Chapitre 1

Notes de l’auteur : Merci à ceux qui ont lu ce chapitre jusqu'au bout! J'espère que vous continuerez à suivre Iskis dans ses aventure et dans sa découverte de soi.
C'est mon tout premier roman, je l'ai déjà retravaillé pour améliorer la cohérence, mais je suis toujours à la recherche d'avis. Je trouve notamment le début un peu fade et commun, donc si vous avez des conseils, je les prends tous!! Merci :)

Après un long processus de paperasse compliquée, j'ai été admise à l'Université Nationale de Sorcellerie de Libusie. C'est la seule école qui offre un programme spécialisé dans l'étude des animaux et créatures fantastiques. J'ai beaucoup hésité avec la botanique, mais finalement j'ai plus d'affinités avec les créatures magiques plutôt que les plantes magiques.

On est le 26 août, je prépare mes bagages. Je dois prendre le bateau demain matin pour aller sur le continent, puis le train direction Zamekrex où un car attendra les nouveaux étudiants pour nous emmener à l'université. Dans une semaine, les cours commencent. Les hivers sont rudes là-bas donc je dois prendre tous mes gros pulls. Mes parents m'aident à faire ma valise. Elles sont plus nerveuses que moi à l'idée de partir, je suis fille unique donc j'ai été très couvée. J'ai grandi dans un petit village au bord de la mer, Port Glerami, pas particulièrement riche, mais pas particulièrement pauvre non plus. N'étant pas une accumulatrice, une seule grosse valise me suffit. Juste de quoi mettre mes pulls, de bonnes chaussettes, quelques livres... Et enfin, un petit quelque chose pour me tenir chaud les longues nuits d'hiver, un jouet en verre qui permet de satisfaire mes désirs certaines soirées solitaires. Valise fermée, je suis prête !

   -     Tu fais bien attention à toi ma chérie, la Libusie est un beau pays, mais il fait froid, dit MaJo.

MaJo, c'est comme ça que j'appelle maman Joséphine ; maman Olympe, c'est MaO.

   -     Oui MaJo, je ferais bien attention. C'est la Libusie pas le bout du monde, je ne suis qu'à une journée de trajet. J'ai 25 ans maintenant, je ne suis plus une petite fille.

   -     Mais tu seras toujours notre petite fille, dis MaO. Si tu as besoin de quoique ce soit, tu nous appelles et on arrive dans la minute !

Excitée comme une puce, je me réveille dès la première note de la sonnerie de mon réveil. Mamans sont déjà prêtes et une fois le petit déjeuné englouti, nous partons pour le port. Un dernier câlin groupé, et je m'installe à l'intérieur du bateau, ils ont prévu un peu de houle malgré le grand soleil, le capitaine a interdit l'accès au pont supérieur. J'ajuste mes lunettes et j'attache mes longs cheveux en un gros chignon difforme : le confort, pas le style pour un voyage de plusieurs heures, mais j'ai pris quoi m'occuper. Hier, j'ai reçu les documents de bienvenue de l'Université, tout plein de papiers qui vantent les mérites des professeurs, les différentes activités extra-universitaires... L'Université se trouve au beau milieu de la forêt, c'est un château qui appartenait à des Rois et des Reines importants en des temps immémoriaux, mais qui a été transformé en université. Mes amis m'ont raconté pleins d'histoires effrayantes sur ce qui coure dans les bois. Mais ça ne me fait pas peur, les créatures fantastiques me fascinent. On dit qu'il y a des Bunyips dans les marécages, des Écornifleurs, des Rouge-bonnets près des ruines de la chapelle, d'autres animaux plus mignons et d'autres, plus mystérieux et dangereux. Certains étudiants auraient rapporté qu'un grand loup noir erre autour du château ou est-ce que c'est un genre de loup-garou ? Personne ne le sait, ce ne sont que des rumeurs. La directrice nous assure que le parc de l'Université est sûr et qu'il n'y a pas de créatures mortelles dedans.

Dans la masse de papiers, il y a aussi une carte, l'Université est immense, c'est un labyrinthe sur cinq mille hectares. Il y a un château principal et trois grosses dépendances où se trouvent les chambres étudiantes. Mais tout n'a pas l'air vieux et poussiéreux. Les salles de classe sur les photos ont l'air très modernes avec du matériel dernier cri. Le château possède quatre gros donjons avec des petits donjons sur les gros, 456 pièces dont l'internat où je vais dormir, ils sont même très fiers de dire qu'il y a 282 cheminées ! Je vais mettre des mois à me repérer dans ce dédale.

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Vous êtes arrivées au port de Minore, le terminus de ce navire. N'oubliez pas vos effets personnels.

J'ouvre les yeux péniblement. J'ai dormi au moins cinq heures d'affilée au bas mot, toutes ces informations sur le nombre d'escaliers dans l'Université ont eu raison de moi.

Le voyage en train se passe de la même manière. En sortant du wagon avec ma valise, je vois une grande flèche en plein milieu de la gare avec le logo de l'université. Finalement, c'est plus facile que ce que je pensais. Le car est presque plein.

   -     Est-ce que je peux m'asseoir là ? je demande à une autre étudiante.

   -     Oui, bien sûr, je suis Mircea, dit-elle en mettant son sac sous son siège.

   -     Enchantée, moi c'est Iskis. Je viens de Pismigérie, et toi ?

   -     Pas très loin de la Pismigérie, je suis née sur l'Ile d'Apud. Tu as choisi quelle spécialité ? Moi j'ai pris animaux et créatures fantastiques !

Mircea a l'air d'être quelqu'un qui a beaucoup d'énergie. Pas très grande, mais comme une pile électrique qui a toujours le sourire.

   -     Moi aussi.

   -    Oh c'est génial ! Je voulais prendre Physique et Alchimie, mais je ne suis pas assez douée pour les potions en tout genre. Mon père est alchimiste, j'aurais aimé travailler avec lui après mon diplôme, mais c'est raté. Et puis je suis une respirabsol, donc je pourrais étudier les créatures aquatiques. Et toi, t'as quel don ?

   -    Respirer sous l'eau, c'est classe comme habileté ! Je ne suis pas sûre d'en avoir une à dire vrai, mes mamans possèdent la télesthésie, j'attends de voir si ça se développe chez moi aussi.

Mircea ne réplique pas sur la non-existence de magie chez moi. J'apprécie sa discrétion, on pourra peut-être être amie.

- -

Arrivée à l'université, on nous amène d'abord aux bâtiments-dortoirs. Ma chambre est assez petite : un lit double, un bureau et un lavabo, c'est très sobre. J'ai juste le temps de me rafraîchir avant d'aller dans l'amphithéâtre à 17h pour le mot de la rentrée. La directrice et tous les profs seront là, j'ai hâte de voir à quoi ils ressemblent.

La directrice c'est Mme Raskova, une femme assez grande, brune, âgée, je lui donne une soixantaine d'années plus ou moins. Elle a l'air sympa comme ça, mais on sent aussi qu'elle peut avoir une sacrée poigne.

   -    Bienvenue à tous, vos années faciles du secondaire sont finies. Vous avez 25 ans donc vous êtes capables de suivre les exigences que l'Université demande à ses étudiants et à ses étudiantes. Nous avons ici les meilleurs professeurs qui vont vous enseigner les secrets de la magie et sauront vous épauler dans votre progression professionnelle. J'attends de vous une conduite exemplaire, que cela soit dans l'établissement, mais aussi quand vous êtes à l'extérieur. Vous représentez l'Université Nationale de Sorcellerie de Libusie, la responsabilité de la réputation de cet établissement est sur nos épaules à tous.

Elle continue et présente tous les profs, je ne retiens aucun nom, ils viennent de partout dans le monde.

Après dîner, nous rentrons tous dans nos chambres. La mienne se trouve dans l'extrémité ouest de la dépendance la plus loin du château et donc la plus proche de la forêt. Pour y accéder, je dois traverser le parc de l'université et ensuite passer par un long couloir. Les murs sont hauts et il y a des tableaux d'illustres personnages que je ne connais pas. Je ne suis pas du genre à être facilement effrayée, mais ce couloir a sa place dans un film d'horreur. Pour aller dans les chambres des étudiants, il faut monter un double escalier en pierre sur quatre étages. Et après il ne faut pas se tromper, au quatrième étage, on peut sortir en suivant trois couloirs différents. Quand la gardienne nous a accompagnés vers nos chambres, elle a pointé du doigt un défaut en forme cœur sur une des pierres du mur à l'entrée du bon couloir.

Je suis vannée, demain les cours commencent. Il fait encore chaud en cette période, j'étouffe dans mon pantalon patchwork. Je l'adore, mais je suis toujours obligée de gigoter mes fesses pour l'enlever. Je défais ma chemise et je la laisse tomber au sol, le lin glisse sur ma peau me laissant complètement nue à la merci des petits courants d'air rafraîchissants.

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Le premier cours de l'année c'est « Sciences physiques de la Magie ». C'est le genre de cours qui est intéressant seulement si le prof l'est. C'est un cours commun à toutes les spécialités. La première année, il y a trois cours communs et quatre cours de spécialités. On s'installe dans le laboratoire, les tables sont longues, suffisamment grandes pour six étudiants. Autour de nous, il y a des machines scientifiques bizarres, un vieux cabinet en bois massif, de grands posters de faisceaux lumineux, et un tableau périodique ; cadmium, bore, hudium, breou... Je n'ai aucune idée de ce que la moitié de ces matériaux sont.

   -    Bien, je suis Mr Heban, hem, votre professeur de Sciences Physiques de la Magie. Avec moi vous allez apprendre tout ce dont vous avez besoin de savoir sur les mouvements physiques de la magie, hem. Comment des propriétés magiques peuvent-elles être créées grâce aux ondes cérébrales par exemple, hem, et comment se répandent-elles dans l'espace?

Mr Heban est un vieux squelette, il devrait être à la retraite à son âge. En le voyant, j'ai eu peur que se soit encore un de ces vieux profs qui récite son cours par cœur, mais c'était assez intéressant.

J'ai une bonne pause avant le cours suivant donc je décide de déambuler un peu dans les couloirs. Je voudrais me repérer rapidement, cela m'évitera de me perdre plus tard. L'amphithéâtre est la première pièce que l'on voit quand on entre par la Grand-porte. Je vais à droite, les bureaux des profs sont par-là aussi, je crois. Un frisson me parcourt soudainement l'échine et court sur ma peau, mais ce n'est pas un frisson de froid ni de frayeur. Un parfum très léger se dégage, vraiment très léger, de thym et de clous de girofle. Une ombre passe au bout de couloir furtivement et s'éloigne. Bon, j'ai peut-être une petite frousse. Je me dirige quand même là où je l'ai aperçu, je ne vais pas me laisser intimider par mon imagination. Mais rien, un autre couloir vide, austère et terriblement long qui mène à d'autres salles de classe. C'était sûrement le fruit de mon imagination. Au mur, il y a des écriteaux qui indiquent des numéros de classes et autres laboratoires, ils sont censés nous aider à nous orienter, mais à partir du moment où les numéros ne suivent pas, je ne vois pas bien comment ils facilitent quoique ce soit. Je décide de continuer sur ce chemin, finalement j'arrive devant la bibliothèque.

Je traîne entre les allées, passant mes doigts sur les couvertures des livres, feuilletant quelques manuels et romans. L'horloge surplombe l'atrium, trois cadrans en métal tournent : grégorien, luni-solaire et astronomique. Je ne sais lire que l'heure grégorienne, il est onze heures moins cinq. Onze heures moins cinq ?! J'ai cinq minutes pour trouver ma classe dans toute l'université.

   -     Vous êtes en retard, tonne Mme Raskova, c'est votre première semaine ici alors je serais clémente, mais que cela ne se reproduise pas.

   -     Merci Mme Raskova, dis-je en m'asseyant au fond de la classe.

  -   Reprenons, dans ce cours vous maîtriserez les bases de la zoologie contemporaine. Nous aborderons brièvement l'histoire de la zoologie, puis nous travaillerons surtout l'écologie, c'est-à-dire les créatures et leurs environnements ainsi que l'éthologie. Au cours de l'année, nous aurons l'occasion de sortir sur le terrain pour observer la nature, mais je pourrais annuler ces sorties si j'estime que vous manquez de discipline.

Elle finit sa phrase en me regardant droit dans les yeux. Ce cours va être plus compliqué que les autres.

   -     L'aspidochelone appartient à quelle branche du vivant ? Demande Mme Raskova.

   -     C'est un arthropode ? Dit un étudiant devant.

   -     Mais encore ?

   -     Eh bien, l'aspidochelone a le corps articulé comme un crabe et il mue plusieurs fois au cours de sa vie.

   -     Mais encore ?

   -     Eh bien, euh ...

   -     L'aspidochelone est aussi un vertébré, c'est un reptile, sa température est variable, c'est pour ça que des plantes peuvent pousser sur sa carapace, dit une autre élève.

   -     Très bien, puis-je savoir qui vient de parler ?

   -     Trilby Gabalis, dit-elle sur un ton fier.

Elle est assise juste devant moi. Sa taille m'empêche de voir le tableau correctement, elle est très fine et a l'air intelligente, elle doit être un sylphe. Ces Êtres-là sont connus pour être hautains et aimer la connaissance.

   -    Vous allez vite comprendre la difficulté de ce champ scientifique, les créatures qui vivent sur cette terre n'appartiennent que rarement à une seule branche. Dans mon cours, vous devez être attentif. Comme je vous l'ai dit lors de la présentation de la rentrée, vous n'êtes plus en secondaire et j'attends de vous un travail assidu et exemplaire.

Bien qu'ayant passé mon enfance à collectionner tout ce qui touche aux créatures de près ou de loin, j'ai l'impression de ne rien connaître quand j'écoute les profs. Cette année risque d'être haute en couleur!

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Komakai
Posté le 11/02/2022
Coucou, j’ai commencé à écrire ce commentaire au fur et à mesure de ma lecture (en espérant que cet avis te sera utile). Avant cela, tu as mis ton histoire en terminé, mais je ne vois qu’un chapitre. Pourquoi ? Tu ne publies pas la suite ici mais ailleurs ? Ou pour une autre raison ?
Par rapport au début, tu poses deux bases : le lieu où va se situer ton histoire et que celle-ci est surnaturelle. Tu introduis un peu ton personnage, mais en même temps… Je me demande si l’information qu’elle a plus d’affinité avec les animaux que les plantes va nous être utile. D’ailleurs, elle hésitait au début puis on a le verdict avec cette raison. Ce qui me fait me demander, et ? En quoi cette hésitation joue un rôle important ? Surtout en début de livre où on découvre le contexte et le personnage principal (qui ici est le narrateur). Aussi, par manque de contexte et de connaissance pour le moment de ton histoire, je me demande par rapport à ton résumé pourquoi elle n’y est pas déjà à 25 ans.
Ensuite, on a comme un saut dans le temps. 1er paragraphe : elle a été admise à son université, 2nd paragraphe elle prépare ses bagages. Au final, elle a été admise mais mis à part que le processus de paperasse a été compliqué, aucune réaction émotionnelle de ton personnage principal (ex : de la joie, de la fierté à avoir réussi, de la crainte car c’est une nouvelle étape, etc…).
Vient alors l’acheminement qu’elle prendra pour s’y rendre, suivi du background général de ton personnage principal. Personnellement (et à voir avec d’autres lecteurs), ça coince : beaucoup de choses nous sont données. Je me demande leur utilité pour plus tard (tu insistes sur l’hivers à trois reprises) et d’autres que j’aurai aimé avoir de façon plus vivante. Exemple : par rapport à ses mères, on aurait pu avoir une scène tendre développé. Elles l’aident à faire sa valise, tu aurais, par exemple, pu les faire interagir autour des affaires que ton personnage principal emmène (ex : on rit à la vue d’un pull robe délavé, parce x ou y). Idem pour son village : tu aurais pu y introduire ton personnage et son environnement, comme le début d’une série où déjà tu nous accroches visuellement. Tout en regardant la mer, elle pourrait penser à son admission et au fait que comparé à cet environnement qu’elle regarde elle vivra des hivers peut-être rude (et donc en opposition avec le temps dont elle est coutumière).
D’ailleurs, plutôt à l’aise pour mettre un certain jouet devant ses parents dans sa valise :) (encore une fois, l’utilité ? Tu aurais pu introduire cet objet plus tard, dans une scène érotique ou pas).
Pour les tirets des dialogues, ce sont les tiret cadratin qui sont utilisés (alt+0151 : —). Ici, tu as utilisé le tiret court employé comme trait d’union/signe moins/séparateur de chiffre.
L’introduction des deux autres personnages, par rapport à leurs surnoms, est quelque peu maladroite. Ici, la difficulté vient peut-être du point de vue que tu as utilisé.
Après ce bref dialogue, on a un saut dans le temps plutôt brutal (le troisième en soit).
Et là, un problème se confirme : bien que nous soyons à la 1ère personne il n’y a pas d’aspect affectif/émotionnel. Même pendant le dialogue, les personnages parlent seulement sans réellement interagir entre eux (ex quand MaJo s’inquiète pour leur fille, il n’y a aucun geste entre elles : pas de caresse dans les cheveux, de câlins ou simplement de sourire ou une réaction mentale de ton personnage principal).
Je pense que j’en ai déjà pas mal dit, et ne vais pas continuer à lire. Tu as une base et des idées pour sûr, le résumé m’a intrigué. Sauf que nous sommes au premier chapitre, dès la première phrase, on doit avoir un aperçu de ton histoire, son « ton ». En le retravaillant (si tu le souhaites ! Bien sûr, et selon le retour d’autres personnes, comme des BL), je suis certaine que ce sera encore mieux :)
eysselia
Posté le 29/12/2021
Salut,

Pour commencer j'ai adoré le coup du crabe-reptile, avec sa spécialisation je m'attend à découvrir toute sorte de créature et c'est le cas dès le début.
Ton monde m'intrigue et j'aime la façon dont tu as présenté les choses, on est plongé directement dedans et pourtant ça reste avec une certaine douceur, on ne se sent pas perdu (enfin presque, avec tous ces couloirs et ces pièces, mais là c'est positifs car on se rapproche d'Iskis).

J'ai relevé quelques petits truc, je te les met là en espérant que ça puisse t'être utile (puis quelque réaction aussi), mais c'est pas des défaut ou des erreurs juste des choses sur lequel ça gratouille.
"Dans une semaine, les cours commencent". -> Ne serait-il pas plus adapté d'utiliser le futur dans ce cas-ci ?
"L'Université se trouve au beau milieu de la forêt, c'est un château qui appartenait à des Rois et des Reines importants en des temps immémoriaux, mais qui a été transformé en université." -> J'avoue ne pas saisir pourquoi avoir choisi mais, je ne vois pas l'opposition avec la partie précédente de la phrase, s'il y avait un élément temporelle du genre "mais l'an machin il c'est passé ça et depuis blabla" (exemple pourri, mais n'étant pas sûr que ce que je dis soit très clair ça devrait aider à comprendre)
"Il y a un château principal et" -> je trouve que "le château" marcherait mieux que "un" car tu nous l'a présenté juste avant et ce n'est pas n'importe quel château.
"Mais tout n'a pas l'air vieux et poussiéreux. Les salles de classe sur les photos ont l'air très modernes avec du matériel dernier cri." -> Tu pourrais augmenter le contraste par exemple "Mais tout n'a pas l'air vieux et poussiéreux, au contraire les photos des salles de classes les montrent très modernes avec du matériel dernier cri." ou quelque chose du genre.
"Le château possède quatre gros donjons avec des petits donjons sur les gros, 456 pièces dont l'internat où je vais dormir, ils sont même très fiers de dire qu'il y a 282 cheminées ! Je vais mettre des mois à me repérer dans ce dédale." -> J'ai lu la phrase, je l'a comprise, mais sur le coup j'ai fait "heu... hein quoi", incapable de me représenté ces gros donjons composé de petits donjons, enfin non avec des petits donjons, voilà même en parler ça me perds. Bref, du coup quand l'héroine dis qu'elle allait mettre du temps à savoir s'orienté j'étais d'autant plus empathique avec elle, multiplié par le nombre de cheminée (et ça en fait) pour être précise. Tout ça pour dire que la complexité des bâtiments se fait bien sentir et permet de se projetter plus facimement encore dans à la palce de l'héroïne.
"en forme cœur" -> "en forme de coeur" non ?
"de ces matériaux sont" -> matériaux et non éléments ? Est-ce une façon de renforcer la différence avec notrem onde pour bien insiter que c'est un monde magique avec leur propre terme ?
"Je voudrais me repérer rapidement, cela m'évitera de me perdre plus tard." -> J'aurais plus tendance à trouver naturel: "Je voudrais apprendre à...", mais sinon j'ai comme l'impression que cette histoire de ne pas se perdre risque de ne pas arriver plus tard, hâte de voir si ça va vraiment être le cas ou non ^^.
"et court sur ma peau, mais ce n'est pas "-> Ici tu pourrais couper la phrase en trois, 'ou en deux) pour renforcer l'effet de soudaineté, par contre ça risque de donner aussi un effet de bréveté.
"Un parfum très léger se dégage, vraiment très léger, de thym et de clous de girofle "-> Ho un indice ^^, j'ai pris cette phrase, mais ça concerne plus le reste du paragraphe (c'est juste que j'aimais bien cette phrase) bref j'aime bien le passage on sent un pointe de mystère et la pauvre si ils ont numéroter aux hasart ça doit être galère pour s'orienter.
" Au mur, il y" -> Je te propose un retour à la ligne avec cette phrase ou un semi retour à la ligne (ça ne s'appelle pas comme ça, mais j'ai aucune idée du nom) le truc ou ça remet en début de ligne, mais c'est considérer comme faisant quand même partie du paragraphe et la fin de la phrase précédente n'est pas collé au bords même en justifié (enfin si c'est possible avec PA, j'en sais rien). Comme ça repart en desciption des lieux sans rapport avec l'évènement étrange.
"Onze heures moins cinq ?! J'ai cinq minutes pour trouver ma classe dans toute l'université." -> Courage Iskis, y a peu de chance que tu sois à ... effectivement elle est en retard, mais j'aime beaucoup les détails des horloge et comment tu as amené à ce retard.
"un sylphe. Ces Êtres-là" -> sylphe est invariable ? Pourquoi une majuscule à Êtres ? Non plus important ça veut dire qu'il y en à plusieurs autre que les sylphe ?! Holà, je sens que je vais aimer en découvrir plus sur ce monde ^^

Je sens que je vais avoir plaisir à suivre Iskis et découvrir le monde que tu as crée, bonne continuation et merci pour la lecture ^^.
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