Chapitre 1

Par Nascana

 

Chaque jour qui passe, j'attends de te voir. Tu es mon soleil de la journée, comment pourrais-je exister sans toi ?

Pourtant quand je te vois avec ton teint maladif, tes yeux rougis et boursoufflés par les larmes, tes cernes dû aux trop nombreuses nuits à chercher le sommeil, j'ai envie de hurler. Je voudrais te crier de partir de ce lieu et de ne plus jamais y revenir. Ici, il n'y a rien d'intéressant pour toi.

Malgré le malheur, tu me regardes et tu souris. Si tu savais combien j'ai besoin de ton sourire mais pas ce prix là. Je refuse que tu payes pour moi !

C'est parce que je t'aime que je suis si froid, si cassant. Tu devrais quitter ce lieu. Trouver mieux que moi, je sais pertinemment que ça existe. Quelqu'un qui écoutera ce que tu dis, qui fera attention. Je t'ai perdu, dès le moment où je t'ai ris au nez. Si j'avais su...

Si j'avais su...

Comme d'habitude, je n'en ai fais qu'à ma tête. Je n'ai écouté que ma fierté déplacée. C'était dangereux et alors, je me riais du danger. Après tout, jamais je n'avais eu une blessure. J'étais le meilleur, j'ai tout perdu.

Ma passion m'a tué. Je ne pourrais plus jamais en refaire malgré tout mes efforts. Les fans sont partis, ils ont tournés le dos dès qu'il n'y a plus rien eu à voir. J'étais seul et je le méritais. Seul avec mes convictions idiotes et mes belles paroles.

Il ne me reste que toi. Toi qui souffre tant et qui pourtant fais le chemin chaque jour pour me voir, pauvre loque que je suis. Il n'y a que dans tes yeux que je vis.

Quand tu es là, je mange, le reste du temps, je dors. Je dors pour oublier. Oublier ma folie.

Ma vie me dégoute et je me dégoute de te faire tant de peine. C'est toi qui me soutient alors que cela devrait être l'inverse. Alors que je t'ai toi; toi, tu est seule dans la tourmente.

L'envie de crier me prend alors. L'envie de te dire que je n'ai pas faim, que je ne veux pas que tu t'occupes de moi et que je pense qu'à la mort. Mais se serait trop dur pour toi, tu ne t'en relèverais pas.

J'aimerais effacer les larmes dans ton cœur mais c'est impossible. Moi qui t'aime comme un fou, je ne peux que te rendre malheureuse. Pourtant devant moi, tu fais bonne figure et tu ris. Tu veux m'épargner, comme je le voudrais aussi.

Toujours aux petits soins pour moi, tu veux tout apprendre pour que je puisse vivre le mieux possible. Pour qu'on soit de nouveau ensemble mais ce n'est pas ce que je souhaite.

Si tu aspires vraiment à rester avec moi, malgré le mal que je t'ai fais, alors je veux que tu m'écoutes et que tu acceptes ceci : tu es ma femme et non, mon infirmière. Ce n'est pas à toi de t'occuper de moi, ce n'est qu'à cette condition que je reviendrais. Je garde assez de fierté pour ne pas faire assumer à celle que j'aime mes propres erreurs.

 

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