Béryl est à l’hôpital, le neurologue entre dans sa chambre suivi de trois jeunes filles. Il est souriant, mais vient généralement seul, il doit avoir les résultats des examens, et ça doit être sérieux :
- Bonjour ma belle Béryl, vous avez vu ? dit-il à ses collègues. « Belle » et « Béryl », ça commence pareil ! Bon, j’ai les résultats de l’IRM, et c’est bien ce que nous pensions, ma jolie Béryl, vous avez fait un AVC. Vous avez eu beaucoup de chance de vous en sortir aussi bien .
Sous le choc, Béryl sent une chaleur bizarre l’envahir, et sa chemise de nuit se retrouve complètement trempée de sueur. Il l’a rassure :
- Vous n’en ferez probablement pas d’autres, tout cela est dû à la pilule que vous preniez, vous avez arrêté n’est-ce pas ?
-Oui, oui, vous m’aviez dit de ne plus la prendre à mon entrée à l’hôpital, j’ai suivi vos conseils.
-Maintenant tout va rentrer dans l’ordre, il se tourne vers les trois jeunes femmes qui se nomment Laetitia, Agnès et Chloé. Vous voyez ? Cette jeune personne n’a pas du tout le profil de quelqu’un qui peut faire un Accident Vasculaire Cérébral, elle est encore jeune, n’a pas de problème de poids, fait du sport, et pourtant si on regarde l’IRM, il n’y a aucun doute possible .
Il montre la radio à Béryl, on voit une tache noire sur l’hémisphère droit de son cerveau. Son dos, son bras gauche, sa main et une partie de son visage sont encore insensibles, mais le spécialiste lui assure que tout ira bien, elle a 99 % de chances de récupérer complètement, et il lui dit en riant que si elle avait autant de chances de gagner au loto, il faudrait qu’elle joue tout de suite. L’équipe s’en va, et Béryl reste seule dans sa chambre, elle a l’impression d’avoir échappé à un accident de la circulation très grave : une voiture serait arrivée en face d’elle sur l’autoroute, et elle aurait tout simplement réussi à l’éviter. Ce qui était bizarre c’est que malgré sa blessure, mon cerveau semblait fonctionner tout à fait normalement.
Elle appelle Florent pour lui annoncer la nouvelle, il est au lycée et elle sent l’affolement dans sa voix :
-J’arrive tout de suite .
Elle essaie de se remémorer la journée où tout a commencé.
Nous sommes vendredi, il pleut encore aujourd’hui, Béryl a plein de choses à faire, et elle est fatiguée. Cela fait un an que ça dure, elle dort, et plus elle dort et plus elle est fatiguée. Et toutes ces heures supplémentaires qu’il faut faire pour subvenir aux besoins de la famille. Charlotte doit continuer ses études supérieures, ça marche pour elle, il faut que Béryl tienne encore un peu. Axel se débrouille, il gagne de l’argent l’été. Allez, on y va ! Arrivée au lycée à 7h45, elle croise ses charmants collègues d’anglais, qui tournent la tête en la voyant arriver. Elle regarde dans son casier, rien, des courriers qu’elle a déjà reçus par la messagerie officielle. Elle est professeure d’anglais dans un lycée professionnel et chaque journée commence comme un combat. Elle entre dans sa classe, la clenche de la porte a été sciée à l’intérieur de la classe, bizarre. La première classe entre dans la salle,
- Bonjour Madame ça va aujourd’hui ?
-Pas mal et vous ?
- Ça ira mieux ce soir après l’école ».
Elle écrit la date au tableau puis quelques phrases. Au programme aujourd’hui, le futur :
- I am taking the shuttle today at 2 pm.
- I will get married when I am 30 with an English girl.
- I am going to become a car body builder in the UK.
Les élèves doivent examiner les structures des phrases et en déduire les règles de grammaire, ils finissent par la traduction. Le mot « shuttle » pose problème. Béryl explique que c’est le nom du train qui emprunte le tunnel sous la Manche.
Pierre s’écrie,
- Un tunnel sous la Manche c’est nouveau !
La construction du tunnel a dû commencer au moment de sa naissance, et Pierre a déjà au moins 18 ans… Béryl n’est plus étonnée par ce genre de réaction, elle a parfois l’impression que ses élèves vivent dans un autre monde, un monde où on mange, on boit, on dort, mais où on parle le moins possible, et où on évite de faire fonctionner son cerveau.
- Non Pierre ça n’est pas nouveau, le tunnel existe depuis une vingtaine d’années, on met la voiture dans un train, et on voyage sous la mer .
Pierre est perplexe. Le professeur et ses élèves rentrent dans le détail des explications grammaticales, quand il s’écrie :
- Mais alors par la fenêtre, on voit les poissons !
Le monde de Némo s’ouvre devant lui, Béryl voit à sa tête, qu’il s’imagine dans un train voyageant sous la mer, au milieu des algues et des poissons. Elle fait un dessin au tableau et lui montre ainsi qu’aux autres qui semblent incrédules, que l’on peut creuser sous le fond de la mer, et que les trains sont parfaitement au sec. La plupart des garçons (il n’y a pas de filles dans la classe) découvrent que la mer possède un fond en terre … Dans leur imaginaire, la mer n’a pas de fond, elle continue jusqu’au centre de la terre. La sonnerie retentit, c’est une petite mélodie qui rappelle les contes de fée, on a l’impression que les nains de Blanche Neige viennent de débarquer dans les couloirs du lycée. Les élèves se précipitent vers la porte, et John commence à paniquer,
- Madame, on ne peut pas ouvrir la porte, il n’y a plus de poignée !
Béryl doit intervenir rapidement avant qu’ils ne décident de défoncer la porte, ils sont 28 et tous agglutinés devant la sortie bloquée :
- On est prisonniers !
Elle les fait reculer et leur dit que tout va bien :
- Quelqu’un nous a joué un bon tour en sciant la clenche, mais nous sommes plus malins que lui .
Elle parvient à ouvrir à l’aide de sa clef. Il faudra que qu’elle signale l’incident et qu’elle remplisse une demande sur le cahier de la loge, la clenche sera peut-être changée l’an prochain.
La matinée se poursuit comme elle avait commencé, peu d’anglais enseigné mais beaucoup de digressions sur le fonctionnement du monde. Et de la discipline ! Les classes se succèdent. Soudain, Louis se met à se gratter frénétiquement, il semble souffrir de démangeaisons insupportables.
- Que se passe-t-il Louis ça ne va pas ?
Louis se lève :
- J’ai chaud !
Il ouvre la fenêtre au fond de la classe, et se penche jusqu’à mi-corps, pour respirer et regarder le sol deux étages plus bas. Il ne faut pas que béryl lui fasse peur ou il risque de tomber. Elle lui demande de refermer la fenêtre, et lui propose d’aller à l’infirmerie, il se retourne, vers elle puis referme la fenêtre, donne un coup de poing dans le carreau, et frappe le bureau de son voisin en criant.
- Tu as peur hein ?
Puis très calmement, il tend son carnet de correspondance à Béryl, que le rempli comme si tout était normal, les autres sont terrifiés et la professeure n’en mène pas large. Louis part voir l’infirmière qui est prévenue par téléphone, heureusement avec les portables on se sent moins isolés quand des problèmes surviennent. Louis souffre d’une maladie psychiatrique et il a probablement oublié de prendre ses médicaments.
Cet après midi, Béryl doit aller visiter un élève en stage sur la zone industrielle. Les adresses des entreprises sont toujours impossibles à trouver, et avec ce temps, tout est gris, les façades et les rues se ressemblent toutes. Elle se sent vraiment fatiguée, et elle a hâte d’avoir fini cette visite pour pouvoir profiter du weekend. En route, son bras lui fait mal, elle le masse, mais il semble comme engourdi. Encore une vertèbre qui a dû se coincer pense-t-elle. Son bras semble lourd, Béryl décide de rebrousser chemin, elle ira visiter David la semaine prochaine. Elle doit aller chercher son fils Axel au lycée, il faut lui acheter des vêtements pour son cours de cuisine, il est en bac professionnel dans un lycée hôtelier. Arrivés dans le magasin, la jeune femme se rend compte que son écharpe la gêne, elle semble trop épaisse pour le tour de son cou. Ils rentrent en voiture et elle se dit qu’il faudra qu’elle voit le docteur la semaine prochaine, son dos lui joue encore des tours, c’est probablement le stress qui la bloque, il lui faut des vacances.
Dans la soirée, son compagnon Florent rentre, il est enthousiaste,
-J’ai envie de partir aux Etats Unis l’an prochain en moto, ça te dit ?
- Oui pourquoi pas ?
Il faut faire la cuisine, mettre les machines en route, son cou et son bras sont raides, elle n’en parle à personne, elle a toujours mal quelque part, depuis l’opération de son hernie discale elle a très souvent des douleurs, et l’an dernier, elle a dû s’arrêter deux semaines et prendre de la cortisone pour calmer le mal.
Florent regarde sur internet les loueurs de motos :
-Tu préfères une Harley ou une Goldwing, tu nous imagines sur les routes de Californie, ça va être super !
Béryl ne répond pas tout de suite, elle est un peu inquiète, son cou se bloque de plus en plus. Florent continue ses recherches, les hôtels, les vols :
-ça ne t’intéresse pas ? Tu t’en fous ? Je paye les vacances, ça va être bien non ?
- Oui ça va être bien, mais on a le temps, il faut calculer le budget, voir ce que les enfants font pendant les vacances.
Florent est excédé :
-De toutes façons on ne peut jamais rien prévoir ! Leur père va se manifester au dernier moment, on ne peut jamais rien prévoir !
C’est vrai, il est difficile de prévoir quoi que ce soit, le père de Charlotte et Axel s’occupe peu de ses enfants, et il fait exprès de s’organiser au dernier moment pour embêter tout le monde. Les enfants vivent dans l’attente de savoir ce qu’ils vont faire.
- Excuse-moi Florent mais je vais me coucher, j’ai très mal au cou, je vais prendre le cocktail habituel : anti-inflammatoire, anti- douleur, et myorelaxant, et demain ça ira mieux.
- Bon, j’espère que ça ira mieux demain, tu te rappelles qu’on a les journées « portes ouvertes » au lycée, il faut se lever de bonne heure,
- Oui je sais, répond Béryl, j’ai préparé mon diaporama sur notre projet européen.
Ce projet lui tient à cœur, elle veut obtenir de l’Europe, de l’argent pour emmener ses élèves dans différents pays européens, ce projet doit motiver de nouveaux élèves à s’inscrire dans leur lycée. Elle a déjà beaucoup travaillé sur ce sujet, et elle sera fière de montrer les différents pays qui vont participer.
Béryl prend une douche, et se couche, elle s’endort tout de suite, les cachets sont puissants et la font sombrer dans un sommeil sans rêve. Vers 4 heures du matin, elle se réveille, son côté gauche est complètement engourdi, la moitié de son dos aussi, et une partie de son ventre. Elle ne bouge pas et ne dit rien, elle pense qu’elle est en train de faire une crise cardiaque, pourtant elle ne donne pas l’alerte. A 7 heures, le portable sonne, elle se lève, s’asperge le visage d’eau, elle ne sent plus rien sur sa joue gauche. Elle monte dans la baignoire, l’eau coule sur son corps nu et pourtant aucune sensation dans le dos, sur le ventre et le bras, une partie de sa main est en train de s’engourdir. Florent se lève, il est d’excellente humeur et commence à plaisanter :
- ça va petite plume, tu te sens mieux ma petite junkie ? Tu as ronflé toute la nuit !
-Je crois qu’il faut aller à l’hôpital, je ne sens plus mon côté gauche, je suis inquiète .
Florent voit à sa tête que quelque chose ne va pas, ils se précipitent aux urgences de l’hôpital le plus proche, il connaît le neurologue qui exerce là bas, il a une excellente réputation.
FB arielleffe
(petite coquille : "Il faudra que qu’elle signale")
A bientôt
Alors que te dire sinon qu'on sent que c'est du vécu. Pas seulement l'AVC, mais le lycée (j'ai travaillé 5 ans en lycée pro à la MGI, je retrouve pas mal de choses...)
Il me semble que tu devrais séparer tes parties (celle de l'hôpital) de celle où tu reviens au début de l'AVC par quelque chose de physique (des étoiles par exemple).
Autre remarque : on est surpris de voir que Florent n'est pas le père des enfants et on l'apprend subitement : -De toutes façons on ne peut jamais rien prévoir ! Leur père va se manifester au dernier moment, on ne peut jamais rien prévoir ! Du coup, ça gêne un peu la compréhension immédiate.
Sinon, en ce qui concerne l'histoire, je n'ai rien à redire puisque tu as fait le choix de la transcrire de façon très réaliste (si bien que je me serai cru de retour au lycée... Aaaaaaaargh !). Je comprends que tu aies pu éprouver le besoin d'écrire tout ça... C'est tout de même assez lourd.
Le personnage de Béryl semble tout porter, enfants, copain, boulot, maison et le reste, et tout ça sans rien dire de son mal ou de ses douleurs, ce qui en fait un personnage remarquable, alors que Florent semble beaucoup plus immature.
Une description physique, même rapide des personnages serait un plus à mon avis, (une phrase par ci par là) pour aider le lecteur à visualiser et peut-être serait-il bon de réduire les passsages trop "quotidiens" (lessive, etc.) Ou alors la montrer entrain de faire l'action avec des commentairs "intérieurs" ex: La machine à laver débordait du linge de la semaine et, comme d'habitude, Axel avait oublié de vider ses poches. Béryl soupira en retirant un billet de cinq euros tout chiffoné et un peigne cassé en deux (je dis n'importe quoi, mais plutôt que de raconter, montrer la scène permet aussi de visualiser.
Voilà en gros mes maigres remarques. Sinon, bravo pour tout ça et, surtout, continue d'écrire !
Eh bien eh bien, on peut dire que tu n'as pas lésiné sur les détails pour nous montrer la lente arrivée de cet AVC. Moi qui croyais bêtement que c'était quelque chose de fulgurant, tu m'auras appris des choses. è.é J'aime beaucoup l'idée d'une attaque qui va conduire l'héroïne à développer d'étranges pouvoirs de perception en tout cas ! Cela dit, j'ai noté deux ou trois petits problèmes au niveau de la forme de ton texte.
C'est qu'en tant que membre de l'équipe de parrainage de Plume d'Argent, il est de mon devoir de guider et conseiller les membres confrontés à des difficultés d'ordre technique ou autre. Si tu le permets, j'aimerais beaucoup t'aider à rectifier ces petites choses qui pourraient rebuter de potentiels lecteurs.
J'ai constaté que tu avais de petits problèmes au niveau de la ponctuation, avec beaucoup de virgules mal placées (après des "et" par exemple, et il t'arrive aussi de mettre une virgule ou un point après le guillemet de fermeture d'une phrase de dialogue) ; tu oublies aussi pas mal de majuscules en début de phrase, en particulier vers la fin du chapitre ; et il y a également un endroit où tu as ouvert les guillemets pour une phrase de dialogue (celle-ci : "vous voyez ? cette jeune personne n'a pas du tout le profil de quelqu'un qui peut faire un Accident Vasculaire Cérébral...") mais où tu ne les as jamais refermés (d'ailleurs, sur cette même phrase, tu as oublié de revenir à la ligne avant le début du dialogue, on s'y perd un peu ^^').
Je n'ai pas compris non plus pourquoi le texte passait subitement en gras à la moitié du chapitre. :/ Est-ce que c'était voulu ? Ou bien c'est le site qui a fait cette modification lorsque tu as posté ton chapitre (et les suivants du coup, qui sont également en gras jusqu'au chapitre 5 il me semble) ? ça arrive que le site modifie la mise en page, c'est pour ça qu'il faut bien penser à vérifier son chapitre une fois qu'on l'a posté. Histoire d'être à l'abri des suprises de ce genre. J'ai aussi noté quelques coquille qui traînent, des petites choses qui semblent surtout dû à des erreurs d'inattention (comme : "il faudra que qu'elle signale l'incident").
Enfin bon, rien de tout ça n'est bien méchant mais c'est le genre de choses qui peuvent gêner et finir par décourager le lecteur. Un texte mal ponctué est plus difficile à comprendre : une virgule mal placée et c'est tout le sens d'une phrase qui peut changer ! :O
Heureusement, il y a pas mal de ressources disponibles sur le forum qui pourraient t'aider à rectifier ça. Tu trouveras notamment un topic entièrement consacré à l'utilisation de la virgule (ici ), un autre sur la ponctuation en général (là ) ou encore sur la mise en forme des dialogues (ici ). Maintenant, si tu le désires, tu peux aussi faire une demande de béta-lecture (dans ce topic ). Parfois on a beau se relire des dizaines de fois, il y a toujours des petites coquilles qui nous échappent ! Alors faire lire son texte par une autre personne avant de le poster, mine de rien ça aide beaucoup !
Voilà voilà. Si tu as besoin d'une aide supplémentaire ou si tu as la moindre question, n'hésite pas à me contacter, que ce soit par l'intermédiaire de mon formulaire de contact ou du forum. :-)
Bonne continuation à toi, arielleffe !
J'apprécie beaucoup tes conseils, c'est pour cela que je publie sur Plume d'argent, pour avoir des conseils. J'ai beaucoup de mal avec les caractères gras etc, quand je fais un copié collé avec mon texte, ça ne correspond pas à ce que je vois à l'écran, et je n'arrive pas à le corriger. Je demande à mes amis de me relire mais il est vrai que quelquefois je ne retrouve pas les fautes qu'ils m'ont indiquées. Je vais suivre les liens que tu me conseilles, ça va beaucoup m'aider.
Bonne journée !
Je viens de parcourir le premier chapitre qui m'a intéressée. Il y a toutefois des éléments qui m'interpellent :
je ne pense pas qu'il faille expliquer le système du tunnel sous la manche à des élèves de 18 ans. S'ils avaient 10 ans, OK.
Si un élève a une maladie psy, il sera en école spécialisée.
Elle pense faire une crise cardiaque mais dans ce cas, le symptôme très typique est une forte douleur dans le bras gauche.
Si elle fait un AVC, elle perdra connaissance et sera incapable de marcher.
Je continue.
Merci pour tes précieux conseils, mes amis n'osent rien me dire, alors je me suis inscrite sur ce site pour avoir de vraies critiques. Je suis professeur d'anglais en lycée professionnel et les anecdotes que je cite avec les élèves sont vraies, certains élèves de 18 ans ne connaissent pas le tunnel sous la Manche et il faut expliquer. Nous avons dans chaque classe des élèves avec des maladies psy et nous devons faire avec, c'est étonnant mais c'est ainsi. Quant à l'AVC j'en ai eu un l'année dernière et je décris exactement ce qui m' est arrivé, il faut faire très attention parce que dans les publicités on ne parle que des symptômes que tu connais aussi. Je corrige l'apparition d'Azéline dans le chapitre 2, les cernes etc.
C'est vrai que ce n'est pas très facile à lire, il faut que je change la mise en page. Les liens sont plus faciles à lire sur mon site arielleffe.jimdo.com
Merci, tu m'aides beaucoup, c'est sympa, je vais lire tes écrits aussi.
arielleffe