Chapitre 1

Par Éclat


                                                 





 

    Ses lentilles de contact tentaient non sans peine de retenir sa rage de plus en plus glaçante, engourdissante, polaire qui menaçait à tout moment de déborder de ses yeux en furie.

 

     Hécate, le poil hérissé, transpirante, grelottante de colère, sentait un doux goût de mercure planer dans son palais. 

 

     À ses pieds, une flopée de fleurs fraîches, bleu canard et rose criard, cueillies il y a quelque temps dans les jardins suspendus d’Anouket par son aimable mari détestable. Pour la première fois, Hécate regrettait amèrement de ne pas avoir une cheminée brûlante et carnassière en plein milieu de son salon pour y immoler ces végétaux de la honte.

En haut de ses cheveux, soigneusement bouclés au fer la veille, une lampe carrée aux contours agressifs mal adoucis par un papier japonais bleu pâle et rouge pivoine rependait maussadement sa lumière blafarde sur le plafond, aux éclats pourpre délavé et bleu morne.

À sa droite, un couloir large tapissé d’un sublime parquet ambré et vibrant de tons chauds, la seule chose de l’appartement de son regrettable mari étant belle, et ne retenant pas, juste pour faire plaisir, sa propre laideur.

L’objet rectangulaire noir comme la cendre polie par la poussière du temps qui court, reposant à sa gauche sur une petite étagère monstrueusement design, allait certainement la sauver.

Et permettre à Hécate de survivre plus aisément à sa propre fureur sibérienne.

 

     D’une main crispée, aux doigts secs dissimulant maladroitement leur désir de destruction et aux ongles parfaitement manucurés d’un vert pastel sans couleur véritable, la jeune femme, trop vieille déjà à son avis, se saisit d’un casque de réalité virtuelle verni, comme une mère câlinant son enfant retrouvé. Elle l’enfila prestement, d’une gestuelle cadencée, mécanique, habituée à la tâche, en s’efforçant de ne plus porter attention à son ignoble mari, s’affairant sans bruit à elle ne savait quelle futilité sexuelle dans une pièce à côté.

Mais tant qu’il ne portait pas la main sur elle… C’était déjà ça de bien.

Tandis que la masse obscure de son casque VR engloutissait le moindre éclat de réalité, Hécate entr'aperçu une photo ultra-colorisée reposant sur un mur d’un blanc virginial.

L’image, projetée par le meilleur écran holographique en vente sur le marché, la représentait, un châle sur les épaules, faussement souriante, en une imposante robe de mariée, surchargée de dentelle, d’or à 25 carats et de diverses fioritures stylistiques, ainsi que son mari, à côté d’elle. Vraisemblablement heureux et décontracté, il était en costume trois pièces noir et blanc d’un classicisme presque outrageant dans l’opulence de la tenue de sa femme, et prenait la pose, un sourire de calcaire étincelant niché aux creux des mâchoires. 

Heureusement qu’en arrière-plan, on avait eu l’excellente initiative de disposer des ballons colorés, pour enjoliver toute cette surcharge visuelle, ce néant de blanc.

La main gantée de son mari enserrait l’épaule frêle d’Hécate, une tension malsaine subtilement dispersée dans les phalanges.

 

     Elle eu soudain envie de vomir. Les vibrations douloureuses de sa puce, annonçant l’éveil d’Anthea, l’en empêchèrent, tandis qu'une sphère noire indestructible engloutissait son corps, empêchant les agressions extérieures, son mari surtout, de perturber son Immersion. 

Un sigle informatique s'alluma sur le flanc gauche du liquide: tous les psychotropes neuraux-ralentisseur d'Hécate venait d'être désactivés…

Jusqu'à son retour à la réalité.


 

     L’arrivée d’Hécate dans le Bêtaverse fut annoncée par un cercle fermé s’enserrant et se desserrant inexorablement, tel un serpent d’ivoire tentant, en vain, de mordre sa queue, sur un fond améthyste conçu pour imiter le clapotement de l’eau.

 

     Anthea enregistra une baisse notoire de son rythme cardiaque, ainsi qu’une soudaine poussée d’endorphine dans l’hypophyse et l’hypothalamus de son cerveau.

 

     Dans la réalité, Hécate aurait bien voulu se faire envelopper toute entière par cette étendue d’eau de mer, chuchotante et délicieusement salée.

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Taranee
Posté le 20/08/2024
Salut !

J'ai remarqué que ce premier chapitre est marqué par un grand nombre d'adjectifs, d'adverbes, de compléments, qui précisent la phrase et lui ajoutent de plus en plus de détails... Est-ce intentionnel ?

Je trouve que ça alourdit le texte et que ça rend la lecture et la compréhension un peu fastidieuses... Ce n'est, bien sûr, qu'un avis purement subjectif.

Mis à part ça, le texte apporte avec lui son lot de questions... Pourquoi Hécate est-elle en colère ? (J'aime bien la tournure de phrase "son aimable mari détestable", où on devine une pointe de sarcasme). Pourquoi se réfugier dans le bêtaverse, que va-t-elle y faire ? Et qu'est-ce qu'est le bêtaverse ?

Le premier chapitre est aussi intrigant que le prologue...
Éclat
Posté le 21/08/2024

Bonjour Taranee, merci de nouveau d'avoir écrit ce commentaire !

Sache que tu n'es pas la première personne à me faire gentiment remarquer que ce chapitre contient beaucoup trop d'adjectifs, de mélopées grammaticales, fioritures stylistiques ( intentionnelles ) et j'en passe, qui, en plus d'alourdir, voir d'entraver la lecture, ( comme c'était ton cas, il me semble ) ne sont pas forcément nécessaire.

J'ai donc rapidement compris que cela est, à mes yeux, le principal point faible de Veertiligo, et ait placé " retaillage des phrases et de la forme " dans la première chose à travailler lors sa réécriture… Qui n'est hélas qu'un bien maigre horizon comparé à tout ce que je dois écrire dans cette nouvelle, le problème étant que si je commence à corriger des parties du texte, je ne peux m'empêcher de TOUT remanier, de façon à ce que cela colle d'une manière ou d'une autre… Et cela me retarde considérablement dans l'écriture.

Je prends donc bien en note tes remarques utiles, mais tiens aussi à te dire que l'amélioration, mis à part de la ponctuation, n'arrivera pas avant quelque temps… Désolée !

En tout cas, je suis vraiment heureuse que ces problèmes de lecture et de compréhension soient quelque peu contrebalancés par les questions de ce chapitre, une tournure de phrase que tu as apprécié, et un mystère qui ne semble pas avoir déserté dans le passage entre prologue et premier chapitre !
Encore merci d'avoir donné ton précieux avis sur cette histoire, en espérant peut-être te revoir dans cette section commentaire, qui sait ?

Bien cordialement,
Eclat
Artichaut
Posté le 09/05/2024
Hello,

Tu as un style très imagé et visuel. C’est plutôt agréable à lire et ça fonctionne souvent bien (j'aime les images contradictoires ici - le point fort du chapitre).
Néanmoins la succession d’adjectifs ou de métaphores vient parfois entraver l’efficacité de la lecture. C’est une question de goût bien sûr mais j’ai dû relire quelques phrases pour ne pas me perdre parfois.

Exemple :
À sa droite, un couloir large tapissé d’un sublime parquet ambré et vibrant de tons chauds, la seule chose de l’appartement de son regrettable mari étant belle, et ne retenant pas, juste pour faire plaisir, sa propre laideur.
>
N’hésite pas à segmenter/scinder les idées pour les rendre plus claires. Car ici, j’ai cru d’abord que c’était le mari qui était belle.

Le final sur la scène de l'éveil donne envie d'en savoir davantage.

Bonne continuation dans l’écriture.
À bientôt
Artichaut
Éclat
Posté le 09/05/2024
Bonjour Artichaut,
Merci beaucoup de post de ton commentaire, cela me fait très plaisir de recevoir ton avis sur cette petite nouvelle.
Je suis contente que tu trouves mon style d'écriture agréable et visuel, c'est exactement ce que je souhaitais lui insuffler lors de l'écriture de Veertiligo.
En ce qui concerne les phrases et métaphores à rallonge, je vais tenter de les séquencer, de façon à ce qu'elles paraissent plus claires et moins pénibles à la lecture.

Je te souhaite une agréable journée, ensoleillée si possible, merci de tes souhaits de bonne continuation dans d' écritue, je te les renvoie également, puisque tu publies aussi sur Plume d'Argent.
J'irai bientôt jeter un coup d'œil à ton histoire, dont la thématique m'a l'air particulièrement intéressante.

Cordialement,

Benebooks
Posté le 23/04/2024
Si j'aime beaucoup ton écriture très imaginé, certaines tournures de phrases m'ont un peu perdue. Les raccourcir et davantage les "cibler" (une phrase = une idée), pourrait contribuer à fluidifier ^^ (je pense surtout au passage avec la lampe et celui qui suit)
Éclat
Posté le 23/04/2024
Bonsoir Benebooks,

Merci du post de ton commentaire, je suis ravie de recevoir de nouveau ton avis sur ce chapitre de Veertiligo, qui semble t'avoir plu, et j'en suis heureuse.

En ce qui concerne la longueur de mes phrases, il est absolument véridique que certaines d'entre elles sont souvent trop longues, et qu'elles mériteraient amplement un retravail de formulation, par exemple.
J'effectuerai ce travail de relecture de manière plus approfondie lorsque j'aurai achevé la rédaction de cette nouvelle, sinon, je passe plus de temps à me corriger qu'à écrire !

En tout cas, je compte remodeler le passage de la lampe d'ici peu, il manque clairement de fluidité, et tu n'es pas la première personne à me le faire remarquer.

Cependant, pour ton conseil " une phrase=une idée ", c'est vraiment très gentil de ta part, mais sache que je ne compte sûrement pas l'utiliser, puisque cela représente tout le contraire de mon écriture et de ma vision de cette dernière...
Pour moi, ce genre de choses, c'est une consigne scolaire...
Mais bien évidemment, tu ne pouvais rien en savoir, et je suis touchée de ta bonne intention !

Un grand merci encore, benebooks, je te souhaite une agréable soirée,
Cordialement
Marylin Redwyn
Posté le 17/04/2024
Bonjour Éclat,

Je termine ce chapitre avec une folle envie de lire le suivant.

J'aime beaucoup comment tu écris.

Les contrastes tout le long de ce chapitre, comme la colère si brûlante qu’elle devient polaire, ou l’opulence de la robe de mariée face à la sobriété du costume de son époux, donne beaucoup de caractère à ton texte.

Tu as un vocabulaire riche sans être ampoulé, tes métaphores sont claires et visuelles, les images nous viennent tout de suite en tête. Elles nous immergent parfaitement dans la triste vie d'Hécate où la laideur l'emporte toujours sur la beauté, comme le papier japonais qui n'adoucit nullement l'agressivité d'une lampe ou ces ongles vernis d'une couleur finalement morte.

Tu as le chic pour décrire les détails qui n'en sont pas un, telle que "la main gantée de son mari enserrait l’épaule frêle d’Hécate, une tension malsaine subtilement dispersée dans les phalanges." Je me suis tout de suite sentie mal à l'aise en lisant cette phrase, j’étais moi aussi soulagée de me retrouver dans le Bêtaverse avec elle !

S’il y avait un ajustement à faire, ces peut-être la tournure de certaines phrases où j’ai dû relire pour retrouver qui était le sujet, par exemple « une lampe (…) rependait maussadement sa lumière blafarde sur le plafond, aux éclats pourpre délavé et bleu morne » : je me suis demandée un instant si les éclats appartenaient à la lumière ou au plafond.

J’avoue ne pas avoir fait attention aux fautes, en tout cas, s’il y en a, aucune ne m’a dérangée.

Bravo et à bientôt pour la suite
Éclat
Posté le 17/04/2024
Bonsoir Marylin Redwyn,
J'espère que tu vas bien.

Merci beaucoup pour le post de ton commentaire, très gentil et encourageant encore une fois, il m'a vraiment fait chaud au cœur !

Je suis absolument ravie que tu apprécies le premier chapitre de ma nouvelle, en effet, je pense que son atmosphère est assez différente de celle du prologue, plus sombre et contrastée que cette dernière, et je me disais que la différence entre les deux serait peut-être un peu trop flagrante, que ce soit pour toi ou les lecteurs.trices.
Mais visiblement, celle-ci ne semble pas trop marquée, ou en tout cas désagréable à la lecture, et c'est tant mieux.

Je suis également très heureuse que tu constates et paraisse aimer le certain jeux de contraste que j'ai souhaité intégré dans ce chapitre, et qui suivra d'ailleurs toute la lecture de Veertiligo. J'espère aussi être parvenue à en faire quelque chose d'original, ou du moins insolite, et qui ne baigne pas trop dans des stéréotypes exténuants, comme l'opposition entre le feu et l'eau, par exemple.
Et les différences, les contrastes seront même importants à la résolution de l'histoire, mais je ne t'en dis pas plus...

Très contente aussi que mon vocabulaire, par moment un peu trop spécialisé, voire carrément lourdingue ne soit pas ampoulé...
Un vocabulaire massif, trop complexe à comprendre ou pénible à la lecture tout simplement est un des retour que je crains le plus sur les commentaires de mes textes... Mais, si tu souhaites continuer à me lire, n'hésites vraiment pas à me le dire.
Puisque c'est un de mes points faibles en écriture, qui nécessite absolument d'être travaillé, tes retours potentiels pourront sans doute m'être d'une aide précieuse...

De même pour mes métaphores, je suis heureuse qu'elles ne soient pas trop... Fantaisistes, et qu'elles te restent faciles de compréhension, "claires et visuelles" ( comme tu le dis si bien ) tout en étant peut-être un brin poétique.

Ravie que le petit détails sur les doigts malsain du mari d'Hécate posés sur son épaule t'ait plu, et ait attiré ton attention !
J'espère ne pas être étouffante et égarenre, en en éparpillant partout, parfois à tort et à travers.

Nous sommes parfaitement d'accord Marylin, il faut vraiment que je retravaille la structure de certaines de mes phases, qui sont, entre autres, beaucoup trop longues...
Ce n'est pas la première que l'on me le fait remarquer; je tente de me relire pour les modifier dès que je le peux, seulement, il est un peu ardu d'avancer à la fois sur l'écriture ET sur la correction du manuscrit, en tant qu'auteure, tu te l'imagines bien, je pense.
Je prévois donc une relecture beaucoup plus approfondie de Veertiligo lorsque j'aurai achevé sa rédaction.
Je note précieusement ta remarque dans mon document Google Docs !

Encore mille mercis pour ton commentaire plaisant et chaleureux, je te souhaite une bonne soirée et bon jeudi,
Cordialement,

Ps : Je compte bientôt passer poster un commentaire sur Karma Arena, désolée de ne pas l'avoir fait plus tôt, je ne trouvais pas de temps pour le faire...

Ashitaka58
Posté le 07/04/2024
J'aime bien ton style d'écriture, très imagé et qui tressaute du haut vers le bas comme si tu souhaitais toujours trouver un équilibre paradoxal : ("d'un vert pastel sans couleur véritable" ; "s’enserrant et se desserrant inexorablement", "retenir sa rage de plus en plus glaçante", ...).

Attention par contre à ce que la multiplication de ce procédé n'enlève pas à la lecture un peu de sa fluidité (mais ce n'est qu'un point de vue ;) )
Éclat
Posté le 07/04/2024
Bonjour Ashitaka58,

Je te remercie du post de ton commentaire, cela me fait toujours plaisir d'en recevoir et m'encourage beaucoup dans mon écriture, je pense que tu l'imagines bien.
Je suis ravie que tu apprécies mon style d'écriture, et les oppositions fréquentes que j'aime y insérer.
En ce qui concerne ta remarque sur le fait que cela pourrait un peu alourdir la lecture, je le comprends tout à fait, et à mon sens, suis plutôt d'accord avec lui. Cependant, j'estime qu'il ne faut pas m'entraver lors de mon écriture, en m'empêchant de pondre des procédés du genre par exemple, sous le prétexte que cela pourrait déranger les lecteurs.trices de mon histoire.
Alors, bien évidemment, si je finis par concourir mon texte à un concours d'écriture ou pour une publication dans une maison d'édition, il faudra que je renvoie en profondeur ma manière de penser, sur ce point de vue là en tout cas.
Mais pour le moment, je ne suis qu'une modeste petite personne qui écrit des histoires sur une plateforme de publication en ligne ; je préfère donc, pour le moment, souvent me privilégier moi dans mon écriture par rapport aux envies de mon lectorat.
Tu vois ce que je veux dire ?

Encore merci du post de ton commentaire sur Veertiligo et de m'avoir fait part d'une critique sur son texte, malgré tout, j'en prends tout de même note.

Cordialement, en espérant que tu es l'occasion et l'envie de lire les prochains chapitres de mon histoire,

Ashitaka58
Posté le 08/04/2024
Tu as tout à fait raison, nous sommes là pour expérimenter !
Tu peux compter sur moi pour les prochains chapitres ;)
Éclat
Posté le 08/04/2024
Merci Ashitaka58. Au plaisir de te retrouver dans les commentaires...
J'irai de mon côté lire les Ames Perdues, et je prévois d'y poster un commentaires ( ou plusieurs, sait-on jamais…)
Cléooo
Posté le 02/04/2024
Bonjour Éclat ! Je m'attèle à ton nouveau chapitre :)

Commentaire global :
Une scène de vie qui laisse entrapercevoir une femme visiblement malheureuse dans son quotidien, abusée par son mari, bloquée dans sa réalité. Hyper intéressant dans les contrastes, même si j'ai noté quelques lourdeurs sur certaines phrases.
Je trouve le chapitre un peu court, mais la fin est bien, elle donne envie d'en savoir plus sur Hécate, et sur son monde virtuel !

Et je te fais mes remontées au fil de ma lecture !
- Je suis pas sûre que l'expression "grelottante de colère" soit correcte. Le fait de grelotter est exclusivement lié au froid, mais on peut trembler de colère, ou de nervosité par exemple.
"rependait" -> répandait
"Tandis que la masse obscure de son casque VR engloutissait le moindre éclat de réalité" -> j'aime beaucoup cette tournure de phrase !
"entr'aperçu" -> entraperçut (ou entr'aperçut)
"presque outrageant dans l’opulence de la tenue" -> par rapport à l'opulence ?
"Elle eu soudain" -> eut

Je te dis à bientôt ! :)
Éclat
Posté le 02/04/2024
Bonsoir Cléooo,
Merci de nouveau pour cette lecture et le signalement de ses fautes d'orthographe. Cela me fait toujours autant plaisir de recevoir tes retours sur mes petits textes.
Je suis très flattée que ce premier chapitre t'ai plu, même s'il mérite une légère réécriture au niveau des tournures de phrases, je suis d'accord avec toi pour dire qu'elles sont assez lourdes par moment.
Je suis enchantée que tu apprécies mon découpage des contrastes, c'était justement ce que je souhaitais faire ressortir dans ce chapitre, pareillement pour la phrase que tu aimes, je suis justement assez fière de l'avoir écrite !
En ce qui concerne l'expression de mon invention, "grelottante de colère", mon but ici en l'employant est d'allier deux éléments apparemment contradictoires (la colère m'évoque beaucoup une sensation de chaleur), le chaud et le froid, pour amplifier encore plus pour le.a lecteur.trice la rage d'Hécate, si intense qu'elle finit par la pétrifier, par faire grelotter son épiderme. C'est une sorte d'oxymore, si tu préfères.
Bon, on est d'accord, je ne suis pas d'une grande clarté dans mes explications, et pour être franche, quand j'écris, je me fiche totalement (et peut-être à tort) de certaines conventions d'écriture, surtout dans le sens des expressions et allégorie que je pourrais inventer...
Encore une fois, mille mercis pour cette lecture... Et j'espère que le prochain chapitre te plaira.
Bien cordialement,

Cléooo
Posté le 02/04/2024
C'est avec grand plaisir ! Je serai présente au prochain chapitre ^^ Belle fin de journée à toi!
Éclat
Posté le 02/04/2024
Merci beaucoup, à toi aussi !
Vous lisez