Chapitre 1

Par Nascana
  

Le soleil se couchait lentement, teintant le ciel d'un beau rose clair. Il paraissait suivre une femme qui courait. Elle était jeune et l'on aurait pu croire que le diable en personne la suivait. Essoufflée, elle finit par s'arrêter pour reprendre son souffle l'espace d'un instant.

Son nom était Flore-Lys, mais ses amis l'appelaient Fleur-de-Lys. Elle tenait ce prénom de sa mère qui adorait les fleurs et en particulier, les lys. Du reste, Flore était un prénom magique dans la famille qui revenait à l'aînée des filles, comme deuxième prénom. Pourtant sa mère avait voulu casser la tradition en la nommant ainsi. Le résultat avait été Flore-Lys.

Elle n'avait jamais vraiment connu sa mère, elle était morte alors qu'elle n'était qu'une fillette de trois ans. Il lui restait d'elle des histoires que lui contait sa famille, et les gens qui l'avaient connu, ainsi que de nombreuses photos dans un bel album avec une rose rouge sur la couverture. Le rouge, la couleur de l'amour disait son père. Celle du sang aussi avait ajouté Flore-Lys.

La jeune fille jeta un rapide coup d'œil autour d'elle. Il n'y avait aucun doute, elle était perdue. Autour d'elle, Paris la ville des lumières. En toile de fond, se démarquait la tour Eiffel, géante de métal dont le squelette luisant sous l'éclairage. Devant elle, se trouvait un escalier qui menait à un pont à l'architecture très spéciale qui donnait l'impression d'être plongé dans le Paris de la Belle-Époque.

De grandes statues de métal noir, juchées sur des blocs de pierre blanche pour former un contraste entre les deux, étaient visibles à perte de vu. On pouvait y reconnaître un ange, ou un chevalier, rappelant des figures antiques par leurs vêtements, leurs armements, et les décorations des colonnes sur lesquelles ces œuvres d'art étaient posées.

Flore-Lys fit quelques pas en avant. Même si elle ne voulait pas l'avouer, elle se sentait très mal à l'aise, seule, juste caressée par un rayon de soleil déclinant, dans une ville immense et inconnue... Fort heureusement, personne ne passa dans la rue. Au moins, elle n'était pas menacée.

La jeune fille soupira. Ce n'était pas le moment de se retrouver dans ce genre de situation. Elle portait des chaussures à talons qui commençaient à lui faire mal aux pieds et une robe de grand couturier qu'on lui avait prêté, il lui était donc impossible de s'assoir par terre, comme elle en avait l'habitude.

Flore-Lys frissonna. L'air se rafraîchissait depuis que la nuit avait gagné du terrain. La robe bustier noire « classique et chic » comme l'avaient décrite ses amies, ne lui tenait guère chaud. Elle n'avait pas pris de veste pour ne pas gâcher l'effet de sa magnifique tenue. On lui avait bien fait comprendre que les tenues qu'elle portait en général n'étaient pas les bienvenues.

Se vêtir à la mode n'était pas la priorité de la jeune fille, contrairement à ses amies. Il fallait le dire, son père n'était pas très doué pour acheter des vêtements féminins. En règle général, il lui en achetait des masculins, ou alors les plus étranges qu'il trouvait. Du coup, Flore-Lys ressemblait plus à quelqu'un qui cherche à se démarquer, qu'à une jeune fille de son âge.

Ce qui la chagrinait le plus était que personne ne la remarquait et pourtant, elle n'était pas laide. Elle avait des cheveux blonds mi-longs, et un visage ovale, à la peau claire. D'ailleurs, chanceuse, elle avait toujours eu une peau parfaite, mais cela ne suffisait pas.

Dire qu'elle était coincée ici, à cause de sa vanité. Elle soupira, pour peu, elle en pleurerait. Mieux valait éviter, sinon tout le maquillage que ses amies lui avaient tartiné sur la figure allait couler. Tout avait été fait pour qu'elle soit la plus séduisante possible.

Cependant, tous leurs efforts n'auraient pas eu le même retentissement sans le parfum. Flore-Lys en avait la certitude. Ce parfum était tant une malédiction qu'une bénédiction. Certes, elle était devenue plus séduisante, mais elle était perdue dans Paris et puis, il y avait les effets secondaires.

La jeune fille entreprit de faire quelques pas pour ne pas geler sur place. En baissant les yeux, elle se souvint de la rose dans sa main. C'était John qui lui avait donné. Dès son arrivée, il était venu la voir et lui avait tendu cette fleur. Aucun son n'était sorti de sa bouche, ils s'étaient fixé en silence. On aurait dit qu'ils s'étaient compris sans même se parler.

Ensuite, au moment même où elle s'apprêtait à ouvrir la bouche, Dany était venu la chercher. Elle s'était laissée entraîner. Maintenant, elle le regrettait un peu. John était différent de d'habitude. Ce soir-là, il avait quelque chose en plus, même si elle n'aurait sû dire quoi.

Ils fréquentaient le même lycée, mais ne s'étaient jamais vraiment adressé la parole. Ils se connaissaient de vue. Flore-Lys le voyait comme un garçon timide, mais elle ne lui parlait pas, sans savoir pourquoi. Peut-être parce qu'elle ne s'était jamais véritablement posé la question.

C'était un fait établi depuis longtemps.

Pourtant ce soir, il l'avait surpris. Elle ne s'attendait pas à le voir à cette fête. Était-il invité ? Était-il venu pour elle ? La jeune fille avait eu un pincement au cœur, quant elle l'avait planté là, sans aucun mot. Elle porta la fleur à son visage. La rose dégageait un doux parfum, qui lui fit plaisir.

Évidemment, sa présence à elle était, avant tout liée à celle de Dany mais elle ne pouvait s'empêcher de repenser à John et à ses yeux. Son regard était doux, apaisant, elle aurait voulu lui parler.

Trop de pensées se heurtaient dans son esprit et elle ressentait le besoin de faire le tri, chercher le point de départ et comprendre comment elle en était arrivé là. Elle ferma les yeux, caressant les pétales de la rose, avec délicatesse.

 

***

 

Tout avait commencé par une journée ordinaire et une visite dans une boutique extra-ordinaire. Un nouveau magasin s'était ouvert dans la rue du lycée et les filles avaient du temps à perdre entre deux cours. Elles étaient donc parties se balader.

Cela avait finit dans la nouvelle boutique, qui se trouvait être envahie par un bric-à-brac exceptionnel. On y trouvait de tout, des vieux jouets d'enfant, des meubles, de la décoration, des miroirs et au fond contre le mur, on trouvait des étagères pleines de livres. C'était vers elles que Flore-Lys s'était dirigée, naturellement.

Au bout d'un moment, ses amies avaient décrété qu'elles s'ennuyaient et qu'elles allaient s'acheter des pains au chocolat à la boulangerie du coin de la rue. Elle s'était donc retrouvée seule et en avait conçu un vif soulagement.

Elle aimait être seule pour fouiner dans le magasin, au gré de ses envies. Il y avait de vrais merveilles dans ce lieu. Flore-Lys aurait aimé acheter quelque chose mais elle ne savait pas quoi. Elle n'avait pas beaucoup d'argent en poche et ne voyait aucuns prix d'affiché. De plus, il n'y avait personne pour la renseigner.

Déçue, la jeune fille décida de rebrousser chemin. En se retournant, elle distingua une silhouette, celle d'un homme aux cheveux blanc et au visage ridé. Il avait des yeux bleus très clairs, cachés derrière de grosses lunettes rondes. Flore-Lys se retint de crier en le voyant. Se sentant bête, elle décida d'engager la conversation.

-Bonjour... je suis désolée...je ne vous avais pas vu...

Il ne dit rien, restant droit et immobile, la contemplant. La jeune fille se sentit de plus en plus mal à l'aise.

-Je voulais acheter quelque chose mais je n'ai pas beaucoup d'argent...

Elle sortit son porte-monnaie et chercha à l'intérieur. Le vieil homme en profita pour se pencher et sortit quelque chose de sous son comptoir. C'était une boite poussiéreuse vert feuille, rectangulaire et de petite taille.

-Je vous attendais, déclara-t-il.

Il lui tendit le paquet. Flore-Lys le dévisagea sans vraiment comprendre.

-Ceci vous est destiné. Cet objet n'est pas comme les autres... Mettez une goutte de parfum dans votre cou et vous attirerez les regards, goutez en une et vous resplendirez. Mais attention, le choc en retour n'est pas une invention, c'est une vérité.

L'homme lui mit la boite dans les bras et partit, sans qu'elle eut le temps de dire le moindre mot. Elle s'interrogea sur le paquet. Elle jugea préférable de le ranger et de rejoindre ses amies.

 

***

 

En rentrant chez elle, Flore-Lys avait tout oublié du parfum. Il ne se rappela à sa mémoire que lorsque son sac émit un bruit sourd en rencontrant le sol. Surprise, elle sortit le paquet du sac. Hésitante, la jeune fille décida de l'ouvrir. Dedans, se trouvait un flacon ovale, rempli d'un liquide rosé brillant.

En l'ouvrant, elle découvrit un léger parfum boisé. Elle se surprit à sourire, ce parfum était intriguant et lui plaisait. Il se dégageait de lui, une sensation de bien être. La jeune fille se sentit relaxée et lorsqu'elle croisa son regard dans le miroir, elle fut étonnée de se trouver si rayonnante.

Ses cheveux blonds brillants et vifs, sa peau lisse et nette, son regard pétillant et empli de malice, ses lèvres colorées de rose clair... Tout lui paraissait tellement plus beau.

Flore-Lys sursauta lorsque son père entra dans sa chambre, l'arrachant à sa contemplation. Elle le regarda, attendant la suite.

-Tu es là, ma chérie ? Je suis rassuré. On mange à 19h.

Il referma la porte, puis la rouvrit.

-Au fait, tu as changé de coiffure ? Ça te va mieux.

Un sourire se dessina sur le visage de la jeune fille.

 

***

 

Le lendemain en partant pour le lycée, Flore-Lys glissa une giclée de parfum derrière son oreille, avant de mettre le flacon dans son sac. Elle partie en courant, de bonne humeur.

Une fois au lycée, la jeune fille partie retrouver ses amies. Celles-ci trainaient du côté de la machine à café, comme à leur habitude. Lorsqu'elle arriva à leur niveau, elle se rendit compte que tous les yeux étaient fixés sur elle.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Tu as quelque chose de changé !

-Tu es radieuse.

Les compliments pleuvaient. Flore-Lys ne peut s'empêcher de sourire. Était-ce vraiment le pouvoir du parfum ?

Elle décida de passer aux toilettes pour voir quels changements s'étaient effectués. En chemin, elle sentit son cœur s'affoler, Dany arrivait en sens inverse. Elle fit son maximum pour paraître impassible. Ils se croisèrent. Dany lui fit, un clin d'œil et continua son chemin.

Étrangement, en arrivant dans les toilettes, elle lança un rapide regard à la ronde avant de sortir le parfum de son sac et de dévisser le bouchon. Fermant les yeux, elle laissa tomber une goutte sur sa langue. Elle avait un goût de larme, elle était salé. Flore-Lys en regretta presque son geste. Il lui paraissait déplacé, comme si c'était un acte interdit, tabou.

Pourtant un seul regard la convainquit du contraire. Elle apparaissait sublime et sûr d'elle. Comment une seule goutte de parfum pouvait-il la transformer à ce point ?

Lorsqu'elle ressortit des toilettes, elle avait la prestance d'une reine et quand elle aperçut Dany qui l'attendait elle ne laissa rien paraître de sa joie. Elle ne se laissa pas décontenancer et s'approcha de lui calmement, sûre d'elle même et de son pouvoir de séduction.

-Flore-Lys, tu es resplendissante, s'émerveilla-t-il.

-Merci, murmura-t-elle.

Il la contempla. Ses vêtements ne la mettaient pas en valeur mais elle dégageait un pouvoir sensuelle. Quel homme aurait pu y résister ?

Il tira un papier de son sac et lui tendit.

-Tiens, c'est une invitation. Il s'agit d'une soirée prestigieuse et j'ai pensé à toi. Il y a mon numéro de portable en dessous, au cas où tu voudrais m'appeler pour en discuter. On pourrait aller dans un cadre plus intime que la cours du lycée.

Il lui fit un deuxième clin d'œil.

-J'attends ta réponse. Contactes-moi par téléphone ou par internet.

Il la gratifia d'un grand sourire, avant de disparaître.

Bien évidement, la jeune fille en avait parlé avec ses amies et celles-ci l'avaient poussé à accepter. Ce qu'elle avait fait. Et seulement trois heures après l'invitation, elle avait commencé à préparer cette soirée.

Mais elle ne savait encore rien des effets secondaires du parfum. Elle ne les découvrit que le soir. Les maux de tête furent les premiers signes, puis il y eut les boutons et les cloques sur ses bras. La jeune fille avait pris peur et s'était appliquée des crèmes, tout en avalant des médicaments anti-douleur. Pour finir, elle s'était couchée tôt et à son réveil tout avait disparu, si bien qu'elle crut avoir rêvé.

 

***

 

La soirée tant attendu finit par arrivée et Flore-Lys fut complètement relookée par ses amies. Pour la première fois, elle ressemblait à une femme. Mais le monde devenait tout de suite plus dangereux. Il lui fallait sans cesse être attentive pour que le maquillage ne coule pas, ou qu'elle n'abime pas sa robe.

La température extérieure était assez fraiche mais elle portait quand même la tenue prévue quelques semaines auparavant car elle la mettait parfaitement en valeur. La jeune fille essayait aussi d'adopter les attitudes décrites par ses amies, mais elle ne se sentait absolument pas à l'aise.

Elle ne put donc s'empêcher d'utiliser le parfum même si elle craignait les effets secondaires. Aussitôt qu'elle sentit le goût de larme dans sa bouche, elle fut plus détendue et sûre d'elle. Le changement s'effectua en quelques secondes.

En moins de temps qu'il ne le faut pour le dire, elle se retrouva devant la salle où avait lieu la soirée. Dany l'avait complimentée, avant de l'attirer à l'intérieur. Aussitôt, elle fut assaillit par le bruit des conversations. Tous les yeux se braquèrent sur elle, on la fixa, on la jugea.

La jeune fille se sentit mal à l'aise. Même l'effet du parfum ne pouvait rien faire pour elle. Les murmures lui parvenaient, elle y percevait hostilité de ceux qui l'entouraient. Flore-Lys n'eut qu'une envie, rebrousser chemin.

Se fut à ce moment, qu'en se retournant, elle fit face à John. Son regard ne paraissait pas malveillant et il avait un sourire plutôt doux. Dans sa main, il tenait une rose. Avec délicatesse, il lui tendit. Surprise, Flore-Lys s'en saisit, en faisant attention aux épines.

Dany surgit et l'éloigna sans qu'elle ait eu le temps de dire le moindre mot. Le jeune homme lui remit une coupe de champagne et parut l'observer alors qu'elle y portait ses lèvres. Elle but quelques gouttes du liquide pétillant, en faisant attention pour ne pas abimer son rouge à lèvre.

-Que penses-tu de ce champagne ? Tu aimes ?

-Oui, répondit-elle de peur de le vexer.

Il se mit soudain à hurler.

-Elle a aimé le champagne !

La jeune fille ne comprit pas, mais les rires lui firent comprendre qu'on s'était joué d'elle. Pourquoi donc Dany lui avait-il fait ça ?

-Ton champagne est un vulgaire mousseux, expliqua-t-il. On voit que tu n'y connais rien !

Elle planta son regard dans le sien, y cherchant un semblant de réponse. Il s'approcha d'elle et lui souffla à l'oreille :

-Désolé princesse, mais c'est le jeu de ramener quelqu'un d'en bas pour bien montrer que jamais ils ne pourront nous égaler. La fête est finie, il ne te reste plus que tes yeux pour pleurer.

Un regain d'énergie prit Flore-Lys et elle jeta le contenu de son verre à la figure de Dany avant de disparaître.

 

***

 

Voilà comment elle s'était retrouvée perdue dans Paris. Son téléphone à la main, elle tournait en rond. Appeler ses amies ne serviraient pas à grand chose puisqu'elle ne saurait pas leur dire où venir la chercher. En plus, ses chaussures lui faisaient vraiment très mal, elle s'imaginait les pieds sanguinolants.

Un bruit de pas derrière elle, la tira de ses pensées. Elle fit volte-face et aperçut John qui venait vers elle. Surprise, elle se demanda ce qu'il faisait là.

-John ? Murmura-t-elle.

-Oui.

-Qu'est-ce que tu fais ici ?

-Je suis venu pour toi.

Elle le fixa abasourdie.

-Je sais pour le parfum ! Je connais ses effets, les bons et les mauvais !

-Je ne vois pas de quoi tu veux parler...

Il lui fit un sourire encourageant.

-Je sais ce que tu as traversé. Moi aussi, j'ai vécu cela.

John sortit alors de la poche de sa veste, un flacon à l'identique du sien, sauf qu'il contenait un liquide bleu azur.

-Tu n'as pas besoin de cela, pour exister. Ce parfum te détruit. Plus tu l'utilise, plus les temps de récupération sont longs. Tout ça pour quoi ?

Flore-Lys su qu'il avait raison. Ce parfum ne lui avait apporté que des malheurs. Dany n'était pas quelqu'un de bien, elle l'avait découvert à ses dépends. La jeune fille baissa la tête.

Il lui tendit la main, encourageant. Elle lui sourit et prit sa main.

-Rentrons, tu vaux mieux que ça.

-Je sais, je l'ai compris.

Lui souriant, elle comprit qu'elle avait gagné quelque chose de plus précieux que la soirée avec Dany.

-Attends, dit-elle à John.

Elle se mit à courir et jeta le flacon de parfum par dessus le pont. Il fit une petit bruit avant de disparaître. La jeune fille se mit ensuite à avancer, elle n'aurait plus besoin du parfum, elle n'avait plus peur de son avenir à présent.

 

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Shaoran
Posté le 24/03/2010
Salut Nasca,
 
Comme promis j'ai jeté un oeil à ton texte et je dois dire que j'ai bien aimé. C'est pas mal. On reconnait bien l'inspiration de l'affiche et la contrainte me semble respectée. 
 
Par contre, j'ai été surprise par ton interprétation de cette affiche ... je ne sais pas je trouve que le côté lycéenne de ton héroine est un peu déroutant. C'est toute l'ambiance lycéenne que je trouve étrange ... Pour moi la femme de l'affiche est mystérieuse extrêmement glamour et surtout mature, plus âgée qu'une lycéenne même magnifiée. Même remarque pour la fête mondaine Parisienne, l'attitude de Dany me semble plus proche de celle d'un directeur artistique directeur de galerie d'art ce genre de personnes que réellement l'attitude d'un lycéen. Je pense que si c'était ce genre de lycéen, il serait dans une haute école privée... tu vois ce que je veux dire.
 
L'histoire du parfum 'diabolique' est intéressante mais la fin assez attendue. Pourtant le résultat marche, c'est concluant et fort sympathique.
Une petite ombre également sur les descriptions. Je les trouve un peu lourdes et souvent ponctuées de répétitions et coquilles, cela atténue l'effet qui se dégage du texte. 
 
En revanche, pour la fin, je trouve que ca va. Bon, j'admets que la prise de conscience est très rapide pour ton héroine... surtout pour une lycéenne du coup. C'est précisemment l'âge de toute les remises en questions. Mais globalement, même si cela se fini vite, ca reste fluide et agréable. 
 
Bref, pour conclure, même si mon commentaire te semble un peu cru et peut-être négatif... j'ai beaucoup aimé ce texte. Il est léger, fluide agréable à lire. Le tout est empreint d'un certain romantisme et peut-être même d'une petite touche de conte de fée à la Cendrillon loin d'être déplaisante. Le seul point à améliorer si tu ne dois en retenir qu'un ce sont tes descriptions, tant de la pensée intime des perso notamment Flore et John, que des lieux les ambiances, la nuit parisienne. Tu fais un texte sur le parfum tu aurais pu jouer par exemple sur les parfums dans tes descriptions ... le parfum des rues parisiennes.. la fragrance de Dany et celle de John ... 
Ton texte gagnerait largement en profondeur. Mais cela ne reste que des suggestions et j'aime bien cette version quand même Hein^^.
 
voilà, je sais ca fait beaucoup de chose à dire, mais je pense vraiment qu'il est prometteur et qu'il y a peut-être matière à en faire quelque chose de plus développé (une nouvelle par exemple). Bravo pour ton texte. 
 
A peluche 
Shao^^'
Nascana
Posté le 24/03/2010
Merci pour ton commentaire ^^. Je suis contente que mon texte te plaise.
Alors pour te répondre c'est vrai qu'après avoir écrit, je me suis demandée si j'avais bien fais de choisir une lycéenne.  Je commençais à écrire sur une lycéenne parce que je pensais que ça serait plus facile pour qu'elle accepte le parfum. Ensuite, je voulais montrer les changements que produit le parfum, sur elle. Elle se sent plus forte plus mature, c'est comme si elle était liberée de ses complexes adolescents.
On peut penser que Dany habite en province et que c'est sa famille qui habite à Paris (j'essaye de me rattraper comme je peux ^^). J'avoue que c'est un peu bizarre mais j'avais pas trop d'idée.
Je reposterais mon texte en version corrigée bientôt.