Chapitre 1

Par Nascana

-J'ai encore rêvé de l'armoire...

-Et qu'avez-vous fait ?

-Je suis resté là, et j'ai attendu.

-Pourquoi donc, Jonathan ?

Le jeune homme sentit son estomac se nouer.

-Parce que je ne peux pas, déclara-t-il, avec une voix plus aiguë qu'il ne l'aurait voulu.

-Mais bien sûr que si, vous pouvez !

-Non !

-Pourquoi donc ? Ce n'est qu'un placard !

-Mais dedans, il y a un monstre.

Le psy le regarda droit dans les yeux.

-Quel âge avez-vous ?

-Quelle importance !

L'homme qui lui faisait face réitéra sa question.

-J'ai vingt-quatre ans mais...

-Vous n'êtes plus un enfant ! C'est de ça dont vous devez vous souvenir !

-Mais dans mon rêve...

-Qu'importe le rêve ! N'oubliez jamais que derrière le rêve, il y a vous ! Vous tel que vous l'êtes maintenant.

Jonathan baissa la tête, mal à l'aise.

-Dans le rêve, je suis un enfant...

-Décrivez-moi en détail, ce rêve !

-Je l'ai déjà fais.

-Nous allons voir, si des souvenirs vous revienne.

Le jeune homme reprit son souffle avant de commencer sa description. Il ferma les yeux et essaya de se rappeler son songe de la veille.

-Je suis enfant, je dois avoir sept ou huit ans. Je suis habillé bizarrement, je crois que c'est un déguisement.

-Quel genre de déguisement ?

Jonathan paru se concentrer.

-Je ne sais pas...

-Comment savez-vous que c'est un déguisement ?

-Je le sais ! C'est normal !

-Pourquoi est-ce normal, Jonathan ?

La voix du psy était de plus en plus forte dans son esprit. Il commença a paniquer.

-Du calme ! Comment êtes-vous habillé ?

-En noir... Un pantalon et un pull. J'ai une cape aussi.

-C'est ça qui vous a fait pensez à un déguisement ?

-Oui.

-C'est très bien, Jonathan.

Le jeune homme se relaxa un peu.

-Pensez-vous que c'est en rapport avec Halloween ?

Cette pensée l'anima. Il avait mal à la tête. Il ne savait plus. Était-il si près du but ?

-Du calme, tout va bien ! Vous n'avez rien à craindre. Parlez-moi plutôt de la porte.

Il mit plus de temps à se rassurer que précédemment, signe qu'il faudrait bientôt arrêter.

-Elle est grande, en bois.

-Voyez-vous un moyen de l'ouvrir ?

-Oui, elle a une poignée.

Un frisson parcouru le jeune homme.

-On arrête pour aujourd'hui.

Aussitôt, Jonathan se sentit plus rassuré, même s'il savait que cela ne serait que de courte durée. Depuis quelques temps, il suivait une thérapie pour comprendre pourquoi certains souvenirs lui manquaient et pourquoi il n'arrivait pas à vivre normalement.

C'était difficile ! Parfois, il avait très envie d'abandonner mais alors il n'y aurait plus d'espoir. Du coup, il continuait.

-N'oubliez pas que ce que vous cherchez et caché derrière cette porte !

-Ce n'est qu'un placard...

-Un placard qui hante vos rêves. Pourquoi donc s'il n'y a rien dedans ?

Jonathan baissa la tête. Il n'arrivait même pas à se convaincre lui même... Il savait bien que son problème était en rapport avec l'armoire.

-La prochaine fois que vous ferez ce rêve, ouvrez la porte ! N'oubliez pas que vous n'êtes plus enfant. Vous êtes adulte et vous pouvez vous défendre ! Vous pouvez !

-Oui, dis Jonathan peu sûr de lui.

-Vous pouvez !

-Je peux ! répéta-t-il.

Le psy lui fit un sourire encourageant.

-On se revoit, mercredi ?

-Oui.

Le jeune homme serra la main, à l'homme massif qui lui faisait face. Il fallait aussi avouer que lui n'était pas très grand.

-Vous êtes sur la bonne voie, Jonathan. Ne vous arrêtez pas.

-Je n'arrêterais pas, ne vous en faites pas.

Le psy le laissa partir avant de lancer :

-N'oubliez pas, ouvrez la porte !

 

***

 

Après, sa visite Jonathan rentra chez lui à pied. Il aimait bien déambuler dans les rues, en marchant à son rythme. De cette façon, il se sentait relaxé en arrivant chez lui. De même, pour aller travailler, il préférait chausser ses baskets plutôt que de prendre le bus. Les rares fois où il le faisait, c'était lorsque le temps était trop mauvais.

Mais aujourd'hui le soleil brillait, il avait encore un peu de temps devant lui. Peut-être achèterait-il du pain ?

Pour le moment, il profitait de la douce chaleur sur son visage. Comme il aimait la lumière...

-Bonjour Jonathan !

Il se retourna et se retrouva face à M. Montier. Grand, la cinquantaine, il avait les cheveux qui blanchissaient et des fines rides sur le visage. Néanmoins, il restait dans son imaginaire aussi fort, qu'il l'était dans son enfance. Le jeune homme ne savait plus depuis quand il le connaissait mais il savait qu'enfant, il s'était installé dans ce quartier avec sa mère. C'était là, qu'il avait rencontré M. Montier.

Aujourd'hui, il n'était plus enfant, mais il était revenu s'installer dans le quartier. Un des rares endroits où il se sentait bien. Les loyers étaient élevés dans le coin et lui-même ne travaillé pas à temps plein mais il avait eu le bonheur de trouver un arrangement.

Une vieille dame veuve vivait là, dans une petite maison pourtant trop grande pour elle, seule. Elle lui avait fournit un lieu de vie et en échange, il faisait ses courses, le ménage et en un sens, lui assurait une certaine protection. Elle, elle lui faisait de bons plats, toujours en trop grand nombre. Cela se voyait aux formes que son corps avait prit.

Mme Bouvreuille ne lui demandait pas de loyer, il payait juste la moitié des charges de la maison. Ce n'était pas pour lui déplaire, il était heureux de ne pas vivre seul, il était content de prendre soin de quelqu'un. Mme Bouvreuille était pour lui, comme une grand-mère.

Jonathan n'avait aucune famille. Juste sa mère....

Avant, il avait sa mère....

Il se tourna vers M. Montier pour lui rendre son salut.

-Bonjour.

-Tu rentres chez toi ?

-Oui, répondit Jonathan.

Il vint au secours de son voisin qui avait les bras encombrés par un paquet cadeau, un carton aux couleurs de la boulangerie qui devait contenir un gâteau d'anniversaire et, sur le dessus un sachet avec des viennoiseries qui ne laissait aucun doute sur sa provenance. Le jeune homme ferma le coffre de sa voiture.

-Merci. C'est l'anniversaire de ma fille, expliqua M. Montier. Tiens, prend le petit paquet sur le dessus.

Jonathan s'en saisit.

-C'est une tarte au citron, tu aimes ?

-C'est ma préférée !

-Garde-la, tu la mangeras ce soir.

Émue, il resta sans voix l'espace d'un instant.

-Mais je peux pas accepter ! C'est pas pour moi que vous l'avez prit !

-Ne t'en fais pas, pour ça !

-Bien.... Merci et bonne soirée !

Jonathan commença a tourner les talons avec son gâteau à la main.

-Tu es un bon garçon. Passe une bonne soirée.

 

***

 

De retour chez lui, Jonathan s'occupa des courses de Mme Bouvreuille. Il lui offrit aussi la tarte et eut la joie de faire le plaisir d'une dame.

Il vaqua à ses occupations habituelles, tout en pensant à la promesse qu'il avait faite à son psychologue. Il savait au fond de lui, qu'il se devrait d'ouvrir cette porte mais c'était plus facile à dire qu'à faire.

Ce qui se cachait derrière pouvait changer sa vie à tout jamais. En avait-il vraiment envie ?

Oui, il en avait envie. Il fallait qu'il sache. Il n'était plus un enfant, il était Jonathan et il était adulte. Un adulte devait prendre ses responsabilités et trouver la force d'affronter ses peurs.

De plus, il ne pouvait vraiment rien lui arriver. Personne n'allait le tuer dans son rêve. Ce qu'il craignait n'était qu'un monstre, et les monstres n'existaient pas.

Il voulu se mettre tôt au lit mais craignit de ne pas trouver le sommeil. Il lui fallait se détendre et non s'énerver pour savoir s'il allait ou non faire ce rêve, cette nuit.

Du coup, il accepta de regarder une émission de télévision avec Mme Bouvreuille. Au fur et à mesure que passait la soirée, le jeune homme se laissa prendre au jeu et oublia le rêve.

Au moment de se coucher, il s'assit sur le lit et prit de grandes inspirations. Se détendre était la clé des rêves.

« Ouvre la porte » fut la dernière chose qui lui revint en mémoire avant de sombrer dans le sommeil. Il trouverait la porte et ce qui se cachait derrière.

 

***

 

Au début tout était flou, puis peu à peu, il distingua l'endroit familier. La large pièce plongée dans le noir, à tel point qu'il ne savait où elle commençait et où elle s'arrêtait. Seule lui faisait face la porte simple de l'armoire. En bois clair, elle possédait une petite poignet ronde qui semblait le narguer.

Il fallait se décider à agir. Il était lui, même s'il possédait un corps d'enfant. Contre son cou, il ressentit la présence de la cape. Sa tenue était invariablement la même.

Jonathan fit un pas vers la porte, elle se rapprocha dangereusement. Mais il ne pouvait pas se permettre de renoncer. Tous ses progrès lui revinrent en mémoire, il touchait au but. Il lui suffisait juste de faire preuve d'un minimum de courage. Ouvrir la porte...

En approchant, il remarqua la façon dont était faite la porte. Au niveau de la poignet une planche séparait le bas constitué de planches jointe entre elle et le haut, où les planches étaient espacés de sorte à laisser un jour. Il la fixa.

Cette porte...

Il la connaissait et pas que dans ses rêves, il en avait la certitude. Mais comment ?

Un seul moyen lui permettrait d'en avoir le cœur net : ouvrir la porte.

Lentement sa main vint se poser sur bout rond. Il ne se passa rien d'effrayant. Le monstre ne jaillit pas pour se jeter sur lui et le déchiqueter. Alors avec courage, il fit basculer la poignée.

Une nouvelle pièce apparue sous ses yeux interrogatifs. Elle était aussi sombre que la première, mis à part un filet de lumière qui filtrait. C'était assez pour piquer sa curiosité.

Jonathan s'approcha et colla son œil, à la fente pour essayer de distinguer quelque chose. Le lieu qu'il aperçu était une chambre. Une chambre d'adulte avec un grand lit, des murs violets, une table de chevet avec une lampe mauve posée dessus. Tout était en ordre.

Cela ne présentait pas un intérêt profond et il se demanda d'où lui venait sa peur.

Soudain, il perçu un mouvement. Une belle jeune femme aux cheveux de feu apparue. Vêtue d'un jean et d'un chemisier rose, elle dégageait une joie de vivre naturelle. Le cœur de Jonathan se serra lorsqu'il reconnu sa mère. Il aurait voulu aller vers elle. La toucher, la prendre dans ses bras mais une barrière se dressait entre eux. Il ne pouvait que la contempler de loin.

Malheureusement, une autre forme suivait sa mère. Plus grande et plus massive, elle appartenait à un homme. Jonathan ressentit une tension dans tout son corps. Il se figea, ne pouvait détacher son regard de la scène. Un grand bruit résonnait, celui d'une dispute mais il ne comprenait pas le sens de tout ça.

Impuissant, il vit sa mère agrippée la chemise de l'homme. Celui-ci, la repoussa violemment et elle alla heurter le mur. Le jeune garçon tressaillit lorsqu'il la vit tomber par terre. Elle se releva et se jeta sauvagement sur son agresseur mais elle manquait de force et il n'eut aucun mal à la faire tomber, renversant d'ailleurs la lampe de chevet dans le même mouvement.

Sa mère pleurait et il ne pouvait rien faire. Des larmes coulaient de ses yeux. Tout son regard était rivé dessus. Il aurait voulu intervenir, la secourir mais il ne pouvait rien faire. Il était coincé dans ce maudit placard. Du reste, il n'était qu'un enfant.

L'inconnu releva sa mère en l'attrapant par les vêtements, avant de lever le poing et de l'abattre sur son nez. Un flot de sang jaillit de l'impact, dégoulinant le long de son menton pour aller se blottir dans son cou, souillant ses beaux cheveux aux reflets de l'automne au passage.

Un deuxième coups s'abattit sur son visage, puis lassé de ce jeu, l'homme la laissa tomber. Il profita de sa faiblesse pour la bombarder de coups de pied. La pauvre femme essaya vainement de se protéger avec ses bras, sans grande réussite.

Jonathan entendit un désagréable bruit de craquement suivit par un autre, alors qu'il la frappait au torse, sans doute ses côtes qui avaient cédés sous les assauts violents.

Brusquement, l'étranger cessa de la frapper. Le jeune garçon eut alors un regain d'espoir à l'idée que sa mère allait s'en sortir. Mais en vérité, il savait déjà que c'était une tentative illusoire pour trouver du courage. Sa mère était morte et il le savait.

L'homme se pencha lentement sur la femme et resta ainsi un petit moment. Jonathan impuissant, écouter le bruit de son cœur qui battait à tout rompre, le sang sonnant à ses tempes. Dévoré par l'angoisse, le garçon était incapable du moindre geste.

Après ce qui paru une éternité à Jonathan, l'inconnu se releva. Il se retourna, pointant sur lui son regard acéré de prédateur, avant de quitter la pièce sans aucun regard en arrière.

Alors sur les joues du garçon, se mit à couler un flot de larmes. Il aurait voulu crier mais il en était incapable. Il aurait voulu vomir pourtant il n'en avait même pas la force.

Une évidence fit jour dans son esprit : M. Montier !

 

***

 

Jonathan se réveilla en sursaut. Il sentit qu'il avait pleuré dans son rêve, son oreiller était trempé de larmes et de sueur mélangées. Ses souvenirs lui étaient revenus avec force.

Il se revoyait avec sa mère, enfant. Elle lui avait cousu une cape noir et rouge de vampire, elle-même et il en était très fier. Après pour Halloween, il tenait à la main un petit panier en forme de citrouille souriante.

Ils s'apprêtaient à partir en quête de sucreries lorsque sa mère l'avait fait entrer dans le placard. Elle lui avait répété plusieurs fois de ne pas sortir sans qu'elle ne lui est dit.

Et lui, en bon enfant avait obéit. Il n'avait rien fait pour la sauver. Il était resté comme un idiot à la regarder se faire tuer. Longtemps après que l'homme soit partit, il était resté caché dans le placard. Combien de temps cela avait-il duré avant qu'il n'ose sortir ? Jamais, il n'aurait su le dire.

Au bout d'un moment, Jonathan avait ouvert la porte lentement et s'était glissé à l'extérieur. La première chose qui avait accroché son regard était le corps de sa mère, étendant au sol, immobile. Elle ressemblait à une poupée décharnait. Mais le pire, c'était tout le sang l'entourant. La moquette en était constellée, rendant l'atmosphère nauséabonde.

L'enfant avait mit du temps à comprendre l'horrible vérité : le sang qui coulait venait de sa mère. Il avait eu beau se pencher sur elle, la secouer, l'appeler par son nom, c'était fini. Plus jamais sa maman ne reviendrait. Désormais, il serait seul dans cette vie.

Seul...

Seul contre un monstre.

 

***

 

Jonathan marchait dans la rue, l'esprit vide. Peu lui importait le froid mordant, seul comptait sa tâche. Aujourd'hui serait le jour de sa revanche. Il avançait inébranlable, tel un roc.

Au loin, il l'aperçu. Lui ne savait pas mais maintenant, Jonathan connaissait la vérité. Il ne pourrait pas fuir ses responsabilités. Jamais...

M. Montier se retourna confiant et lui fit un signe. En quelques instants, le jeune homme était devant lui, le visage impassible.

-Tu es bien matinal, Jonathan !

-Oui, une affaire à régler.

-C'est bien, lui répondit avec un sourire son voisin.

En quelques minutes tout bascula. Rapide comme l'éclair, le jeune homme tira de son manteau un grand couteau qu'il planta dans le ventre de son voisin. Celui-ci, s'affaissa lentement et Jonathan le repoussa sur le trottoir. Il tomba crachant du sang et s'évertuant à arracher le couteau de ses chaires.

-Maintenant, ça va mieux, confirma le jeune homme.

Son voisin le contemplait sans comprendre.

-Pourquoi ? murmura-t-il.

-Parce qu'enlever une mère aimante à son fils ne devrait pas être possible.

Jonathan détourna le regard et continua son chemin, abandonnant son voisin à son sort. Il était tôt, trop tôt. Personne ne sortirait avant longtemps. Il laissait le sort de M. Montier entre les mains du destin. Il verrait s'il vivrait ou mourrait. En cela, il était moins cruel car jamais sa mère n'avait eu la moindre chance. Dès le moment où il était entré dans l'appartement tout avait été terminé. Le jeune homme s'enfonça dans le brouillard sourire aux lèvres.

 

Pour connaître la vérité, il faut parfois ouvrir une porte. Néanmoins, il faut se méfier car toutes les portes ne sont pas bonnes à ouvrir. Derrière certaines se cache un monstre. On peut combattre ce monstre mais le risque c'est qu'il réveille celui qui vit en nous.

 

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Beatrix
Posté le 06/04/2011
Tout d'abord, je trouve ton style agréable, fluide : tu nous offres des dialogues crédibles, avec un bon rythme, et tu nous permets en quelques mots de visualiser ce que nous avons à connaître. Tes personnages sont attachants, même après quelques lignes.
C'est vrai que je m'attendais à un dénouement plus "fantastique" mais tous les monstres ne sont pas fictifs, hélas !
Comme dans "Un soir de fête", j'ai eu le sentiment que le thème du passage à l'âge adulte, symbolisé par la porte et ce qu'il y avait derrière, était très présent : pas la séduction cette fois, mais la crainte. Jonathan semble figé  dans l'enfance, en quelque sorte, tant qu'il n'aura pas ouvert cette porte derrière laquelle sont dissimulées ses souvenirs et qu'il n'aura pas, en quelque sorte, repris le contrôle de sa vie.
D'un autre côté, sa vengeance brutale, même motivée,  ne le ramène-t-il pas aussi à sa propre  part d'ombre ?
Comme l'ont déjà remarqué les autres, quelques petites "fôtes" dont une relecture viendra sans doute à bout ! ^^ Et puis aussi, un terme qui accroche un peu, à propos des repas de Mme Bouvreuille : trop grand nombre => Trop grande quantité, plutôt ?
Et cette suite alors ... ? ^^
Nascana
Posté le 06/04/2011
Déjà merci beaucoup pour ton message qui me fait plaisir. 
Je suis contente que tu te retrouves dans mon style. On m'a parfois dit que j'allais trop vite ^^, que j'entrais trop rapidement dans le vif du sujet et que c'était dérangeant. Du coup, je suis contente que ça soit aussi un point positif.
Moi aussi, j'avais pensé fantastique puis je me suis dis que les humains étaient plus effrayant.
On va dire que le thème du placard m'a inspirait. En plus, il fallait un enfant pour ouvrir ce placard. C'est un peu pour ça qu'il y a des similitude entre les texte.
Jonathan est un personnage que j'ai pris plaisir à faire bouger. Il n'était plus enfant mais pas vraiment adulte.
Oui, c'est sa part d'ombre à lui.
Pour les fautes, je passerais mes 2 textes à la béta-lecture en même temps.
Oui, c'est vrai que la tournure est bizarre. Je vais m'occuper de ça.
La suite est en marche.
Amicalement,
Nascana
 
Dragonwing
Posté le 31/10/2010
De toutes les histoires d'Halloween que j'ai lues cette année, je crois que celle-ci est celle qui joue le plus sur le dialogue. Ca lui donne beaucoup de dynamisme, et je pense que tu as bien réussi ton coup en construisant le personnage de Jonathan. Au final, on a du mal à décider s'il est vraiment enfant ou adulte, malgré son âge, ce qui fait que tu es loin d'enfreindre le thème. J'ai juste eu quelques difficultés à comprendre que dans son rêve, il était à l'intérieur du placard. Je me demandais pourquoi en ouvrant la porte, il se retrouvait à voir une autre pièce. ^^
Je ne sais pas si on te l'a déjà signalé, mais une de tes phrases est très désagréable parce que tu y répètes "planche" trois fois, et elle n'est pas très compréhensible. Il faudrait aussi que tu fasses attention aux endroits où tu places tes virgules, ça ne fait parfois pas naturel du tout.
En dehors de ces remarques, c'était une histoire très intéressante à lire, et la morale finale, la différence entre les monstres qu'on imagine et ceux qui dorment en nous, était très bien choisie. J'ai beaucoup aimé. ^^
Nascana
Posté le 31/10/2010
Merci.
Quand j'ai commencé à penser à cette histoire, j'ai commencé à faire les dialogues dans ma tête. Le personnage de Jonathan, c'est peu à peu imposé à moi. C'est un personnage que j'adore, et qui m'a donné envie de faire une suite. C'est quelqu'un de très ambigue, il oscille ente deux monde : plus enfant mais pas vraiment adulte. Il est doux et gentil, parait pas très intelligent mais au final, il se révèle différent. 
J'avoue qu'il y a des passages un peu confus. Il faudra que je revois ça. Parfois, je ne m'en rends pas compte donc je te remercie de me prévenir.
Merci beaucoup. 
 
BeuldesBois
Posté le 31/10/2010
Salut Nasca !
L'idée de ta nouvelle est pas mal trouvée... je trouve (xD) ! Ca change des autres, et ça te démarque. On veut aussi savoir ce qui se cache derrière la porte de ce placard ! Moi ça m'a torturer pendant toute la lecture è_é.<br />Et finalement... J'avais une main plaquée sur la bouche en m'imaginant la détresse de l'enfant qui voyait sa mère se faire battre sous ses yeux, caché dans le meuble. Je ne m'attendais pas du tout à une utilisation du placard de cette façon o_o ! Ca m'a très agréablement surprise ! (Si l'on peut dire... parce que les circonstances sont pas joyeuses, dans le texte).<br />Je pensais que tu allais nous mener sur la piste de monstres (au sens "de l'imaginaire"). Mais en fait non. Et c'est trés bien.
Et quand on comprend que M. Montier lui offre des tarte soit pour acheter le silence de John, soit pour se racheter lui... p*tain xD.<br />Je saisissais pas bien l'importance de ce passage de la tarte au citron... Ca laissait penser au début que son voisinage était un peu bisounours. Tout va bien dans le meilleur des mondes. Et puis en fait ! Tu m'as doublement bernée !<br /><br />Dans la même veine, je pensais que la toute dernière partie de ton récit n'était pas forcement utile. L'histoire aurait pu s'arrêter avant. Mais les toutes dernière phrases de moralité justifient un peu sa présence (à la partie) quand même, et on finit sur une impression positive =D !
Il y a quelques problèmes avec les virgules et certains verbes, comme d'autres plumes l'ont noté. Donc je reviendrais pas dessus outre mesure, hein xD. Sache juste que ça ne m'a pas dérangé plus que ça, moi. Sauf peut-etre deux ou trois fois au tout début, dans les dialogues avec le psy, ou ça coupait un peu dans notre élan. Mais bref, sinon, rien d'alarmant =).<br /><br /><br />Bravo Nasca ! J'ai beaucpup aimé !
Nascana
Posté le 31/10/2010
Merci. 
Je suis partie à contre-courant comme d'habitude et plutôt que de faire des monstres, j'ai fais pire, j'ai mis un être humain.
Un quartier tranquille ou tout le monde se connait et est gentil. Mais cela cache quelque chose ^^. J'adore la tarte au citron, je voulais lui donner un rôle clé lol.
Je suis contente que ça t'es plu et que tu ressors avec une impression positive après la lecture.
Merci beaucoup. 
La Ptite Clo
Posté le 26/10/2010
Hello Nascana ! :)
Bon je ne vais pas faire doublon avec mes camarades, mais c'est vrai que les coquilles freinent un peu la lecture. J'ai lu que c'était en correction, donc c'est chouette. Mais bon j'espère qu'avec le temps et l'expérience, tu arriveras à combattre ce fléau et que tu t'amélioreras. :)
L'intrigue aurait également pu être étoffée (même si je prône tout comme toi un style plutôt direct et sans paragraphe de cent lignes inutiles), mais j'ai sincèrement apprécié le passage sur le divan et la fin philosophique.
En fait, la peur du gamin, c'est la vision d'horreur qu'il a eu de sa mère battue, abattue et assassinée. C'est un point de vue intéressant et original. Le coup de la revanche est surprenant, on ne s'y attend pas, mais là encore, ça aurait été sympa de ralentir le rythme et d'étoffer la scène, le contexte et tout ça...
Dans tous les cas, ça n'a pas été une lecture désagréable ! ^^ Je te fais bien des bisous, c'est l'heure du dodo ! ;)
Nascana
Posté le 26/10/2010
Merci.
J'essaie de m'améliorer mais je suis une catastrophe. Je crois que je vais acheter une grammaire. 
J'avoue m'être un peu dépéché pour poster à temps. Je retravaillerais avant de le faire relire.
Je suis contente que tu trouves ça original. Après c'est chacun ses gouts.
J'intention d'écrire une petite suite parce que je l'aime mon petit Jonathan.
Bonne nuit et merci pour ton commentaire ^^. 
 
 
Sati
Posté le 25/10/2010
Ouch ! Dur et trash !
Sanglant ! Mais pourquoi j'ai poursuivi mes lectures aussi tard ? >.<' 
Le coup de la séance de psy est bien menée. Je m'attarde sur le meilleur passage à mes yeux : Le moment où Jonathan se tient adulte devant la porte, puis sa métamorphose subtile en petit garçon, quand la description montre le changement de tenue, passant de ses habits normaux à ceux du petit garçon déguisé. C'était superbe !
L'idée du placard comme refuge, et aussi comme une sorte de réserve à vengance pour plus tard, chapeau bas. Finalement Jonathan aura inconsciemment attendu d'être plus grand et plus fort pour se mesurer à Mr Montier.
Une intrigue simple et efficace, bravo c'était bien mené. Je trouve juste un peu dommage les quelques coquilles qui traînent. J'étais immergée dans l'histoire, et ces quelques accrocs me sortaient brutalement du film parfois.
Merci pour la lecture sanglante & enjoy !
Spilou
Nascana
Posté le 25/10/2010
Merci, je suis contente que cela t'es plu. J'avais peur que ça ne soit pas très effrayant. 
J'espère que ça ne va pas t'empêcher de passer une bonne nuit.
Jonathan reste quand même plus faible que M. Montier. C'est aussi une raison pour laquelle il n'apparait pas comme une menace.
Je suis heureuse de t'avoir fait passer un bon moment.
Merci pour ton commentaire.  
 
Shaoran
Posté le 25/10/2010
Coucou Nasca,
 
Alors que dire de ce texte. Tout d'abord, je suis tombée sur un certain nombre de maladresses et de coquilles (par exemple : Elle ressemblait à une poupée décharnait >> décharnée). Mais je te rassure y a rien de dramatique ^^ une bonne relecture et c'est réglé.
Ensuite, sur le fond, je suis peut-être mauvais public, mais j'ai trouvé que ta nouvelle était un peu prévisible. J'ai eu l'impression de lire un fait divers de journal. Pourtant il ne manque pas grand chose à cette histoire pour être parfaitement effrayante... par exemple tu dis à la fin que tout cela a réveillé le monstre en lui, tu aurais pu jouer là-dessus en disant qu'il était devenu je sais pas un serial killer.  
Pour terminer je te dirais que j’ai beaucoup aimé le style, c’est fluide ca se lit tout seul, et l’idée de base est très intéressante. Bref, j’ai aimé.
A peluche
Shao^^’
Nascana
Posté le 25/10/2010
Merci.
Tu n'es pas mauvais public. Tu as le droit de dire ce que tu penses. On est en démocratie sur mes textes ^^.
J'avais l'impression que s'il devenait serial killer, se serait un peu trop attendu.
En tout cas, merci pour ton commentaire.  
Cricri Administratrice
Posté le 25/10/2010
Oh ! J'ai adoré ta nouvelle d'Halloween ! Je l'ai dévorée d'une traite. Quelques fautes ici et là, mais rien pour gâcher le plaisir de la lecture. Il y a un vrai suspense et le traitement que tu as fait du sujet de base est vraiment inattendu et original. Ta phrase de conclusion est superbe. Bref, gros coup de coeur ! *o*
Nascana
Posté le 25/10/2010
Merci beaucoup Cricri. 
Ca me fait vraiment plaisir que ça t'es plu.
Je ne sais pas pourquoi je suis parti sur une idée plus traditionnelle, plutôt que sur une idée de SFFF.
Ton commentaire m'a vraiment touché. 
Seja Administratrice
Posté le 23/10/2010
Hum, en fait, c'est les fautes qui m'ont beaucoup gênée -_- Il y en avait pas mal pour le coup et ça sort complètement de la lecture de tomber sur ces vilaines bestioles...
Sinon, niveau histoire, elle est intéressante en soi. Le traitement des traumatismes de l'enfance peut donner de bons résultats. Sauf que là justement, Halloween n'est qu'un prétexte pour le déguisement. Pas de monstres dans le placard, pas de choses halloweenesques, en fait.
Bon, le fait que ce gamin assiste au meurtre de sa mère est horrible en soi, ça c'est certain. Le fait qu'il se transforme en tueur à son tour, bah c'est pas glop non plus. Mais comme l'ont dit Danette et Claquette, tu situais l'action à Pâques, Noël ou n'importe quel autre jour de l'année, ça aurait donné la même chose.
Voili voilou, ce n'est que mon humble avis évidemment :) 
Nascana
Posté le 23/10/2010
Désolée, je vais faire corriger le texte mais je ne pourrais pas avant lundi. Du coups, pour participer, je l'ai posté comme tel (même si je conçois que ce n'est pas l'idéal). 
On va dire que je ne suis pas douée en histoire d'horreur ^^.
Merci pour le commentaire.
 
Dan Administratrice
Posté le 23/10/2010
Hello Nasca' ! Je poursuis ma ronde de commentaires pour ce concours...
Pour le style, je n'ai rien de bien particulier à redire, si ce n'est certaines virgules mal placées qui gênent un peu à la lecture, ainsi que la faute répétée "poignet" que Vef' a relevé ;)
Quant à l'histoire, pour tout t'avouer, je ne suis pas vraiment convaincue. Je crois que j'attendais plus quelque chose dans l'esprit d'Halloween avec des monstres griffus et des citrouilles évidées. Le fait que le garçon soit déguisé pour Halloween quand sa mère meure, de mon point de vue, ne suffit pas à en faire un texte d'Halloween. Bien sûr il ne s'agit que de mon humble avis, hein ? Il est vrai que nulle par dans le réglement du concours est précisé qu'on doit obligatoirement trouver un monstre dans ce fameux placard, mais pour le coup le côté Halloween perd de son charme, puisque le garçon aurait pu s'apprêter à aller chercher des oeufs de Pâques, ça n'aurait pas changé grand chose ^^'
La fin m'a également un peu perturbée en ce qui concerne ta justification de l'acte de ton héros : tu dis qu'il est moins cruel que l'assassin de sa mère parce que lui il laisse le choix à sa victime. Mais faut avouer que quand tu te prends un couteau dans le bide, c'est pas vraiment toi qui choisis si tu t'en sors ou pas XD (alors oui, j'ai bien compris le principe du destin qui le sauvera s'il le mérite, simplement dans mon esprit, laisser quelqu'un agoniser sur le trottoir c'est tout aussi voire plus cruel que de battre quelqu'un à mort).
Je sais qu'il y avait une limite de pages à ne pas dépasser, cependant je pense que certains passages mériteraient d'être étoffés, en particulier l'attaque de la fin : en plein jour, en pleine rue, il y a de grandes chances pour que quelqu'un soit témoin de l'agression, non ? Ca serait un peu dommage de venger sa mère et de finir en prison ^^'
J'espère que mes remarques ne t'ont pas trop découragée :s c'était une lecture sympathique, mais j'ai personnellement trouvé qu'il manquait d'un petit quelque chose.
Bonne continuation !
Zibous, Hadana.
Nascana
Posté le 23/10/2010
Merci pour le commentaire. 
C'est vrai que ça ne fais pas vraiment peur mais mon premier texte était dans le registre fantastique et j'avais l'esprit que c'était niant-niant idiot ^^.
C'est juste que dans son esprit, il remet le meurtrier de sa mère entre les mains de la justice divine. Il ne l'a pas tué.
J'ai pas du préciser mais cela se passe très tôt le matin vers 4h30-5h du matin, du coups, la rue est vide. Surtout que je suis parti du principe que c'était une petite rue dans une banlieue résidentielle donc pas beaucoup de monde. Donc pas de témoin, après on ne sait pas s'il sera arrêté ou non.
Tu as le droit de donner ton avis. Heureusement d'ailleurs ^^.
Merci.  
 
Elka
Posté le 23/10/2010
Hello Nasca ^^
Alors en fait après lecture des autres com', mon avis rejoindrais celui de Danette (autant démarrer comme ça que répéter ce que tout le monde dit non ?)
Le texte est fort sympathique - vie quotidienne, idée du rêve qui revient (mince j'ai oublié comment on dit) et travail sur ce même rêve avec le psy. Mais comme elle je pense qu'il aurait manqué quelque chose à l'ensemble.
En ce qui me concerne l'idée du psy qui dit "mais oui vas-y : agis dans ton rêve c'est une question de volonté !" Nan quand on rêve on controle rien... c'est ça le hic. Une séance d'hypnose aurait été plus plausible (et je crois que c'est ce qu'on fais quand on a un pan de mémoire qui s'est fait la malle d'ailleurs...)
Bon je précise quand même que le passage du "je rentre dans mon placard = retour à mon moi enfant assistant à la scène oublié" m'a bien plu ^^
Voilou
Bon courage pour la suite
Bisous!
Nascana
Posté le 23/10/2010
Oui, il vaut mieux.
Je prend note des critiques et je suis assez d'accord ^^.
Au début, j'avais pensé à la séance d'hypnose mais je me suis dis qu'il aurait été avec le psy et pas seul donc j'y ai renoncé.
Contente que cela t'es quand même plu. 
Merci pour ton commentaire. 
vefree
Posté le 22/10/2010
Ahow !!!! ... je crois qu'il n'aurai pas dû ouvrir cette porte, ce garçon. Non, non !
Pourtant, il avait l'air bien gentil, ce ptit Jonathan... un peu perturbé, mais bon... qui ne l'est pas un peu de temps en temps ?... Le voilà qui ouvre ce placard dans son rêve et patatra ! Ce qu'il avait enfoui tout au fond de lui ressort comme un diable de sa boîte et le voilà transformé en monstre. Un monstre finalement tout comme ce M. Montier, ce voisin anodin à qui on aurait donné le bon dieu sans confession... Méfiance, méfiance...
C'est inquiétant... très inquiétant.
J'ai noté quelques fautes d'orthographe, mais je te signale juste celle-ci qui se répète plusieurs fois et qui est un peu gênante : une poignée de porte. ... et non une poignet. Sinon, je crois que c'est la première fois que je lis un texte de toi et je te reconnais bien dans tes mots, dans ton style. On voit que tu connais un peu l'univers du divan... Ton texte est bien cadencé, il est clair et descriptif. La fin est bien amenée. Je n'ai pourtant pas été surprise ou effrayée, mais le trait psychologique est bien dépeint.
Biz Vef' 
Nascana
Posté le 22/10/2010
Merci beaucoup.
Je vais faire corriger le texte au plus tôt mais comme cela risquer d'être après le 24, je l'ai mis comme ça. J'avoue que ça ne doit pas être plaisant pour le lecteur et je m'en excuse. Je vais corriger pour poignée.
C'est vrai que niveau effrayant, c'est pas réussit mais tant pis. Je ferais mieux la prochaine fois ^^.