Chapitre 1

- Miss Clark ? Reprenez depuis le début.

- Je ne me rappelle pas...

- Miss Clark je suis ici pour vous aider c'est mon seul but mais pour ça j'ai besoin que vous me racontiez tout.

L'horloge indique qu'il est bientôt 15h. Les rideaux épais du petit cabinet laisse place à quelques rayons de soleil qui reflètent sur la chevelure blonde de Miss Clark. Les diplômes en psychologie de la jeune femme en face et le jeune âge de celle-ci laisse deviner que l'on a voulut attribuer la meilleure à Miss Clark. Miss Clark à toujours eu ce qui était de meilleur. Mais qu'est ce qu'elle fichait ici ? Pourquoi, encore aujourd'hui lui pose-t-on toutes ces questions. Miss Clark a déjà repondus des centaines de fois même plus, beaucoup trop de fois.  

15h02

- Miss Clark je comprend que vous ne voulez pas parler de cet événement traumatisant. Mais pour pouvoir avancer il faut que vous me racontiez ce qu'il s'est passé. 

Non elle ne comprend pas, personne ne pouvait comprendre Miss Clark. Elle ne savait pas ce qu'elle disait ce n'était pas un événement traumatisant, c'était bien plus que ça. Elle ne pouvait pas comprendre.

- Miss Clark j'ai besoin que vous m'aidiez à savoir ce qui est arrivé.

C'est elle qui a besoin d'aide maintenant. Personne ne pouvait savoir ce qui été arrivé ce jour-là. Personne ne devait savoir ce qui était arrivé cet après-midi là. Non, personne. Miss Clark l'avait juré.

31 octobre 1952

C'était la première fois depuis longtemps qu'il faisait si chaud le jour Halloween. Une jeune femme d'une trentaine d'années dont la chevelure blonde était parfaitement tirée en arrière, dont la robe à pois était parfaitement repassée et dont le parfum embaumait toute la campagne déposait délicatement une nappe de pic-nique dans un champ de blés immense avec un grand sourire aux lèvres.

Derrière elle courait un petit garçon qui suait à grosse gouttes sous son draps blanc qui lui servait de costume de fantôme. Un homme en chemise rejoint la jeune femme en souriant et l'aida a sortir toutes les affaires du grand sac en osier. Miss Clark avait tout préparer, elle y avait passé toute la matinée pour que tout soit parfait.

Tout le repas c'était déroulé merveilleusement bien sous le soleil de plond du moi d'octobre.  

C'était maintenant l'heure du dessert la petite famille était autour d'une tarte fumante qui sentait le sucre et la cannelle. Mais comme c'était Halloween, Miss Clark avait evidement pensée à tout et avait apporté des chocolats et des caramels. Ils avaient presque tous fondus à cause de la chalur écrasante de la journée. Cela n'avait empêché personne de manger toutes les sucreries.  

-  Il y avait de la tarte et il faisait très chaud, si chaud...

-  Continuez,

-  C'était le jour d'Halloween, si on était pas sortit cet après-midi peut-être que...

 -  Qu'est ce qu'il s'est passé après le repas Miss Clark ?

-  Personne n'a mangé de tarte.

Le champ était vaste. Il y avait une bonne odeur dans l'air mais ce n'était pas à cause de la tarte. Peut-être le parfum de Miss Clark. Non. Elle ne mettait pas énormement de parfum. Puis il est arrivé. C'était juste un pic-nique en famille.

Il était là un homme d'une quarantaine d'années, non plutôt un cinquantaine. Il était très énervé. Il était trempé de sueur, ses veines allaient exploser telement sont visage était rouge de colère. Il avait parlé au mari de Miss Clark quelques instants. Il était de plus en plus en colère. On pouvait les entendre à l'autre bout de la villes tellements ils criaient fort tout les deux. 

« Non ! Je ne vais pas me calmer ! Tout ça n'a aucun sens ! 

-  Je vais voir ce que je peux faire pour vous aider, mais calmez-vous »

M .Clark fit signe à sa femme de rentrer dans la maison. C'était une magnifique grande maison qui surplombait le champ.C'était une maison de famille, de la famille de M. Clark. Une ancienne plantation. Miss Clark commençait à être inquiète, son mari ne rentrait pas. Elle attendait dans la cuisine faisant les cent pas et guettant par la fenêtre de la cuisine si elle pouvait voir quelque chose mais elle n'y voyait rien d'ici. Quelques instants passèrent avant le premier coup de feu. Miss Clark ne bougeait pas. Le bruit sourd résonnait dans ses oreilles. Même à plusieurs centaines de mètre le bruit du coup de feu l'avais complétement étourdie. Elle était morte de peur. Elle descendit l'escalier les marches l'une après l'autre, un couteau de boucher à la main. Son fils était dans sa chambre. Il n'avait pas du entendre. Oui, peut-être qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiêter. Ce n'était pas réel. C'était juste une journée très chaude du mois d'octobre.  

Il était là dans l'entrée e souffle rauque, c'était l'homme qui avait débarqué dans le champ. Il avait du sang sur le visage et sur sa chemise blanche. Miss Clark était pétrifiée, son souffle tremblait à cause de la peur. Est-ce-qu'il l'avait vu ? Oui très certainement. Ou peut-être pas. Il ne bougeait pas, il restait dans l'encadrement de la grande porte. 

– Miss Clark ?

– Il était dans la maison.

– Continuez, que s'est il passé en suite ?

Miss Clark sait très bien ce que les autres pensent d'elle, personne ne la croit jamais, personne ne l'avais jamais crus. Miss Clark ne voulait plus raconter son histoire, à personne.

Sans réfléchir plus longtemps Miss Clark avait remonté les escaliers en trombe jusqu'à la chambre de son fils.

« Il faut partir vite, mais ne fait pas de bruit.

-  Où est papa ? On va pas partir sans lui ? »

La jeune femme s'était arrêté un instant regardant son fils ne sachant pas quoi lui répondre, quand un bruit violent attira son attention. 

«  Maman, il y a quelqu'un au sous-sol ? », demanda le petit garçon en fixant le couteau dans la main de sa mère.

-  Miss Clark, qu'est ce qu'il s'est passé ensuite ?

-  J'ai dit à mon fils qu'il fallait partir, je n...

-  Ensuite Miss Clark ! Vous m'avez déjà raconter tout ça mais ensuite, qu'est ce qui s'est passé ensuite ?!

Cette femme n'était de tout évidence pas la meilleure, pas la meilleure pour Miss Clark. Personne de devait savoir. Miss Clark le savait et elle de dirait rien, elle ne pouvait pas de toute façon.

Il avait du monde autour de la jeune femme, beaucoup trop de monde. Tout le monde la regardait, elle était en plein centre de la petite ville les mains couvertes de sang et complètement paniquée. Les gens avaient crus à un déguisement pour Halloween mais Miss Clark n'était pas du genre à se déguiser pour Halloween, c'était du vrai sang. Des hommes arrivaient en courant sur la grand place depuis la maison de Miss Clark. La police arrivait sur la place pour embarquer la jeune femme. Les lumières bleues des voitures de police donnaient le tournis à Miss Clark. La jeune femme n'avais l'air de n'avoir aucune idée de ce qu'il se passait. Tout les habitants la fixaient choqué d'un regard noir. Et il faisait chaud, beaucoup trop chaud. La panique, les lumières les regards tout ça faisait beaucoup pour Miss Clark. 

-  Miss Clark !

-  Je ne me rappelle pas.

-  Très bien, comme vous voudrez, la séance est terminée.

-  Je n'ai rien fait je vous assure. Vous devez me croire 

Le regard de la psychologue en dit long sur son avis sur Miss Clark. Encore une fois on ne coyait pas Miss Clark. Pourtant  Miss Clark ne se souvient réelement de rien, elle n'avait rien fait. Miss Clark n'avait rien à voir avec cette tragique histoire. Ce n'était pas elle. C'était moi.

-  Alors tu as pu en savoir plus aujourd'hui ?

-  Pas plus que les autres jours, elle s'arrête toujours au même endroit de l'histoire ell dit ne se souvenir de rien. J'ai même l'impression que son état empire. Elle se contredit au fil des jours...

–   C'est fou l'histoire de cette femme quand même, tuer son mari et son fils de sang froid avec un couteau de boucher. Elle paraît tellement innofensive.  

– C'est sûr...

La chambre 29 de l’hôpital psychiatrique St Anne était réservé à Miss Clark. C'était une toute petite chambre au bout d'un très long couloir. Il n'y avait qu'un seule fenêtre sans rideaux dans la chambre, le soleil frappait contre la petite vitre carré. Il fait chaud aujourd'hui aussi. Peut-être sommes nnous en octobre. Miss Clark ne se rappelle pas. Peut-être qu'un jour il y a eu des rideaux, Miss Clark ne se souvient pas. Miss Clark ne se souvient pas exactement de tous les jours de sa vie. Certains lui sont encore inconnus. La jeune femme se tenait debout devant le miroir de sa chambre

-  Je sais que je n'ai rien fait, c'est toi ! Tout ça c'est de ta faute !

Alors que Miss Clark était parfaitement immobile, son reflet se rapprocha d'elle un grand sourire aux lèvres en portant un doigt devant sa bouche comme pour lui dire de garder un secret. Miss Clark se leva attrapa un vase qui été posé à côté d'elle et le balança tellement violemment sur le miroir qu'il se brisa. Laissant des milliers de reflets de la jeune femme dans toute la pièce et tous semblant rire aux éclats.