C'était une nuit sans lune, un soir d'hiver sans lumière, dans une petite ruelle sombre...
Oui je sais toutes les histoires qui sont bien commencent par ça, alors je me suis dit si je veut écrire une histoire bien.. j'ai qu'à commencer comme ça !
Mais écrire ne marche pas comme ça. Mais j'ai quand même envie d'écrire et si l'envie est là, c'est que les idées sont derrière... non ?
....
Et j'ai eu beau attendre, rien n'est venu. Et un soir, c'est venu.
J'ai entrevue une ombre qui se déplaçais dans le couloir, je l'ai suivi et je me suis retrouvé devant un espace tout bleu. D'un bleu pâle comme le ciel au lever du soleil quand il va faire beau, avec de très léger nuages qui forme comme un voile presque transparent.
J'étais debout sur le seuil de ce lieu intriguant avec une plume dans la main droite et une flûte dans la main gauche. Une flûte traversière rose pâle avec un dragon gravé sur l'embouchure. J'avais sur la tête un bonnet type bêret beige, une longue cape et des mitaines.
J'ai voulu faire un pas en avant mais quand j'ai posé le pied au sol je me suis envolé. J'ai trouvé cette expérience si envoutante que je ne voulais plus redescendre. Et c'est en montant dans ce ciel toujours aussi pâle que je me suis rendu compte de la musique qui m'entourait. Une musique très douce, très légèrement rythmée.
Je me suis assis sur un nuage, j'ai regardé ce que j'avais dans les mains. Dans l'immédiat la plume ne me servait à rien ais-je imaginé, alors je l'ai rangé dans ma poche et j'ai regardé la flûte. Je la reconnaissait. Elle avait appartenu à une ancienne de mes profs qui avait un son si clair, si pur. J'ai espéré que cela rendrait la même impression et j'ai commencé à souffler...
Un vent m'a soudainement emporter alros que j'allais jouer la première note. Je me sentait un peu vexé et en même temps soulagé de n'avoir pas à me comparer à ma prof, la flûte m'étant tombée des mains.
Je me suis retrouvé sur une étendue de sable fin, une plage comme on en voit que dans les films. Devant moi, RIEN. Le Vide avec un grand V. Je ne savais pas quoi faire d'autre alors j'ai commencer à marcher. J'ai marché longtemps, très longtemps avant de me rendre compte que derrière moi le décor ne changeait pas plus que devant, c'est-à-dire que derrière je voyais toujours cet espace bleu clair-blanc et devant une grande étendu de sable. Je commaçais à peine à m'inquiéter qu'un son étrange me parvint de la droite. Je m'avançais prudement dans sa direction même si j'imaginais que s'il y avait un quelconque danger je l'aurais vu. Mais il fut plus fort que moi et c'est dans mes oreilles qu'il décida de commencer à m'attaquer.
Le bruit se fit plus perçant, plus intense, plus aïgus au point que je voulu faire demi-tour, fuir et retrouver mon sable nu et la petite musique douce. Mais quand je me décidais il était trop tard, le sable derrière moi disparaissait pour ne laisser qu'un grand vide, plus grand que le précédent mais surtout profond et tout noir, un précipice.
Je me suis donc forcé à avancer et mes oreilles ont finis par ne plus entendre.
J'ai alors continuer toujours sans savoir où j'allais ni pour quoi j'y allais. Je marchais depuis au moins trois jours d'après mes estimations mais elles sont très subjectives puiqu'ici il n'y a ni soleil ni lune ni cycle quelconque à quoi se référer. Je marchais donc depuis trois jours, la tête en bas, et quand je décidais enfin de la lever, mes yeux furent aveuglés par une éblouissante lumière blanche, qui semblait émanée d'une grande porte. Sans attendre j'ai rebaissé la tête et j'ai continué d'avancer.
Au bout d'un moment la faim se fit ressentir (c'est là où j'ai commencer à me douter que mes estimations de trois jours ne tenaient pas la route) mais sans possibilitées de faire autrement, j'ai décidé de continuer en essayant de ne pas y penser. J'ai ainsi bravé la faim, la soif et la fatigue qui a finis par s'éteindrent.
Enfin je suis arrivé près de cette porte, qui, vu de près ressemble plus à un livre vierge.
Ses pages étaient si blanches que mes yeux ne virent plus. Mais même à travers mes pupilles à présent opaques je pouvais discerner cette blancheur. On dit que l'on distingue les couleurs par les ondes lumineuses que l'on reçoit, et qui sont transmises à la rétine avant que le cerveau ne les interprêtes. Ici mon cerveau à réagit même sans mes rétines tant la lumière émise était forte.
Je me suis mise à toucher. Les pages étaient un peu tiède de cette chaleur, et en suivant la page de droite, j'ai atteint la couverture. Je ne l'a verrais jamais, mais de ce que j'en ai senti elle était en cuir, sûrement d'un noir épais puisque mon cerveau à distingué une onde totalement différente, mais tout aussi forte que la première. Vous savez, pour quelqu'un qui ne voit pas, les sensations deviennent bien plus forte et l'instinct, l'écoute de soi-même, de ses sens est beaucoup plus important et peut parfois apporter beaucoup plus qu'un simple regard.
J'ai essayé de deviner si un titre était inscrit à un quelconque endroit, mais rien sous ma main n'est apparu.
Quand je me suis retrouvé de nouveau du côté brillant, du côté gauche cette fois, j'ai cette fois senti avec mon nez cette page si blanche et l'odeur du vieux livre, du livre ancien que l'on oublie dans les placards et qui attends toute une vie ou parfois plus que quelqu'un vienne le ressortir, cette odeur si particulière que j'adore.
Je me suis alors souvenu que la plume était réstée dans ma poche. Je l'ai pris comme j'en avais l'habitude et j'ai espéré que bien que je ne puisse plus voir, mes mains le ferais pour moi dans ce livre si spécial ou rien n'était écrit, du moins le pensais-je, je saurais encore écrire.
Et c'est ce que je fis. Ma main s'éleva lentement, et j'inscrit en bas de ce qui devint alors la première page, mon nom et mon prénom:
Hidrias Cédrick
C'est alors que dans ma tête un déclic se produisit.
Une petite voie s'éleva et même si mes oreilles ne pouvais plus entendre, ce son me parvenais distinctement. C'était la même mélodie que quand j'était entré dans la salle bleu. Et je me sentis soulevé. J'eu peur tout d'abord que je ne m'éloigne de ce dernier souffle d'espoir, de ce grand livre blanc qui me réchauffais le coeur, les narines et le visage, mais je me suis bien vite rendu compte qu'au contraire le livre me suivait et il s'était posé à plat dans l'air pour que je puisse plus aisément écrire. Je me suis demandé si j'aurais assez d'encre pour pouvoir tout remplir, mais je me suis dit que dans un monde pareil où l'écriture est la raison de vivre la plume ne pouvais que se remplir toute seule et je me suis alors installé confortablement au-dessus de la première page et j'ai écrit la première phrase.
Depuis la plume ne s'est plus tarie et dans un monde où l'écriture se vit et où l'encre n'est que l'idée, comment pouvais-t-il en être autrement ?
J'ai donc inscrit en bas de ce qui ne pourra être que la fin du début d'une grande histoire:
Le jour où j’ai perdu l’ouïe, la vue, et presque mon esprit, une page en moi c’est ouverte et l’écriture, comme un sixième sens pour ne pas perdre la raison, ma souri.
Je me demande ... c'est peut-être indiscret comme question et si tu ne veux pas répondre, pas de problème ... est-ce qu'il y a un peu de ton histoire dans le texte?
Petit point négatif, il y a pas mal de fautes d'orthographe et/ou fautes de frappe. Une relecture et une correction ferait le plus grand bien! Par exemple, on n'arrive pas à savoir si le personnage est masculin ou féminin, puisqu'il t'arrive d'écrire -é tout comme -ée ... bon, "Cédrick", je suppose que ça devient clair, mais c'est tout de même dommage.
Voilà! Eh bien bonne continuation en tout cas!
<br /><br />
Il est vrai que je fais énormément de fautes d'orthographes et je ne prends pas toujours la peine de me relire... (En plus des fautes de frappes -> ça devient catastrophique :s)
J'ai essayé de les rectifier mais il en restera surement quelques unes que je rerouverai si je relit encore.
Par rapport à ta question, je ne sais pas si je peux vraiment dire que c'est une partie de mon histoire, mais je me suis laissée emporter par la musique que j'avais et je pense que je peut effectivement, d'une certaine manière me retrouver un peu dans ce texte.