Je m’éveille, le corps meurtri et le cœur blessé. Je n’ai dormis que quelques heures comme toujours dans cette ville.
Je vis dans cette ville immense qui attire tous ceux en quêtes de richesse, de gloire et d’honneur.
Tous se pressent chaque jours pour entrer, sûr qu’ils réaliseront leurs rêves. Mais après quelques mois, ils comprendront combien tous leurs efforts sont vains, certains repartiront déçus au plus profond de leur âme, d’autres resteront. Il en a toujours était ainsi.
Il y a ceux dont on retrouvera le corps, ceux qui mèneront une existence misérable et ceux qui disparaîtront purement et simplement.
Le jour, ici, les marchands, les artisans, les gardes, la population se presse dans les rues, et lorsque vient le soir, les fêtards, les assassins, les escrocs, les tueurs prennent le relais. Cette ville ne connaît pas le calme, il n’y a ici, aucun répit.
Chacun tente vainement de survivre, et les plus faibles iront mourir sous le regard glacial des colosses, champions d’un autre temps.
Alors je ferme les yeux.
Je suis en vie.
Du moins, pour le moment…
Je viens lire tes textes suite à ta visite sur ma présentation FPA.
Je viens de lire Dans la grande ville sous forme de prose et de poème. Comme certains l'ont déjà dit, je préfère la version en prose de ton texte :)
Quoiqu'il en soit, on ressent bien toute la mélancolie et le désespoir qu'il véhicule. C'est assez réussi :)
Bon courage pour la suite ^^
Nascana
Mélancolie accompagnée du pressentiment d'un danger imminent, qui revient en force, c'est à dire quelque-chose de mystérieux et en apparence tout à fait irrationnel ... et pourtant qui nous habite toujours un peu. J'ai bien marché dans les rues de ta ville et j'en frissonne encore ^^
Merci pour le commentaire.
Nascana
Enjoy,
Spilou^^
La ville apparaissait comme une fourmillière avec une multitude de bruit, de couleur et d'odeur. La jeune fille qui vient de la campagne se perd dans cet endroit et ne sait si elle doit rentrer et ruiner les espoirs de sa famille ou rester et risquer de mourrir.
En tout cas, merci pour le commentaire.