La petite marchande d’allumette grelottait de froid contre un mur gelé. Elle sentait ses membres se paralyser, et pensait à sa grand-mère, partie si loin, dans un endroit si beau … Elle contempla les paquets d’allumette dans son panier. Si seulement elle pouvait allumer un feu avec ! Mais elle n’avait plus la force de bouger, de réfléchir … et bientôt plus la force de vivre. Les gens de la rue passaient, encore et encore, indifférents à la détresse de la fillette. Non, personne ne lui tendrait la main. Elle craqua une allumette et la contempla d’un regard éteint. Alors qu’elle fermait les yeux, s’abandonnant au froid, elle fut secouée d’un sursaut de douleur : l’allumette s’était entièrement consumée et feu lui brûlait les doigts. Comme réveillée par cette sensation, une peur bleu grandie en elle. Si elle restait là, elle allait mourir !
Puisant dans ses dernières forces, elle se leva en tremblant, posant ses pieds nus dans le tapis blanc qui couvrait les rues. Elle marcha lentement pendant quelques minutes. Elle apostropha les passants, leur demandant, avec milles politesses, un peu d'aide. Un sou, une boisson chaude, une miche de pain ! Un sourire, un regard ? ... Un peu d'attention ? Mais tous détournaient les yeux, l'évitaient ou lui marchaient dessus sans ménagement. Elle n'était pas invisible : elle était simplement indigne d'être vue, d'être reconnue. Elle resta plantée là, au milieu des passants, comme une pierre dans un courant meurtrier. Ses maigres forces l’abandonnaient encore ! Dans un mouvement désespéré, elle craqua une autre allumette. La petite flamme luttait contre le vent d’hiver, dévorant le minuscule morceau de bois qui l’avait vu naitre. La petite vendeuse d’allumette l’observa intensément jusqu’à ce qu’elle meurt, lui brûlant encore le bout des doigts.
Alors la petite fille se mit à courir, avec plus de détermination et de force que jamais. Elle slalomait entre les passants, si grands, si impassibles. Comme des arbres. La petite se força à ne plus regarder les vitrines ni les maisons. Elle ne recevrait aucune aide, de personne. Elle n'avait pas d'autre choix que de l'affronter ... Ses pas désordonnés la conduisaient d’eux même vers sa maison, un appartement venteux et sale sous les toits. Son père, un homme massif à la barbe noire et crasseuse, portant un vieux manteau de chasse élimé et tâché d'alcool, était encore soul. Il l’accueillit par un coup de poing et des hurlements, comme à chaque fois qu'elle revenait bredouille. D’un mouvement de pied, il la poussa contre un mur, faisant voler son panier et ses dizaines d’allumette. Elles se rependirent sur le sol, et deux d’entre elles vinrent rouler jusqu’à la petite fille. Celle-ci retenait sans succès des rivières de larmes de ses yeux cernés et rouges de chagrin. Son père l’approcha, la dominant de toute sa hauteur. Il avait le regard vide et terrifiant. Il n’allait pas s’arrêter là.
La petite fille ramassa les deux allumettes et en craqua une contre le mur, sans savoir pourquoi. Elle ne la lâcha pas quand son père la souleva par le cou, ni quand il la frappa au ventre plusieurs fois. Elle gardait ses yeux rivés sur la flamme. Elle luttait, elle aussi, pour respirer. Elle n'était qu'une minuscule flammèche, mais restait en vie ! L’allumette était presque éteinte quand la petite se décida. Elle laissa tomber le bout de bois brûlant sur le col de fourrure de son père. Il s’embrasa aussitôt, léchant les tâches d’alcool qui le rendait plus vif. L’homme lâcha la petite vendeuse d’allumette. Le feu prenait de l’ampleur si prestement qu’il n’eut d’autre choix que d’ôter son manteau aussi vite que possible. La petite se jeta dessus et en sorti les quelques pièces qui restaient aux fond des poches. Son père, rugissant de rage, se jetait sur elle avec l’air le plus meurtrier qu’il ait jamais eu. Elle s’enfuit alors en courant, toujours pieds nus, avec en main dix sous et une allumette.
Cette fois-ci, ses pas la menèrent jusqu’à un petit cordonnier. Elle rentra, se délectant du contact bien lus chaud du bois sur ses pieds et de la douceur ambiante propagée par un petit poêle. Le cordonnier ne lui accorda pas son attention tout de suite, il fit passer devant elle tous les clients qui venaient. Et quand finalement, aucun autre ne vint après dix minutes, il daigna la laisser commander.
« J’ai besoin de bottes fourrées, s’il vous plait.
-Rien que ça ! fit-t-il, l’air méprisant. Mes chaussures sont de bonne qualité, gamine, je ne pense pas que tu mérite de les porter ou que tu puisses te les offrir !
-Si je peux ! J’ai dix sous ! Plaida la fillette.
-Dans ce cas je dois bien avoir une paire qui traîne, répondit le cordonnier, une lueur d’avidité dans le regard. Je vais prendre tes dix sous. »
La petite marchande d’allumette savait bien que les chaussures valaient moins que ça, mais ne put se résoudre à le dire. De toute façon, tous les cordonniers l’auraient traité de la même manière. Elle donna donc ses dix sous en échange d’une paire de bottes fourrées un peu miteuses. Réchauffée faute d’être réconfortée, la petite repartie, cette fois vers l’extérieur de la ville. Elle avait eu tout le temps d’y penser tandis qu’elle attendait son tour ; dans la forêt au moins, personne ne la frapperait, personne ne la regarderait de haut ni ne l’ignorerait. Elle serait seule mais libre ! Elle dépassa des champs déserts, des bosquets gelés, quelques maisons isolées, avant de s’enfoncer dans la forêt. Tout était silencieux, mort, et seul le vent dans les branches nues et les bruits des pas affolés de la petite venaient briser ce répit hivernal. Elle courut encore et encore, sans savoir où elle s’arrêterait. Elle voulait aller le plus loin possible de cet homme, de cette ville. Après longtemps, elle finit par ralentir, marchant doucement dans la neige épaisse. Elle pensa alors à faire du feu. Elle ramassa du petit bois, quelques feuilles mortes cachées sous la neige, et s’apprêtait à craquer sa dernière allumette sur une écorce lorsqu’elle entendit un faible gémissement provenant du sol. Elle scruta les environs avec inquiétude. Si quelqu’un était perdu ici, il devait être mort de froid ! La petite fille remua la neige, s’orientant au gémissement qui se faisait plus intense. Finalement, elle découvrit, recroquevillé comme un fœtus sous un manteau de lin blanc et de neige, un petit garçon à la peau sombre, presque noire. Il avait si froid que le bout de ses doigt semblait gelé.
« Qui es-tu ? Demanda la petite fille. Que fais-tu ici, dans la neige ? »
Le garçon la regarda d’un air désespéré et lui répondit dans une langue qu’elle ne comprenait pas. Comme il souffrait du froid, la petite fille craqua sa dernière allumette, souhaitant l’utiliser pour faire un vrai feu de camp. Mais dès qu’il vit la petite flamme hésitante, le garçon tremblant s’agita. Il se mit à parler de plus en plus vite en se rapprochant de la petite, si bien qu’il lui faisait un peu peur. Il lui prit le poignet de la main qui tenait l’allumette et fit un signe vers lui.
« Tu veux mon allumette ? dit la fillette, circonspecte. Non, j’en ai besoin pour faire du feu ! C’est ma dernière ! »
Le garçon tomba à genoux devant elle, murmura quelques derniers mots avant de laisser couler une larme de ses yeux sombres et profonds. La petite marchande d’allumette sonda son âme d’un regard. Elle ne pouvait pas lui donner ce qu’il voulait, elle avait un besoin vital de cette allumette. Sans elle, elle mourait de froid, et lui aussi ! C’était la dernière lueur d’espoir qui la raccrochait à la vie, son bien le plus précieux, en cet instant. Mais de voir le garçon pleurer silencieusement ainsi balaya ses doutes. Elle ne le connaissait pas, elle ne le comprenait pas : mais lui aussi, était perdu, abandonné depuis encore plus longtemps. Il avait besoin de cette allumette encore plus qu’elle, c’était évident. Quelques secondes avant que le bout de bois ne se consume entièrement, elle lui tendit. Il la saisi aussitôt et elle s’embrassa, se consuma en un énorme feu de joie !
Devant la fillette, le petit garçon se mit à rire, à rire ! L’allumette était devenue un brasier qu’il tenait au creux de ses mains de plus en plus grandes. Le garçon poussait comme un arbre ! Quand sa croissance fut achevée, il était un homme adulte au crâne chauve couvert de tatouage, haut d’au moins cinq mètres et armé d’une torche flamboyante.
« Enfant ! dit-il d’une voix caverneuse, ample et puissante. Enfant, tu m’as sauvé ! Cela faisait des millénaires que mon ennemi, Boréas du Nord, m’a maudit et condamné à parcourir la terre sous la forme d’un enfant sans pouvoir, incapable de parler le langage des hommes. Et depuis tout ce temps, personne n’a jamais tendu la main vers moi ! Ils m’ont traité en esclave, utilisé, brutalisé, humilié ! »
La petite fille le contemplait, muette, mais sentait des larmes tièdes couler sur ses joue rougies par le froid. Dans les mots de l’homme, elle retrouvait tout ce qu’elle était, tout ce qu’elle avait vécu. Elle réalisa soudain que toute sensation de froid l’avait quitté. Elle se sentait au contraire si réchauffée qu’elle aurait pu quitter son manteau. L’homme reprit.
« Je suis Ohi Rama, le flambeau du Sud. Boréas m’a maudit car j’ai jadis sauvé le monde de son règne de glace. Avec toute sa rancune, il m’a dit : Ohi Rama ! C’est pour les hommes que tu as détruit mon royaume d’hiver, ce sont donc eux qui te libèrerons de cette malédiction. Si un seul humain choisi de t’offrir la chose la plus précieuse à ses yeux, tu seras libre, et je reconnaitrais que l’humanité mérite de vivre ! Mais je doute que jamais un homme ou une femme te soit d’aucune aide ! » Et il avait raison ! Combien de fois ai-je tendu les mains, combien de fois ai-je été ignoré, frappé ? J’étais persuadé que l’humanité ne méritait pas, c’est vrai, d’avoir été sauvée. »
Il posa ses yeux noirs sur la tête blonde de la fillette et se pencha vers elle. Elle posa une main blanche sur sa joue noire, et sourit. Il sourit en retour, rayonnant comme un soleil d’été en plein hiver. Il se mit à chanter un air coloré et entrainant !
« Mais toi ! Toi, toi ! Toi venue de nulle-part ! Toi et tes haillons, toi et ton allumette ! Toi, tu m’as donné, donné tout ce que tu avais ! Toi qui n’avais rien, rien d’autre que ce petit morceau de vie ! »
Il la saisi par les hanches de sa main libre comme s’il tenait une poupée. Son contact était chaud, doux et rassurant. Il la serra contre son torse brillant de tatouage, nu dans le froid, et se mit à danser une danse tribale et endiablée !
« Toi ! Enfant des rues ! Enfant de rien ! Enfant de lumière ! Tu as sauvé le Sud ! Tu es Marama, ma lumière ! »
La petite marchande d’allumette rit avec lui, chanta avec lui, dansa avec lui. Et quand il eut fini, elle partit avec Ohi Rama. Loin, vers les chaudes contrées du sud, ou personne n’a jamais besoin d’allumette.
Bravo pour cette participation !
J'ai beaucoup apprécier cette nouvelle.
Notre petite fille est vraiment badass! Comment elle lutte contre son père! (c'est pas bien de voler)
Ohi Rama (quel nom bizarre) est vraiment... En tous cas, il est très fantastique et moi je l'apprécie!
On aime!!!!!!!!
j'ai bien aimé le moment de doute devant le petit garçon. Partagée entre la pitié et l'envie de garder cette allumette exclusivement pour elle.
le fantastique s'invite brutalement dans ton histoire, mais va très bien avec l'esprit de Noël.
Une petite coquille :
-aillons > haillons
Bon il y a quelques fautes et apparemment tu n'as pas assez de mots, mais cela n'empêche nullement d'apprécier ta nouvelle <3
C'est marrant, je crois que tu es la seule à avoir fait agir vraiment la petite marchande d'allumettes (je veux dire, elle lutte contre son père, elle le fuit, elle achète des chaussures...) ^^ C'est intéressant aussi, le fait qu'elle n'utilise pas ses quatre allumettes de la même façon comme dans d'autres nouvelles !
Je trouve qu'au début on sent assez bien son abattement, mais c'est surtout à la fin que ton texte dégage vraiment des émotions, j'ai vraiment eu l'impression de voir cette scène avec Ohi Rama ! Il y a une vraie dimension fantastique qui s'en dégage tout à coup, c'est presque magique ^^ Et la joie de tes personnages est presque communicative !
Belle participation ;)
Cool ton histoire, mais du coup on aimerait en savoir plus sur la suite de leurs aventures. Faut pas nous laisser sur notre faim comme ça ! ;-)
J'aime bien quand la petite laisse tomber l'allumette sur le col de fourrure de son père !
A plus chris
Je te contacte car en l'état ton texte ne respecte pas la contrainte de longueur imposée pour le concours du Nouvel An (2000 mots +/- 200 mots soit entre 1800 et 2200 mots). Merci de modifier ton texte de manière à ce qu'il rentre dans la fourchette ; sinon, malheureusement, il ne pourra pas concourir.
Merci de ta compréhension.
Je vais le modifier en ajoutant quelques péripéties. Merci de me l'avoir fait remarqué !
Comme le concours est passé, j’imagine bien que tu ne vas pas retravailler ce texte, mais je pense que mes remarques peuvent t’être utiles pour d’autres écrits.
Ton histoire est originale et elle se termine dans la joie. La chute est totalement inattendue, ce qui ne manque pas de charme.
L’idée de cet homme (ou ce demi-dieu?) frappé d’une malédiction, qui ne peut retrouver sa grandeur et sa puissance que si quelqu’un lui offre son bien le plus précieux, est excellente. Le discours grandiloquent colle parfaitement au personnage. (Mais cinq mètres, quand même... trois mètres feraient déjà de lui un géant...)
Malgré cette démesure, ton récit m’a plu et cette fin avec ce feu de joie, les rires et la danse endiablée du géant et de la petite fille fait chaud au cœur.
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Coquilles et remarques :
La petite marchande d’allumette (4X) / les paquets d’allumette dans son panier [d’allumettes]
Elle sentait ses membres se paralyser, et pensait à sa grand-mère [la virgule est de trop]
de réfléchir … et bientôt plus la force de vivre [il faut enlever l’espace avant le point de suspension]
une peur bleu grandie en elle [une peur bleue grandit en elle]
avec milles politesses [mille]
le minuscule morceau de bois qui l’avait vu naitre [vue]
jusqu’à ce qu’elle meurt [meure, subjonctif présent]
Ses pas désordonnés la conduisaient d’eux même vers sa maison [d’eux-mêmes]
un vieux manteau de chasse élimé et tâché d'alcool [taché]
Elles se rependirent sur le sol [se répandirent]
léchant les tâches d’alcool qui le rendait plus vif [les taches ; une tâche est un travail à accomplir / rendaient]
La petite se jeta dessus et en sorti les quelques pièces qui restaient aux fond des poches [sortit / au fond]
se délectant du contact bien lus chaud du bois sur ses pieds [bien plus / sous ses pieds]
-Rien que ça ! fit-t-il, l’air méprisant. [fit-il ; le t euphonique est employé avec les formes verbales qui se terminent par une voyelle]
je ne pense pas que tu mérite de les porter [mérites]
tous les cordonniers l’auraient traité de la même manière [traitée]
la petite repartie, cette fois vers l’extérieur de la ville [repartit]
seul le vent dans les branches nues et les bruits des pas affolés [seuls ; il y a le vent et les bruits de pas]
Il avait si froid que le bout de ses doigt semblait gelé [ses doigts]
son bien le plus précieux, en cet instant [la virgule est superflue]
mais lui aussi, était perdu [la virgule est de trop]
elle lui tendit [elle le lui tendit]
Il la saisi aussitôt et elle s’embrassa [saisit / s’embrasa]
au crâne chauve couvert de tatouage [de tatouages ou d’un tatouage]
Cela faisait des millénaires que mon ennemi, Boréas du Nord, m’a maudit et condamné [concordance des temps : m’avait maudit]
Elle réalisa soudain que toute sensation de froid l’avait quitté [quittée / ici, l’emploi du verbe réaliser est une extension de sens abusive ; je propose « elle s’aperçut »]
Je cite le dictionnaire de l’Académie français sous RÉALISER :
Par ext. Admettre comme réel en esprit. Il ne réalise pas encore pleinement sa perte. Si cet emploi, attesté chez d'excellents auteurs, de Charles Baudelaire à André Gide et François Mauriac, ne saurait être considéré comme fautif, l'utilisation abusive du verbe réaliser au sens affaibli de « se rendre compte » est en revanche un anglicisme à éviter. Ainsi, on ne dira pas : Il a réalisé qu'il devait partir, mais, par exemple : Il s'est aperçu, il a compris qu'il devait partir.
mais sentait des larmes tièdes couler sur ses joue [joues]
ce sont donc eux qui te libèrerons [libèreront]
Si un seul humain choisi de t’offrir [choisit]
tu seras libre, et je reconnaitrais que l’humanité mérite de vivre ! [je reconnaitrai, futur simple]
Toi venue de nulle-part ! [nulle part]
Il la saisi par les hanches [saisit]
Il la serra contre son torse brillant de tatouage [de tatouages]
Loin, vers les chaudes contrées du sud [du Sud : il s’agit d’une région, pas d’un point cardinal]
ou personne n’a jamais besoin d’allumette. [où / d’allumettes]
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N.B. En écrivant « naitre, plait, libèreront, entrainant », tu appliques les rectifications orthographiques de 1990. Pour être cohérente, tu devrais aussi écrire « traine » et toutes les formes du verbe « bruler » sans accent circonflexe.
Si tu optes pour l’orthographe classique, il faut écrire « naître, plaît, libéreront, entraînant, traîne, brûler, brûlant », etc.
D’autre part, il me semble qu’il y a de nombreuses fautes que tu pourrais facilement éviter...
merci en tout cas de cette inspection méticuleuse !
Tu as raison, je pourrai clairement améliorer tout ça. Pour tout dire, j'ai un peu forcé mon imagination sur le coup, en essayant de produire une chose qui soit un peu différente des autres (j'ai d'abbord lu les autres textes).
je corrigerais tout ça à l'occasion (ça fait beaucoup tout de même !), et je vais vraiment essayer de faire plus attention à l'avenir. mais je me rend compte que j'ai de vraies lacunes en orthographe et grammaire, et ce malgré une formation littéraire et une habitude de lecture intense. Je ne sais pas, peut-être ai-je une forme de trouble de l'orthographe ? je ne sais pas ^^' ça me pénalise également dans mes études, donc je dois vraiment faire gaffe ...
Merci !