Adilon était venu au monde la goutte au nez. Il était né idiot et enrhumé. C’est ce que sa mère se plaisait à raconter. C’est vrai qu’Adilon n’était pas très causant.
Dernier d’une famille de dix enfants, il n’avait jamais ressenti le besoin d’ajouter des paroles au babillage constant de ses huit sœurs. Son frère aîné était parti à la ville et s’occupait du commerce de laine familial. Les filles étaient tisseuses ou bergères.
Adilon était porteur d’eau. C’était sa seule tâche. Tous les jours, il devait alimenter les abreuvoirs des brebis et les pichets de la table, les bains de ses sœurs et les bassines de vaisselle. Il partait à l’aube, parcourait les hauts plateaux jusque derrière les monts d’orage et revenait en éternuant, avec des outres d’eau dans sa charrette à bras. Les lits des anciens ruisseaux qui serpentaient les champs herbeux étaient secs depuis longtemps. L’eau était rare depuis le début de la grande sécheresse et il fallait la trouver.
– Pas de tête, mais de bonnes jambes, disait sa mère en garnissant sa musette des mouchoirs de lin dont il faisait une consommation quotidienne impressionnante.
Saria, sa voisine tisseuse de lin, possédait des cheveux bruns, des yeux rêveurs et des joues rondes qui faisaient le bonheur d’Adilon dont elle avait ravi le cœur en lui offrant un mouchoir si grand qu’il pouvait dormir dedans.
Le temps s’écoulait paisible loin de l’agitation de la capitale et dans la musique du vent qui faisait danser les herbes et voguer les nuages.
Un jour, un message du fils aîné les informa que l’eau manquait à la capitale et que des réquisitions seraient vite organisées. En effet, des émissaires du Roi galopèrent jusqu’au village et se figeant dans un tourbillon de poussière, interpellèrent le père d’Adilon.
– Au nom du Roi, nous venons réquisitionner vos réserves d’eau. Il ne pleut plus depuis des années malgré les nuages qui s’amoncèlent sur les hauteurs du château. La ville voit le fond de ses réservoirs et bientôt, tous mourront de soif. Les sourciers du Roi cherchent des filons et les savants s’abiment les yeux sur les cartes anciennes pour trouver des gisements souterrains qui pourraient être remis en perce. Mais en attendant, il faut sauver la famille royale et nous prenons l’eau où elle se trouve. Vous en reste t-il un peu ?
Soudain, le soldat avisa la bonne mine de ses interlocuteurs, ses yeux fouillèrent l’ombre de la terrasse et s’arrêtèrent, interdits, sur le tonneau où reposait une eau limpide.
Sans un mot, il entra dans la maison et fouilla les recoins, trouvant des récipients d’eau partout jusqu’à atteindre la pièce de toilette où il débusqua deux des sœurs dans leur bain.
– Mais quel est cela, le royaume meurt de soif, il n’a pas plu depuis des lunes, le roi a les lèvres gercées, le peuple est décimé et ici, on se baigne, rugit-il. Quelle est votre magie ? Comment avez-vous dissimulé de telles quantités ? C’est un crime de lèse-majesté. Je pense que je dois vous couper la tête pour avoir osé préférer votre vie à celle du roi.
La mère intercéda, décidée à sauver sa famille.
– Messire, nul n’a menti ni dissimulé. Notre dernier né, Adilon, est parti dans les monts rouges et revenu avec de l’eau comme il le fait chaque jour depuis qu’il est en âge de soulever la charriotte à bras.
– Où est-il à cette heure ?
– Le soleil se couche, Messire, il ne devrait plus tarder.
Quand Adilon entra dans la cour, précédé de sa lourde charge, le soldat ordonna qu’il confie le secret de la source, afin qu’un approvisionnement fût organisé pour sauver le royaume.
Adilon resta bouche bée, se contentant d’essuyer son nez dans un des mouchoirs tissés par sa bienaimée.
Il fallut la menace d’une épée sous sa gorge pour que des mots franchissent ses lèvres.
– Il n’y a pas de source, Messire, les sources sont taries depuis plusieurs solstices.
– Pas de source ? comment oses-tu te moquer ? Faut-il que je passe tes sœurs par le fil de l’épée pour que tu nous en donnes l’emplacement ?
– Non, cria Adilon, il n’y a pas de source, mais il y a de l’eau.
– Mais d’où vient l’eau ? Pas du ciel en tous cas, il n’a pas plu depuis des années. Seule l’eau enfouie est encore trouvable.
– L’eau vient bien du ciel, Seigneur, il suffit de moucher les nuages, révéla Adilon, illustrant son propos d’un éternuement sonore.
– Cesse de te moquer de moi, imbécile !
– Je peux vous montrer, assura Adilon. Je vous apprends à moucher les nuages et vous saurez le faire pour le roi.
– Je suis un soldat mon garçon, pas question d’exercer un métier aussi bizarre. Tu es le seul moucheur de nuages dont j’ai entendu parler, le roi voudra t’avoir sous la main. Fais tes adieux, je t’emmène.
– Mais je laisserai ma famille et mon village sans eau si je pars...
– Veux-tu que je leur tranche la gorge pour régler ton cas de conscience ?
– Non Messire ! Mais laissez-moi au moins instruire l’une de mes sœurs avant de partir. Puis, je vous suivrai avec ma tisseuse.
Il s’adressa à Saria qui attendait dans l’ombre.
– Ma jolie, prends la moitié des mouchoirs de la maison et ton métier à tisser, nous partons dans quatre heures.
Il prit trois tire-morves, une cruche et partit avec sa plus jeune sœur vers les montagnes.
Il lui montra comment grimper sur le pic, comment apprivoiser le nuage en lui déclamant de la poésie en langue ancienne, comment lui chatouiller le ventre jusqu’à ce qu’il accepte d’ouvrir le pli au fond duquel sa narine était dissimulée. Il lui enseigna comment continuer à flatter d’une main le dos du nuage pour qu’en ondulant, il laisse jaillir son eau dans le mouchoir de lin délicatement introduit dans l’orifice. Il termina l’apprentissage en mouchant un joli nuage bleuté qui éternua dans le lin une pluie de grêlons qui rafraîchiraient agréablement la carafe du soir.
Puis Adilon et Saria se mirent en route sous bonne garde.
Quand ils découvrirent la capitale, les deux jeunes gens restèrent bouche bée. Pas devant les beautés de la pierre blonde qui élevait en spirales les maisons vers le sommet du pic, ni les sculptures de calcaire qui ornaient les façades, ni les hautes tours crénelées du palais royal perché au faîte de la montagne. Ce furent la puanteur des excréments stagnant dans des fossés vides de toute eau, l’odeur de charogne que charriait l’air sec des faubourgs pauvres, les yeux creusés des enfants aux lèvres enflées qui les saisirent.
Ils s’arrêtèrent devant l’échoppe de son frère aîné. Saria n’avait pas l’autorisation de poursuivre jusqu’au palais royal mais elle monterait à la citadelle chaque matin avec les mouchoirs tissés la veille. Toujours escorté et toujours reniflant, Adilon monta les ruelles jusqu’aux avenues dégagées où s’alanguissaient les larges demeures des nobles. Ils parvinrent au palais et Adilon fut introduit dans le bureau du roi. L’homme n’avait rien d’un souverain de légende. Obèse, la moue adipeuse et l’œil torve, il exsudait le contentement de soi et la luxure par les pores de sa peau grasse. Adilon n’avait guère envie de servir ce roi mais il ne lui sembla pas qu’il avait grand choix. Le roi lui demanda combien d’eau, il pouvait recueillir avant la fin de la journée. Adilon regarda le ciel au-dessus du château. Les masses cotonneuses étaient nombreuses et les accès par les tours, faciles.
– Je peux récolter de quoi boire pour toute la population, Sire.
– Eh bien, au travail, imbécile.
Jusqu’au coucher du soleil, Adilon moucha les nuages, utilisant toute sa science et ses mouchoirs et remplit tonneau après tonneau. Chaque barrique était scellée puis descendue jusqu’à la Cour du palais. Elles étaient ensuite charriées vers les rues.
Adilon se coucha en ayant la certitude d’avoir été utile. À l’aube, Saria fut introduite dans sa chambre pour lui remettre de nouveaux mouchoirs. Elle était pâle, l’air essoufflée, ses lèvres roses avaient blanchi.
– Ma jolie colombe, qu’as-tu ? Tu as l’air souffrante ?
– J’ai si soif. Pourquoi n’as-tu pas mouché les nuages hier, pour nous ? Ne vois-tu pas comme nous sommes tous affaiblis ? Ne sais-tu pas que l’on meurt en quelques jours, privés d’eau ?
– Mais j’ai pris toute l’eau des nuages hier, ils me l’ont offerte gentiment. J’ai même rajouté de la glace pour les malades et les femmes en couches.
– Nous n’avons rien eu Adilon, pas une goutte. Les enfants au sein de leur mère commencent à mourir faute de lait, les petits boivent leur urine filtrée. Mais bientôt, il n’y aura même plus cela.
– Peut-être le roi a-t-il fait boire la Cour et les hauts quartiers hier ? Je repars travailler et ce soir, la récolte sera pour vous. Les nuages sont généreux et je sais leur parler.
À nouveau, Adilon travailla tout le jour, et sa récolte fut encore plus belle que la veille, offerte par les nuages apprivoisés, ravis d’être flattés par ses mains bienveillantes et habiles.
Mais le lendemain matin, Saria revint les yeux cernés de noir et la bouche sèche.
– Saria, ma douce, bois ma coupe. Pourquoi es-tu dans cet état ? J’ai vu les barriques descendre vers le bas de la ville, il y en avait assez pour tout le monde.
– Adilon, n’as-tu pas compris ? En venant te voir ce matin, je suis passée devant les jardins des nobles et les fleurs avaient éclos, dans la cour du Palais, le bassin aux carpes est à nouveau rempli, j’ai croisé de belles femmes aux cheveux mouillés sortant de leur bain. L’eau que te donnent les nuages, le Roi la réserve aux plaisirs des puissants et seules quelques barriques sont arrivées dans la basse ville. À peine un verre pour chacun, juste de quoi prolonger notre agonie.
– Mais j’ai recueilli des dizaines et des dizaines de tonneaux !
– Oui, je sais, de quoi remettre en route le château et ses plaisirs mais pas assez pour faire boire le peuple et le sauver.
Saria partie, Adilon demanda audience au roi.
– Sire, j’ai ouïe dire que ma moisson ne suffisait pas à désaltérer le peuple. Je ne peux, seul, obtenir plus des nuages mais confiez-moi la formation de quelques moucheurs supplémentaires et nous récolterons plus d’eau.
– Imbécile, il n’en est pas question. Que te mêles-tu de la gouvernance de mon royaume ? Un moucheur de nuages, cela suffit.
– Mais le peuple a soif, Sire !
– Le peuple crève et oublie de se rebeller. Plus de chanteurs de rue se moquant de mon tour de taille, plus de forgeron se plaignant de travailler six jours par semaine, moins de marmots chiasseux à nourrir. Cette soif, c’est mon pouvoir, idiot. Pour un verre par jour, ils doivent tous en passer par ma loi ! Va traire ces saletés de nuages et ne te soucie plus d’autre chose.
Ce jour-là, Adilon monta à nouveau sur les créneaux. Mais il ne dit pas de poèmes, il utilisa la langue gutturale des premiers hommes et appela l’énorme nuage noir qui flottait au-dessus de lui et qu’il évitait depuis son arrivée.
– Ma belle, tu es lourde d’une tempête et je peux t’accoucher. Si je te délivre, sans te faire souffrir, m’aideras-tu ?
Le nuage se crispa et Adilon commença son ouvrage. Il ne cherchait plus la narine cachée mais un autre orifice, plus secret. Il caressa le ventre tendu, secoué de contractions spasmodiques, chuchota des encouragements, essuya la pluie glacée qui recouvrait les flancs frémissants.
Adilon accoucha le nuage d’orage. La tempête expulsée grossit, se gonflant des rafales de vent. Sur un mot d’Adilon, elle s’abattit sur le château royal, détruisit les fenêtres, emporta les toitures, effondra les charpentes dans les chambres royales et les salles de bal. Un éclair tua le Roi. Jamais la tempête ne descendit dans les bas quartiers.
Adilon fut élu grand mestre de la coterie des moucheurs de nuages. Plus jamais on ne manqua d’eau.
Pour rafraîchir l’air, parfois, il accouchait un orage d’été.
Mais ! Point de chagrin! J'aime quand tout fini bien!
Bien écrit, original et facile à lire. Merci pour ce petit moment de plaisir!
Bisous
Je suis ravie de découvrir ta plume à la fois colorée et délicate. Ce conte (oui, pour moi, il s'agit bien d'un conte avec une belle morale à la fin) est une très belle trouvaille.
Décidément, vous êtes douées dans la famille ! :-))
Adilon, sorte d'anti héro au bon sens paysan est touchant par sa droiture et sa simplicité et j'avoue que son métier est vraiment incroyablement crédible ! Parfais pour ce concours !
J'ai également beaucoup apprécié la poésie qui transparaît dans cet écrit, la description des paysages et des nuages ainsi que la relation d'Adilon avec ces derniers et sa façon à la fois paternelle et pleine de tendresse de les encourager à donner leur eau. J'ai été totalement embarquée.
En bref, chapeau ! C'est un très bon début pour un tout premier écrit, ! Bravo !
Tu n’aurais pas eu besoin de dire que c’est ton premier texte ; ça ne se voit pas. ;-)
C’est un joli conte, poétique et bien construit, que j’ai eu du plaisir à lire. Le vocabulaire est riche et imagé, les phrases sont bien tournées, bref, tu as une très belle plume. Continue à écrire.
Coquilles remarques et pinaillage :
qui serpentaient les champs [serpenter est intransitif ; qui serpentaient dans les champs, à travers champs]
qui faisaient le bonheur d’Adilon dont elle avait ravi le cœur [Je te propose de mettre une virgule avant « dont » pour que le lecteur puisse respirer.]
Le temps s’écoulait paisible loin de l’agitation [Je mettrais « paisible » entre deux virgules.]
des émissaires du Roi galopèrent [Tu écris parfois « roi », d’autres fois « Roi ». Normalement, il n’y a pas de majuscule à roi. On peut en mettre si on parle de façon récurrente d’un roi qu’on a nommé avant.]
et se figeant dans un tourbillon de poussière, interpellèrent le père d’Adilon [Je mettrais « se figeant dans un tourbillon de poussière » entre deux virgules.]
Vous en reste t-il un peu ? [reste-t-il]
Pas de source ? comment oses-tu te moquer ? [Comment]
Je suis un soldat mon garçon [J’ajouterais une virgule avant « mon garçon »*.]
le seul moucheur de nuages dont j’ai entendu parler [j’aie ; subjonctif]
un joli nuage bleuté qui éternua dans le lin [Comme la phrase est longue, je te propose d’ajouter une virgule avant « qui éternua ».]
utilisant toute sa science et ses mouchoirs et remplit tonneau après tonneau [Il faudrait mettre une virgule avant « et remplit ».]
Elle était pâle, l’air essoufflée [l’air essoufflé ; ici, on ne peut pas appliquer l’accord d’intention. D’ailleurs, ça s’enchaîne mal parce que le verbe sous-entendu (avait) n’est pas le même que celui qui précède (était)]. Je propose « apparemment essoufflée ».]
Nous n’avons rien eu Adilon, pas une goutte [J’ajouterais une virgule avant Adilon*.]
Sire, j’ai ouïe dire [j’ai ouï ; c’est le verbe ouïr]
et appela l’énorme nuage noir qui flottait au-dessus de lui et qu’il évitait [Pour éviter d’avoir deux fois « et », je propose « pour appeler ».]
*D’une manière générale, on met une virgule avant le nom ou le surnom de la personne à qui on s’adresse.
Je constate que tu appliques les rectifications orthographiques de 1990. Peu de gens les connaissent assez bien pour les mettre en pratique de manière cohérente.
<br />
<br />
- en traitement de texte,
- en ponctuation.
Ceci s’explique sans doute par le fait que je passe mes journées à dicter. Et ma gentille secrétaire qui me connaît bien, profite de mes reprises de respiration pour glisser des virgules quand elle tape. Donc je n’ai pas l’habitude de m’en soucier. Et manifestement, je vais devoir m’y mettre...
merci encore du temps que tu as pris et de ton regard bienveillant!
Suggestion :
"des joues rondes qui faisaient le bonheur d’Adilon dont elle avait ravi le cœur en lui offrant un mouchoir si grand qu’il pouvait dormir dedans." Attention, la phrase est un peu longue, avec beaucoup de pronoms relatifs (qui, dont, qu’), et il y en a deux ou trois autres comme ça.
En tous cas, pour un premier texte, c’est super impressionnant o.O Qu’est-ce que tu écriras après un peu d’entraînement… ! J’ai hâte de découvrir ça !
J’aime beaucoup ton écriture, j’ai l’impression que cette nouvelle a des accents de conte par moments… La structure est bien vu, avec la présentation générale, puis l’étonnement / la colère des soldats (sérieusement, je me disais bien qu’à partir du moment où les hommes du roi pouvaient menacer de tuer une famille entière, ça allait mal tourner…), et une fois à la capitale les venues régulières de Saria, qui lui raconte ce qui se passe dans les bas quartiers… (J’aime beaucoup leur relation d’ailleurs, alors que tu la décris très peu… !)
La fin m’a particulièrement marquée, avec l’accouchement du nuage d’orage… Tout le concept de « moucheur de nuages » était super cool, en tous cas ! Encore bravo pour cette belle nouvelle que tu nous livres là !
Hé bien vous êtes douées dans la famille ;-)
Tu as une très jolie plume et tu nous offres un très joli conte! J'ai adoré ma lecture <3
J'ai hâte de découvrir d'autres textes de toi !
Bisous volants
Ca me fait penser à une chanson de la Grande sophie 'le roi des Tourbillons" que j'écoutais quand j'étais petite !
Très joli, ton texte est doux et moelleux comme un nuage. Ton personnage à la sagesse des enfants.
Pour la rédaction: je trouve cela super, tu utilises les termes appropriés, le vocabulaire est riche et nous plonge dans un monde médiéval avec les sourciers et tout et tout. Bref, j'aime passé un très bon moment.
Merci et hâte de lire d'autres de tes textes !
Ta nouvelle m'a fait rêver. Je la trouve très bien écrite. Peut être qu'il y a qq maladresses (ce n'est que mon avis) dans certaines transitions : par exemple, il emmène Saris quasi de force (j'exagère ) alors que leur métier sont liés finalement et que tu ne l'avais pas précisé. Et je trouve sa façon de l'appeler "ma jolie" et ds lui donner un ordre tt de suite après est un peu cavalier. Mais je pense que cela est aussi dû au fait que tu avais un temps court pour te relire. Et encore une fois ça ne nuit pas à ton histoire .
Bon courage pour le concours!
C’est un très bon conte que tu nous offres là, il m’a plu et la fin a presque été trop vite pour moi, j’aurais aimé encore en lire un peu !
J’ai beaucoup aimé la poésie autour des nuages, notamment ce qu’il dit, à la fin « tu es lourde d’une tempête », j’ai trouvé ça très beau et très imagé.
C’est un magnifique métier que ce moucheur de nuages fait ! Et j’étais contente de la fin, à un moment j’ai cru que le peuple allait mourir de soif xD
Bref, j’ai beaucoup aimé ta participation, c’était vraiment très beau !
et j’etais Assez contente de ma tournure sur la tempête, en toute absence de modestie. Je me suis beaucoup amusée.
le thème du concours m’a inspiré et j’etais Contente d’avoir un carnet sur la table de nuit parce qu’Adilon et son drôle de talent sont nés de mon endormissement.
Bravo pour ce très joli conte ^^
♥♥♥
Vraiment, si c'est ton tout premier texte, j'ai hâte de voir ce que ça donnera avec un peu d'entraînement!
Jolie métaphore avec notre planète, l’argent gouverne le monde ! ;)
Une petite coquille :
À la fin, tu as mis un tiret de dialogue à un paragraphe descriptif "- Le nuage se crispa... "
Voilà^^
J'aime cette idée de déclamer des poèmes aux nuages !
Merci pour ton texte !