— Euh… On va vraiment sonner là ?
Connor leva les yeux vers la gigantesque maison devant laquelle il se tenait. Des tours biscornues et recouvertes de tuiles sombres s’enchevêtraient avec l’encre compacte de la nuit, une épaisse couche de poussière obscurcissait les fenêtres en ogive et la porte en ébène s’ornait d’un heurtoir en forme de figure grimaçante et coléreuse. À la place d’un sage carré de pelouse, une herbe folle poussait devant la façade, accompagnée de ronces et de buissons touffus. À côté des coquets pavillons de banlieue au gazon bien entretenu et aux façades pastel, cette demeure ne paraissait pas du tout à sa place.
Connor jeta un regard nerveux à Clementine ; il fut rassuré de constater qu’elle observait elle aussi la maison d’un œil dubitatif. Il adressa également un regard au seau orange qu’il portait à la main et qui lui semblait bien léger. En effet, la récolte n’avait pas été bonne : deux paquets de Skittles — le petit format —, un paquet de barres chocolatées, même pas des Twix, mais une sous-marque inconnue aux bataillons, et deux rouleaux de Bubble Tape. Ah, et il y avait aussi les deux taffies desséchés qu’une vieille femme leur avait dénichés au fond d’un tiroir.
En somme, Connor avait connu de meilleurs Halloweens. Si, juste au moment de partir à la chasse aux bonbons, son costume n’avait pas eu la bonne idée de s’empêtrer dans un clou et de se déchirer sur cinquante bons centimètres ; si Connor avait mis sa fierté de côté et demandé à sa mère de lui prêter main-forte pour le raccommoder ; si Clementine avait estimé opportun de l’aider au lieu de se moquer de lui… sans doute les deux amis auraient-ils pu prétendre à un peu mieux que les fonds de tiroir. Car les autres enfants ne les avaient bien évidemment pas attendus pour rafler les réserves de friandises des habitants du quartier.
— Ça a l’air abandonné, observa Clementine.
Derrière ses cheveux châtain cendré, elle plissait son nez en contemplant les fenêtres de la maison.
— Peut-être que ça ne l’est pas, commenta Connor. Et que les autres enfants ont pensé que ça l’était.
Il soupesa de nouveau son seau, pour se donner du courage.
— Donc je vote pour aller sonner à la porte.
Clementine hocha la tête. Elle s’avança parmi les herbes hautes, suivie de Connor qui devait soulever les pans de sa robe pour ne pas s’emmêler les pieds. Le temps qu’il rejoigne son amie, elle avait déjà battu par trois fois le heurtoir sur l’ébène de la porte.
Une minute s’écoula, puis une deuxième. Son malaise grandissant, Connor contemplait, posée sur une petite niche, la sculpture grossière d’une sorte de démon qui tendait vers lui ses doigts crochus en esquissant une grimace terrifiante.
— Bon, y’a personne, fit-il. Tant pis.
— Attends, l’intima Clementine. C’est une grande maison.
Elle toqua de nouveau.
— Je pense que…
Connor s’interrompit alors que la porte s’ouvrait sur un rectangle d’ombre. Une figure osseuse et sèche, recourbée pour tenir dans l’encadrement de la porte, darda un regard bilieux sur lui. Il s’agissait d’un homme dont les cheveux noirs et gras retombaient en une pluie filasse sur son front proéminent.
Clementine et Connor, saisis, en oublièrent la traditionnelle formule d’Halloween.
— Vous êtes qui, vous ? grinça l’homme.
Clementine fut la première à retrouver l’usage de la parole.
— Des bonbons ou un sort ! s’écria-t-elle avec un enthousiasme forcé.
Elle tendit son seau en direction de l’homme, qui le scruta avec l’air de se demander s’il était censé y mettre des confiseries ou cracher dedans.
— J’ai une tête à avoir des bonbons ? lâcha-t-il, paraissant presque insulté.
Connor l’étudia avec attention et dut reconnaître que la réponse était sans conteste non.
— Vous êtes des hippies, c’est ça ?
— Non, des personnages de Star Wars, le corrigea poliment Clementine.
En effet, les deux amis avaient revêtu les couleurs de leur film préféré : Clementine faisait un Luke Skywalker très convaincant tandis que Connor avait emprunté le déguisement de Leia — ses faux chignons bruns le grattaient terriblement, mais sa robe était étonnamment confortable.
— Star Wars, répéta l’homme. Vous voulez parler de ces abjections qu’on appelle des films et qui font « piou-piou » dans tous les sens ?
Clementine et Connor échangèrent un regard indigné. Le jeune garçon ouvrit la bouche, prêt à défendre l’honneur de sa saga préférée, lorsque l’homme adossa son squelette efflanqué contre le chambranle de la porte et poursuivit sur le ton de la conversation :
— « Des bonbons ou des sorts », vous avez dit ? Je n’ai peut-être pas les uns, mais j’ai l’autre.
— Hein ?
— Je me demande, déclara froidement l’homme, si vous aimerez toujours autant Star Wars une fois que vous l’aurez vécu.
L’homme avait dit cela avec une telle cruauté dans ses yeux noirs et luisants que Connor envisagea de prendre la main de Clementine et de s’enfuir sans demander son reste. Mais il resta planté là, confus, alors que l’homme levait deux mains crochues et en posait une sur sa tête et l’autre sur celle de Clementine. Connor sentit son crâne le chauffer, puis se dilater, se distendre, se boursoufler jusqu’à ce qu’il ait l’impression d’imploser. Il laissa échapper un gémissement de douleur et tomba à genoux, des ongles acérés lui griffant le crâne alors qu’il glissait hors de leur emprise. Fugacement, il vit l’homme consulter une montre à gousset ; de loin, il entendit sa voix grinçante :
— Ne vous inquiétez pas, ça ne durera que jusqu’à minuit. D’ici là, tâchez de rester en vie.
Puis :
— Joyeux Halloween, au fait.
Une porte se claqua, un rire malfaisant résonna au lointain, et Connor se retrouva à quatre pattes, haletant, sur une pelouse impeccablement tondue. À ses côtés, Clementine était allongée dans l’herbe, ses yeux hallucinés contemplant les étoiles au-dessus d’elle. Elle fut la première à reprendre ses esprits et à se relever, chancelante. Elle aida ensuite Connor à se remettre sur pieds ; il entendit crisser sous ses pas les cadavres des bonbons, éparpillés à côté de leurs seaux renversés.
Les deux enfants contemplèrent, hagards, la silhouette cossue d’un charmant pavillon de banlieue, à l’endroit où se tenait auparavant le sinistre et sombre manoir.
— C’était quoi, ça ? balbutia Clementine.
— Je sais pas du…
Connor fut interrompu par un trait de lumière couleur sang, qui frôla son oreille et alla se ficher sur le porche de la maison en y creusant un sillon noir et fumant.
— Attention ! cria Clementine, se jetant sur lui.
Sa respiration se coupa net lorsqu’il tomba au sol, pile sur un paquet de Skittles qui éclata sous l’impact, répandant des bonbons colorés tout autour de lui. Connor contempla, hagard, le deuxième trou brûlant, à quelques centimètres du premier. Il risqua un coup d’œil derrière lui : un Stormtrooper de la taille d’un enfant le tenait en joue avec son pistolet laser. Connor enregistra machinalement le détail absurde du seau en forme de citrouille qu’il portait à bout de bras.
Puis, il fut relevé sans ménagement par Clementine.
— Cours ! lui hurla-t-elle.
L’instinct de survie était une chose merveilleuse ; son cerveau avait beau pédaler dans la semoule, Connor se releva prestement et cavala derrière Clementine. Il n’avait jamais brillé dans la moindre discipline sportive, pourtant il pressentait que même Taylor, le plus sportif des élèves de l’école, aurait bavé d’admiration devant sa pointe de vitesse.
Cette pensée s’échappa bien vite de son esprit lorsque six flèches lumineuses le frôlèrent de peu. Il jeta un coup d’œil derrière lui et découvrit à ses trousses une demi-douzaine de Stormtroopers à peine plus haut que trois pommes. Certains portaient des chapeaux de sorcières tordus par-dessus leur casque, d’autres des capes de vampires qui balayaient le sol.
« Ce ne sont pas de vrais Stormtroopers, ce sont des enfants ! » comprit Connor, horrifié.
Clementine lui hurla quelque chose qu’il ne comprit pas. Se précipitant vers une pelouse, elle remit sur pied une bicyclette qui gisait là. Elle s’assit sur la selle, mit un pied sur la pédale, et attendit que Connor grimpe derrière pour démarrer en trombe, laissant derrière elle un nouvel impact fumant.
— Tu as toujours ton pistolet laser ? lui hurla-t-elle par-dessus le sifflement du vent.
Elle parlait du jouet que Connor portait à la ceinture de son déguisement. Toujours cramponné à Clementine, il porta une main à sa hanche et dégaina son pistolet en plastique, qui lui parut plus lourd qu’à l’accoutumée. Se pouvait-il que… ?
Peinant à soulever son bras agité des vibrations de la bicyclette, il visa une boîte aux lettres sur son chemin et appuya sur la détente. Son pistolet tira un trait rouge et lumineux qui creusa un trou béant dans sa cible.
Connor n’avait pas le temps de se sentir étonné. Il se retourna vers ses poursuivants et les mit en joue. Un instant, il éprouva de l’hésitation devant le spectacle d’un de ses adversaires, qui, à en juger par sa taille, devait avoir à peine plus de cinq ans. L’autre, quant à lui, ne tergiversa pas ; il tira une salve qui rasa la tempe de Connor et laissa derrière elle une odeur de cheveux brûlés. Toute trace de réticence abandonna immédiatement le garçon qui riposta par trois tirs, dont l’un toucha sa cible à la jambe.
— On va où ? lui cria Clementine.
Un instant, Connor songea à lui demander de rentrer chez lui, mais il repoussa immédiatement l’idée. Si sa mère était transformée en Jabba le Hut ou son père en Bobba Fett, il préférait ne pas être là pour les voir.
— Un endroit où il n’y a pas de Stormtroopers qui veulent notre peau !
À ces mots, Clementine négocia un demi-tour serré et fonça droit sur la petite troupe de Stormtroopers qui les coursait toujours.
— Clem ! hurla Connor. Tu fais quoi, là ?!
Leurs poursuivants s’écartèrent à la hâte de leur chemin, suspendant momentanément leurs tirs. Pas pour longtemps, cependant : quelques secondes plus tard, des flèches écarlates fusaient de nouveau, et Connor remercia l’univers d’avoir donné aux Stormtroopers une si mauvaise précision au tir.
Clementine quitta le quartier résidentiel et s’engagea sur l’artère principale de leur petite bourgade. Elle dépassa sans états d’âme le cinéma, la supérette et le diner avant de s’engouffrer dans une petite impasse étriquée. Là, elle abandonna la bicyclette contre un grillage rouillé et se précipita vers une petite porte métallique. Un cadenas flambant neuf la maintenait fermée ; Clementine le secoua rageusement.
— Ton pistolet, vite !
Mécaniquement, Connor lui tendit son arme et Clementine tira une salve puissante sur la serrure qui céda immédiatement. D’un coup de pied rageur, elle ouvrit la porte et s’engouffra à l’intérieur du bâtiment, talonnée par Connor. Ils traversèrent un local technique puis une remise où étaient entassés des palmes et des tapis en mousse, avant de déboucher sur une salle gigantesque, dominée par une piscine olympique qui projetait des reflets céruléens sur le plafond vitré.
Les oreilles de Connor bourdonnaient ; après le sifflement rageur du vent et des rafales de pistolet, le silence ouaté qui baignait le lieu lui paraissait irréel. Presque… assourdissant.
Clementine, le visage cramoisi, reprenait son souffle près du bassin. Connor la rejoignit et contempla les reflets mouvants de l’eau sur le visage de son amie. Battement par battement, le rythme effréné de son cœur décélérait, laissant son cerveau épuisé et ses membres tremblants.
Il reporta son attention vers l’horloge au-dessus du bassin.
— Vingt-trois heures cinquante-quatre, lut-il.
— L’homme a dit que ça durerait jusqu’à minuit.
Ni Connor ni Clementine n’émirent d’hypothèse quant à ce que pouvait représenter ce fameux « ça ». Ils s’assirent simplement sur les marches des gradins et attendirent avec angoisse qu’arrive minuit. Au-dehors, tout semblait calme, mais les traits lumineux d’un rouge sanglants imprimés sur la rétine de Connor racontaient une tout autre histoire.
Minuit vint et repartit ; les enfants n’osèrent bouger. Ce ne fut que lorsqu’ils entendirent le claquement métallique d’une porte qu’ils se relevèrent précipitamment. Connor brandit son pistolet laser, son bras tremblotant de fatigue. Il jeta un coup d’œil à l’horloge : minuit six.
À l’entrée de la remise, une silhouette se tenait dans l’ombre. Elle s’avança d’un pas mécanique, et la piscine projeta son chatoiement bleuté sur un visage barbu.
— Papa !
Cédant à son instinct le plus primaire, Connor se précipita dans les bras de son père.
— Connor, non ! hurla Clementine dans son dos.
Une respiration profonde, rauque, mécanique.
Un bruit sourd, mélange du chuintement d’un aspirateur et du bourdonnement d’un projecteur.
Une lumière aveuglante, rouge, ensanglantée.
Connor tomba à terre, une douleur indicible transperçant son torse. Il baissa les yeux vers le trou béant juste en dessous de son cœur, et les releva vers son père, qui n’était plus son père, mais un monstre tout de noir vêtu, son casque sombre reflétant l’éclat pourpre de son sabre.
Puis, tout s’évanouit autour de lui.
***
Dans un sombre manoir, un sorcier aux cheveux noirs et gras et au front bombé lisait. Au lointain, douze coups sourds retentirent ; il jeta un regard à sa montre à gousset, posée sur ses genoux.
— Saleté de mécanique grippée, pesta-t-il. Toujours à retarder.
Et, en effet, le cadran de sa montre indiquait vingt-trois heures quarante-cinq.
Merci pour cette chouette histoire :)
Luna
En dehors de ça, c'était vraimetn bien écrit, de belles descriptions, de supers personnages, ce fut une lecture très agréable. Je suis triste pour Connor T-T l'horloge qui avance, bien vu !
Oh, cette fin ! Tu m’as traumatisée. ;-) Mais elle est tellement bien trouvée !<br /> Je me joins au chœur des plumes qui louent cette bonne idée que tu as eue d’inviter l’univers de Star Wars. Je dois dire que, comme Gabhany, j’ai eu l’impression de voir un personnage de Harry Potter en lisant la description du sorcier.
C’est avec beaucoup de plaisir que j’ai découvert ta belle plume, qui nous entraîne avec le plus grand naturel dans ces aventures. Et on y croit. J’ai également cru jusqu’à la fin que les enfants pourraient s’en tirer sans dommages. Mais, Halloween oblige, tu ne pouvais pas nous servir une fin à la Walt Disney...
Coquilles et remarques :
cette demeure ne paraissait pas du tout à sa place [Pourquoi l’italique?]
mais une sous-marque inconnue aux bataillons [au bataillon]
Elle toqua de nouveau. [Toquer veut dire frapper doucement, discrètement. Est-ce vraiment ce qu’elle fait?]
Elle aida ensuite Connor à se remettre sur pieds [« sur pied » ou « sur ses pieds »]
une demi-douzaine de Stormtroopers à peine plus haut que trois pommes [hauts]
elle remit sur pied une bicyclette qui gisait là. Elle s’assit sur la selle, mit un pied sur la pédale, et attendit que Connor grimpe derrière pour démarrer en trombe, laissant derrière elle un nouvel impact fumant.<br /> [Pour éviter les répétitions, je propose quelque chose comme : « elle releva/redressa/ramassa une bicyclette qui gisait là. Elle s’assit sur la selle, mit un pied sur la pédale, et attendit que Connor grimpe à l’arrière/sur le porte-bagages pour démarrer en trombe, laissant derrière elle un nouvel impact fumant »]
devant le spectacle d’un de ses adversaires, qui, à en juger par sa taille, devait avoir à peine plus de cinq ans [La virgule avant « qui » n’est pas nécessaire]
mais les traits lumineux d’un rouge sanglants [sanglant]
Minuit vint et repartit [J’adore cette phrase.]
Tu pourrais éviter la répétition de « hagard » avec un synonyme comme « ahuri, hébété, effaré » et celle de « crâne » par « cuir chevelu » (là, en effet, il y a peu de choix).
Quand tu commences une phrase par le mot « Puis », on dirait que tu le fais suivre systématiquement d’une virgule. (C’est quelque chose que je vois souvent). Mais elle n’est nécessaire que lorsque « Puis » est suivi d’un groupe de mots placé entre deux virgules. (Par exemple : « Puis, sans faire de bruit, elle se glissa hors de la chambre. ») Dans les phrases : « Puis, il fut relevé sans ménagement par Clementine » et « Puis, tout s’évanouit autour de lui », tu gagnerais à enlever la virgule.
Merci beaucoup pour ces compliments, je suis heureuse de voir que certaines choses qui me faisaient douter, comme la fin, semblent convaincantes pour des yeux extérieurs !
En tout cas, je peux t'assurer que j'aurais aimé offrir une fin plus heureuse à mes personnages. Mine de rien, je m'étais attachée à ce petit duo d'enfants... Mais, comme tu le dis, dans le cadre de ce concours, cette soirée avait malheureusement peu de chances de bien se terminer pour eux.
Effectivement, je me demande également comment je n'ai pu penser (de manière consciente, tout du moins) à ce fameux sorcier de Harry Potter en rédigeant la description de mon propre sorcier. Comme quoi, cette saga est vraiment inscrite dans mon imaginaire.
Je prends note de tes remarques et surtout, je te remercie pour ta relecture très précise ! On a beau se lire et se relire, il y a toujours des petites fautes et maladresses qui nous glissent entre les doigts.
Un grand merci pour ta lecture et ton retour très utile et précieux !
très bonne idée cette plongée dans Star Wars.
Le milieu du récit était plus dans le genre action que horreur pour moi mais heureusement la fin (avec le sublime clin d'oeil au père) est venu tout recadrer dans le thème demandé, c'est très réussi, bravo ! : )
Effectivement, l'horreur n'est pas forcément mon genre de prédilection et, avant d'aboutir à ce résultat, je suis passée par pas mal de réécritures et d'arrachages de cheveux. La fin me semblait effectivement être un bon moyen d'introduire l'aspect horrifique un peu plus en force, donc je suis contente de voir que c'est aussi ton ressenti.
Merci pour ta lecture et pour ton retour !
Tu sais quoi ? Je n'avais pas du tout pensé à ce parallèle mais en réfléchissant, j'ai tout à fait l'image de Rogue pour mon vieux sorcier grincheux XD Je pense que mon subconscient a dû jouer son rôle là-dedans au moment de l'écriture... Et finalement, je trouve que ce clin d'oeil involontaire colle plutôt bien à l'ambiance que j'ai voulu retranscrire !
En tout cas, ton commentaire me fait vraiment plaisir (en plus de m'ouvrir les yeux !) donc merci pour ton retour et pour ta lecture !
J'ai lu, avide de savoir la suite, de savoir comment allait se terminer leur nuit et quelle fin!
Les lieux sont bien décrits avec un vocabulaire riche et c'est plaisant. Les petits clins d'oeil par-ci par-là sont bien trouvés aussi! Bravo pour cette nouvelle !
Effectivement, il en faut vraiment peu à ce sorcier pour prendre ombrage !
Je suis bien contente que la description des lieux t'ait plue, car j'ai toujours envie de bien donner l'image des lieux de mes histoires :) J'aurais juste voulu m'attarder un peu plus sur l'atmosphère de la piscine, mais faute de mots, j'ai dû me limiter un peu...
En tout cas, merci pour ta lecture et ton commentaire !
Rien à redire sur ta nouvelle. C'est un coup de coeur. Le rythme,le style le scénario les personnages... j'ai tout dévoré. Bravo !
Waw, merci beaucoup pour ton commentaire, ça me fait super plaisir que ça t'ait plu :D
Et merci également pour ta lecture !
Quant à la fin, elle est juste parfaite, pas drôle évidemment, mais on voit mal un happy end dans ce genre d’histoires.
Bravo, j’ai vraiment passé un chouette moment à te lire !
En tout cas, merci beaucoup pour ton commentaire et pour ta lecture !
Super idée, c'était à la fois plein de suspens et très rigolo ! Et la fin m'a achevée :)
Bravo !
Bisouuu
Nana
L'horrifique/suspens n'est pas vraiment mon genre de prédilection donc je n'ai pas pu m'empêcher de glisser quelques pointes un peu plus légères, je suis heureuse de voir qu'elles ont fait effet !
Merci pour ta lecture et ton commentaire !
Avec les histoires concernant les enfants, encore plus que pour les autres, on espère vraiment que ça va bien pas trop mal se terminer. Notre raison a beau nous dire que c'est un concours "horrifique", on espère jusqu'à la dernière minute... Bon évidemment, ça n'a pas été le cas...
Mais quelle fin ! Excellente. Une fois que je l'ai lue je me suis dit que j'aurais dû la voir venir, mais même pas : j'étais dans l'action, à éviter moi aussi les rafales des mini stormtroopers et à fuir à vélo.
Il y a tous les ingrédients pour tenir en haleine ! Bravo !
Tu sais quoi ? J'avais vraiment envie de leur offrir une fin, sinon heureuse, au moins pas trop mauvaise... Mais rien à y faire, ça marchait mieux comme ça, au détriment de mes petits héros...
Et je suis rassurée que la fin t'ait plue, car je me suis arraché quelques cheveux dessus. Disons que 2200 mots n'ont pas été de trop pour raconter ce que je voulais raconter, et je n'aurais pas craché sur 500 de plus.
En tout cas, merci pour ta lecture et ton commentaire !
Merci pour ton retour Stella, ça me fait très plaisir :)