Chapitre 1

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C'était, un matin, ensoleillé, l'été était déjà bien installé. Les rayons du soleil traversaient les rideaux et venaient éclairer la chambre. Des marteaux tambourinaient ma tête et faisaient horriblement, mal ! Encore une gueule de bois... Une de plus... Je ne les compte plus. J'étais resté boire un coup avec les collègues, car je ne devais pas être avec Camille du week-end. Et comme je ne savais rien faire de manière raisonnable, j'en payais le prix ce matin... On était samedi et je ne comptais pas me lever de si tôt ! Je me retourne et me blottis dans ma couette pour me rendormir...

– BORDEL, mais il y a eu un tsunami ou quoi ? JEREMY, cria une voix dans la cuisine.

Cette personne, qui peut paraître hystérique au premier abord, n'était autre que Laurie, ma colocataire et meilleure amie par la même occasion. Elle est infirmière à l'hôpital et rentre de sa garde de nuit.

Nous nous entendons comme frère et sœur. Elle connaît presque tout de moi, même les périodes les plus sombres auxquelles j'ai dû faire face. Elle m'a proposé une collocation, car je n'arrivais pas à joindre les deux bouts et qu'il me fallait un toit sinon je me retrouvais à la rue. J'ai énormément de chance de l'avoir dans ma vie. Enfin... Sauf ce matin...

– Lève-toi ! Me dit-elle en entrant dans ma chambre.

– Crie pas, dis-je me tenant la tête.

– Ça pue la mort ici, aère un peu ! Elle joignit le geste à la parole et ouvrit en grand les rideaux et la fenêtre.

Laurie est l’aînée d'une grande fratrie. Elle avait toujours dû gérer ses frères et sœurs et c'est naturellement qu'elle prenait un peu le rôle d'une « mère » bien qu'elle ait 26 ans et moi 27. Laurie était petite de taille, mais avec un cœur immense. Bouclée brune aux yeux marron, elle est fine et vêtue, ce matin, de vêtements de travail, c'est-à-dire un pantalon et une blouse blanche avec sa petite montre rose accrochée à sa poche gauche.

Je mis la couette sur ma tête pour éviter les rayons du soleil. Dehors, le bruit ambiant de la ville se faisait entendre, les klaxons, les piétons, les scooters...

– Tu t'es encore mis la tête à l'envers ! M'accusait-elle.

– Ouais, un peu, c'était l'anniversaire de Dylan et on a fêté ça. D'ailleurs, il était déçu que tu ne sois pas là, dis-je pour essayer de détourner la conversation.

– La fête a continué dans la cuisine ? Me demanda-t-elle les mains sur les hanches.

– Quoi ? Non !

– Et bien, je crois que nous avons un farfadet qui boit du vin et mange des pizzas la nuit ! Je vais me doucher et me coucher, si tu pouvais nettoyer avant que je ne me lève, ce serait bien aimable, dit-elle en sortant de ma chambre.

Mais qu'est-ce que j'avais encore foutu la veille ? Je me souviens avoir fait la fermeture du bar à 4 heures du matin avec Dylan, Nina et Carmen. On est allé au bar d'à côté, « Le QG », on a pris des coups à boire puis trou noir. J'ai la fâcheuse habitude de ne me rappeler de rien lorsque je bois de trop. A tel point, que je me suis déjà réveillé avec un slip qui n'était pas le mien et je n'ai jamais su dire a qui il appartenait ni comment il avait atterri dans ma poche... Nous nous étions mis d'accord avec Laurie, pas de femme ou de mec à l'appartement. Elle ne voulait pas que ce soit un « baisodrome ». J'étais d'accord avec ça, Camille venait souvent dormir, je voulais que ce soit un endroit où elle se sente bien et en sécurité.

Je voulus me recoucher, mais mon téléphone sonna. S'affichait « Madame Goffard. »

– Bonjour monsieur Molders, je vous téléphone pour voir si je pouvais venir vous rendre visite lundi vers 9 heures. J'ai besoin de faire un état des lieux et discuter avec vous.

– Pas de problème, je vous attends avec plaisir lundi à 9 heures, je le note dans mon agenda. Très belle journée à vous madame Goffard, au revoir.

Connasse, dis-je en raccrochant et jetant le téléphone à côté de moi. C'est une assistante sociale, elle ressemble beaucoup à celle qui fait l'émission « Super Nanny », la même allure autoritaire. Étant donné que j'étais en appartement depuis quelques mois, elle voulait vérifier que tout était correct. Encore une fouineuse, pensais-je.

Une sonnerie retenti, cette fois, c'est un SMS qui s'affichait.

« Je te laisse une semaine, pas un jour de plus ! K. »


La journée avait mal démarré...

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Ardichi
Posté le 08/05/2025
Salut !
Ça fait un p'tit moment que je voulais commencer la lecture de ton histoire, mais j'avais toujours un contretemps.
Du coup, j'aime bien les répliques réalistes, genre "connasse" après avoir raccroché, ou les paroles qu'on dit mais que nos actions contredisent, comme, "Ça pue la mort ici, aère un peu !" alors qu'au final, c’est elle qui ouvre les fenêtres. C'est simple, mais très vrai (pourquoi tu me le demandes si c’est pour le faire).
Et ce SMS à la fin, qui vient casser ta journée... Le bon coup de pression, qui s’explique par lui-même, pas besoin d’écrire un paragraphe. C'est très bien amené.
Un bon premier chapitre, qui nous montre par des actes (comme le fait qu’il se bourre la gueule jusqu’au trou noir), la mauvaise passe qu’il traverse, et les problèmes qui en sont la cause.
Bon courage pour la suite de l’écriture.
À très bientôt.
MariusGold
Posté le 08/05/2025
Merci beaucoup pour ton commentaire ! J'espère que la suite te plaira ! D'avance désolé pour les erreurs de débutant et les fautes, je corrige ça dès que le temps me le permet ! Encore merci !
Marius
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