent se présentait, mais l'illusion d'un ami honnête m'aveuglait.
Alors que la leurre d'un jeu prenait forme, tes mains baladeuses prirent place.
Mes rires fluets n'emplissaient plus la chambre ; des cris de peur les remplaçaient.
Mes supplications s'insinuaient dans des oreilles sourdes, celles-ci assourdies par une dépravation sans nom.
Par des mains perverses, mes habits furent ôtés, et alors que mon petit corps se débattait contre l'intrusion morbide, un dernier cri fut poussé avant que l'irréparable ne fût commis.
Et alors, une dernière pensée m'envahit : peut être que j'aurais du me cacher sous les couvertures, le monstre ne m'aurait pas trouvée.