Chapitre 1

 

Wall Destroyer

Snake 

Space Impact

 

Ses doigts appuyèrent fébrilement sur la touche centrale. Le jeu s’ouvrit. Bien. Léon essuya ses mains moites sur son pantalon et reprit le vieux Nokia. L’appareil chauffait terriblement. La faute à une mauvaise connexion électrique. Le garçon vérifia les fils qu’il avait soudé à la va vite pour relier le téléphone à son engin de virtualisation. L’un bougea et l’écran s’éteignit, tirant un gémissement désespéré à l’enfant. Le Nokia retrouva sa place sur le plan de travail et il farfouilla dans une caisse jusqu’à retrouver son fer à souder dans l’amas d’outils qu’il avait volé à travers ses expéditions dans le vaisseau. Des coups sourds à la porte du sas galactique le firent sursauter et se couper sur le bord métallique de la boite. Des larmes jaillirent. Il les essuya avec une rage paniquée et ses doigts s’enroulèrent sur le fer. Pas le temps de pleurer. Pas le temps de paniquer. 

Le sang s’enroula autour du manche, il peinait à viser correctement. La douleur le faisait trembler. Une grosse goutte de métal en fusion s’écrasa entre les deux fils et il souffla. Ça suffirait. Pas le choix. De toute manière, toute son installation relevait d’un bricolage pifométrique. Les coups sourds sur la porte avaient cessé. Léon abandonna son œuvre pour aller jeter un coup d’œil sur le visionneur : les troupes des forces armées d’Estaban s’étaient rassemblés autour d’un bélier. Merde.

-          Dernière Sommation ! Rendez-vous ou nous explosons la porte !

Il s’éloigna et retourna à son travail, le cœur battant. Se rendre ? Pour dire quoi ? Que leur capitaine ne l’avait pas écouté, avait revêtu le masque et était entré dans la cabine d’importation virtuelle et y avait disparu ? Autant demander un allez simple pour la planète des fous. Déjà convaincre la capitaine de le rejoindre ici avait relevé du tour de force : un gamin de génie restait un gamin. Clandestin qui plus est. Il avait embarqué sur le vaisseau spatial sur un coup de tête, après une stupide dispute avec son géniteur. 

-          Fonctionne fonctionne…pitié…

Le sang rendait ses doigts glissants. Le téléphone faillit lui échapper. Respire. Léon s’essuya les mains et reposa le Nokia avant d’appuyer sur sa touche de démarrage. L’écran resta noir. Pitié.

Pitié.

Une faible lueur verte s’agrandit et le menu de démarrage réapparut. Jeux. Wall Destroyer. Snake ?

Snake.

NON ! 

 

Revenir en arrière. Impossible. Le garçon appuya plusieurs fois la touche de retour, la massacra même. Rien à faire. Le téléphone était bloqué sur le menu du nouveau jeu. Pire. A force d’appuyer, Léon avait lancé une partie. Un chuintement déchira le silence et l’enfant redressa la tête pour voir la cabine de visualisation se fermer. Une erreur apparut sur l’écran de contrôle. Importation erronée, exportation à la place. Exportation ? Exportation de quoi ? L’image du capitaine se superposa à celle du jeu et la machine se mit en route, remplissant une des cuves de liquide biotique. Léon s’approcha rapidement des moniteurs pour observer la construction…est-ce qu’il avait réussi à la ramener ? Le squelette se formait sous ses yeux, déclenchant une vague d’espoir en lui. Oui. Peut-être !  

-       BOUM !

 

-       BOUM ! 

Le métal du sas craqua derrière lui. Le bélier ! Léon se précipita vers la porte et activa le visiophone, excité.

-          J’ai réussi !!! Elle sort bientôt !!!

-          Sortez immédiatement ! 

-          Bientôt !

Ses mains s’agitèrent alors qu’il tentait d’expliquer les événements sans bredouiller. Pour se faire pardonner d’être clandestin, il avait voulu offrir un jeu au capitaine. Un jeu défouloir vu qu’elle avait l’air d’avoir un balais coincé.  Elle était descendue de son plein gré ! Non, pas de kidnapping ! Mais elle était entrée trop tôt dans la…

Un chuintement détourna son attention et il se tourna légèrement pour regarder, le processus était déjà fini ? Le faible bruit devint sifflement au fur et à mesure que le liquide devenu noir s’évacuait. Une masse s’écrasa contre la vitre de la cuve, fendant le verre. Un autre coup. Léon regarda avec horreur le liquide passer par les fissures et s’écraser par terre dans une cascade noire, le bruit sourd d’un solide, d’une toux – si on pouvait qualifier ce son étrange et guttural. D’un corps lisse et solide, la créature se déroula et tenta de se redresser sans glisser. Un monstre. Les écailles parcouraient la peau verdâtre, tel un reptile, mais le ventre, au lieu de rejoindre la tête, s’étendait pour former des membres et un cou recouvert de chitine. Léon se décala lentement, ses doigts fouillant pour trouver l’ouverture du sas, incapable de lâcher l’être des yeux. Sous les écailles, les traits du capitaine se mêlaient à ceux d’une vipère : le visage triangulaire portait de hautes pommettes et des sourcils marqué. Le nez avait été aplati jusqu’à deux fentes, juste au-dessus d’une bouche aux canines surdéveloppées. La mâchoire se dilata jusqu’à se séparer autour d’une langue verte et visqueuse qui alla s’entourer autour de ses membres pour en ôter le miasme noir.

-       BOUM !

Une nouvelle attaque sur la porte. Léon sentit son souffle disparaître alors que la tête du monstre tournait lentement sur ses épaules. Deux yeux sans fond se fixèrent dans les siens. Il n’osa plus bouger. Elle l’observa, son corps s’étalant lascivement derrière elle, dans l’humidité putride qu’elle venait de nettoyer. Ses deux membres supérieures se placèrent en parallèle, dirigés droit sur Léon. Le gamin regarda avec fascination les articulations se plier et se rassembler avec lenteur. Les deux jambes bougeaient sans logique, sans sens propre. Il reprit une respiration : le processus de matérialisation avaient pu mal former les membres, ou alors la créature devait d’abord apprendre à marcher. Le clavier d’ouverture n’était pas si loin de lui. Quelques pas et ses doigts pourraient l’atteindre. Il bougea. Un cri craché déclencha une chair de poule et il son regard revint à celui de la créature. Elle siffla et ondula sur le sol pour se rapprocher, profitant du sol trempé pour mieux glisser. Léon écarquilla les yeux et se précipita vers le clavier pour l’activer. Le sifflement ne s’arrêtait plus, il pouvait sentir les mouvements dans son dos et la présence se rapprocher. Elle rampait de plus en plus vite. 

-       BOUM !

Le sas gémit sous la pression, une large bosse désormais ancrée en son centre. Le gamin tapota la porte dans un fol espoir de faire fonctionner le système. Allume-toi bon sang ! Tout éteindre pour retarder la troupe derrière lui avait été une excellente idée, sur le moment. A présent, il aurait tout donné pour s’être fait capturer : la cours martiale était devenue la plus agréable des promesses. Un raclement s’ajouta aux bruits de la créature et il jeta un coup d’œil derrière lui avant de gémir doucement : le monstre s’était redressé à l’aide de sa boite à outils et s’appuyait désormais sur un chariot pour s’avancer en boitant. Les pas se faisaient de plus en plus sûrs, de plus en plus rapides. Léon hurla et frappa sur le sas en appelant à l’aide.  Il avait abandonné l’idée d’ouvrir la porte et ne jurait que par l’armée et son bélier.

-       BOUMCRAAAAC

Le lourd cylindre s’enfonça dans le métal pour le traverser puis reculer à nouveau. Léon se précipita dans le trou créé. Il était petit ! Il pourrait passer ! Pas le temps d’attendre un autre coup ! 

-       Sortez-moi !!! 

Le visage paniqué, il tendit ses mains vers les soldats. On lui attrapa le bras alors qu’il gigotait pour avancer seul quand un hurlement de douleur et de terreur traversa le vaisseau. Deux énormes crocs s’étaient enfoncés dans ses fesses et le ramenaient en arrière. Léon hurla et s’agrippa aux habits des gardes. Les gants glissèrent sur sa veste de labo. Un garde parvint à saisir son col et tira jusqu’à ce qu’un grand craquement ne le laisse seul, la veste à la main. Léon hurla et disparut dans le trou. Plaqué à terre, il loucha bientôt sur les crocs de la bête. Son poing s’écrasa sur la gueule et il roula, handicapé par sa plaie.

-       TUEZ-LA !

Elle s’abattit sur son épaule, déchirant la peau en le retournant. L’haleine putride et chaude s’étala sur son visage, bientôt suivit d’un liquide brûlant. Léon écarquilla les yeux et se débattit comme un possédé. De l’acide ! Il cracha, toussa, mais fut bientôt noyé par le jet constant. Des coups de feu au loin. Un poids lourd sur sa poitrine. Ils l’avaient eu ? Impossible de savoir. Ses poumons le brûlaient trop et ses oreilles sifflaient. Il toussa encore avant de disparaître, terrassé par la douleur. 

 

Du coton. 

Les bruits lui parvenaient étouffés, comme s’ils traversaient une épaisse couche de neige avant de rebondir à ses oreilles. Des voix cartonnées, sans sens. Il papillonna des yeux, ses multiples paupières étaient difficiles à contrôler. Un clignement et la couche la plus sombre se retirait, un autre et c’était celles transparentes. La lumière au-dessus de lui s’alluma tout à coup et il hissa de douleur en fermant les yeux, aveuglé.

-       Réveillé hein ? 

Une porte avait glissé sur sa droite. Léon se garda de bouger. Les effluves de l’humain étaient métalliques. Appétissantes. Ses crocs pointèrent malgré lui.

-       L’acide de la bestiole t’a salement amoché, mais ça sera rien rapport à ce que l’lieut’nant va te faire quand il pourra t’attraper. Bricoler une virtualisation. Ca nous a couté l’capitaine. 

Il ne comprenait pas ces bruits, mais ils approchaient avec l’odeur métallique. Il bougea un peu pour tester ses membres et ouvrit les yeux en sentant une restriction à son poignet droit. La lumière le fit grimacer.

-       T’es sous arrêt. Le robot médical t’a rafistolé la peau comme il pouvait. Cette merde a généré pas mal de problèmes. C’tait pas d’l’acide, c’tait un mélange étrange. Fin comme tous les trucs virtuels t’manière. 

Sa vue s’adaptait. Il discernait à présent l’humain penché sur lui, les yeux fixés sur une tablette d’informations. L’odeur métallique venait de la gorge. Une minuscule coupure rouge. Ses narines se dilatèrent et ses crocs suivirent le mouvement. Il mourait de faim. Lentement, il se redressa, attentif à sa proie. L’homme resta concentré sur l’appareil jusqu’à ce que la présence trop proche du patient ne le perturbe et qu’il relève le regard avant d’hurler à la vue des crocs. Trop tard. La créature les enfonça dans la chair tendre et arracha la moitié de la gorge. Le bracelet à son poignet droit la retint quand elle voulut se pencher pour un autre morceau. Elle tira. Grogna. Brisa le poignet fragile et laissa sa main accrochée à la table. La faim la rendait folle. Son nez fouilla le corps de l’humain et elle se redressa, dépitée par la légère odeur de pourriture qui s’en élevait déjà. Il était mort. 

-       Médic ? Y a quelqu’un ? On a un blessé sur le pont. 

Le nez du monstre frémit à l’odeur du sang frais et il siffla doucement. A table.

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Luna
Posté le 30/10/2018
Aaah le Snake, ça m'en rappelle des souvenirs ! Très sympa ton exploitation du thème rétro.
Si, comme d'autres plumes, je ne suis pas certaine d'avoir bien compris la fin, j'ai vraiment apprécié ma lecture. Le rythme était excellent et l'idée vraiment bien trouvée.
Merci pour cette chouette histoire !
Luna 
Omecihuatl
Posté le 30/10/2018
<br />Je suis heureuse d'avoir généré des souvenirs ^o^/ je vais expliquer la fin sur mon JdB ! Merci beaucoup pour ce retour positif ! 
Jamreo
Posté le 29/10/2018
Je ne connaissais pas ce jeu sur Nokia, mais en sachant maintenant que ça a a existé, le côté rétro est totalement respecté !
Je ne suis pas sûre d'avoir tout compris en revanche. La capitaine s'était perdue dans le jeu et Léon a tenté de la rematérialiser, mais elle est revenue sous forme de serpent ? Et la transformation de Léon à la fin m'a laissée un peu pensive, tout comme la situation de départ où Léon est coincé dans une salle du vaisseau. En dehors de ça, agréable lecture :)
Omecihuatl
Posté le 29/10/2018
<br />Hello !  Merci pour le commentaire ^w^/ Si le jeu t'intéresse, il y a des simulateurs de nokia sur windows qui permettent d'y jouer encore de nos jours !  Oui c'est le soucis avec mes premiers jets T_T ils sont toujours trop vague, c'est vraiment un défaut chez moi. Du coup je vais expliquer sur mon JdB. Suis contente si la lecture était tout de même agréable. A+ !  
Fannie
Posté le 28/10/2018
Coucou Danan-Omeci,
Comme Rachael, je ne connais pas ce jeu, mais tu as traité le thème de manière très originale. J’aime bien ce mélange d’éléments rétros (comme le vieux Nokia) et futuristes (la dématérialisation et la rematérialisation). Cette dernière qui foire, ça correspond bien à toutes les époques depuis que les appareils électroniques existent. :-D<br /> Et comme d’autres plumes, je ne comprends pas bien quelle apparence a Léon à la fin. Comment le médecin peut-il ne pas remarquer ce qu’il est devenu ?
Mais c’est une chouette nouvelle, qui tient en haleine et se termine sur une touche d’humour grinçant.
Coquilles et remarques :
Le garçon vérifia les fils qu’il avait soudé à la va vite [soudés / à la va-vite]
dans l’amas d’outils qu’il avait volé à travers ses expéditions [volés]
toute son installation relevait d’un bricolage pifométrique [J’aime bien l’expression.]
les troupes des forces armées d’Estaban s’étaient rassemblés [rassemblées]
avait revêtu le masque et était entré dans la cabine d’importation virtuelle et y avait disparu [Pour éviter d’avoir deux fois « et », je propose « avait revêtu le masque, puis était entré »]
Autant demander un allez simple [un aller]
qu’elle avait l’air d’avoir un balais coincé [un balai]
et des sourcils marqué [marqués]
Ses deux membres supérieures se placèrent en parallèle [supérieurs]
le processus de matérialisation avaient pu mal former les membres [avait pu]
et il son regard revint à celui de la créature [et il son regard]
la cours martiale était devenue [la cour ; à ne pas confondre avec « le cours »]
Son poing s’écrasa sur la gueule [Je mettrais « sa gueule » ; on comprend que c’est celle de la bête.]
Un clignement et la couche la plus sombre se retirait, un autre et c’était celles transparentes [Je mettrais « les transparentes » s’il y a plusieurs couches transparentes ; autrement « la transparente ».]
et il hissa de douleur en fermant les yeux [il hissa de douleur ? Je ne comprends pas ce que tu veux dire.]
Ca nous a couté l’capitaine. [Ça. Voir, plus bas, la remarque à propos de « À » ; c’est aussi valable pour la cédille, d’autant plus que son absence ou sa présence change la prononciation.]
avant d’hurler à la vue des crocs [de hurler ; c’est un « h aspiré »]
« À force d’appuyer, Léon avait lancé une partie / À présent, il aurait tout donné / À table »<br /> L’Académie française recommande de mettre les accents sur les majuscules parce qu’ils ont pleine valeur orthographique.
Concernant le/la capitaine, par souci de cohérence, il faudrait mettre partout soit « le capitaine / du capitaine / au capitaine », soit « la capitaine / de la capitaine / à la capitaine » avec les accords correspondants.
<br />
Omecihuatl
Posté le 28/10/2018
Hello Fannie ! 
^o^/ c'est chouette que tu soulignes le mélange de rétro et de futuriste parce que c'était vraiment ce que je voulais faire et effectivement =D tout plante tout le temps x) je me suis un peu inspirée des livres rétros qui sortente en ce moment ( avec toutes les odes aux années huitantes)
 Merci beaucoup pour la correction des coquilles x_x j'arrive pas à croire qu'il en reste encore autant ! C'est vraiment un travail minutieux que tu offres à chaque fois dans des commentaires. Merci ^o^/  
 Pour l'explication, je vais la mettre sur le JdB puisque beaucoup de gens n'ont pas compris. 
 
Merci d'avoir pris tout ce temps ! Je suis heureuse si le suspens était présent. 
A bientôt ! 
Danan 
Primrose
Posté le 25/10/2018
Coucou ! 
Ce mélange entre le vieux Nokia et son illustre Snake et un contexte futuriste/SF est très sympa, et vraiment bien maîtrisé. Le début m'a laissée sans repères et je naviguais un peu à l'aveugle, même si tu finis par répondre aux questions qu'on se pose (bien que je partage les interrogations des autres). 
Je ne suis pas sûre non plus d'avoir entièrement saisi la fin, notamment sur le degré de transformation physique de Léon, mais elle reste tout à fait glaçante !
En tout cas, ton histoire était très bien menée et la trame était vraiment originale (notamment l'idée de la matérialisation qui fait vraiment frissoner). Il reste quelques petites coquilles par-ci par-là, mais rien de très gênant.
Bravo pour cette participation vraiment sympa !  
Omecihuatl
Posté le 25/10/2018
<br />Merci =) suis ravie que tu aies trouvé ça original ! C'est vraiment une chouette remarque ! Je vais corriger les coquilles x) et rendre le texte un peu plus clair aussi. C'est vraiment un problème dans mes premiers jets, j'vais probablement expliquer sur mon JdB ce qui se passait exactement.  Merci ! Danan 
Stella
Posté le 25/10/2018
Hey,
De la science-fiction rétro horrifique, cool ! Je fais partie des personnes qui regrettent leur Nokia, juste pour Snake. Alors tu m’as eue dès le début ! Quel bidouilleur, ce Léon ! Il a quel âge ? La fin quand il se réveille en mode Snake reste ma partie préférée. Chapeau ! Que leur capitaine …était entrée dans la cabine > non ? Je n’avais pas compris au début que c’était une femme. Et une importation virtuelle accidentelle de la capitaine susciterait moins de questions chez le lecteur…
Omecihuatl
Posté le 25/10/2018
<br />^O^  on est d'accord Snake aurait dû être mis sur tous les smartphones hein ?  Oui je crois que c'est ce que j'essayais de faire, elle s'est fait importer par accident x-x mais je n'étais pas clair du tout ! Il faut que je réécrive tout le début je pense. Aucune idée pour l'âge de Léon x) j'étais vraiment pressée par le temps en l'écrivant, du coup il n'y a aucun développement de personnage x-x  Merci pour le comm' !  
itchane
Posté le 25/10/2018
Hahaha,
un vieux Nokia et le jeu du serpent dans un contexte futuriste, je ne demanderai pas comment ce si vieux téléphone s'est retrouvé là, cela fait partie du plaisir de ne pas savoir ^^
Bien vu de t'être amusée à mélanger les époques comme cela.
Comme les autres j'ai encore des interrogations sur comment on en est arrivés là, je n'ai pas bien compris pourquoi la capitaine avait accepté de se dématérialiser dans un jeu ainsi, mais connaissant le contexte du concours d'Halloween, c'est déjà extra d'avoir pu penser à tout cela ! Quelle imagination : D
Bravo pour cette participation ^^ 
Omecihuatl
Posté le 25/10/2018
<br />Bon point x) j'avoue que je n'ai vraiment pas pensé aux détails.Je vais expliquer sur mon JdB x) c'est vraiment un problème récurrent du texte décidément. <br /> Merci ^o^/  
Rachael
Posté le 24/10/2018
Bon alors moi, je ne connais pas la référence au jeu du serpent... Mais ça ne fait rien, ta nouvelle se lit très bien sans ça. 
J'ai bien aimé l'idée de la virtualisation et le côté horreur est bien rendu, mais j'ai été eu un peu de mal à comprendre ce qui s'est passé avec la capitaine : comment a-t-elle été "dématérialisée" ?
Et la fin, si j'ai bien compris, le garçon a été tranformé au moins en partie en serpent, lui aussi ? 
Ces détails mis à part, je trouve que ça tient vraiment bien la route. J'ai bien aimé le rythme soutenu, la tension toujours présente, avec les coups sur la porte et le garçon qui essaie de sauver la situation. On sent tellement qu'il ne va pas y arriver ! 
 
Omecihuatl
Posté le 24/10/2018
<br />Tu as très bien compris ^^ , effectivement la partie dématérialisation n'est pas claire et il faut que je la récrive. Stella suggérait de plus passer ça pour un accident et je pense que c'est ce que je vais accentuer.  Haha oui c'était perdu d'avance =D Merci beaucoup d'avoir pris le temps de commenter !  
Isapass
Posté le 23/10/2018
Je me souviens tellement du jeu du serpent ! Bon, en ce qui me concerne, je n'avais pas du tout la patience et je trouvais ça très stressant. Donc rien que l'évocation du jeu, ça m'a fait des frissons :D
J'aime beaucoup l'idée de la matérialisation qui bugge !
Par contre je suis pas sûre d'avoir bien compris la fin : il a toujours l'apparence d'un garçon, mais le "serpent" s'est emparé de son esprit, c'est ça ?
En tout cas, ça tient bien en haleine !
A+ 
Omecihuatl
Posté le 23/10/2018
<br />Navré pour le souvenir traumatisant =D  Oui c'est exactement ça ! son apparence n'a pas du tout changé, mais son esprit s'est transformé en serpent !  Merci ! C'est gentil !  A+