Quand Père et Mère sont partis, ils m’ont laissé la responsabilité du Jardin. Oh, rassurez-vous, ils ont eu le temps de me former. J’étais déjà adulte lorsque j’ai pris leur suite et ils avaient passé des années à m’enseigner leur science. J’ai grandi en sachant que j’étais destiné à effectuer la tâche la plus importante du monde. Grand Jardinier, ça ne s’improvise pas.
Le travail ne me fait pas peur. Beaucoup de choses m’effraient, mais pas l’effort nécessaire pour cultiver les milliers de plantes qui poussent autour de chez moi, dans les potagers, les serres et les nombreux parterres. Il faut désherber, arroser, tailler, replanter, bouturer… Je dois aussi entretenir les clôtures. C’est un peu ingrat, cet aspect-là, pourtant c’est nécessaire : les intrusions pourraient mettre en péril ce trésor sacré. Il est impératif que le domaine soit parfaitement isolé du monde. Sinon, cela nuirait à l’avenir de l’humanité.
Ce n’est pas tout : mes protégés aiment aussi qu’on leur parle, qu’on les contemple et qu’on leur tienne compagnie. Je ne néglige jamais cette part de l’ouvrage. Je m’installe au milieu d’eux et j’imagine les petits êtres qui émergeront de leurs cœurs végétaux.
Justement, j’avais avancé un fauteuil dans la roseraie et je m’apprêtais à m’y asseoir pour admirer les fleurs parfaites du Duchesse de Portland, un vaporisateur à la main, lorsque quelqu’un a surgi à l’angle de la maison. Une jeune femme. Imaginez ma stupeur. Comment avait-elle franchi les barrières ? Immédiatement, j’ai senti une sueur désagréable couler de mes aisselles et je me suis raidi face à cette indéniable violation. La crise de panique était proche, comme la fois où j’avais aperçu un véhicule arrêté devant la grille du parc. J’ai tenté de me ressaisir : si l’envahisseuse voyait des auréoles de transpiration sur le tissu de ma chemise, elle percevrait mon angoisse, s’imaginerait en position de force, et — qui sait — elle irait peut-être jusqu’à m’attaquer ! J’ai donc redressé ma cravate, rajusté mes manchettes, et tenté de me composer un visage autoritaire pour lui signifier que sa présence était malvenue.
Malheureusement, je n’ai que peu d’entraînement pour les rapports humains. Pas du tout, en fait, puisque je n’ai vu personne depuis que mes parents sont partis. Elle n’a pas compris mon message. Au contraire, elle a continué à marcher vers moi, en me souriant.
– Bonjour, je suis la fille de votre voisine ! m’a-t-elle lancé.
J’ai ainsi appris que j’avais une voisine. C’était possible, après tout, je savais bien que je n’étais pas seul au monde, sinon à quoi servirait mon travail ?
Mon stress s’est un peu calmé : l’intruse ne semblait pas belliqueuse.
– Je m’appelle Fleur.
La politesse est la première des vertus, disait Mère. J’ai serré sa main tendue, qui était douce comme un pétale de coquelicot. Cela m’a fait… un effet étrange qui m’a conduit à regarder son visage. Une peau de pêche, le rose délicat des fleurs de cerisier du Japon sur les joues et des cheveux du brun des cœurs de tournesols. Elle portait bien son prénom. Elle souriait toujours, mais ses yeux myosotis, eux, ne riaient pas.
– Pierre-Henri, me suis-je présenté en inclinant la tête.
Elle s’est mise à déambuler au milieu des plates-bandes en inspirant profondément.
– Votre jardin est sublime, vous devez y passer un temps fou.
– C’est le moins que je puisse faire, compte tenu de son importance.
– Son importance ? a-t-elle demandé stupidement. Pourquoi ? Vous participez à des concours ou quelque chose comme ça ?
Quelle vanité ! Comment pouvait-on me soupçonner de cela ?
– Non, voyons, ai-je répondu patiemment. Nous nous trouvons ici dans… dans LE Jardin. Votre mère ne vous a-t-elle pas expliqué ça ? Elle doit bien être au courant si elle est ma voisine.
Elle a secoué la tête avec une moue d’ignorance en s’asseyant sur le muret — est-ce vraiment un endroit où s’asseoir ?
– Vous êtes producteur, alors ? Vous les vendez ?
Malgré mon attachement à la bienséance, je n’ai pu retenir un soupir. Nonobstant l’outrecuidance de son intrusion, cette jeune femme était d’une naïveté qui faisait peine à voir.
– Enfin, mademoiselle, je…
– Fleur, appelez-moi Fleur.
– Enfin, Fleur, je suis le Grand Jardinier ! Ce Jardin est celui d’où nous venons tous, le berceau de l’humanité !
Elle a ouvert de grands yeux en une mimique imbécile.
– Le berceau de…
Elle a éclaté de rire. Sa joie était si communicative que j’ai souri à mon tour. C’est vrai que mon métier — si l’on peut appeler ça un métier — est si beau, qu’il donne envie de céder à l’hilarité. Quand elle a repris son souffle, elle s’est essuyé les yeux d’où perlaient deux gouttes de rosée. Puis elle m’a adressé un clin d’œil. Honte sur moi, je n’ai pas été aussi choqué par ce geste que j’aurais certainement dû l’être. J’ai même apprécié cette liberté de comportement. Après tout, Père et Mère n’étaient plus là pour me voir me vautrer dans les familiarités.
– Et donc, a-t-elle interrogé d’une voix qui vibrait encore de gaieté, ce sont de ses plantes que sortent les… bébés ?
– Bien sûr.
– Mais… ils doivent être minuscules pour tenir dans une rose, par exemple.
– Je ne sais pas, je ne les vois pas. Les enfants ne naissent qu’à la nuit, à l’abri des regards. Si on les guette, ils ne viennent pas.
– Aaah… Et le matin, comment sont-ils ?
– Je l’ignore, ils sont déjà partis pour être livrés.
– Livrés ? Par… les cigognes ?
– Évidemment. Par qui d’autre ?
Elle a de nouveau éclaté de son rire si joyeux. La crise de panique était loin. J’étais ravi que quelqu’un éprouve la même joie que moi devant le grand mystère de la nature.
***
Ma mère m’avait prévenue que Pierre-Henri était un peu… particulier. Que ses parents avaient voulu le préserver d’un monde pour lequel il n’était pas taillé et lui avaient demandé de garder un œil sur lui.
Elle m’avait aussi dit qu’il avait le plus magnifique des jardins. J’ai toujours adoré les plantes, peut-être à cause de mon prénom. Alors j’ai franchi la barrière entre les deux propriétés. Même les légumes des potagers étaient admirables. Les choux, particulièrement : touffus, volumineux… on aurait dit de gros nids douillets. Et les fleurs ! Colorées, rustiques ou très élaborées, grimpantes ou rampantes, elles ornaient les murets, les plates-bandes. Partout flottaient des parfums délicats et variés. Je me suis enfin sentie en paix.
J’ai découvert Pierre-Henri en contournant la maison. Il s’est nettement crispé à mon approche, mais j’ai fait comme si je ne voyais pas les taches de transpiration qui s’agrandissaient sur sa chemise bleu ciel. D’ailleurs, ce n’était peut-être pas dû à ma présence : on n’a pas idée de jardiner en veston et en cravate ! À bien y regarder, j’ai compris qu’il ne devait jamais rien porter d’autre que ce genre de tenue. Ça ne m’a pas empêché de remarquer qu’il était charmant, mais il avait l’air si coincé !
C’est pour ça que sa plaisanterie sur le berceau de l’humanité m’a tellement surprise. Je ne m’y attendais pas ! Du coup, j’ai éclaté de rire. Ça m’a fait un bien… C’était la première fois que ça m’arrivait depuis deux ans. Et il parvenait à garder son sérieux, en plus ! Un homme avec un humour aussi rafraîchissant ne pouvait pas être mauvais.
Alors je suis revenue le lendemain et tous les jours suivants. Je me sentais bien au milieu des fleurs et Pierre-Henri m’étonnait avec son personnage de grand ingénu joué à la perfection. Au début, il se contractait dès que je m’approchais de lui, puis, progressivement, il s’est habitué à moi. Et même si son hilarante histoire de Grand Jardinier n’était qu’une blague, il mettait un tel soin, une telle passion à entretenir ses plantes, que je trouvais son dévouement très beau. Je l’ai imité. Ça a chassé mes idées noires.
J’ai pris conscience brutalement de ce dont ma mère m’avait parlé. Pierre-Henri était… à part. J’avais d’abord cru qu’il faisait preuve d’un second degré permanent, puis j’ai compris qu’au contraire, il était d’une étonnante naïveté. À mi-chemin entre un enfant et un vieillard pétri de principes. Je l’ai planté là.
Pourtant, passé le premier choc, je me suis rendu compte que j’éprouvais une nouvelle tendresse, qui s’ajoutait à l’affection que son absence totale de méchanceté avait déjà fait germer. Je suis revenue au jardin. Quand je l’ai vu, avec son sourire bienveillant, sa mise impeccable et son plantoir à la main, j’ai su que j’avais bien fait. J’ai foncé droit sur lui, je l’ai enlacé et j’ai posé mes lèvres sur les siennes. Il a eu un mouvement de recul instinctif, puis il m’a rendu mon baiser en rougissant.
– Emmène-moi dans ta chambre, ai-je dit en l’entraînant.
J’ai commencé à nous effeuiller : un vêtement à lui, un vêtement à moi. Il était très troublé.
– Mon pistil devient turgescent, m’a-t-il avoué, étonné.
– Je vois, ai-je répondu. Alors il est temps que je t’initie à un autre style de jardinage.
Il se trouve que Pierre-Henri a apprécié mes méthodes…
Les mois de printemps, puis d’été se sont écoulés, heureux, entre le parc et la chambre. Mes soucis étaient oubliés. Nous sommes tombés amoureux et nous nous sommes mariés dans la roseraie.
Un jour d’automne, nous étions allongés dans les bras l’un de l’autre, dans notre lit. Nous venions de terminer une séance de jardinage à ma façon qui nous avait laissés pantelants et ravis. Le ciel lourd de nuages et le vent frais qui soufflait depuis le matin ne me donnaient pas du tout envie de sortir de sous la couette. Pierre-Henri, lui, a fait mine de se lever.
– Allons, il faut rattraper le temps perdu ! Il faut pailler la parcelle nord avant ce soir.
Je l’ai retenu.
– Non, reste contre moi, s’il te plaît.
– Je ne peux pas, Fleur, c’est ma mission, ce jardin. Si une plante meurt, il y aura un enfant en moins cette année.
Mon sang n’a fait qu’un tour.
– Pierre-Henri, ça suffit, avec ça ! Les enfants ne poussent pas dans les choux, à la fin ! Ils naissent quand les couples jardinent au lit, en plantant leurs petites graines avec leurs pistils dans leurs fleurs tropicales, comme nous venons de le faire ! Alors tes plantes peuvent attendre sans risque qu’il y ait des enfants en moins !
J’ai regretté mon coup d’éclat aussitôt. Il s’est éteint devant mes yeux. Il a perdu sa couleur, sa vitalité.
Une profonde dépression s’est abattue sur lui, causée par le mensonge de ses parents et l’inutilité de sa tâche. Recroquevillé sur lui-même, il s’est terré entre les murs, en laissant le jardin à l’abandon. J’ai fait mon possible pour m’en occuper seule, car j’aimais cet endroit et je gardais l’espoir que Pierre-Henri aille mieux. Pourtant, pendant des mois, il est resté prostré, muet.
Il n’a même pas remarqué que mon ventre s’arrondissait. Il n’a pas entendu le docteur arriver. Dès que j’ai pu marcher, je l’ai pris par la main et, malgré son apathie, je l’ai encouragé à descendre dans le jardin.
– Je me suis trompée sur toute la ligne, lui ai-je murmuré. Regarde !
Dans le plus gros chou du potager, notre petite fille l’attendait. Le visage de Pierre-Henri s’est rallumé. Pour éviter tout doute, j’ai ajouté :
– Les cigognes ne l’ont pas emportée, parce qu’elle est pour nous. C’est notre bébé.
Il l’a contemplée longtemps, émerveillé.
– Elle est plus belle que les Duchesse de Portland… a-t-il finalement soufflé.
– Et si nous l’appelions Rose ?
Il m’a donné son accord par un sourire ravi, puis a foncé vers la maison.
– Où vas-tu ? ai-je demandé tandis que j’emmaillotais Rose dans une couverture.
– Je préfère être prévoyant pour l’hiver prochain. Je vais écrire personnellement au Père Noël pour qu’il la soigne bien. Entre collègues, on peut se permettre ce genre de choses !
Le Grand Jardinier était guéri.
Quel délice cette description de Fleur, un vrai régal pour les yeux de lire un texte pareil !
Et puis, cerise sur le gâteau : « – Mon pistil devient turgescent, m’a-t-il avoué, étonné. » ce passage m’a fait à la fois rougir et éclater de rire !
Je n’ai rien à dire de plus que ce qui aura déjà été dit avant moi, et encore une fois, je suis ravie d’avoir fait connaissance avec ta plume par cette nouvelle !
J'avoue que j'ai été moi-même surprise par le succès de cette nouvelle. Je l'ai écrite parce que j'avais envie de faire du feel-good, et je crois que c'est aussi pour ça qu'elle a gagné le concours : il y avait d'autres très très bons textes (la répartiteuse de Cerise, par exemple ♥), mais la plupart étaient sombres, alors le mien a dû se démarquer comme ça.
Je me permets (en rougissant) de t'orienter vers un autre texte court si tu as bien aimé ma plume : Le vent de Foehn. Il est beaucoup plus sombre (le sujet est difficile), mais il a gagné un concours dans la catégorie conte. Je dois admettre que j'en suis assez fière :)
Merci pour ta lecture et ton commentaire ! Est-ce que toi aussi tu écris des textes courts ? J'irai voir un peu ta page et ton JdB (je suis désolée, avec toutes les arrivées récentes, je m'emmêle parfois les pinceaux).
A bientôt
Je m'en vais lire le texte que tu me proposes, pas besoin de rougir !
J'ai rédigé une nouvelle pour un appel à texte (et j'ai d'ailleurs été sélectionnée ! Je serai publiée en décembre .o/ (danse de la joie). Tu le trouveras dans mon profil, l'autre texte est une succession de pavés tarabiscotés qui j'espère un jour, arrivera à être potable et publiable..
A bientôt !
Suite à notre conversation, je suis venue te lire (ainsi que Chacha juste avant toi :-) ) et je ne suis pas déçue (ni par l'une ni par l'autre, d'ailleurs ! Quelle famille !)
Ton récit est à la fois frais, drôle, attendrissant et poétique. Que demander de plus ?
L'écriture, comme d'hab coule toute seule, sans accros, sans heurs, toujours pleine de belles images (la description de Fleur par Charles-Henri est sublime !), c'était un régal !
Je vois aussi que la turgessence à encore de beaux jours devant elle sur PA :-)) et j'ai adoré le coup du pistil !
Pierre-Henri est touchant et Fleur particulièrement charmante. J'aime l'idée que son amour pour Pierre-Henri est si fort qu'elle entre avec lui dans le rêve. Après tout quelle importance, n'ont-ils pas tout deux rencontré l'essenteil, ils s'aiment tels qu'ils sont et c'est ça qui est beau !
Et tu as parfaitement résumé l'idée : après tout, quel besoin de rétablir la vérité si celle-ci est nocive ?
Oui, j'avoue, le pistil était un peu facile, mais c'était trop tentant !
Merci pour ta lecture et ton retour !
Bises
Je n’ai pas trouvé que le début s’étalait trop : il fallait bien planter le décor et présenter les personnages. Par la suite, tu as dû accélérer, mais ça ne m’a pas gênée. Dès que tu as mentionné le fait que Pierre-Henri était particulier, j’ai compris qu’on n’était pas dans du merveilleux, mais le changement de point de vue est un moyen habile pour compléter le tableau de manière naturelle. J’ai beaucoup aimé les métaphores florales, notamment le pistil turgescent. Finalement, Fleur s’est montrée très habile en entrant dans le jeu du Grand Jardinier. Mine de rien, ce récit donne à réfléchir : quand peut-on déterminer qu’il vaut mieux que quelqu’un ignore la vérité ?
C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai retrouvé ta belle plume.
Coquilles, remarques et pinaillage :
les fleurs parfaites du Duchesse de Portland [L’enchaînement « du Duchesse » m’a fait tiquer. N’y a-t-il pas moyen d’adoucir la tournure ? Il y a une situation similaire plus loin avec « les Duchesse ».]
elle a continué à marcher vers moi, en me souriant [J’enlèverais la virgule ; sauf si tu veux insister, comme pour dire qu’en plus, elle souriait.]
est si beau, qu’il donne envie de céder à l’hilarité [J’enlèverais la virgule avant « qu’il ».]
Honte sur moi [Honte à moi ; honte sur moi est un calque de shame on me]
ce sont de ses plantes que sortent les… bébés ? [Je mettrais « ces » : les références au jardin sont trop éloignées.]
une telle passion à entretenir ses plantes, que je trouvais son dévouement très beau [J’enlèverais la virgule avant « que ».]
une séance de jardinage à ma façon qui nous avait laissés pantelants et ravis [Ici en revanche, j’ajouterais une virgule avant « qui ».]
Oui, j'ai senti qu'après ma nouvelle d'Halloween, il fallait que je montre que j'étais capable d'écrire autre chose que des horreurs ;)
Bon, tu me rassures sur la structure et la chronologie.
Et ça me fait plaisir que tu aies vu la mini-réflexion : est-il toujours indispensable de faire rentrer quelqu'un dans la "normalité" ?
Comme d'habitude, je souscris à la plupart de tes remarques (voire plus : j'en avais vu une ou deux moi-même mais j'ai eu la flemme de corriger :D)
Merci pour ta lecture, tes adorables compliments et je suis ravie de t'avoir divertie !
Suggestions :
"Que ses parents avaient voulu le préserver d’un monde pour lequel il n’était pas taillé et lui avaient demandé de garder un œil sur lui." Ce n’est pas forcément très clair que ce « lui » se rapporte à la voisine…
"Alors tes plantes peuvent attendre sans risque qu’il y ait des enfants en moins !" J’ai mis un temps éhontément long à comprendre cette phrase XD Je comprenais que les plantes attendaient qu’il y ait des enfants en moi au départ, woops…
Oh, j’adore cette nouvelle <3
C’est drôle, comment en tant que lecteur on est prêt à tout avaler sans se poser de question, j’étais genre « okay, les enfants naissent dans les plantes, je peux accepter ça, normal » XD Tant et si bien que je me disais « roh, elle pourrait le croire quand même » quand Fleur se moque gentiment de lui… C’était bien vu de jouer sur cette légende (?) en plus, avec les choux et les cigognes !
Aussi, j’aime beaucoup la façon dont tu la décris, seulement avec des comparaisons avec des fleurs, ça montre bien que c’est l’entièreté du monde de Pierre-Henri… (Les p’tites métaphores autour du sexe m’ont bien fait rire aussi) (le pistil turgescent XD)
Je me suis sentie toute triste pour lui, quand il apprend que ses parents lui ont menti… La fin m’a fait sourire à nouveau, c’était super attentionné de la part de Fleur ! Ça se voit qu’elle l’aime vraiment, ils sont tout mignons <3
J'avoue que j'ai réalisé seulement en lisant les commentaires que le lecteur pouvait prendre l'histoire au premier degré. Je pensais que les rires de Fleur allaient dissiper le doute dès la fin de la première partie. Mais tant mieux si ce n'est qu'au changement de point de vue !
Le pistil turgescent, c'est une dédicace à Loup :D Mais c'est vrai que ça s'intégrait bien !
Quant à la fin, je voulais aussi faire un petit clin d'oeil au fait que ce n'est pas forcément toujours bon de vouloir faire entrer les gens dans la "normalité". Fleur le comprend (un peu tard mais elle se rattrape !).
Merci pour ta lecture et ton retour ! Ravie de t'avoir fait passer un bon moment.
<3 <3
Ta nouvelle Isapass c'est un verre de nectar bonheur ! J'adooore !
Bravo <3
Ravie que ça t'ait plu à ce point !
Ton commentaire m'a fait bien rigoler en tout cas ;)
Merci pour ta lecture.
J'ai beaucoup apprécié ton texte. Tes métaphores et descriptions toutes en douceur, non dénuées d'un certain humour.
C'est chouette, tu as réussi à utiliser le thème du concours autrement. Je pense que ça ajoute quelque chose à ta nouvelle.
Merci pour ce chouette moment de bons sentiments, ça réchauffe le coeur! =)
Je n'ai pas specialement pensé que j'utilisais le thème autrement, mais c'est vraiment que je l'ai peut-être un peu détourné.
Tant mieux si tu as apprécié les bons sentiments. Ça fait pas de mal de temps en temps ;)
Merci pour ta lecture et ton commentaire !
Par où commencer ?! J’ai adoré ton texte, j’ai adoré les personnages, et la fin aussi ! Je m’attendais à un truc du style Ève et Adam alors j’ai été super contente de m’être trompée, parce que ton explication est encore plus belle et innocente je trouve
Je n’ai vu aucune faute (je n’ai pas regardé plus que ça tu me diras), mais ton écriture était au top, toute mignonne comme ton récit. Si les princes liés sont dans ce style là, je signe de suite !
Je regrette que le récit soit si court, j’en aurais voulu beaucoup plus ! Avec plein d’autres métiers aussi touchants, plein d’autres personnages aussi doux ! J’en ai voulu un peu à Fleur d’être si méchante, mais je pense que n’importe qui en aurait eu un peu ras-le-bol de son obsession sur son jardin x)
Bravo pour cette participation, je reviendrai sûrement jeter un coup d’œil à tes autres nouvelles <3
Bisouuuus
Mais c'est quand même des bisounours qui font du jardinage au pieu...
Fleur s'emporte un peu, c'est vrai, mais je crois qu'à sa place, j'aurais été plus cash que ça, et moins patiente ;)
Alors les princes liés, c'est moins léger quand même (il y a même une ou deux têtes qui volent en fait). Ceci dit, quand tu voudras le lire, dis le moi : je te donnerai la version corrigée (qui n'est pas celle de FPA). Et mes autres nouvelles, ben, y a de tout : du très léger et du bien glauque...
Merci beaucoup pour ta lecture et ton adorable commentaire
Merci pour ton commentaire !
Merci pour ta lecture et ton retour :*
Le fait que l'histoire se passe sur une durée assez longue est agréable, on a l'impression de voir grandir les personnages, comme dans un texte plus long. Et le champs lexical du jardinage pemet encore plus une plongée dans le monde et la vision de Pierre-Henry.
Merci pour ta lecture et ton gentil commentaire !
J'ai adoré cette histoire de jardnier naif (on dirait un syndrome asperger), qui ne parle qu'en "fleur" puisqu'il utilise le champ lexical du jardin pour qualifier un peu tout. En cela, ton texte est très riche, les mots sont précis et tout devient délicat.
L''idée des penfants qui naissent dans les choux, c'est un mythe enfin devenu vrai ! Et Fleur est maligne comme un singe hihi. bref, j'ai adoré ta fiction, elle est bourrée de belles idées et conclut un peu finalement sur une philosophie du bonheur "il faut cultiver notre jardin" comme voltaire le disait !
J'avais envie d'ecrire quelque chose de drôle. d'abord eu une idée beaucoup plus trash mais je galérais sur la chute, alors je suis partie là-dessus. Après tout, la légèreté et la mignonnitude ne font pas de mal de temps en temps ;)
Ravie si tu as apprécié ta lecture.
Merci pour ta lecture et ton commentaire encourageant.
J'aime bien la façon dont tu as détourné la consigne d'écriture. Ta nouvelle me fait penser au roman "Rosa Candida", l'as tu lu? C'est aussi doux et poétique .
Je ne connais pas Rosa Candida, mais je note ! J'aime écrire des choses douces, comme j'aime aussi en lire, mais je peux aussi être une vraie barbare.
Merci pour ta lecture et ton commentaire
Au début j’ai cru que c’était vraiment son métier et j’ai adoré l’idée des deux points de vue. Puis on comprend et la parallèle avec les deux types de jardinage est vraiment sympa, bravo !
Lui aussi il a cru que c'était vraiment son métier ! Du coup on peut dire que c'est vrai, ça fait pas de mal ;)
Quant aux deux méthodes de jardinage, c'était facile mais trop tentant ! Tant mieux si ça marche.
Merci pour ta lecture et ton commentaire enthousiaste
J'aime beaucoup ta nouvelle, c'est doux et poétique. Je ne sais pas quoi dire d'autre, sinon que j'ai beaucoup aimé^^
Pierre-Henri est mignon, mais je pense qu'il faudrait qu'il se rende compte de la vérité un jour... XD
Et cette derbière phrase XD
Bref, j'adore^^
C'est toute la question justement : faut-il vraiment qu'il se rende compte de la vérité ? ;)
Merci pour ta lecture et ton retour !
Bien joué, c'était à la fois sexy et poétique, je retire tout le mal que j'ai put dire sur la turgescence ;p
En tout cas, c'est une bien jolie nouvelle, fraiche et romantique, j'ai passé un beau moment et je te remercie beaucoup pour ça ;)
Ravie que tu aies bien aimé : j'avais envie de faire du feel good. Je me demande d'ailleurs si ce n'est pas ce qui a penché en ma faveur pour le résultat du concours parce qu'il y avait de très très bonnes contributions, mais plutôt des fictions assez noires.
Pas si vite, pour la turgescence : je suis toujours d'accord avec toi. A moins de l'utiliser de manière un peu extravagante et assumée comme je l'ai fait là, au second voire troisième degré, je pense quand même que la turgescence est à éviter absolument ! ;)
Des bisous !
Tes personnages sont touchant, le métier bien trouvé. Vraiment super !
Merci pour ton adorable commentaire