Deuxième âge de ténèbres
D'abord il y avait eu le bruit, puis le ciel s'était obscurci pendant quelques secondes.
C'était ça qui avait alerté Lushka. Le ciel n'était jamais sombre, pas à cette époque de l'année.
La fillette sortit de son lit. La maison était silencieuse ; Tony n'était pas encore rentré. Bien qu'il soit tard, le salon était lumineux comme en plein jour. Craie était nerveux dans son clapier et tapait du pied. L'enfant le prit dans ses bras et sortit sur le perron par la porte-fenêtre. Craie n'était pas sage et se débattit entre ses bras ; elle resserra sa prise pour ne pas qu'il s'échappe.
Dehors, le ciel était blanc et parsemé de petits nuages floconneux qui lui donnaient un aspect de lait caillé. Le soleil de minuit se tenait tout en haut, comme le point d'un i dont le corps se serait perdu. Quelque chose de léger et de frais tomba doucement sur le visage de Lushka. La petite fille cligna des paupières. La sensation recommença. C'était comme de la neige, mais ce n'était pas mouillé.
Elle tendit la main et la lumière de la nuit se refléta sur son avant-bras. De minuscules grains semblables à de la farine atterrirent sur sa peau. Ils brillaient sous les rayons du soleil et c'était joli.
Il y en avait beaucoup et ça se déposait sur les cheveux, sur les vêtements et sur les poils de Craie qui agita ses deux grandes oreilles avec inquiétude.
Le dehors était calme.
Lushka contourna la maison. Elle n'avait pas prit le temps de mettre des chaussure et ses orteils laissèrent leurs empreintes dans le sel grossier qui composait le sol. Elle marcha jusqu'à la barrière et s'accroupit pour observer entre les planches.
Dans l'enclos, les énormes silhouettes des bouquetards étaient paisibles. Certains avaient repliés leurs cinq jambes sous leur corps -qui devait avoisiner les quatre tonnes au bas mot- tandis que d'autres nettoyaient le sel du sol à grands coups de langue -un appendice presque aussi long que Lushka -.
Ici aussi, la poussière tombait. Elle se répandait sur le troupeau comme des centaines de poignées de cotillons argentés.
Lushka plissa les paupières car le soleil l'éblouissait. Elle protégea ses yeux de sa main : Tony n'était visible nulle part et même en tendant l'oreille, elle n'entendait même pas les aboiements du fidèle Sucre.
Pour se donner du courage, la fillette caressa doucement la tête de son lapin. Comme unique réponse, celui-ci remua les moustaches. Il allait falloir traverser l'enclot pour partir à la recherche de son tuteur. Lushka glissa la tête entre deux planches de la barrière tandis qu'un bouquetard tournait sa grosse tête, ses quatre cornes recourbées et son œil unique vers elle.
Il fut le seul, les autres avaient concentré leurs attentions vers l'autre côté du champs de sel. Lushka suspendit son geste. Il y avait des silhouettes là-bas, mais ce n'était pas Tony.
L'enfant se ratatina derrière la barrière et son cœur se mit à battre plus fort. Ils étaient plusieurs, n'avaient pas l'air tout à fait humains et étaient armés. Le premier coup de feu parti par surprise et trouva écho contre les falaises des hautes montagnes salines. Les iris gris de Lushka se dilatèrent et elle poussa un minuscule cri qu'elle étouffa en mordant sa main. Heureusement, les monstres étaient trop loin pour l'entendre.
Dans la champ, la masse énorme d'un bouquetard s'effondra sur le flanc et un liquide blanc et épais comme de la chaux se mit à s'écouler de sa tête.
Les doigts de la petite fille s'accrochèrent dans la fourrure de son animal de compagnie. Elle sentait les palpitations de ses cœurs sous les côtes. Elle le regarda : son bon gros œil noir montrait le même mystère insondable que d'habitude. Quand le deuxième, puis le troisième coup de feu résonnèrent, Lushka sursauta et essaya de se raccrocher au néant de ce regard.
Puis de nouveaux tirs résonnèrent plus fort et elle sursauta par deux fois. Lushka se risqua à jeter un coup d’œil au dessus de la barrière : Les monstres s'étaient rapprochés. La fillette pouvait les détailler plus précisément maintenant. Ils étaient plus larges et massifs que des humains. Leur peau était luisante et blanche comme de la crème ; ils étaient nus bien qu'ils ne possédassent pas de parties génitales. Le soleil se reflétait sur leurs épidermes caoutchouteux et la poudre qui venait du ciel ne s'accrochait pas sur eux.
A nouveau, Lushka resserra ses doigts sur son lapin, mais elle dut serrer trop fort car l'animal se débattit dans ses bras et finit par s'échapper.
-Craie !
C'était très stupide, mais l'enfant n'avait pas pu s'empêcher de crier. Elle s'élança à la poursuite de son animal tandis que les monstres tournaient la tête vers elle.
La fillette courût et se jeta contre le sol tandis que ses mains rattrapaient le petit corps nerveux de son animal.
Elle se retourna sur le dos ; du sel s'était collé sur ses vêtements et dans ses cheveux. Un des monstres était tout près à présent : il était en train d'enjamber la barrière. Puis il se réceptionna en laissant deux grosses traces de pas dans le sel et se dirigea vers elle en trottant.
De près, il était encore plus terrifiant parce qu'il n'avait pas de visage, seulement un écran rond. D'abord le soleil se refléta dedans et Luska dut détourner les yeux. Puis elle les protégea de sa main et la seule chose qu'elle vit dans l'écran fut le reflet de son propre visage : sa peau était grisâtre, ses prunelles hagardes et la poudre sur son épiderme la faisait briller comme un diamant.
Elle voulut se lever, elle voulut courir, mais elle regarda juste bêtement l'arme se lever vers elle. Le canon faisait comme un œil rond, noir et calme, comme le regard mystérieux de Craie.
Le monstre posa sa main sur ses yeux.
Le coup de feu partit et elle entendit le crâne du lapin éclater comme un jaune d’œuf. Lushka hurla.
Elle pensa qu'il allait la tuer mais le monstre luisant enleva sa main, baissa son fusil, lui tapota la tête et se retourna.
Cela dura juste une poignée de secondes et soudain elle était seule.
L'enfant voulut à la fois serrer et repousser le corps de Craie. Elle cria :
-TONY ! TONY !
Personne ne répondit alors elle s'enroula dans la poussière et poussa de longs sanglots qui se mêlèrent à la terre en dessinant sur ses joues de longs chemins de sel.
Elle resta là jusqu'à ce qu'une silhouette vienne se dresser entre le soleil et elle. Elle leva les yeux.
Tony la regardait. Elle tendit ses bras vers lui et il l'aida à se relever.
-Craie... dit-elle.
Mais il ne regarda pas le petit corps brisé. Sucre n'était pas là non plus. Tony était recouvert de poudre brillante. Il enveloppa l'enfant dans une épaisse couverture de laine immaculée jusqu'à ce qu'elle soit couverte des pieds jusqu'à la tête, puis la souleva dans ses bras.
Lushka regarda le champs par dessus son épaule : tous les bouquetards étaient morts et les monstres n'étaient plus visibles nulle part. Ses larmes coulèrent silencieusement contre l'épaule de Tony. Celui-ci ne la ramena pas dans la maison. Il ne prit même pas la peine de lui mettre des chaussures. Ils prirent le chemin qui quittait la ferme et traversait la vallée pour descendre à la ville. Il ne se retourna pas une seule fois.
Lushka ne retourna qu'une seule fois entre les montagnes de sel, à cet endroit du monde où le soleil ne se couche jamais.
Dix ans s'étaient écoulés et tous les habitants de la Zone qui avaient été touchés par la poudre venue du ciel étaient maintenant morts. Mais pas lui, ni elle...
Tony l'avait conduite en voiture jusqu'à la Zone, puis il l'avait aidée à passer par dessus les barbelés. Il avait fallut deux heures de marches pour que Lushka arrive jusqu'à la ferme. Avec le temps, les murs s'étaient délabrés et le toit avait perdu des tuiles.
Lushka balaya la vallée du regard. La lumière froide et pure dessinait des montagnes écrues sur un ciel de crème. Il régnait ici un silence oppressant.
Instinctivement, ses doigts vinrent chercher le long collier de perles enroulé trois fois autour de son cou. Un courant d'air fit battre sa robe de lin contre ses jambes. Le sol était marqué d'empreintes de pieds d'enfants balayées par les vents.
Elle contourna la maison et marcha jusqu'à l'enclot.
Les squelettes immenses des bouquetards dardaient dans le vide leurs orbites vides et mystérieux comme l'avait été -l’œil du fusil- celui de Craie.
Elle dut chercher un peu pour trouver ce qu'elle était venue chercher : un petit tas d'os d'un blanc cassé avec un crâne brisé.
Elle s'accroupit à côté des petits restes et gratta le sol avec ses ongles. Le sel glacé était trop dur alors elle dut s'aider d'une pierre pour briser la croûte et réussir à creuser un trou suffisamment grand pour y enfouir tout le squelette.
Son collier de perles racla le sol quand elle reboucha le trou. Elle se releva.
Lushka ne pleura pas. Ça faisait longtemps qu'elle n'avait plus ça en elle.
Elle contourna la vielle maison et enfonça ses mains dans les poches de sa robe. Ici, le sol avait gardé cet aspect brillant dont sa peau avait fini par se débarrasser.
Elle leva le nez et observa longuement la centrale ionique démantelée qui dressait ses cheminées éteintes à jamais sur les flancs des monts de sel.
Elle se retourna et descendit la route pour rejoindre Tony.
Pauvre lapin :'( (Non, ce n'est pas la seule chose que j'ai retenu xD)
J'arrive pas totalement à rattacher tout ça à VN, ça m'intrigue ! En tous cas, c'était très bien écrit, et glaçant, avec ces hommes qui abattent le troupeau sans qu'on ne comprenne pourquoi... (Enfin, on comprend mieux pourquopi grâce à ta note de fin de chapitre, c'est intéressant !)
Bravo pour cette participation originale !
Je ne sais pas pourquoi, le commentaire que j'avais écrit il y a quelques jours n'est plus là :'( J'ai eu des soucis de connexion alors c'est peut-être pour ça… tant pis, je recommence :D
Je dois d'abord dire que dès que le mot "radioactivité" est prononcé, je suis là et j'ai toute ton attention xD même si je ne sais pas si on peut vraiment parler de radioactivité dans ton histoire (un équivalent, je suppose), puisqu'en vrai il n'y a que dans l'eau (ou les atmosphère très humide) qu'on peut la voir (d'une jolie couleur bleue liée au dépassement de la vitesse de la lumière dans l'eau par les électrons - l'effet Cerenkov, fin de la parenthèse inutile^^).
Pour parler de choses autrement plus intéressantes, comme ton histoire ;-) eh bien j'ai trouvé que c'était là une manière très originale (et dans le bon sens du terme) de parler de la lumière. Déjà, tu écris trop bien *_* et même si je ne connais pas l'histoire (mea culpa…), c'est tout à fait abordable pour quelqu'un d'ignorant comme moi^^ Donc bravo pour ça, ça ne doit pas être évident d'écrire un spin off sans spoiler ni perdre le lecteur novice. Bravo aussi pour la variété des sources de terreur : d'abord l'attaque, puis le retour sur la zone sinistrée… et tout ça dans cette atmosphère étrange de fin du monde… Je n'ai qu'un mot à dire : truffade. Non, plus sérieusement, je suis très impressionnée et je crois que je vais courir lire Ville Noire dès que ma PAL aura un peu diminué héhé ^^ Bravo pour cette contribution et bonne chance pour le concours !
Ca fait très bizarre de rencontrer cette toute jeune Lushka ! (Mais comment ça se fait ? Non ne me dit rien ! J'aurais bien la réponse un jour !)
L'univers était si beau, j'aurais aimé plus de descriptions (je trouve que c'est surtout là qu'on se rend compte à quel point tu connais ton univers. Tu ne sens plus le besoin de décrire Lushka ou Tony ; je sais que c'est une nouvelle et que ça a moins sa place, pour le rythme, mais ça m'a un peu manqué)
C'était la parenthèse la plus longue de ma vie...
A part ce micro-détail c'était vraiment un chouette thème ! J'ai l'impression qu'avec l'absence de nuit on a aussi perdu un peu de surnaturel dans les nouvelles de cette année, c'est intéressant !
<3
j'ai beaucoup beaucoup aimé cette nouvelle, surtout dans l'univers étrange que tu décris. Le parallèle avec Tchernobyl est bien exécuté- subtil et en même temps totalement évident. Ça me donne très envie de lire la fiction principale en tout cas ! Si ce n'est pas effrayant, l'ambiance reste bizarre et appropriée à Halloween; c'est aussi un excellent teaser haha !
j'ai particulièrement aimé la description des "monstres", on les imagine très facilement et cela confère de la peur autant pour le lecteur que pour Lushka. Et on ressent totalement le sentiment d'horreur et de peur de la petite fllle quand le lapin se fait tuer.
Juste un détail orthographique : champ au singulier ne prend pas de "s" ;-)
bonne chance pour le concours !
Ton texte ne m'a pas effrayé, mais m'a clairement émue. J'en avais les larmes aux yeux. Je trouve cela très fort, d'arriver ainsi à communiquer des sentiments par l'écriture. Ce qu'a vécu la petite Lushka me semble être une expérience vraiment traumatisante, surtout à cet âge-là.
En tout cas, tu fais très bien passer ton message sur le nucléaire, et c'est quelque chose qui me touche, alors je suis très sensible à ton texte. J'ai égalemnt vu un témoignage de cet homme japonais dont tu parles.. Que bel hommage ! ^^
Bravo pour ta participation ! Et c'est un vrai plaisir de te lire !
Bisous !
Je crois que ce que j'ai le plus adorer, c'est le sel. Oui je sais, j'aurais pu parler de la beauté de ton hommage en premier, mais j'avoue que j'ai vraiment accroché à cette histoire de croûte de sel, je la trouve super classe. Devoir la briser avec un caillou pour enterrer un lapin, je trouve que ça rend le truc encore plus vrai. J'ai vraiment adoré ce passage, je crois que c'est ce que j'ai préféré sur tout le récit (qui eut crû que j'ai autant d'attachement pour une croûte de sel) !
Sinon, je n'aime pas trop Lushka. C'est pas tant qu'elle est méchante ou sournoise (surtout qu'ici elle apparemment carrément comme une enfant qui réagit normalement), mais son statut dans VN m'interdit de la voir comme une gosse. Elle est un peu comme Honorine pour moi, toutes les deux tellement supérieures (dans les faits, pas toujours dans leurs actions - enfin, aussi dans leurs actions haha) que je n'arrive pas à ressentir d'empathie pour elles. C'est comme quand le meilleur élève de la classe reçoit une mauvaise note : t'es pas triste pour lui, tu te dis qu'il trouvera bien un truc pour rattraper le coup. Beh là c'est pareil xD
Du coup, même si j'ai été particulièrement sensible au massacre de ce pauvre lapin et à l'horreur de ces gens en combi qui tuent sans vergogne (j'ai crû que c'était des braconniers au début, et finalement j'étais pas loin de la vérité ^^), je n'ai pas été sensible à la peine de Lou :'(
J'ai bien aimé le récit en tout cas, comme toujours, même si je t'ai trouvé moins "sensible" dans tes descriptions, comme si les personnages ressentaient moins les choses que d'habitude (mais ça c'est peut-être juste parce que je n'aime pas beaucoup Lou, ou parce que le récit était court peut-être). Tout ça n'empêche pas que je trouve toujours tes univers fous et incroyablement développés, et que je suis trop heureuse d'avoir eu un aperçu d'une des vies de Tony et Lou <3 <3<br />LÉTHOUILLE CONTENTE.<br /><br />Bravo pour cette super participation, et pour ce magnifique hommage <3
Et effectivement c'est étrange cet amour de la croûte de sel est tout à fait étrange.
Quand à ton avis sur Lushka et bien je suppose qu'il me rend un peu triste mais je suppose que plus que le fait que tu l'aimes bien ou pas, j'ai beaucoup de mal avec ta justification.
Honorine se la pête beaucoup et elle a l'air de gêrer sa situationdonc OK. Mais Lou, "tellement supérieure" ça me parait super bizarre en fait.
SPOIL SPOIL
Lou c'est cette gamine élevée par des tarés qui a passé sa première vie avec quelqu'un qui l'observait comme une expérience et qui est restée après complètement seule et dans l'incapacité d'avoir une vie normale. Elle est séparée de sa famille, elle ne peut pas avoir de foyer, on lui coupe la main, elle se fait assassiner par la seule personne dont elle attend des réponses et en bonus, elle va s'en souvenir...
Jusqu'ici, je pense qu'il n'y a que Bebbe qui a une vie aussi merdique.
Si tu penses à ses pouvoirs, alors je pense qu'il faudrait aussi ne pas aimer George qui est sacrément supérieur lui aussi. Et si tu penses à l'apoptose, tu ne sais pas encore vraiment ce qui s'est passé et à quel point Lou en est responsable donc ça me parait bizarre de penser qu'elle est supérieur à cause de ça.
Désolé, ça fait vieille rageuse. :p Et ceci dit je trouve qu'il y a des tas d'autres raisons de ne pas l'aimer, mais j'ai juste l'impression que celle-là ne convient pas du tout au personnage.
Et du coup dans ce texte, Lou à moins de quinze ans et elle est en transition donc elle n'a aucune idée de qui elle est. Elle est simplement une enfant comme les autres (même si à la fin ce n'est plus le cas).
Et c'est marrant, j'ai l'impression que els gens qui aiment mes textes ont été plut^^ot insensible à celui-ci alors que moi j'ai pleuré du début à la fin en l'écrivant . Mais ceci dit, comme je le disait à Alive, je me sens très touché par le sujet du nucléaire et j'ai lu des témoignages très dur dessus donc je chialais peut-être plus sur la merditude de la vie.
En tout cas merci beaucoup pour le commentaire et à bientôt poulette <3.
C'est très touchant de voir tous ça du point de vu d'une petite fille.
Il tue le lapin!!!!! Non!!!! Je l'aimais bien. Nul ='(
En tous cas, un texte super où ton hommage rend ton histoire particulière.
Bonne chance pour le concours!
Oui, j'étais très triste pour le lapin :'( surtout que j'en ait eu plusieur petite fille et que je les ait enterrés moi-même alors je me mettais bien à a place de l'héroïne :/.
Je suis contente que cet hommage t'ai touche, j'ai tant plueré en lisant la BD.
Des bisous et merci encore!
Et du coup, il y a une raison particulière pour que Tony et Lushka aient échappé à la mort, ou c'est la "chance" ?
Et oui, tu as bien compris, il s'agit bien de combinaison comme celles que portent les gens qui vont dans la Zone. Je me suis demandé si ce n'était pas trop qu'il tue le lapin devant elle mais comme dans ce genre de situation il faut aller très très vite (et puis cela servait mes noirs desseins :D).
Et il y a bien une raison pour laquelle Tony et Lushka survivent, mais pour la comprendre il faut lire VN :p. Je ne me suis juste pas trop arrêté dessus histoire que la nouvelle reste indépendante.
Merci beaucoup pour ton comm et à très bientôt! :D
Effectivement le lapin est un peu cyclope et possède deux coeur, ça a l'air d'être le cas des animaux du coin, c'est leur truc :).
Je pense que ce texte était peut-être plus triste que horrifique mais si ça a fonctionné tant mieux!