Chapitre 1

Par Nascana

Sur une route faite de sable et de pierre, marchait un guerrier orc. Il portait un énorme sac dans son dos, mais ne paraissait pas se soucier du poids de celui-ci. Il avançait rapidement, droit devant lui.

 

            Il revenait de la frontière, après cinq années passaient à défendre les avant-postes contre tous les ennemis de la horde. Il avait fièrement accompli son devoir. Mais dans son cœur, il y avait un peu de regret.

 

            Il avait laissé sa femme et sa fille, dans leur petite ferme, en Durotar. Il avait tant hâte de les revoir toutes les deux. Sa fille qui autrefois, courrait après les sangliers qu’ils élevaient, devait maintenant ne plus être une enfant, mais plutôt une belle jeune fille. Comme il serait fier en la revoyant.

 

            Et sa femme qui traitait les peaux, et les transformait en magnifiques vêtements, dont la solidité avait déjà fait ses preuves. Comme il lui tardait, de les serrer dans ses bras, toutes les deux.

 

Il repense à tous ces moments heureux. Combien de moments heureux a-t-il manqué ?

 

Mais voilà qu’apparaît une ferme, au loin, comme pour répondre à son interrogation. Son cœur fait un bond dans sa poitrine, c’est la sienne.

 

            Il se met à courir.

 

            En arrivant devant celle-ci, il fut surprit. Tout était semblable à ses souvenirs. La porte de la barrière qui grinçait toujours autant. Apparemment, même les années n’avaient pu venir à bout de ce bruit.

 

            Au milieu des sangliers se tenait une jeune fille, lui tournant le dos. Mais il reconnu les couettes bleutées de sa fille.

 

            -Tiana !

 

            Elle se retourna vers lui, le sourire aux lèvres, et bondit vers lui.

 

            -Père !

 

            Après quelques minutes de retrouvaille chaleureuse, il lui demanda inquiet :

 

            -Où est ta mère ?

 

            -Elle est partit à Orgrimmar pour le commerce.

 

            En regardant sa fille, il vit qu’il ne c’était pas trompé, elle était aussi belle qu’il l’avait imaginé, peut-être même plus.

 

            Il passa la soirée, avec elle, qui lui comptait les histoires de la ferme, et il lui, ensuite, lui compta les prestigieuses batailles, leurs victoires… Elle l’écoutait sans rien dire, les yeux brillants.

 

            Il ne pu s’empêcher de lui dire qu’elle et sa mère lui avaient terriblement manqué et qu’il aurait préféré être à leurs côtés. 

 

            -J’aurais aimé que tu le sois aussi, cela aurait évité bien des problèmes.

 

Elle eut l’air attristé en disant cela mais se repris rapidement.

             Ensuite, ils allèrent se coucher, et le lendemain le père partit pour Ogrimmar. Tiana ne pu s’empêcher de le regarder partir avec de la crainte dans les yeux, mais elle ne fit rien, cela lui étant impossible.                                                                                      ***

           

 

            A Orgrimmar, les vieux amis du père de Tiana l’attendaient. Ils étaient tous très nerveux, leur tache n’étant pas des plus faciles.

 

            En le voyant arriver, sourire aux lèvres, en marchant tranquillement, ils comprirent qu’il n’était pas encore au courant. Ils l’appelèrent, se résignant, à faire la sale besogne qu’on leur avait confiée. Il arriva surpris de tous les voir aussi sérieux, eux qui d’habitude riaient et plaisantaient. Ils avaient quittés le front lui pour certain, pour d’autres, ils étaient restés dans la région de Durotar.

 

            -On voit que vous êtes content de me voir !

 

            Il n’obtint aucune réaction des autres.

 

            -Qu’est-ce que vous avez ? Y a quelque un qui est mort ?

 

            -Ainsi tu ne sais pas, commenta le chaman.

 

            -Je ne sais pas quoi ?

 

            -Il faut être fort, ta femme et ta fille sont mortes. La lame ardente a attaqué ta ferme et l’a brûlé. Nous n’étions pas là, au moment des faits, mais sache que nous traquerons ces individus à tes côtés, si tu es près à nous pardonner.

 

            Il se mit à rire.

 

            -C’est une plaisanterie, c’est ça ? J’ai vu ma fille, ce matin même et la ferme était en parfait état.

 

            -Il perd la tête, c’est le choc, déclara un mort-vivant.

 

            -Mais t’as vu comment tu lui annonces ça, aussi ? Dit un tauren au chaman.

 

            -C’est…faux, ce que vous dites. C’est impossible !

 

            Alors à cet instant, alors qu’il commençait à comprendre, le père sentit son monde s’écrouler. Il partit en courant vers sa ferme, avec la peur d’y découvrir le pire.

 

            Ses amis le suivirent pour l’aider, et le soutenir. Mais courant avec l’énergie du désespoir, il les distança.  

                                                                                     ***  

            Quand il arriva devant la ferme, la vérité lui sauta aux yeux. Il n’y avait plus rien. Rien qu’un tas de cendre.

 

            Pourtant c’était impossible. Là, où la veille c’était tenu, une bâtisse, il n’y avait plus que de la poussière, que le vent véhiculait.

 

            Il se releva, il allait combattre la lame ardente, leur montrer à ces démonistes, qu’on ne pouvait pas lui prendre sa femme et sa fille, comme ça.

 

            -Mais je suis là, père.

 

            Il se tourna vers la voix. Et c’était vrai, elle était là, sa fille.

 

            -C’est impossible…murmura-t-il.

 

            -Je suis morte, c’est vrai. Quand la lame ardente a attaqué, ils étaient supérieurs en nombre, on se savait perdu. Alors mère m’a brisé la nuque pour qu’ils ne me fassent pas souffrir. Je n’ai rien sentis. Mais ils ont fait beaucoup de mal à mère. Elle est partit et repose en paix maintenant. Moi je suis restée pour quand tu reviendrais.

 

            -Hier, la ferme était entière…

 

            -Exactement comme dans tes souvenirs, exactement comme tu l’aurais voulue. Ton esprit l’a crée.

 

            Il tendit les bras au ciel.

 

            -Je vais me venger…

 

            -Non ! Cria Tiana.

 

            Et il tomba inconscient au sol.

 

            -Je ne veux pas que tu te venges, tu te feras tuer pour rien. Reste à la ferme, et fait ce que tu sais le mieux faire.

 

            Elle se pencha vers lui, alors que des larmes coulaient sur ses joues.

 

            -Il n’y a plus de colère et de culpabilité dans ton cœur, je te libère de ce poids, il reste juste, une grande tristesse et il te faudra apprendre à vivre avec.

             Disant cela, elle disparue en un millier de petites particules, que le vents prit plaisir à disperser à travers le monde.   
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Lydasa.
Posté le 14/10/2020
Une fanfic de wow, j'adore, même si je suis du coté de l'alliance lol.
C'est très triste en tout cas ça m'a serré le coeur cette histoire. Tu sais très bien écrire les émotions dans t'es histoire, ton style a beaucoup évoluer depuis que j'ai lu tes dernier écris.
En tout cas continue j'adore ce que tu fais.
Nascana
Posté le 27/10/2020
Coucou,

Ca date de ma période intensive de joueuse de WOW entre 2005 et 2009 ^^.

Merci beaucoup.
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