Hot summer nights, mid July
When you and I were forever wild.
The crazy days, city lights,
The way you’d play with me like a child.
Will you still love me
When I’m no longer young and beautiful?
Will you still love me
When I’ve got nothing but my aching soul?
I know you will, I know you will…
Lana Del Rey, Young and Beautiful
Sa jeunesse et ses larmes lui coulaient entre les doigts.
Freddie avait eu dix-sept ans pendant dix ans. Elle avait choisi de figer son corps à cet âge, pas parce qu’il était plus beau, mais parce qu’il était plus souple, plus endurant et qu’il pouvait ingurgiter des quantités faramineuses de pepián sans prendre un gramme de gras. Elle avait commencé à envisager de se laisser vieillir un peu, avant Romie, histoire de changer de sphère sociale. Avec Romie, l’idée de prendre de l’âge pour être prise au sérieux lui était complètement sortie de l’esprit.
Maintenant qu’elle était condamnée à grise-mort, Freddie songeait que la vie avait une cruelle façon d’exaucer son souhait.
Elle risqua un regard entre ses phalanges. Le miroir de la cabine renvoyait l’image pitoyable que Freddie avait essayé de cacher aux policiers, aux avocats, aux juges puis aux médecins qui avaient déraciné la puce Juven de sa moelle épinière. Elle s’était juré qu’elle ne laisserait pas ses bourreaux la voir pleurer. Et encore moins son père. Alors tant qu’elle était coincée là, seule, à attendre les gardes à la sortie de la salle de réveil, elle pleurait toutes les larmes d’un corps qui dépérirait bientôt à vue d’œil.
On lui fit enfiler un uniforme gris. Dorénavant, tout dans la vie de Freddie serait gris. L’affichage de son nom sur les bornes. Les emballages des rations qu’elle aurait le droit d’acheter. D’ici quelques mois, même ses cheveux le seraient. Freddie se pinça le dos de la main et regarda sa peau mate et ferme reprendre sa forme. Elle s’attendait toujours à découvrir un signe flagrant du changement qu’elle venait de subir, mais l’opération ne l’avait même pas fatiguée.
On lui donna une stockfiche grise.
— Tout ce que vous avez besoin de savoir est là-dedans.
Freddie observa l’employée qui terminait de fourrer ses affaires dans un sac gris. Tout ce qu’elle avait besoin de savoir ? Elle avait besoin de savoir comment cette femme s’appelait, qui elle était, comment on devenait gardienne au Pavillon Gris de la Fondation Lindhal, combien de gens elle avait croisés, inscrits, escortés et pourvus d’une stockfiche grise. Elle avait besoin de connaître les milliards de choses qu’elle n’aurait plus le temps d’apprendre maintenant que sa vie se résumait au contenu du guide numérique qui tremblait dans ses mains.
— Merci, répondit Freddie.
L’employée lui tendit son sac et Freddie prit la sortie. De minuscules appareils volants bourdonnaient déjà autour de sa tête : les microcaméras étaient les seuls instruments autorisés aux médias pour couvrir ce genre d’événements. En essaims, elles butinaient quelques images pour alimenter l’indignation de la bien-pensance immortelle : voyez la criminelle ! Voyez-la punie et bientôt disparue ! Freddie les laissait faire ; elle préférait une nuée de gadgets à une foule de reporters.
De foule, il n’y en avait aucune, dehors, et seule la lueur du soleil la cueillit sur les marches du Pavillon. Fendue sur les vitres et gorgée de couleurs à travers les guirlandes de linge propre, la lumière faisait naître des feux d’artifice sur la faïence des fontaines. Toute cette clarté était trompeuse, cependant. La nuit allait tomber ; d’un coup, d’un seul, comme un rideau, ou un couperet : brutalité du ciel tropical. Les premiers tubes au néon clignotaient au nez des balcons, déployant un quadrillage d’ombres et d’éclats fluorescents sur les murs peints d’immenses dessins de nahuals grimaçants.
Freddie était grise et Nueva Antigua ne lui avait jamais paru aussi colorée.
— Fredita !
Elle sourit quand son père accourut à sa rencontre ; pas un sourire fabriqué pour le rassurer, mais un vrai sourire de joie, car l’espace d’une seconde, en voyant son père gravir l’escalier pour la prendre dans ses bras, Freddie avait oublié d’où elle venait et ce qu’elle était devenue.
— Fredita, corazón…
Petite Fred. Freddie n’était plus une enfant, mais puisqu’elle en avait maintenu l’illusion jusque-là, elle en acceptait tous les aspects. On restait éternellement un bébé aux yeux de son papa.
Il passa une main dans sa nuque en l’étreignant et frôla le bandage ultra-fin qui couvrait l’incision. Le patch diffusait encore un léger analgésique et finirait de cicatriser la plaie d’ici trois heures. Les doigts de son père furetèrent encore avant de recoiffer ses cheveux. Il n’y avait plus rien à toucher là.
— Je veux voir Romie, Pa, dit Freddie.
Il s’écarta en la tenant par les épaules. Ses yeux bruns roulaient dans ses orbites cernées comme des perles dans un bol d’offrandes et son teint était presque aussi gris que l’uniforme de Freddie. Il avait pleuré, lui aussi.
Mais il acquiesça.
Les proches ne gardaient pas grand-chose de leurs morts : les organes sains étaient prélevés pour la greffe ou l’exercice d’apprentis chirurgiens, le sang était drainé, le reste transformé en fertilisant pour la terre qui nourrissait les vivants. Et les dieux savaient qu’il fallait les nourrir longtemps.
Tout se recyclait, sauf les dents. Les services de tri funéraires auraient pu les broyer et leur trouver une quelconque utilité, mais puisque le souvenir physique des défunts importait tant à la société, l’Union des Nations Interplanétaires avait autorisé ce petit gâchis.
Huit incisives, quatre canines, huit prémolaires et douze molaires ; voilà tout ce qu’il restait de Romie.
Le tumulte de la rue se déversait dans la chambre par la baie, repris en échos ramassés par des murs si serrés que les voisins en vis-à-vis partageaient leurs étendages et leurs celliers. Les centaines de mètres déroulés jusqu’aux venelles suspendues étouffaient à peine le torrent de vie qui bouillonnait là jour et nuit, pourtant Freddie n’entendait rien ; rien hormis le carillon discret des dents qui s’entrechoquaient comme des osselets dans ses mains.
Elle les contemplait avec des yeux secs, le blanc de l’émail tranchant contre le brun de sa peau. Elle pouvait presque reconstituer le sourire de Romie, sa ligne accidentée de bonheur et de bord cassé. Certains s’en faisaient un collier, ou les distribuaient en reliques. Freddie ne voulait plus jamais y toucher.
Elle les glissa dans le coffret que son père avait acheté et referma le couvercle. Puis elle s’installa à genoux, prépara son matériel et entreprit de tracer l’effigie d’Ixtab sur l’acier frotté. Elle n’avait pas manié le pinceau depuis des années : ses derniers croquis épinglés aux murs lui rendaient un regard poussiéreux ; mais ses doigts se souvenaient du geste et son corps trouva sa position sans qu’elle y réfléchisse, dans le carré de lumière projeté par la façade de l’immeuble opposé où les voisins dressaient les paillasses pour le repas.
— Le dîner est prêt, Fredita.
Une heure passée. Son père avait écarté la tenture qui séparait sa chambre du séjour, mais sans glisser la tête dans l’embrasure. L’odeur du pepián s’invita, se mélangeant à celle de la peinture. Dehors, les effluves de banane, d’huile et d’épices submergeaient la terrasse commune au passage des callejeros, portés par le grésillement des plaques à frire et les voix des cuisiniers ambulants. Freddie n’avait jamais eu moins faim.
Elle se leva pourtant et rejoignit son père. Un énorme plat de viande en sauce et une montagne de riz blanc fumaient sur la table basse, près d’une pile de tortillas et d’une cruche de thé glacé. Tout ceci ressemblait étrangement au dernier repas du condamné.
Nueva Antigua était un nom plein de contradiction et, en ce sens-là, cette ville hybride le portait merveilleusement bien : les choses les plus vieilles y avaient un aspect éternel, la nouveauté fanait à vue d’œil et la cité en devenait aussi schizophrène que ses habitants – déchirée entre jeunesse et déclin permanents.
D’après ce que Freddie avait glané, Nueva ne ressemblait pas beaucoup à l’ancienne Antigua, l’originelle, aux façades chatoyantes, aux rues pavées et à l’horizon crevé par trois volcans couronnés de nuages. On disait que les colons en avaient importé l’essence, cependant : les couleurs, la musique et les saveurs. À travers le réseau de mondes habités en perpétuelle expansion, les explorateurs et les pionniers diffusaient leurs cultures multiples en imitant au mieux les souvenirs hérités de la planète mère.
Cette planète chérie, Freddie n’aurait jamais l’occasion de la découvrir : même si on ne l’avait pas privée sa puce et qu’une éternité de possibilités s’ouvrait encore à elle, même si on lui avait offert le temps de réaliser l’interminable voyage vers le berceau de l’humanité, son corps d’étrangère étiré et affaibli n’aurait jamais survécu aux pressions de la Terre. Le monde antique ne valait pas qu’on sacrifie son immortalité.
Romie l’avait valu et Freddie ne pouvait pas le regretter malgré tout ce qu’elle avait perdu.
Elle sillonnait la jeune vieille ville, jeune vieille fille en devenir, sans trop savoir pourquoi elle avait décidé de sortir après que son père eut débarrassé les vestiges du dessert. Peut-être pour prendre l’entière mesure de ses bouleversements – pour admettre une évidence qu’elle avait déjà admise et qui continuait à lui échapper inlassablement.
Ses amis feraient nuit blanche dans les bars saturés de lumière noire et de brume de stroboscopes. Leurs amis. N’importe quel autre soir, Romie et Freddie les auraient rejoints pour rire et boire et ne surtout pas danser au creux des salles rencognées qu’ils connaissaient par cœur. Avaient-ils tous développé une forme de vertige à force de travailler au crématorium ? Un besoin d’enfouissement et d’étroitesse ? À peine débarrassés de leur baudrier et extraits des boyaux qu’ils inspectaient à longueur de journée, les membres de leur équipe s’enfonçaient aussitôt dans les goulets de leurs établissements préférés, fuyant le ciel et l’espace, réduits à des créatures rampantes et photophobes.
Une différence notable, cela dit, dans les quartiers troglodytes : la vie. Les bruits, les odeurs, les mouvements, là où les fosses et les cheminées des creusets ne couvaient qu’un silence et une inertie aux relents de suie et d’essence.
Aujourd’hui, la vie coulait autour de Freddie comme le flot d’une rivière fendu contre un piton lourd et gris. Les fêtards s’écartaient en la détaillant de la tête aux pieds, sans prendre la peine d’étouffer leurs murmures ni d’adoucir leur regard. Tout semblait se suspendre à son passage, comme si elle répandait le malheur dans son sillage.
Freddie n’avait reçu aucun message de leurs collègues depuis le décès de Romie et sa propre incarcération ; rien d’étonnant. Ils avaient remué les braises ensemble, appris ensemble que la mort rôdait toujours malgré les promesses et les protections de la puce Juven – qu’elle frappait encore pour alimenter les fours. Pour eux, celle de Romie avait moins l’aspect de la surprise que celle de la menace : peut-être était-ce contagieux. Un mal propre aux ouvriers du fond du monde, à qui on ne laissait jamais oublier le parfum des cendres humaines.
Freddie savait dans quelle grotte trouver leurs anciens amis, mais elle n’en avait pas la moindre envie. En réalité, Freddie n’avait envie de rien : ni de rester là, ni de rentrer, ni vraiment de boire la bière qu’on refusa de lui servir, ni vraiment de grimper à bord du chariot dont on lui refusa l’accès. Aucun de ces services n’était couvert par les tickets issus du Pavillon. Aucune distraction ne lui serait plus autorisée.
— Dégage, sale grise !
— On veut pas de toi ici !
— Fous le camp !
Finalement, Freddie avait envie d’une chose : rejoindre Romie.
Freddie avait commis un crime gris : un de ceux qui ne conduisaient ni à la détention ni à la mort immédiate, qui offrait le temps de réfléchir à ses actes et de dire adieu. Elle ignorait comment profiter de ce traitement de faveur, pourtant – sursis à la fois trop court et trop long durant lequel il fallait accomplir trop de choses sans jamais en percevoir l’urgence. Dormir semblait vain et ne pas y parvenir était pire : il fallait agir, agir, forcément, avant de ne plus pouvoir. Mais Freddie restait étendue sur son lit, les yeux fixés au plafond où la nuit et les néons peignaient presque le visage d’Ah Puch – le dieu de la mort qui l’attendait.
Elle tendit la main pour s’emparer de son terminal, puis de la languette que la gardienne du Pavillon lui avait donnée. L’appareil émit un tintement cristallin quand Freddie introduisit la stockfiche dans le port. Sur l’écran, le lecteur texte afficha le logo de l’Union et un liseré gris. Le curseur annonçait sept pages. Sept pages seulement pour résumer tout ce qu’elle avait besoin de savoir pour le restant de sa vie ?
Freddie les lut cent fois.
« La dégradation corporelle conséquente à la désactivation d’une puce Juven est jaugée à un rythme d’environ une semaine équivalant un an. Il est donc crucial de ne pas présumer de ses forces : l’esprit vieillissant bien moins vite que le corps, les cas de mésestimation sont fréquents. Une bonne autoévaluation est la clé pour ne pas subir d’accident prématuré. »
Freddie voulait s’empêcher de faire le calcul, comme elle voulait s’empêcher de penser aux répercussions démographiques que sa mort aurait sur sa famille et à l’inquisition que ses proches subiraient afin de s’assurer que Freddie reste un cas isolé. Mais elle songea à tout ça et à des milliers d’autres choses encore, sans pour autant trouver le courage d’entamer une lettre d’excuse ou un brouillon de testament. Dans un an, elle serait vieille ; dans deux ans, elle serait morte. Le vertige la paralysait.
« De la même façon, il est crucial de ne pas présumer de son temps : nombre des tâches qu’il convient de remplir durant ces prorogations nécessitent une énergie substantielle et il est donc recommandé de s’en acquitter rapidement. Elles seront communiquées via billet officiel. »
Son terminal sonna ; Freddie faillit le lâcher. Sans doute le premier billet déclenché à la lecture du guide : ordre de service d’intérêt général, convention de travail communautaire, convocation à un groupe de parole… On ne profitait pas de la grise-mort pour prendre une retraite anticipée et la société comptait bien obtenir quelques dédommagements au crime perpétré. Freddie ouvrit le message.
La voix d’une IA masculine, sèche et relevée d’un accent indéfinissable, envahit les oreilles de Freddie :
L’éminent professeur Blake Lindhal, ci-après désigné « l’employeur », étend à votre endroit une proposition d’embauche immédiate. La description du poste est telle que suit : Frederica Barragan, ci-après désignée « l’employée », recevra le titre de mémorialiste.
L’employée sera dédiée exclusivement à l’employeur et ne pourra en aucun cas exercer ses fonctions auprès d’un tiers. Ces fonctions se borneront en substance à la rédaction des mémoires de l’employeur, ci-après désignés « le projet », et en durée à la complétion dudit projet.
Le contrat de travail qui sera soumis à l’employée remplacera tous ceux qui pourraient lui être soumis ultérieurement par l’État. Les dispositions échéantes seront prises par l’employeur afin que ce poste équivaille aux exigences réglementaires en matière d’emploi des gris-morts.
La rémunération s’élève donc à zéro crédit. Cependant, l’employeur s’engage à une rétribution en nature sous la forme de la réactivation de la puce Juven de l’employée à l’instant T de la complétion unanime du projet, telle que votée par l’employeur et toutes les IA administratives qu’il souhaiterait engager. Toute procédure de régénération que l’employée pourrait souhaiter entreprendre ultérieurement reviendra aux frais de l’employée et à ses frais uniquement.
L’employée sera nourrie et logée sur place, au domicile de l’employeur, dont l’adresse ne sera communiquée qu’en cas d’acceptation de la présente proposition.
L’employeur offre à l’employée vingt-quatre heures à compter de la réception de ce message pour envoyer sa réponse positive ou négative. Dans le premier cas, le contrat numérique ainsi que la description précise du poste et des attentes de l’employeur suivront.
Bien à vous,
Monsieur Alfred, pour l’émérite professeur Blake Lindhal.
Hmmm, je crois que j'arrive après la bataille ! A peine quatre ans après la publication de cette histoire :-) !
Concept très intéressant, c'est amusant de voir que les crimes ont des couleurs en fonction de leur gravité. J'imagine qu'avoir ses dernières années entièrement grises est la pire des punitions pour quelqu'un dans ce monde qui a l'air si coloré !
Saurons-nous, plus tard dans l'histoire, quelle couleur équivaut à quel crime ?
Et, bien sûr, la question principale : mais quel crime a donc commis Freddie ?
Bref, ton histoire est super, même si j'imagine qu'on te l'a déjà dit une bonne trentaine de fois !
Déjà presque deux ans et demi que tu as écrit cette histoire ! Pourtant j’ai décidé de la lire dès que tu en as parlé dans ton journal de bord.
La première phrase est belle et frappante. Je n’arrive pas à me mettre dans la tête les noms des figures de style, mais je suis sûre qu’il y en a pour celle-ci, qui consiste à associer un complément qui correspond au sens propre et un autre au sens figuré d’un même verbe.
C’est une idée originale servie par une écriture simple et efficace. La manière que tu as d’évoquer les émotions sans t’appesantir dessus les laisse d’autant mieux transparaître. Le contraste entre le gris des condamnés et cette ambiance hispanique colorée est très bien rendu, ainsi que cette impression que dès à présent, Freddie évolue en marge de toute cette vie. Je me demande bien ce qu’elle a pu faire pour mériter un tel châtiment (d’ailleurs le mérite-t-elle ?) et dans quelles circonstances est mort(e) Romie.
C’est curieux ; bien que tu ne donnes aucune précision à ce sujet, j’imagine le père en adulte, avec une différence d’âge suffisante pour avoir l’air d’être son père. La mère semble totalement absente.
Quant au professeur, il laisse entrevoir un ego surdimensionné et un aspect pas très recommandable.
J’ai bien aimé le passage où Freddie sourit spontanément à son père parce qu’elle oublie sa situation un instant en le voyant apparaître. J’aime bien aussi la métaphore à propos des yeux de ce dernier : « Ses yeux bruns roulaient dans ses orbites cernées comme des perles dans un bol d’offrandes ».
Remarques :
— et la cité en devenait aussi schizophrène que ses habitants [Aujourd’hui on emploie le mot « schizophrène » à tort et à travers (en fait, cette « mode » a commencé dans les années 70) ; je trouve ça dérangeant, peut-être parce que j’ai connu des personnes réellement atteintes de schizophrénie. Il y a d’autres mots comme incohérent, insensé, voire dément.]
— On disait que les colons en avaient importé l’essence, cependant : [L’adverbe « cependant » m’a sortie de ma lecture. Je le placerais après le verbe « disait » ou « avaient » selon à quoi il se rapporte.]
— même si on ne l’avait pas privée sa puce [privée de]
— Sur l’écran, le lecteur texte afficha le logo [de texte ; oui, je milite pour la défense des prépositions ;-)]
— La dégradation corporelle conséquente à la désactivation d’une puce Juven [Je dirais « consécutive ».]
— Elles seront communiquées via billet officiel [le billet, peut-être ?]
— L’employée sera dédiée exclusivement à l’employeur [« dédiée » ne me semble pas adéquat ; je propose : « assignée exclusivement à l’employeur » ou « attachée exclusivement au service de l’employeur »]
Fidèle au poste, Soldat Makara a la lecture !
J'AI ADORE CE DERNIER CHAPITRE !!! Vraiment ! Tu vois ce petit manque que j'avais ressentie la dernière fois et bien il a définitivement disparu à la lecture de ce chapitre. Enfin je pense que je suis une lectrice enfant terrible (tu sais le genre qui a besoin d'avoir des réponses tout de suite !), alors tu me mets à rude épreuve car j'ai envie d'en savoir plus sur les personnages et leurs univers. J'ai cette fois-ci adoré l'interraction entre Freddie et Lindhal (est-ce que tu nous prépares une romance ?). Moi, étant donné que tu me demandes mon avis, je vote oui et re-oui:)
Tes dialogues sont formidables et tu écris vraiment bien (Attends je te l'ai pas déjà dis ça ?)
Bref, j'attends la suite capitaine.
Makara
Je suis très très très contente que tu aies aimé ce chapitre et surtout qu'il ait pu dissiper la sensation de "trop peu" que le précédent t'avait laissée. Je comprends complètement le besoin d'avoir toutes les réponses tout de suite xD Si ça peut te rassurer, au moins, cette histoire ne devrait pas être trop longue, donc l'un dans l'autre, l'attente devrait être supportable ! Pour la possible romance, je ne parlerai qu'en présence de mon avocat, et encore, c'est pas sûr :p
Merci beaucoup pour tous ces compliments qui me couvrent de gêne ! J'espère que la suite te plaira !
Je suis tombée sur ta fic par hasard. Alors, pour le moment je n'en ai lu que trois chapitres, mais voilà, je voulais te dire que j'ai beaucoup aimé cette atmosphère chaude, colorée, tropicale de la planète ! Du coup je me demande : le climat est-il partout pareil là-bas ?
J'aime aussi énormément la façon que tu as de montrer de façon subtil le passage du temps qu'il y a eut entre la Terre et ce que Freddie vit (en passant, super prénom ! ♥).
Je suis très intriguée par ce que Romie a pu faire pour mériter la mort. J'ai été extrèmement marquée par cette façon, d'ailleurs, de disposer des morts, qui semble très vraie !
Bon d'ailleurs, pour être honnète, j'ai été beaucoup plus soufflée et emportée par le premier chapitre que par les deux suivants. Peut-être parce que l'intrigue se met en place ? Je ne sais pas, c'est bien écrit... Mais à part les deux délicieuses personnalité de Lindhal et d'Alfred...
En fait, je crois que ce qui m'embête, c'est l'idée de suivre une histoire qui, finalement, n'est pas complètement celle de Freddie ?... Je m'explique : bien sûr, on suit Freddie, mais pour faire simple, j'ose espérer que, pour son plus grand malheur, sa transcription de la vie de Lindhal ne se fera pas comme elle l'espère, et qu'il y aura du mouvement. :) Voilààà !
Bon courage pour la suite, je lirai les trois autres chapitres (et ceux qui suivront).
Concernant Romie, je resterai bien sûr muette comme une tombe. Et au sujet, des morts je n'invente pas grand-chose, je pense que quand la pression devient assez forte sur une société pour ne pas gâcher les ressources, on réutilise tout ce qu'on peut, et j'imagine que les voyages spatiaux ont accentué le phénomène ^^
Ca ne m'étonne pas franchement que tu aies moins apprécié les chapitre 2 et 3 ; déjà je me demandais si c'était vraiment une bonne idée de retarder l'arrivée de Lindhal jusqu'au 3, et puis effectivement, il n'y a ni retournement de situation ni grosse surprise. Mais c'est pour mieux endormir la vigilance du lecteur :p Certes non, l'histoire ne se déroulera pas "selon le plan" et il y aura bien quelques chambardements, mais tu as raison de dire que l'histoire n'est pas complètement celle de Freddie. Finalement, Freddie n'est que la narratrice... ^^
Merci pour ta lecture et ton retour en tout cas, j'espère que la suite t'apportera ce que tu attends, et sinon, c'est gentil de m'avoir fait part de ton avis jusque-là ! A bientôt j'espère ;)
Et ça enchaîne aussi très vite sur l’offre qui est faite à l’héroïne. Et là, c’est peut-être un peu dommage d’aller aussi vite, car finalement on a à peine le temps de revenir du choc de la punition infligée à Freddie qu’elle y échappe (enfin, plutôt qu’on lui propose le moyen d’y échapper au terme d’un boulot étrange). Mais enfin, c’est toi qui sit où tu nous emmène, alors il n’y a qu’à se laisser faire…
Détails
L’employée sera dédiée exclusivement à l’employeur : anglicisme ?
au point qu’on ignore aujourd’hui : ignorait ?
C'est parfait si le largage en pleine action fonctionne et si on arrive à ronger son frein concernant les méfaits de Freddie ! C'est clair que c'est cruel, mais vu le contexte j'imagine que les gens qui ont établi ces mesures ont pensé agir avec de bonnes motivations... ce qui n'excuse rien :p Ca m'intéressait justement de montrer qu'un élément d'emblée perçu comme positif peut se révéler être à double tranchant...
J'ai bien noté ta remarque sur l'enchaînement avec la proposition et je suis d'ailleurs en train de remanier un peu le début pour prendre en considération à la fois ce point-là et d'autres petits couacs ; laisser plus de temps pour se rendre compte de l'impact de la punition avant d'en sauver Freddie, ça me semble aussi être une meilleure approche ! J'espère que j'arriverai à trouver un certain équilibre sans pour autant me perdre dans de l'exposition trop longue ou trop creuse...
Merci aussi pour le relevé, et surtout pour ta lecture et ton commentaire ♥
J'ai lu ton texte d'une traite, curieuse de comprendre et de voir la suite. Je ne suis pas sûre d'avoir réussi à tout comprendre : le pourquoi d'une relation, d'un bébé, pourquoi elle, etc. Mais je ne suis pas sûre non plus d'avoir besoin de tout comprendre non plus. C'était une très jolie histoire et j'ai beaucoup aimé le personnage de Freddie. Tu l'as écrite de manière très vivante et très juste je trouve ! Si je dois mettre le doigt sur quelque chose de moins fluide, ce serait la révélation, qui se fait un peu abruptement ( enfin ça me semblait un peu brutal). Désolé, je n'ai pas plus clair qu'un sentiment x_x
Mais Freddie est merveilleuse ^w^/
A bientôt !
Omeci
La vie éternelle, qui mène à la dégénérescence de la société, ce qui fait de nous des humains, et non des robots, tu sais évoquer ces thèmes forts dans toute leur complexité. Bravo !
Tu es la première histoire hors PAL que je lis pour le plumest show et je ne regrette pas mon choix. Je trouve que tu poses les bases de ton univers avec fluidité et ce malgré les différents termes et l'univers qui possède ses propres lois !
Le style est fluide également et je trouve que tu décris bien les émotions et pensées de Freddie.
C'est une très bonne découverte ! À très vite pour la suite !
Tu es la première à tout lire d'un coup alors tes retours sont très intéressants (mais je garde les remarques générales pour ton derniers commentaires). Je te remercie pour celui-ci, faute d'avoir géré la durée et la fin, j'ai peut-être au moins pas trop foiré le début eheh. Je passe à la suite !
Déjà, ta première phrase a retenu toute mon attention : une petite image tout simple et toute poétique, pour débuter une dystopie qui a par l'air très drôle...
D'ailleurs, cet univers dystopique, tu parviens très bien à l'expliquer sans l'expliquer ! C'est-à-dire que tu utilises les actions et les pensées de tes personnages pour que le lecteur comprenne la situation, sans tartiner des caisses. Du coup, j'ai pigé tout de suite que cet univers était complexe, bien rodé, j'ai saisé tous les codes que tu m'en as donné, et je me suis immédiatement identifiée à Fredie et son papa.
A ce propos, j'aime beaucoup l'idée d'une famille hispano dans une dystopie, je trouve ça assez rare et plutôt original (dans le bon sens du terme - c'est vrai que dans la littérature SF/fantasy, la diversité ethnique est pas forcément des plus présentes...)
Et puis, je sens que les thèmes d'immortalité, de criminalité, de famille, de travail vont beaucoup me plaire, toute rebelle que je suis ^^ D'ailleurs, en parlant d''immortalité, j'ai déjà ma petite opinion sur le sujet (ce n'est peut-être pas vers ça que ton roman tend, et c'est pas grave !) : je pense un peu aux Contes de Terremer, et à l'idée que l'immortalité n'a pas de sens dans la mesure où on perd la "valeur" de la vie, on n'en apprécie moins l'essence. Et puis aussi, j'ai imaginé que Fredie pourrait vieillir, atteindre 80 ans, être libérée de son travail et redevenir immortelle... sauf qu'à cet âge-là, ben c'est pas ouf :-/
BREF. Toutes ces élucubrations pour dire que j'aime beaucoup cette intro, et que je viendrai bientôt rôder vers la suite !
<br />Liné ;-)
Ah, et tu relèves déjà la première phrase, mercihihi. J'ai jamais fait autant attention à une phrase d'ouverture que celle-ci :p
Je suis bien soulagée si l'univers paraît clair et relativement accessible sans des tartines d'explications (il faut dire que beaucoup d'autres choses doivent être abordées dans des novellas précédant Les mémoires grises, mais le but c'était bien qu'elles soient lisibles et compréhensibles séparément). C'est un parti-pris un peu risqué dans cette fiction, compte tenu du propos, mais à dire vrai on pourrait débattre de la notion de "dystopie". Enfin, on aura l'occasion d'en reparler si tu continues ta lecture !
Je suis ravie si l'identification fonctionne parce que pour être honnête j'ai commencé à écrire sans connaître Freddie et je l'ai découverte au fur et à mesure (même à la fin, je suis persuadée qu'elle me cache encore plein de choses). Et je te rejoins totalement sur le côté latino, c'est souvent des influences ou des inspirations asiatiques qui prévalent dans la SF, ça m'intéressait d'aller voir ailleurs même si ça n'a pas d'impact direct sur l'intrigue (à part les couleurs ehehe).
Je serais curieuse de connaître tes théories ! Je vais sûrement laisser plein de thèmes de côté dans cette novella puisque le but c'est de brosser un tableau à peu près complet de tous les enjeux dans le recueil complet, mais pour ce qui est de la valeur de la vie, c'est clair qu'on est en plein dedans !
Merci beaucoup pour ton retour et à bientôt ! ♥
Bon difficile à dire avec Moon moon qui a un ton plus humoristique mais cette histoire commence sur les chapeaux de roues: il est hyper facile de rentrer en empathie avec ton héroïne, tu met en place l'univers avec très peu de choses et ça marche hyper bien.
Je me pose déjà pleins de question et j'ai vraiment hâte d'en savoir plus sur l'énigmatique professeur Blake (j'espère qu'il est sexy) (maintenant j'imagine un vieux type dégueulasse et je rigole toute seule).
Je remarque de plus en plus une certaine constance dans le choix de prénom à ambiguité masculine pour le prénom de l'héroïne et c'est cool (oui fred peut aussi être un prénom féminin, mais c'est peu courrant).
Enfin voilà. C'est kioul. La vie est cool. amour sur toi et ta nouvelle histoire <3.
Pour cette déferlante de positivisme, en plus ! C'est tant mieux si tu notes une différence avec Moonshine qui était au contraire un texte "remède" à mon style plutôt lourdingue et plein d'envolées pseudo-lyriques. J'ai l'impression que ça m'a été bénéfique de me forcer à faire plus simple et plus direct, du coup c'est agréable aussi de revenir à quelque chose d'un peu plus "travaillé". Bref, merci pour ce retour qui me rassure aussi côté "solidité" parce que je me suis lancée dans ce projet tête baissée.
Pour ce qui est de Lindhal t'as déjà eu un petit aperçu du coup :p C'est donc un vieux type sexygueulasse.
La constance pour les prénoms tu veux dire chez moi ? C'est vrai que j'aime bien *w* (après techniquement elle s'appelle Frederica donc on va dire que je triche à peine).
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire, toute cette coolitude et tout cet amour me mettent en joie ♥
Whouaa, je suis restée pantoise, ce chapitre était tout bonnement très bien écrit ! (enfin à mon petit sens de débutante lol)
Ca m'a parut à la fois fluide et plein de petits détails parsemés par-ci par là. Ca m'intrigue encore plus l'histoire de sa faute, et les raisons de la mort de sa soeur. Et puis le lien avec Lindhal...
Et alors je ne m'attendais absolument pas à ce qu'elle ne le voit pas, ça donne un tournant intéressant à l'histoire !
Puis la fin et les émotions que tu arrive à faire passer, bravo, j'aurais cru y être !
Oh et Alfred aussi est surprenant, parfois il laisse un peu interrogateur, on aurait presque l'impression qu'il ressent des choses, et puis en fait non, haha !
Pour le monde avec le concept d'immortalité, je dirais qu'en tout cas l'idée est vraiment intéressante et à priori il me semble que ce que tu en dis est suffisant pour la compréhension de l'histoire (et bien utilisé héhé).
Intéressant, intéressant, je suis curieuse de voir la tournure des évènements par la suite ! Bon ocurage pour l'écriture !
Merci beaucoup, comme je le disais à Tac je suis soulagée que ça se tienne à peu près parce que ce chapitre m'a donné du fil à retordre. Promis, un jour j'arrêterai de faire du mystère et je donnerai un peu plus de réponses :p
Et c'est tant mieux si l'absence de Lindhal marche à ce moment-là, j'essaye de faire l'inverse de ce qui serait "attendu" mais c'est un peu difficile à deviner parfois et à force de chercher à faire original je vais sûrement finir par me tirer une balle dans le pied xD
Mais c'est parfait si Alfred joue le double-jeu :p Quant à la société, c'est rassurant, merci ! Je m'efforce de continuer à semer des petits indices par-ci par-là sans que ça sonne forcé...
Merci beaucoup pour ta lecture et ton commentaire, à bientôt j'espère !
Déjà j’aime beaucoup la toute première phrase. C’est tout simple mais en même temps très imagé, et ça donne déjà une sorte d’atmosphère à l’histoire, je trouve.
Je ne vois pas trop pourquoi tu hésitais à poster ce texte au début ! Moi je le trouve très prometteur ! Ce premier chapitre est très bien dosé : on a de petits détails intrigants un peu partout, juste assez pour qu’on se fasse sa petite image sur l’univers, et pour qu'il paraisse tangible, mais pas trop pour nous noyer dans l’information. Le truc sur les dents des morts qu’on garde, j’adore, ça fait à la fois un peu creepy et mignon et touchant. J'aime aussi le type d'infos qu'on apprend sur les personnages, j'ai hâte d'en savoir plus sur Romie et je me suis déjà attachée à Freddie. Je me demande bien ce qui est arrivé pour qu'elle soit condamnée à la grise-mort.
Et puis le message de Lindhal, ça attise bien comme il faut la curiosité. Je poursuis très vite ma lecture ♥
À bientôt !
Ca me faisait trop bizarre de te répondre pendant que t'étais à la maison, mais maintenant je regrette de pouvoir te répondre sans bizarrerie T.T
Merci pour cette première phrase, je voulais que l'histoire démarre d'un bon zeugme. Mais je n'en attendais pas tant qu'elle dégage déjà une atmosphère !
Pour ce qui est de l'hésitation, c'était plutôt dû à mon rapport aux commentaires et à ma gestion de la critique. Ca faisait bien bien longtemps que j'avais pas posté des chapitres qui n'avaient pas été écrits un ou deux ans plus tôt, lus, relus, BLés et rerererecorrigés, j'ai pas de recul sur cette histoire, ce qui fait que je prends tout plus à coeur. Mais du coup, y compris les compliments, et je te remercie pour les tiens *w* Crreepy et mignon et touchant, c'est tout ce que je pouvais espérer ♥ Pour le reste, tu as déjà dû avoir quelques infos en poursuivant ta lecture, alors je ne vais pas faire de faux suspens !
Merci beaucoup ♥
Un petit message par ici car je viens de terminer le 4ème chapitre de ton roman, et whouaaa !
Ton monde organisé autour du concept d'immortalité et de société futuriste nous transporte. Je trouve l'idée juste géniale ! On imagine toutes les questions qui peuvent se poser autour de ça...
Je me demande d'ailleurs si Freddie n'a pas été fouiner autour de cette question de la puce et de l'immortalité ? Mais pourquoi ? Quel est son lien avec Lindhal, qui on devine ne l'a pas faite venir par hasard?
D'ailleurs, tu as réussi à lui donner du charisme à ce monsieur, moi il me fait un peu peur haha, on sens imperceptiblement le côté paradoxal et ambivalent du personnage. Ca ne présage pas que du bon pour la suite ! Et quand il dit à Freddie qu'il écrira le dernier chapitre, gaargh, est-ce qu'il ne va pas la trahir ou lui faire du chantage autour de ça ?!
Et tes descriptions sont incroyables, elle amènent une image directement de chaque lieu, je crois que c'est ce qui m'a marquée en premier en te lisant. Beaucoup de jolis détails qui peignent le monde dans lequel Freddie évolue. On sens que tu as l'expérience de l'écriture !
Je me demande bien comment va se passer la suite ! J'imagine bien aussi à un moment Freddie qui découvre des secrets, en même temps que nous on découvre les siens.
J'ai hâte de lire les prochains chapitres de ton roman ; plein de courage pour l'écriture !
Merci pour tous tes compliments ! Je suis assez surprise parce que dans un sens j'ai pas l'impression de creuser assez la société justement... J'espère que ça ira en s'arrangeant, mais ça reste très centré sur les deux personnages et je sais pas s'ils vont pouvoir en montrer assez, indirectement...
Lindhal ne l'a effectivement pas fait venir tout à fait par hasard... mais je n'en dirai pas plus huhuh. Ah, tu fais donc partie de celles qui sont pas tout à fait tranquille vis-à-vis de lui :p L'avenir nous dira s'il y avait lieu de se méfier ou pas !
Merci beaucoup roh vraiment je sais plus où me mettre merci. J'espère sincèrement que la suite te plaira, et merci pour tes encouragements ♥
Mouarf j'aime beaucoup se premier chapitre. On rentre tout à fait dans ton univers. J'ai vraiment hâte de découvrir ce Blake (j'espère qu'il aura une couette) et la suite de ton histoire.
J'espère que ta relation amour/haine finira par trouver une entente parce que c'est vraiment pas mal du tout <3
Cha :3
Merci beaucoup pour ta lecture, et je suis très heureuse si l'acclimatation est facile ! Bon, pour la couette, malheureusement... Voilà, quoi. Quant àma relation à cette histoire, elle reste houleuse mais je vais faire mon possible pour la mener à terme malgré tout.
♥
J'ai été attiré par ton résumé et je n'ai pas été déçue ! Déjà, bravo ! tu as vraiment une très belle plume, j'adore tes descriptions et tes métaphores <3
Ces deux premiers chapitres sont assez mystérieux et nous donnent vraiment envie de découvrir la suite bien que je n'ai pas encore vraiment compris ce qui l'attend dans son nouveau travail. Je trouve déjà le personnage principal attachant !
Après quelques remarques ou coquilles :
=dans le 2nd chapitre
" elle avait compris ce qu'on attendait d'elle et elle savait ce qu'on attendait d'eux" ça fait beaucoup de "elle" tout de même c'est un peu lourd
"Je vous y accompagnerais" pas de s c'est le futur.
"elle pris la décision qui en découlait ' elle prit
J'en ai vu deux-trois autres mais je ne les retrouve plus :(
Bref encore bravo pour ce début, je me demande comment il va être ce futur employeur !
Concernant les coquilles que tu relèves, tu m'as beaucoup perturbée xD Y a fallu que je relise attentivement, mais non, accompagnerais prend bien un "s" parce que c'est du conditionnel (il l'y accompagnerait s'il n'avait pas autre chose à faire) et pris un "s" aussi puisque c'est "avait pris". Pour la phrase pleine de "elle" je vais voir ce que je peux faire !
Merci encore en tout cas, j'espère que la suite te plaira ;)
Depuis Porteurs, il y avait bien longtemps que je n'étais pas revenue commenter ta plume et je suis à nouveau scotchée ! Il est impossible que tu ne sois pas éditée un jour, autant grâce à la personnalité marquée de ta plume qu'à tes idées parfaitement originales.
Ce premier chapitre vole déjà très haut et en quelques mots, tu poses le décors, l'ambiance, les personnages. Et surtout, tu y ajoutes des réflexions et des questions de grande profondeur. (ex : Freddie avait commis un crime gris : un de ceux qui ne conduisaient ni à la détention, ni à la mort immédiate, qui offrait le temps de réfléchir à ses actes et de dire adieu. Mais elle ne savait pas quoi faire de ce traitement de faveur, sursis à la fois trop court et trop long durant lequel il fallait accomplir trop de choses sans jamais en percevoir l’urgence)
Je retrouve d'ailleurs des traits communs entre Freddie et l'héroïne de Porteurs et j'adore ce genre de personnages dont on sent que malgré le poids des régles, rien ne peut les empêcher de prendre en main leur destin et surtout d'aller au plus près de ce qu'ils sont profondément. Cela dit, je remarque une différence cependant : il semble que Freddie est peut-être coupable, car elle ne conteste pas sa peine, ce qui semble assez étonnant, donc soit elle est embrigadée à fond les ballons, soit elle est bel et bien coupable. Et puis, il y a cette pensée qu'elle a pour Romie, et la peine qu'elle a causé à son père à ce sujet...
Avec peu de mot tu réussis à nous faire partager les émotions qui bouillonnent chez Freddie, mais également chez son père. Leur relation est touchante et le papa semble être un vrai papa, aimant et présent quoi qu'il arrive
J'apprécie également tout cet univers que tu inventes et que tu maîtrises déjà. C'est vraiment extraordinaire (les dents qu'on garde, les corps des mourants, utilisés jusqu'à la moëlle, les régles, les lois, la technologie et les références au passé (Rockfeller, Musk).)
Encore une fois, tu tiens là une histoire d'une grande originalité, portée par une plume remarquable ! Merci pour ce partage et encore bravo !
C'est trop de compliments que je ne mérite sûrement pas, mais je suis très contente si tu as aimé cette lecture, et je te remercie très fort pour tout ce que tu dis sur ce texte. C'est vraiment rassurant, parce que ce projet est né sur un coup de tête et m'a détournée de toutes mes bonnes résolutions ; je suis toujours pleine de doutes à son sujet, alors si le style paraît solide et les idées pas trop bancales, c'est déjà une immense victoire et ça m'encourage tellement pour poursuivre T.T
C'est marrant ce parallèle que tu fais entre Freddie et Mara ! J'y avais pas pensé comme ça, parce qu'en fait, contrairement à Mara, je connais Freddie très très mal (je devrais peut-être pas dire ça x'D). Disons que contrairement à mon habitude, j'ai pas passé six mois (ou dix ans) à me familiariser avec les personnages ; ils sont apparus, pouf, comme ça, et l'histoire avec, et je me suis dépêchée de commencer à écrire. C'est sûrement un peu risqué, je constate déjà que je dois revenir en arrière à mesure que je découvre des choses à mettre en cohérence, mais je vais tenter de continuer comme ça. En tout cas, c'est vrai qu'elles partagent le même genre de détermination, je dois avoir un faible pour les fortes têtes :p Quant à savoir si elle est coupable et de quoi, il faudra patienter un peu...
Je suis vraiment heureuse si on perçoit ses émotions, en tout cas ; ne la connaissant pas bien j'avais l'impression qu'elle restait très distante et hermétique. Comme quoi on n'a vraiment pas le même ressenti en tant que lecteur ou qu'auteur ! Merci encore Aranck pour cette bouffée de niaque que tu me donnes, je vais m'efforcer d'être à la hauteur de toutes ces louanges, et si tu continues, j'espère que ça te plaira ♥
Oh, mais c'est très joli tout ça !
Tu as une belle plume, fluide et poétique. Cette entrée en matière m'a conquise. Cela coule tout seul, c'est très visuel, en tous cas, je me suis bien imprégnée de l'atmoshère, des personnages. La suite est prometteuse, tant sur l'histoire que ta façon de la dérouler. :)
Belle écriture et au plaisir de lire la suite !
Merci beaucoup pour tous tes compliments, je suis vraiment heureuse si cette introduction "fonctionne" parce que j'avais beaucoup de doutes à son sujet... J'espère que la suite ne te décevra pas si tu décides d'y jeter un oeil !
J'aime beaucoup tes phrases, ta manière d'écrire : "Freddie avait eu dix-sept ans pendant dix ans", c'est clair, net, percutant, j'adore ! Tout comme ta description de l'utilisation des corps, et la dernière vision qu'à Freddie de Romie. Brillant !
Et tu intrigues bien, l'a-t-elle tuée et comment ? Que va-t-elle faire chez Lindhal ? Peut-on lui faire confiance ?
Vraiment super ! Merci Dan !
Je trouve l'idée super, quoique j'ai été surprise de voir qu'elle ne vieillirait que jusque 27 ans. Enfin, je comprends l'idée que prendre 10 ans dans les dents en l'espace de 10 semaines fasse mal, en plus de continuer à vieillir, mais je ne sais pas, je crois que j'ai simplement eu du mal à me mettre à sa place quand elle parlait de l'idée que son corps ne serait plus aussi souple, elle n'aura pas 80 ans tout de suite quand même ! (à moins que je n'ai compris de travers :x )
En tout cas, j'aime beaucoup tes descriptions, cette opposition que tu fais entre les couleurs et le gris, tes métaphores, ça donne envie de te lire plus. J'ai hâte de voir ce que lui réserve ce travail en tout cas !
Je suis très contente que ça t'ait plu (et que t'aies pas été déçue après l'accroche du résumé x'D). Mais alors non, ce n'était peut-être pas assez clair... Elle a 27 ans actuellement mais elle en paraît 17 pour le moment. A partir de là, elle va prendre un an par semaine, donc elle atteindra bien les 80 et la suite dans un petit moment... Pas toute de suite tout de suite, mais quand on passe de l'idée "jeune pour l'éternité" à l'idée "vieux pruneau dans un an et mort dans deux", ça fait quand même un petit choc !
Merci pour tes compliments en tout cas ♥ J'espère que la suite te plaira !
On en sait suffisamment pour s'accrocher à l'histoire mais tellement de questions se posent. Je ne sais pas non plus si on peut faire confiance en Lindhal. Ce serait trop simple... Et puis, pourquoi elle ? Qu'a-t-elle fait comme crime gris ? Qu'est-il réellement arrivé à Romie ? Romie serait son frère et elle l'aurait tué par accident ?
Autant te dire que je meurs d'envie de savoir, d'avoir la suite... ! Ton univers est si captivant : tout devient gris, on peut arrêter de vieillir, les cadavres sont recyclés, des IA-messagers. Je veux d'autres détails de ce genre.
Je m'aperçois que je ne t'avais pas trop lue jusque là et c'est bien fort dommage car j'ai été séduit par ta plume. Et cette histoire est tellement top... !
J'ai hâte de voir la rencontre Blake/Freddie. C'est quelque chose qui m'intrigue beaucoup.
En attendant d'avoir la suite, et dans l'espoir que ta plume se débloque sur cette histoire, voici quelques coquilles que j'ai relevées à la lecture :
Les centaines de mètres déroulés jusqu’aux venelles suspendues étouffaient à peine le bouillon de vie qui régnait là jour et nuit, pourtant Freddie n’entendait rien ; rien hormis le carillon discrets des dents qui s’entrechoquaient comme des osselets dans ses mains. --> discret
Mais elle ne savait pas quoi faire de ce traitement de faveur, sursit à la fois trop court et trop long durant lequel il fallait accomplir trop de choses sans jamais en percevoir l’urgence. --> sursis
L’employeur offre à l’employée vingt-quatre heure à compter de la réception de ce message pour envoyer sa réponse positive ou négative. --> heures
Ahlàlà oui j'ai essayé de raccourcir le résumé pour ne pas tout y dire :p Ouuuh la vilaine tricheuse. Tant mieux cela dit s'il reste assez de questions en suspend pour avoir envie de s'accrocher un peu. Normalement, toutes celles que tu te poses trouveront leur réponse (peut-être à l'exception de celle qui concerne la confiance en Lindhal :p)
Ton enthousiasme et ton intérêt me touchent beaucoup, merci ! Tes compliments me vont droit au coeur et j'espèce que la suite ne te décevra pas ! Des bisous ♥
Un début ma foi fort bien et fort intrigant ! ce qui m'a le plus frappée, c'est bien sûr le contraste entre la grisaille qui entoure Freddie et les couleurs que tu dépeins autour d'elle. C'est beau !
Je suis de l'avis du papa de Freddie, instinctivement. Elle n'a pas vraiment de garantie que le contrat est un "vrai" ni de pouvoir récupérer son immortalité à la fin du travail... mais bon, je crois qu'à sa place, je foncerais sur l'occasion. Cette forme de punition est assez barbare quand on y pense, d'ailleurs. On vous laisse quelques mois pour vous repentir et faire des travaux d'intérêt général... une façon de couper la poire en deux entre la condamnation à mort et autre chose qui fait plus froid dans le dos qu'autre chose, en fait x) je sais pas si je préférerais pas être directement rayé de la carte, pour ne pas souffrir le dépérissement corporel et la lente glissade. Brrr.
A bientôt pour la suite ? :p
Merci pour tout ! Je crois qu'à la base j'avais même pas fait expres d'accentuer le contraste gris/couleurs à ce point au début de l'histoire (j'y songeais pour plus tard) mais le décor inspiration latino-américain a fait le travail à ma place x'D
Non, c'est vrai qu'elle a pas beaucoup de garanties, mais elle a aussi pas beaucoup de choix, et puis le désespoir fait faire des bêtises parfois. C'est effectivement assez discutable de présenter ce sursis comme un cadeau, mais ça offre quand même un peu de temps, même si ça prend d'autres choses à la place... j'espère que j'arriverai à traiter le sujet comme il faut T.T
Il va falloir que je bosse un peu sur ce chapitre deux qui m'enquiquine et surtout que je sois plus assidue dans l'écriture, mais oui, la suite arrivera ! Merci encore Jamou ♥