Chapitre 1

Par Nascana

Posi fut la première à s'éveiller. Elle prit conscience du froid qui engourdissait ses membres mais ne bougea pas. A ses côtés, ses compagnes d'infortune furent moins discrètes. L'une d'elles, une fois réveillée et comprenant sa situation, se mit à pleurer à chaudes larmes.

Aussitôt, une voix se mit à murmurer des paroles apaisantes, alors même qu'une autre se mettait à pester.

Comme elle, toutes ses femmes n'étaient rien d'autre que des sacrifices offerts depuis plusieurs années pour que l'on épargne leur culture. Il était coutume que chacune des cinq nations fassent don d'une de ses filles pour apaiser un esprit ancestral. Une fois choisi, on les menait sur une île, avant de les y abandonner. Nul ne savait ce qu'elles devaient. Personne n'était jamais revenu et leur sort n'avait rien d'enviable.

Les critères de sélection variés entre les nations. La sienne avait choisi quelqu'un qui ne manquerait à personne.

Posi ne pue s'empêcher de sourire à cette pensée. Les autres devaient être belles, brillantes ou issues de familles voulant se distinguer. Elle, on l'avait simplement jeté là comme un déchet dont on souhaitait se débarrasser.

Elle finit par couvrir les yeux.

-Ca va ? On ne te dérange pas ?

Une brune arborant des rubans dorés dans ses cheveux tressés apparue dans son champ de vision. Indifférente aux remarques, la jeune fille se leva et épousseta sa robe poussiéreuse. Son regard se tourna vers ses voisines.

Assise par terre, une blonde cachée son visage dans ses boucles. A genou près d'elle, une femme coiffait d'un chignon sur le sommet du crâne tentait de la rassurer. Plus loin, elle aperçut une robe rose et sa détentrice se retourna en fronçant les sourcils. Son nez s'ornait d'un anneau d'argent.

Toutes étaient très différentes mais elles paraissaient venir de bonnes familles, au contraire de Posi, orpheline. Certes, sa tenue était propre mais sa simplicité rappelait sa condition. De même que ses cheveux coupés court qui atteignait à grand-peine son menton.

-Vous restez là ?

Avant même, qu'elles puissent répondre. La fille à l'anneau ouvrit la porte.

Aussitôt un vent glacial s'engouffra dans la demeure, faisant entrer des flocons de neige qui se transformèrent en eau au contact de la pierre. Dehors, le chaos régnait. La neige tourbillonnait dans les airs, masquant la visibilité.

-Ferme cette porte ! hurla la brune.

L'autre n'en fit pas grand cas.

-Je ne vais pas rester là.

A peine eut-elle prononcé ses mots qu'elle se jeta à l'extérieur.

-Elle est folle !

La femme au chignon se précipita à sa suite.

-Reviens ! Tu vas mourir de froid.

La blonde se releva, ne sachant trop quoi faire. L'événement avait pourtant eut le mérite de lui faire ravaler ses larmes.

Posi continua son inspection, cherchant ce qui pourrait leur être utile. Elle avisa un coffre en bois posé dans un coin de la pièce. Sans un mot, elle souleva le couvercle et découvrit des tenues chaudes : bottes fourrées, capes et robe en laine.

-Qu'est-ce que c'est ? Lui demanda la blonde.

-Des vêtements qu'il vaudrait mieux mettre si l'on ne veut pas mourir de froid !

L'autre hocha la tête et s'équipa.

-Je m'appelle Trasionne, glissa-t-elle.

-Posi.

-Pour les autres…

-Qu'elle se débrouille, intervint la brune.

-Mais il faut aller les chercher…

-C'est leur problème ! Hors de question que je sorte par ce temps.

Posi, elle restait silencieuse.

-J'irais seule alors, lança la blonde d'une voix peu assurée.

Du regard, elle chercha le soutien de sa nouvelle amie. L'orpheline finit par acquiescer avant d'avancer vers la porte, en prenant avec elle, l'une des capes en fourrure.

-Très bien. Crevez toute si ça vous chante ! Moi, je reste ici !

La brune leur tourna le dos.

Une fois la porte franchit, une bourrasque leur brûla la peau. Leurs yeux se mirent à piquer et a pleurer. Ce n'était vraiment pas un temps pour s'aventurer à l'extérieur. En moins d'une minute, elles se retrouvaient glacées jusqu'aux os.

-Il y a quelqu'un, cria Trasionne.

Elle faillit glisser sur une plaque de glace et se retint à sa compagne.

Aucune voix ne leur répondit.

Cela n'avait rien d'étonnant avec le vent qui soufflait et entraînait leurs paroles dans son sillage.

-Revenez, essaya encore la blonde sans trop d'espoir.

Elles s'arrêtèrent, hésitant à s'éloigner par ce temps. La neige masquait leur empreinte et les flocons rendaient la visibilité mauvaise. Si elles continuaient à avancer, il n'était pas certain qu'elles pourraient retrouver leur refuge.

Combien de filles avaient perdu la vie bêtement, en voulant fuir ?

-Ca ne sert à rien, déclara Posi. Rentrons !

L'autre hocha la tête, désespérée.

En rebroussant chemin, elles virent une silhouette venir vers elles.

Etait-ce l'une des sacrifiées ou bien autre chose ?

Posi ne pue s'empêcher de frissonner, et ce, pas seulement à cause du froid. Elle pressa le pas. C'était une erreur de s'aventurer à l'extérieur et elles l'avaient faite.

***

-Les filles !

La voix les rassura. C'était l'une des leurs.

-Par ici ! appela Trasionne.

Elle virent apparaître une femme portant un chignon.

La blonde lui tendit la main et l'attira à elle. Posi lui jeta la cape sur les épaules. L'autre ne put qu'apprécier le geste, elle était transie de froid.

-Je n'ai pas retrouvé…, avoua-t-elle entre deux claquements de dents.

-On ne peut rien faire de plus.

Posi la poussa vers l'habitation.

-Mais on ne peut pas l'abandonner.

-On ne peut rien faire de plus.

L'orpheline tint bon et guida ses compagnes vers leur refuge. Une fois à l'intérieur, elle poussa la porte pour bloquer l'entrée à la neige et au vent. Ce fut à cet instant qu'elle prit conscience qu'elle ne ressentait plus ses doigts. Frénétiquement, elle les frotta, forçant le sang à circuler.

Il faisait noir. La bourrasque avait éteint plusieurs bougies.

Trasionne s'occuper de l'aventurière. Chose qui arrangeait Posi. Elle prit sur elle pour avancer, malgré ses pieds gelés et chercha quelque chose qui pourrait leur être utile pour les réchauffer.

De la lumière l'attira, dans une autre pièce. Un feu avait été allumé dans la cheminée, même si la bûche s'était transformée presque entièrement en cendres rougeoyantes. La jeune femme approcha de cette faible source de chaleur. Elle approcha ses mains qui se mirent à la picoter. A côté de l’âtre, on avait posé du bois. Elle en prit un morceau et le jeta dans le foyer, il s’enflamma et émit des craquements alors que les flammes léchaient son écorce.

Posi appela alors les autres.

-Il y a du feu !

Elle ne savait quoi dire d'autre. Après tout, c'était le plus important.

-Tu aurais pu nous prévenir avant, lui reprocha la fille au chignon.

-Giciel, rétorqua l'autre, elle devait être pressée de l'allumer.

L'orpheline ne répondit pas. Elle n'avait pas envie de parler. Elle voulait juste réchauffer son corps malmené par l’excursion.

Toutes trois s'assirent autour du foyer, cherchant du réconfort dans la douce chaleur. Le silence n'était troublé que par le bruit du feu.

Brusquement, Giciel releva la tête.

-Où est la brune ? demanda-t-elle.

Posi devait avouer qu'elle l'avait oublié et qu'elle ne lui manquait pas. Elle haussa les épaules.

-Et si elle était sortie ? risqua Trasionne.

-Je ne crois pas que c'était son genre.

-Qu'en sais-tu ? la reprit Giciel. Elle devait s'inquiéter.

-Elle n'en avait pas l'air et puis elle nous a bien fait comprendre qu'elle ne viendrait pas.

-Il faut partir à sa recherche !

-Elle reviendra d'elle-même, rétorque Posi. Si l'on commence à partir à la recherche de tout le monde…

-On ne peut quand même pas l'abandonner.

Giciel la fixait de ses yeux noirs.

-On a déjà failli mourir à cause « d'anneau dans le nez » donc je ne vais pas retenter. Je préfère me réchauffer.

La blonde ne dit rien. Le regard dans le vague, elle paraissait brusquement apathique. La panique d'avoir été choisi comme sacrifice faisait place à la résignation.

Giciel grogna avant de se tourner elle aussi vers le feu. Les paroles de l'orpheline avaient fait mouche mais elle ne voulait pas l'avouer. Elle les avait toute mises en danger.

Posi quant à elle, ne bougea pas. De toute façon, la tempête de neige les empêchait de quitter l'habitation. Le froid lui, la maintenait devant la cheminée. Il ne restait plus qu'à attendre. Le silence ne la dérangeait pas. Mieux, elle l'appréciait. Sans en prendre conscience, elle ferma les yeux.

***

-Lève-toi !

Posi se réveilla alors qu'on la secouait. Devant elle, se tenait Giciel. La grande brune paraissait soucieuse. Un pli barrait son front.

-Elle a disparu !

-Qui ?

-Trasionne !

Le visage de la blonde aux yeux rougis revint en mémoire de l'orpheline. Elle se redressa et balaya la pièce du regard.

-Elle doit être sortie…

-Ca, c'est une certitude !

A nouveau, Giciel la prenait de haut.

-Je ne vois aucune raison qui l'est poussée à ça !

Posi haussa les épaules.

-Soit elle est sortie, soit une des filles est revenue. Tu as vu quelque chose ?

L'autre fit la moue. Pas besoin d'être devin pour comprendre qu'elle aussi s'était endormi.

-Ce coup-ci, tu vas me dire de ne pas m'inquiéter et de ne pas la chercher ?!

Son interlocutrice devenait de plus en plus antipathique.

-Je te signale que je t'ai sauvé la vie !

L'orpheline fronça les sourcils. Étrangement, elle n'avait pas souvenir de cet événement.

-Si je ne m'étais pas réveillée pour alimenter le feu, tu serais morte de froid.

Et si je n'étais pas venue te chercher dehors, avec une cape, on ne donnerait pas cher de ta vie en ce moment-même, songea Posi.

-Très bien. Cherchons.

Joignant le geste à la parole, elle saisit un tisonnier pour s'en servir comme d'une arme.

-Tu sais te battre, ricana Giciel avant de lui prendre l'objet des mains. J'ai quelques notions.

L'orpheline ne fit pas de commentaire. Elle quitta la pièce, réajusta sa cape et se dirigea vers la porte menant vers l'extérieur.

-Qu'est-ce que tu fais ?

-Je vais voir si la tempête est toujours présente. J'en profiterais pour repérer les alentours. On ne sait jamais.

-On devrait déjà faire le tour de l'intérieur.

Mais Posi n'écoutait pas. Elle avait espoir que le temps soit plus clément et qu'elle puisse en apprendre plus sur la situation de l'île et comment s'échapper. La demeure lui faisait plus peur de l'air glacé. En effet, elle se doutait bien qu'elles n'été pas seules en ces lieux et craignaient de rencontrer celui, ou ceux qui vivaient ici.

Si l'on sacrifié des jeunes femmes, c'était bien dans le but d'apaiser quelqu'un. Le quelqu'un devait donc se trouver à proximité.

Une fois, la porte ouverte, elle put constater que la neige tombait toujours mais moins fortement. Le vent s'était fait plus faible. La visibilité était meilleure.

Elle risqua un pied à l'extérieur. Rien ne changea. Sa botte s'enfonça simplement dans l'épaisse couche de poudreuse. La chaleur de la cheminée lui manqua, pourtant elle ne pouvait abandonner.

Faisant quelques pas, elle constata que le devant de la demeure était constellé de statue, disposée de manière aléatoire. Étonnée par cette rencontre inattendue, Posi s'avança. D'ici, elle ne voyait pas la mer, seulement une forêt sombre qui n'avait rien d'engageant.

Devant la sculpture la plus proche, elle s'arrêta. De la neige la recouvrait par endroit, mais elle en distingua suffisamment pour comprendre que cela représentait une jeune femme. De la main, elle frotta son visage pour le découvrir. Ce qu'elle vit la fit reculer brusquement.

Désireuse de vérifier si elle ne se trompait pas, Posi retourna inspecter la statue. La jeune femme possédait un visage qui lui été familier. Un anneau orné l'une de ses narines. Les yeux exorbités, elle ouvrait une bouche démesurée dans un cri muet.

L'orpheline se mit à courir vers une autre malheureuse. Celle-ci lui était inconnue mais partagée avec sa compagne, son air terrifié. La jeune femme jeta un coup d'oeil, autour d'elle. Combien de malheureuses attendaient là, figée jamais dans la glace ? Était-ce le sort de celles choisies comme sacrifice ?

Sans perdre une seconde, elle retourna dans la demeure. Où pouvait bien être Giciel ? L'avait-elle attendu ou alors…

Elle franchit le seuil de la porte et chercha sa compagne d'infortune. Il n'y avait aucune trace d'elle. Sûrement partie à la recherche de Trasionne. Ainsi donc, elle était la dernière. Quelle chance lui restait-il ? Était-ce le hasard ou bien, les autres avaient été choisies car plus belles et honorables ?

Elle hésita sur la démarche à suivre. Mieux valait-il sortir et se perdre dans le froid ? Rechercher les autres ? Retourner s'endormir devant la cheminée en espérant mourir à petit feu ? Cela avait quelque chose de tentant mais malgré cela, elle ne pouvait s'y résoudre.

Posi retourna alors chercher une branche. Sachant que son arme ne lui serait sûrement d'aucune utilité. Ensuite, elle s'aventura dans le couloir sombre avec pour seul soutien une bougie dont la luminosité projetait des ombres sur les murs de pierre.

Tous ses sens aux aguets, elle guettait le moindre son. Plusieurs fois, elle cru entendre des pas la suivre mais il n'en était rien.

Elle finit par déboucher sur un escalier en colimaçon s'enfonçant dans les profondeurs de la terre. Bien qu'hésitante, elle s'y engagea. Craignant que la bougie ne la fasse repérer, elle souffle sur la mèche, se retrouvant bientôt seule dans les profondeurs et l'obscurité.

Longtemps, elle descendit dans le silence le plus total. On aurait presque pu croire que les marches ne s'arrêteraient jamais. Il arriva tout de même un moment, où ses pieds touchèrent le sol. La pierre avait cédé la place à de la terre que le gel avait durcie.

Elle continua sa progression. Ses pas la menèrent jusqu'à une porte. En silence, elle poussa le battant et risqua un coup d'oeil dans l’entrebâillement. Un hurlement retentit soudain lui glaçant le sang.

Le spectacle qui se déroulait devant elle, la fit frissonner. Trasionne se trouvait devant elle, lui faisant face. Entre elles deux, un homme lui tournait le dos. Marmonnant, il était occupé à passer sa main sur le corps de la blonde. A chacun fois qu'il la touchait sa peau et ses vêtements se changeaient en glace. Posi ne put détacher son regard de la scène. Elle était autant fascinée qu'apeurée.

L'espace d'un instant son regard croisa celui de son amie. Des larmes coulaient de ses yeux recouvrant la glace sans la faire fondre.

-Aide… moi…

Ses simples mots emplirent d'effroi, Posi. L'homme se retourna vers elle et prit conscience de sa présence. Aussitôt, l'orpheline se mit à courir dans les escaliers. Derrière elle les cries reprirent moins fort, même si elle avait la sensation qu'ils la suivaient.

Elle avait laissa tomber le morceau de bois, sans s'en rendre compte, trop préoccupé par sa fuite. A toute vitesse, la jeune femme traversa le couloir. Peut-être lui importait le froid à présent. Tout ce qui comptait, c'était mettre le plus de distance entre elle et cet endroit.

Posi ouvrit la porte de la demeure et prit conscience que ses chances de fuites étaient vaines. Au-dehors, le vent soufflait si fort qu'il l'empêchait presque de sortir. Une bourrasque glacée la repoussa à l'intérieur.

-Ne me quitte pas si vite.

L'homme se trouvait là, devant elle.

-Pourquoi ? demanda alors la jeune femme.

-Pourquoi ? Ce n'est pas la première chose que l'on dit généralement, en me voyant.

Il saisit Posi par le bras avant de refermer la porte d'un coup de pied. Celle-ci se débattit.

-Des statues de glace ? Quel intérêt ?!

Il lui fallait gagner du temps.

-Ce sont les promises de mon maître.

Cela n'avait pas de sens. Qui voudrait des femmes gelées ?

-J'ai la tâche de lui trouver les quatre-vingt-dix-neuf plus belles promises. Ainsi, il pourra revenir parmi nous.

-Qui est-il ?

-A ton avis ? Le seigneur des glaces bannis il y a de ça des temps immémoriaux. Je suis le seul qui lui soit resté fidèle. Il me récompense en me laissant utiliser ses pouvoirs.

Tout en parlant, il guida la jeune femme vers les profondeurs de la terre.

-Tu vas rester avec moi. Tu n'es pas un bon sacrifice, ricana-t-il. Peut-être feras-tu une bonne épouse !

Sans attendre de réponse, il la jeta dans un cachot. Elle atterrit sur de la paille. Lorsqu'elle se releva son regard se posa sur une statue de glace. Celle-ci n'était pas l'une de ses compagnes mais un homme. Fascinée, elle ne put quitter son visage qui exprimait de la tristesse mêlée à de déception. Cela fondit le coeur de Posi. Comment pouvait-on faire du mal à une personne pareil ?

Elle s'agenouilla. Le fixant toujours. Le temps passa mais elle n'y prit même pas garde. A ses côtés, Giciel criait tentant vainement d'attirer son attention.

-Silence, hurla-t-elle brusquement. Silence pour mon seigneur.

***

Posi fut la première à s'éveiller mais ne bougea pas. A ses côtés, ses compagnes d'infortune furent moins discrètes. Elle finit par couvrir les yeux. Sans un mot, elle contempla les autres femmes. Toutes possédaient des qualités esthétiques indéniables.

Juste ce qu'il fallait pour son seigneur.

Elles feraient de remarquables promises. C'était à présent sa tâche, elle trouverait les dernières. Une fois réunit, son seigneur reviendrait. Alors elle serait sa première épouse. Elle réprima un sourire avant d'aller faire connaissance avec les jeunes femmes.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Quine
Posté le 28/10/2015
C'est un super concept ça ! Et la fin est totalement inattendue et renforce le côté effrayant...
Ces sacrifiées ont bien leur caractère, c'est intéressant ! Les descriptions des sculptures étaient très réussies !
Moi aussi j'ai été assez dérangée par les fautes qui traînient..
Mais ceci dit, bravo pour ta nouvelle Nasca !
Nascana
Posté le 28/10/2015
Merci je suis contente que cela te plaise que tu ressentes un côté un peu effrayant.
Désolée pour les fautes. 
Laure
Posté le 27/10/2015
Bonjour Nascana !
J’ai trouvé ta nouvelle bien sympa ! La neige, le froid, les descriptions des sculptures, j’ai bien aimé, ça donne toute une ambiance. Par contre, je ne suis pas tout à fait certaine d’avoir compris la fin ; l’orpheline devient comme la « méchante », c’est ça ?
Sinon, je ne peux pas ne pas mentionner les fautes assez nombreuses… Au début je les notais, parce que je fais ça d’habitude, mais il y en a vraiment pas mal alors j'ai abandonné. Ça me gênait un peu dans ma lecture parce que je suis quelqu’un qui est assez sensible aux fautes. En tout cas, si après une relecture tu as du mal à les trouver, si tu veux, je te les corrige (en tout cas ce que je vois) et je t’envoie ça par MP :)
Nascana
Posté le 27/10/2015
Merci. Je suis contente que l'ambiance t'es plu.
Oui, pour la fin, elle décide de devenir la servante du Seigneur de glace, qui est un ancien dieu. Du coup, elle lui rapporte les filles comme le faisait l'homme avant. Il faudrait que je reprenne un peu la fin pour que se soit plus clair. 
Les fautes, c'est ma bête noire. J'ai toujours du mal à les traquer. 
Merci pour ton passage. 
Kittylou
Posté le 27/10/2015
Coucou, Nascana =)
Le début de ton histoire me faisait un peu penser au Minotaure avec des jeunes gens envoyés en sacrifice. C’était assez angoissant toutes ces filles qui disparaissent… J’ai bien aimé cette ambiance avec des descriptions réussies de la tempête ^^
La fin était super avec un joli retournement de situation !
 
Bravo pour ta participation :D
Nascana
Posté le 27/10/2015
Oui, c'est vrai que ça rappelle un peu l'histoire du Minotaure.
Je suis contente que la fin t'es plu. Merci. 
Jamreo
Posté le 26/10/2015
Oh, c'est intéressant ce dernier paragraphe. Est-ce que ça veut dire que le serviteur en a fait une servante du seigneur des glaces ? Ou est-ce que Posi joue double-jeu depuis le début ? Ca, je ne suis pas sûre de l'avoir compris ^^'
Sinon, c'était agréable à lire cette histoire, et ça m'a un peu fait penser à Dix petits Nègres d'Agatha Christie dans l'idée et dans le déroulement. Elles disparaissent les unes après les autres, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'une. Bien joué en tout cas, de jolies descriptions de tempête de neige.
En revanche il y a pas mal de fautes de conjugaison, c'est un peu dommage :) 
Nascana
Posté le 26/10/2015
Je suis contente que cela t'es plu. En fait, elle est devenue une servante du Seigneur de glace. Elle ne jouait pas double-jeu mais le fait à la fin.
C'est vrai que ça fait penser aux Dix petits nègres. 
Ha les fautes, c'est ma bête noir, désolée. 
Merci pour ton commentaire. 
Elka
Posté le 26/10/2015
Oho très chouette fin ! Ce Seigneur de glace aurait-il gardé un pouvoir d'hypnose pour avoir Posi sous sa coupe ? Mais du coup, les sacrifiées sont de toute façon toujours envoyées sur l'île, donc Posi ne les trouve pas vraiment, c'est ça ? Elle les pousse plus vite dans les bras de l'autre par contre, peut-être.
J'ai trouvé dommage que la tempête ne soit pas plus présente, parce tu en parles bien de ce froid qui les bloque à l'intérieur et leur gêle les doigts ! :)
J'ai bien aimé leur fort caractère aussi, chez des sacrifiées c'est rare alors ça fait plaisir !
Bravo pour ta nouvelle !
Nascana
Posté le 26/10/2015
Merci, je suis contente que la fin te plaise. Elle ne les trouve pas mais choisit celle qui sont digne pour le Seigneur de glace.
 
C'est un ancien dieu et il a pu voir ce dont elle avait besoin pour la gagner à sa cause. Là, elle profite que tout le monde dort pour récupérer une fille et prendre sa place. 
 
Je suis contente que la description du froid te plaise. 
 
Merci pour ta lecture. 
BeuldesBois
Posté le 30/10/2015
Une jolie ambiance toute gelée <3. En quelques mots on est basardé en plein blizarrd, tes personnages prennent vie de suite en très peu de description, elles sont toutes super différenciables, c'est waouh !<br /><br />Ca aurait pu être le début de toute une histoire de cache-cache ou de chat et de souris ! Moi j'étais totalement dedans en tout cas, j'adore ce genre d'ambiance ou ça disparait, réapparait, disparait pour de bon et réserve encore d'autres secrets !<br /><br />A la fin je me pose un peu des question comme Jam par rapport au rôle de Posi depuis le tout début de l'histoire, est-elle déjà à la solde du "maître" ou ne le devient-elle seulement qu'à la fin ? En tout cas ça n'enlève rien au charme de ton histoire ! <br /><br />Bravo Nasca ! :D
Nascana
Posté le 30/10/2015
Je suis contente que les personnages ne sont pas trop interchangeable. Certaines n'ont pas de nom donc c'était pas forcément gagné d'avance.
Pour Posi, elle est tombée sous la coupe du Seigneur de glace lorsqu'elle le rencontre. C'est un ancien dieu et il lui a montré ce qu'elle voulait vraiment. Ce n'est qu'à la fin qu'elle devient sa servante. 
Merci pour ton commentaire. 
Sierra
Posté le 30/10/2015
Salut Nascana !
Ton texte m'a totalement frigorifée, avec toute sa débauche de glace et de neige :)
Comme d'autres te l'ont dit avant, j'ai moi aussi été gênée par les nombreuses fautes qui constellent ton texte... C'est dommage parce qu'elles desservent ton discours, qui se veut quand même relativement soutenu.
Il y avait de bonnes idées, j'ai particulièrement apprécié la façon dont le serviteur transformait les filles en glace, c'était intéressant !
Bravo pour ta participation ! 
Nascana
Posté le 30/10/2015
C'est vrai qu'il fait froid sur l'île ^^.
Je vais voir pour corriger les fautes. 
Je suis contente que l'idée t'est plu. 
Merci de ta lecture. 
Rimeko
Posté le 30/10/2015
Bonjour Nasca' !
 
Je me demande si l'univers où se situe ta nouvelle est antérieur à ce concours, parce qu'il semble tout de même assez bien construit... ?
J'ai apprécié ta nouvelle, en tous cas. Peut-être ne fait-elle pas très peur, mais en tous cas on appréhende ce qui va se passer et on est surpris par les événements.
La fin est... ironique. Je me demandais pourquoi l'on retrouvait les phrases du début, puis j'ai compris ^^ Mais alors, il manque une cinquième promise ? Ou alors elles ne s'étonnent de la présence de Posi, une sixième personne ?
Dommage que quelques fautes viennent perturber la lecture, parce que cette idée de sacrifice et de seigneur des glaces était vraiment sympa :)
Nascana
Posté le 30/10/2015
Non, j'ai fais l'univers rien que pour le concours. Mais tant mieux, si tu trouves que c'est bien construit.
En fait, Posi a déjà recupérée une des filles et a prit sa place. 
Je suis contente que cela t'es plu. Merci pour ton passage.