Chapitre 1

Par Nascana
Notes de l’auteur :  

Dans la grande ville…

 

Je m’éveille, le corps meurtri

et le cœur blessé. Je n’ai dormis

que quelques heures

comme toujours dans cette ville. Je vis

dans cette ville immense qui éblouie

et attire tous ceux en quêtes de richesse,

de gloire et d’honneur.

Tous se pressent

chaque jours pour entrer, sûr qu’ils réaliseront

leurs rêves. Mais après quelques mois, ils comprendront

combien tous leurs efforts sont vains, certains repartiront

déçus au plus profond de leur âme, d’autres resteront. 

Il en a toujours était ainsi. Il y a ceux dont

on retrouvera le corps, ceux qui mèneront

une existence misérable et tourneront en rond

et ceux qui disparaîtront

purement

et simplement.

Le jour, ici, les marchands,

les gardes, les artisans,

la population se presse dans les rues, et lorsque vient le soir,

les assassins, les escrocs, les tueurs, les fêtards,

prennent le relais. Cette ville ne connaît pas le calme, il n’y a ici,

aucun répit.

Chacun tente vainement de survivre,

et les plus faibles iront mourir

sous le regard glacial des colosses, champions

d’un autre temps.

Alors je ferme les yeux. Attention…

Dans la rue des bruits…

Qu’importe, je suis en vie.

Du moins, pour le moment…

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Milyana
Posté le 09/10/2017
 Bonjour Nascana !
J'aime bien ton poème, même si honnêtement j'ai préféré la version en prose. J'ai l'impression qu'elle était plus élaborée, plus travaillée, celle-ci me renvoie un sentiment d'inachevé assez étrange (c'est peut-être juste dans ma tête, c'est possible aussi). 
 Ce texte-ci, on dirait de la prose qui s'ignore, alors qu'en comparaison l'autre était en prose aussi mais c'était affirmé et assumé. 
 
Bref, ce n'est là que mon humble avis. 
Au passage, voici deux-trois fautes que je me permets de corriger : 
 
"Je n’ai dormis" -> Sans le "s" 
cette ville immense qui éblouie -> qui m'éblouit 
tous ceux en quêtes de richesse -> Il n'y a toujours qu'une seule quête, donc sans le "s"<br />
Il en a toujours était ainsi -> été ainsi
 
Et voilà, Grammar Nazi a encore frappé ... 
Désolée ^^ 
 
Au plaisir de te lire ! 
 Milyana 
Nascana
Posté le 09/10/2017
J'avoue que je préfère aussi la version en prose mais j'ai bien aimé l'exercice de transformer le poème.
Merci pour les fautes. 
Nascana
Mayo
Posté le 17/01/2017
J'ai lu cette version en vers avant le texte en prose et toujours les memes emotions qui en ressortent, j'aime beaucoup ce texte !<br />Je prefere la version en prose mais bon ce n'est que purement subjectif... je n'ai pas l'habitude des poemes, peut etre pour ca aussi ^^
Nascana
Posté le 17/01/2017
J'ai i écris celui en prose avant d'essayer de l'adapter pour le faire en vers. Du coup, ça joue peut-être aussi. Merci pour ton passage.
Sati
Posté le 14/07/2010
Ah, en rime cette fois-ci.
Rimes faciles, rimes aisées, habiles malhabiles... On dirait du rap, ne manque qu'un air de musique.
Enjoy,
Spilou^^ 
Nascana
Posté le 14/07/2010
J'avoue que ce texte n'est vraiment pas génial. J'ai juste fait ça pour montrer à un ami qu'on pouvait faire un poème avec un texte en prose sans changer tout.
Je l'ai juste mis ici pour que les gens puissent voir les deux.
En tout cas, merci. Maintenant, je n'ai plus qu'à chercher le groupe de rap, pour chanter le texte ^^.
Rimeko
Posté le 29/08/2013
Un regard bien pessimiste... Une grande ville est aussi synonyme de vie, autant que de mort. Et de toutes façons, la mort, c'est la vie.
 
Je préfère celui en prose, celui-là fait trop découpé, des fois un vers d'un seul mot, des fois une longues phrases... Mais je critique, je critiques, et j'en oublie de te dire que c'est bien !
Nascana
Posté le 29/08/2013
Merci beaucoup. Je préfère aussi celui en prose.
C'est vrai que ce n'est pas très joyeux mais bon il n'y a pas que du malheurs dans la ville.
Nascana 
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