Mon corps s’écrase violemment sur le sol, je n’ai pas le temps de réagir que l’on pointe une lame à quelques centimètres de mon visage. Je croise les yeux de mon adversaire. Luna, ma grande sœur, me sourit triomphalement.
- Échec et mat Elly.
Je fais la moue, j’ai encore perdu. Mon opposant se redresse et me tend sa main pour m’aider. Je l’ignore et me relève d’un bon. Décidément, je ne comprends pas pourquoi j’échoue chaque fois. Luna me fait un clin d’œil plein de malice. Je grimace. Elle sait que je ne supporte pas l’échec et c’est ça qui l’amuse le plus. Elle range son poignard.
- Je pense que l’on va s’arrêter pour aujourd’hui petite sœur.
- Un jour, je triompherais.
Elle hausse les épaules.
- Peut-être, mais j’ai des doutes. Tu sais Elly, je crois qu’entre nous, ce sera toujours comme ça.
- Quoi donc ?
- Je gagne et toi... »
Je ne la laisse pas poursuivre et lance une attaque frontale. Luna m’esquive le sourire aux lèvres. Elle me balaye les pieds. Ma sœur avait raison, ce n’est pas aujourd’hui que j’y arriverais. Dès l’instant où je suis au sol, elle appuie de tout son poids sur ma cage thoracique et passe son couteau sous ma gorge. Elle continue comme si de rien n’était :
- Et toi, tu perds. Cesse de te montrer buter et vois un peu la réalité en face, Elly.
Je tente de m’extraire, mais elle rapproche dangereusement la lame de mon cou.
- Arrête de m’appeler comme ça, je déteste ce surnom.
Luna éclate de rire puis reprend avec sérieux :
- C’est le vainqueur qui décide et il a décidé que ce sera Elly.
Je lève les yeux au ciel, mais bien sûre. On applaudit dans la pièce. Luna relève la tête intriguée et sourit de nouveau.
- Salut Hans, s’exclame-t-elle.
Oh non pas lui ! Qu’est-ce que cet abruti vient faire ici ? J’entends à ses bruits de pas qu’il se rapproche. L’instant d’après, le jeune homme apparait dans mon champ de vision. Je vois bien qu’il se retient de rire.
- Bravo, Luna, c’est rare que Darkan morde autant la poussière.
- Attends que je me relève Wolfgard et je te promets que tu en boufferas davantage que moi.
- Dis celle avec une lame sous la gorge. Quand cesseras-tu de faire la fière ?
- C’est ce que je me tue à lui faire comprendre, rajoute Luna hilare.
Je les fusille du regard. Je ne prendrais même pas la peine de répondre. Sans plus de considération pour ma personne, ma sœur et Hans engagent la discussion. D’une remarque, je rappelle à Luna ma situation quelque peu inconfortable :
- Luna ce n’est pas que tu es lourde, mais si tu pouvais bouger, cela m’arrangerait.
Voyant qu’elle ne se soulève pas, je rajoute à regret :
- Je te promets que je ne mettrais pas ma menace à exécution concernant Wolfgard.
- Mais je n’en ai jamais douté, petite sœur, dit-elle en se dégageant.
Je masse ma poitrine. Pendant ce temps, Luna reporte son attention sur le nouvel arrivant.
- Tu viens t’entrainer ? lui demande-t-elle.
- Non pas ce matin, je rentre de mission, mais avant d’avoir pu respirer, Tellin m’a envoyé chercher ta sœur pour lui remettre une missive.
Je me raidis à l’évocation de ce nom. D’un geste brusque, Wolfgard me tend la lettre. Je la prends sans plus de cérémonie en marmonnant un remerciement puis fourre le papier dans une poche de mon pantalon. Je la lirais plus tard. Ayant fini sa mission le jeune homme m’oublie complètement et se tourne vers Luna.
- Au fait, Luna, tu n’aurais pas vu Nikolaï ?
Luna rougit légèrement.
- Nikolaï, je l’ai quitté ce matin, il doit être au QG.
- Entendu ! Merci.
Il la salue et puis s’en va. Je me détends quelque peu. Cet homme me met toujours mal à l’aise. Il ne m’a jamais apprécié. D’un côté, je n’ai rien fait pour donc ce n’est pas plus mal que ce soit ainsi. Je me demande bien pourquoi. Je m’entends plutôt bien avec son frère Nikolaï peut-être que cela est dû au fait que c’est l’amoureux de Luna. Celle-ci me passe un bras autour de mes épaules et me donne une pichenette sur le front.
- Cesse de froncer les sourcils et allons manger. C’est l’heure du petit déjeuner.
Pour toute réponse, j’empoigne la veste de mon uniforme que j’avais enlevé pour l’entrainement et l’enfile. Me revoilà toute de noir vêtue. Sur le chemin vers la cantine, je baille à m’en décrocher la mâchoire.
- Encore une fois, ta nuit n’a pas été reposante, remarque Luna.
Je lui jette un regard en coin.
- Malheureusement.
- Tu ne me dis jamais pourquoi tu dors si mal.
- Je ne supporte pas cet endroit. Voilà le problème.
Je n’ai jamais réussi à bien dormir dans cette base, et ce depuis mon arrivée qui date d’il y a six ans. Nous pénétrons dans la cantine. Cela clôt notre discussion. Je survole le lieu du regard. Il est bondé. À notre entrée dans la salle, les autres soldats se mettent au garde à vous. Je me pince le creux de ma paume pour ne pas monter ma gêne. J’aurais mieux fait d’arriver après Luna, comme ça, je serais passée inaperçue. D’un signe ma sœur leur autorise à rompre. En cherchant une place, je peux remarquer l’admiration que l’on porte à ma sœur alors que moi, je n’ai droit qu’a à un profond dégoût. Je les ignore. Peu de gens m’apprécient ici. Cela m’est bien égal. À mon grand soulagement, nous trouvons un espace libre au fond de la salle. Luna s’installe le temps que j’aille nous chercher à manger. Je suis à peine assise que quelqu’un se place à nos côtés. Je reconnais directement le secrétaire de mon père. Il salue Luna :
- Major générale Darkan.
- Bonjour lieutenant que nous vaut le plaisir de votre visite, demande-t-elle avec un sourire crispé.
Nous savons toutes les deux pourquoi il est là. Le maréchal a besoin de quelqu’un. Sans doute Luna, pensé-je. À mon grand étonnement, l’homme se tourne vers moi.
- Colonel Darkan, le maréchal Darkan vous attend immédiatement dans son bureau, me dit-il avec beaucoup moins de respect.
Je me raidis. Notre père est le chef de l’armée et m’intimide beaucoup. Luna se tait, mais je peux comprendre qu’elle m’encourage. Je me lève de ma chaise.
- Je vous suis, lieutenant.
J’insiste bien sur son grade pour lui rappeler sa position. Il pâlit légèrement, non pas par peur, mais parce qu’il ne supporte pas se trouver en dessous de moi. Je jubile. Je déteste me montrer supérieur, mais parfois cela a du bon. Luna me donne une claque dans le dos pour m’assurer de son soutien. C’est vraiment une sale journée. J’aurais mieux fait de rester au lit. Quoique cela n’aurait servi à rien, on serait venu me chercher de force. Après un trajet en silence, le lieutenant me laisse devant la porte du maréchal. J’inspire profondément. Je serre mon poing et frappe à la porte avec énergie. Une voix grave me dit d’entrer. J’ouvre et entre d’un pas sûr. Un homme de grande taille est assis à son bureau. Le maréchal Darkan me fixe avec froideur. Bien qu’étant sa fille, je n’ai droit à aucun traitement de faveur.
- Vous m’avez demandé mon maréchal ?
- C’est exact colonel. Prenez place, je vous prie.
Je regarde la chaise qu’il me montre du doigt et obéis. J’ai cessé de l’appeler père le jour où je suis rentrée dans cet endroit. Il est mon chef. Il n’y a pas de place pour la famille ici.
- Je vous ai appelé, car j’ai reçu une lettre ce matin du docteur Assic.
Je crispe mes mains sur mes genoux. Je sais ce que cela veut dire. D’habitude, c’est son secrétaire qui m’amène son message, mais aujourd’hui j’ignore pourquoi c’est lui. Il continue sans remarquer mon trouble :
- Le docteur nous apprend que la section spéciale est arrivée à saturation. Il vous demande d’y aller dans les plus brefs délais. Voici la lettre.
Il me la tend. Je la lis attentivement. Je fronce légèrement les sourcils. « Agressifs ! » Il ne manquait plus que ça enfin, je n’ai pas le choix. Je lui remets la missive.
- Je m’en charge.
- Il va de soi. Une dernière chose, colonel, bien que le docteur nous ait dit que la phase de recrutement pouvait attendre nous l’avion déjà fait. Il se trouve que nous ayons trop de monde. Je voudrais, vu votre rang, que vous vous choisissez un aide.
- Bien mon maréchal. Quand nous parviendra le nouvel arrivage ?
- Aujourd’hui même. Le major général Tellin doit vous transmettre les ordres.
- J’ai reçu une missive de sa part ce matin. Je ne l’ai pas encore lue.
- À la bonne heure. Rompez, soldat, et faites votre devoir.
- À vos ordres, sire.
Après avoir fermé derrière moi, je me retrouve de nouveau seule dans ces couloirs. Je m’adosse au mur et sors la lettre du major. Comme l’a dit le maréchal, un nouvel arrivage sera là aujourd’hui, cet après-midi pour être plus précis. Il m’ordonne d’être dans la cour de la caserne à 15 h pour choisir mon aide de camp. Des ordres, ils ne savent donner que cela. Qu’est-ce qu’ils veulent que je fasse avec un aide de camp ? Je n’ai pas envie de m’encombrer d’un soucis en plus. Je fourre la lettre dans une poche de mon pantalon. Je n’ai pas le choix. Je dois lui obéir comme je dois obéir au maréchal et me diriger vers la section spéciale. Je préfère de loin voir la tête de cet abruti de Wolfgard toute la journée. Je me tape le front avec la paume de ma main et un rire sans joie traverse mes lèvres. Ce n’est pas comparable pensé-je. Ce tête-à-tête serait énervant tandis que ce que je vais accomplir est juste horrible et macabre. J’en ai la nausée rien que d’y penser. Mais il le faut. Je ferme les yeux et les rouvres directement. Je me dirige après vers la section médicale pour l’armée et de l’horreur pour moi. Je marche d’un pas rapide. Je m’empresse d’aller à ma destination alors que si je m’écoutais je fuirais à toute jambe. Autant finir le plus vite possible. Malheureusement, cela ne sera pas la dernière fois. Un panneau m’apprend que j’entre dans la section médicale. Je sens que l’atmosphère est différente que dans les autres sections. Elle est lourde et oppressante. Je n’ai qu’une envie, m’enfuir. Un homme assez longiligne et dégageant une certaine assurance se trouve au bout du couloir. Il discute avec animation avec deux autres personnes. Le docteur Assic se tourne dans ma direction et me sourit. Ses subordonnés sont passés au second plan, seule ma présence compte. Il s’approche d’un pas pressé.
- Cher Colonel Darkan, je suis heureux de voir que vous avez fait vite. Le maréchal attend avec impatience les prochains résultats du projet 66. Cette saturation met un frein à nos recherches, mais venez avec moi, je vais vous y emmener.
Je le suis. Quel personnage atroce ! Cela me répugne, de remarquer qu’il semble toujours prendre plaisir à faire ce métier. Cet homme ne changera donc jamais ? Tout le long du chemin, j’entends des cris à glacer le sang. Je tente de garder mon calme. C’est chaque fois pareille quand je viens ici. Ne craque pas, me supplié-je. Décidément, je ne m’y habituerais jamais. On arrive à une destination que je connais trop bien. À près m’avoir souhaité un bon travail, le docteur s’éloigne. Un signal sonore retentit. Je dégaine mon épée et pénètre dans la salle pour accomplir mon sale boulot.
J'ai vu que tu mettais de nouveaux chapitres pour la 2nde partie, alors je suis venu voir comment débutait ce Projet 66 :)
Une sympathique entrée en matière. On en reçoit assez pour comprendre qu'il va se passer des choses pas très propres, et ce demander où tout cela va nous mener.
Attention à l'accumulation de personnages portant le même nom. Certes, tu as fait une liste des grades et des personnages, mais j'ai dû y retourner plusieurs fois en ce début d'aventure, ce qui laisse à penser que l'identification de "qui est qui" et "qui fait quoi" n'est pas toujours aisée pour le lecteur :)
Une petite mise en page différente pour le texte d'intro le mettrait plus en valeur, surtout qu'il utilise une forme différente de narration (par exemple le passer en italique).
Dernier point, je t'invite à lire ton texte doucement et à voix haute. Cet exercice simple devrait te permettre de repérer les quelques phrases dont la tournure est à perfectionner. Lorsque l'on lit vite ou dans sa tête, le cerveau comble ce genre de petits couac et ils nous échappent car l'on baigne dans nos propres mots :)
Bon courage pour la suite.
Eh oui, Projet 66 est encore un projet en court d'écriture ! Contente d'avoir un nouveau lecteur sur ce chapitre ! Merci pour ton commentaire qui me fait plaisir.
En ce qui concerne les personnages, tu n'es pas le premier qui me fait la remarque et je reconnais que certains prénoms peuvent prêter à confusion. J'espère que ça n'a pas posé trop de problème dans la lecture.
Ton commentaire m'a motivé à enfin séparer le prologue et le chapitre 1, c'est chose faite !
Je prends note de ton conseil de lecture. En tout cas, merci pour ton passage !
Une bonne ambiance sur ce premier chapitre, tu décris bien les lieux et personnages, c'est très prometteur.
J'aime beaucoup la narratrice et son caractère, on voit immédiatement ses défauts sans qu'elle soit odieuse. La relation avec sa sœur rend très réaliste, j'imagine que tu as dû connaître quelque chose de similaire dans ta famille ^^
Il y a quelques fautes mais rien de très difficile à corriger.
Quelques remarques et suggestions :
"Cesse de te montrer buter et" -> butée
"le jeune homme apparait dans" -> apparaît
"Tu viens t’entrainer ? lui demande-t-elle." -> entraîner
"je déteste me montrer supérieur," -> supérieure
"attendre nous l’avion déjà fait." -> avions
"que vous vous choisissez un aide." -> choisissiez un aide (à l'oral ca peut passer cette faute, mais vu que c'est un maréchal c'est un peu bizarre)
"de m’encombrer d’un soucis en plus." -> un souci
"C’est chaque fois pareille quand" -> pareil
"Cela me répugne, de remarquer qu’il semble toujours prendre plaisir à faire ce métier." je crois que tu l'as déjà dit plus tôt en utilisant des termes similaires.
Un plaisir,
A très vite !
Je prends note des fautes que tu as soulevé Je vais corriger ça J'espère que la suite continuera à te plaire ! Merci d'être passé par ici :-)
Alors pour commencer... C'est vraiment bien ! Je n'ai pas pour habitude de lire les romans dont les chapitres sont trop longs mais le tien, je ne l'ai même pas vu passer ! C'est bien, ta plume est entraînant et donne envie de lire. Je me demande ce que va faire Elly avec son épée.
MAIS... Ce n'est que mon avis et en plus je le donne très tard vu que le roman est terminé, par contre, je pense qu'il faudrait mettre la lettre après le titre "Chapitre 1". Peut-être que tu pourrais la mettre en Italique ou alors, faire une séparation entre elle et le reste du chapitre... Parce qu'avec cette présentation, on a l'impression que la lettre est une sorte de prologue et on ne sait pas trop ce qu'elle fait à cet endroit.
Après, j'ai remarqué quelques erreurs d’inattention... Des erreurs de terminaisons ou des conjugaison mais rien de plus grave ! C'est une très bonne histoire !
Quoi qu'il en soit, tu devrais peut-être quand même séparer ton prologue et ton chapitre 1...
Encore une fois, pardon pour l'erreur d'inattention dans mon commentaire !
J'arrive sur cette histoire un peu après la bataille, mais je suis bien emballée par ce premier chapitre ! =)
Bon, je vais être honnête, il y a pas mal de fautes au fil du texte, je ne peux pas ne pas le mentionner, mais ça ne m'a pas sortie de ma lecture, donc tout va bien. (Et puis c'est littéralement la seule chose en même temps que le plus facile à corriger, dans un texte...!)
J'aime beaucoup l'ambiance militaire, d'autant qu'on sent (et l'annexe le confirme) que tu as mis un point d'honneur à respecter un certain réalisme, ou en tous cas rester fidèle à la hiérarchie composite que tu as construite à partir de hiérarchies réelles. L'authenticité est toujours un bon point, ça aide à s'investir dans une histoire, et là ça tape dans le mille.
Elena est un choix de personnage principal intéressant pour ce premier chapitre. On commence par la voir se faire battre à plate couture à l'entraînement pas sa propre sœur, et se faire railler par son potentiel beau-frère (si j'ai bien suivi le fait que Nikolaï, qu'on n'a pas encore rencontré, est à la fois le frère de Hans et le petit-ami de Luna). Rien qui ne dépeigne notre narratrice sous un jour très clément, donc. Pourtant elle semble compétente...
J'ai eu un doute sur leur âge, avant d'être fixée sur le contexte, mais a priori, si Elena est dans cette base depuis 6 ans, elle doit avoir autour de 25 ans, je pense, en admettant qu'elle ait commencé par là. Le fait qu'elle détienne le grade de Colonel, même alors que le Maréchal n'accorde pas de traitement de faveur à ses filles malgré leur lien de parenté, redore un peu son blason, mais elle reste un mouton noir. Je n'ai pas compris pourquoi, bien qu'une seule strate les sépare, les autres soldats semblent adorer sa sœur (au sens premier du terme, ils lui témoignent le respect qui lui est dû et bien plus encore) tandis qu'ils méprisent Elena. Qu'a-t-elle fait pour mériter leur dédain ? Est-ce sa tâche ingrate, ou bien autre chose, qui lui vaut justement aussi cette basse besogne ?
Enfin, en ce qui concerne le projet qui donne son nom à l'histoire, je reste en haleine. J'imagine des zombies, peut-être. Peut-être que l'armée est dans ce bunker pour se protéger de la horde de morts-vivant au dehors, et que le personnel médical cherche un remède. Et même si ce n'est pas ce qui se passe, la mission sordide à la fin est de toute évidence d'éliminer les cobayes "ratés", quelle que soit l'expérience en cours et sa cible. On se demande pourquoi il n'a pas été mis en place une pièce avec un système d'incinération des risques bactériologiques, mais sans doute une explication à la nécessité qu'une Colonel se charge de cette corvée sera donnée plus tard.
En tous cas j'adhère à cette histoire et compte bien poursuivre ma lecture ! Merci à toi, et à bientôt. =)
Elena est un personnage que j'aime vraiment beaucoup. Je ne te dis rien sur la raison de l'animosité qu'elle engendre, mais les réponses arriveront. Elle a une situation assez particulière. Pour répondre à tes autres questions, au moment de cette histoire elle a 24 ans. Elle a été enrôlée quand elle avait 18 ans. En ce qui concerne Nikolaï, tu as bien compris, frère de Hans et petit ami de Luna.
Contente de voir que le projet t'intrigue. Je garde le secret sur son contenu. J'espère que la suite continuera à te plaire ! :-)
Je viens faire un tour par ici !
Alors la première chose que j'aie envie de dire en arrivant ici, c'est que même si tu ne les as pas nommés, je suis convaincue que les cobayes sont des humains. Ce qui ferait d'Elena quelqu'un membre d'une organisation (militaire) qui ne respecte pas les droits humains (de certains d'entre eux ? ). Du coup la première chose que j'imagine, c'est qu'elle finira par se rebeller contre cette situation, mais peut être que je fais complètement fausse route...
Deuxième remarque : on parle de la soeur et du père d'Elena, qui sont tous deux membres de l'organisation militaire également, je me demande dans quel univers tu nous emmènes.
Dernière remarque, Luna relève le fait qu'Elena dorme mal : est ce qu'elle a réellement du mal à dormir ou bien a-t-elle d'autres secrets ? Je me demande...
Personnellement je trouve qu'Elena est très courageuse de rentrer dans cette pièce. Je n'ai pas lu la suite mais j'ai bien l'impression que c'est également une sorte de meurtrière. Considérant le contexte familial et l'endroit on peut difficilement lui en vouloir...
Merci pour ton travail, je lirai la suite avec plaisir.
L'introduction est factuelle, concise et froide, complètement opposée à Elena qui elle est plutôt sanguine et émotive; excellent moyen de s'attacher à elle. Je me demande quel âge elle a, je la vois plus comme une enfant qu'une adulte, d'autant plus que dans ses pensées elle donne son avis sur les personnages de manière crue, il n'y a pas de sous-entendu. Ce qui me fait penser qu'elle doit être très honnête avec ses subordonnés, mais très réservée avec ses supérieurs. Je ne connais pas grand chose à l'armée, mais beaucoup doit se jouer sur un rapport de force entre tous les grades.
La conclusion est à l'image de l'introduction, factuelle et sous entendue, un sale job de nettoyage, d'autant plus injuste qu'il est réservé à notre héroïne.
... Une famille entière dans la même division... Mais quelle horreur ces repas en famille le dimanche =)
Je continuerai de lire l'histoire.
Tant de questions mais je pense que je lirai la suite demain.
C'est un bon début, avec une héroïne qui a l'air d'avoir du caractère et pas mal de pain sur la planche ! On se trouve donc dans une famille de militaire pour qui le devoir passe avant les liens du sang. On entre très rapidement dans le feu de l'action, et on a hâte de savoir ce qui attend Elena derrière ces portes. De toute façon, les expériences ratées menées, ça n'est jamais une bonne nouvelle !
Si je devais te faire des petites remarques ... :
*parfois, il a des points à la place des virgules dans les dialogues et c'est assez dérangeant pour la fluidité du texte (je peux te montrer un exemple, si tu veux)
*Je développerais plus Hans, et les émotions qui traverse Elena quand elle le voit (elle ne l'apprécie pas, mais pourquoi ?), de même avec son père. [c'est très subjectif]
*Pour les grades je suis d'accord avec annececile (mais tu y as sans doute remédier), ça donne du réalisme et l'envie de découvrir l'univers dans lequel les personnages évolueront !
Pour ce qui est du reste, j'aime beaucoup l'ambiance, et je commence à m'attacher à Elena. La fin, toute en suspens, donne envie de continuer ! :-)
A plus tard ! Et bonne continuation !
Désolée, je ne retrouve plus l'exemple avec le point, mais j'espère que celui-là pourra t'aider quand même ! :-)
Dans les prochains chapitres, j'essayerai de noter les phrases au fur et à mesure.
A bientôt ! ;-)
"Je fronce légèrement les sourcils. Agressifs ! "
C'est ces sourcils qui sont agressifs ou la lettre ?
"pouvait attendre nous l’avion déjà fait. Il se trouve"
-> pouvait attendre nous l’ayons déjà fait, il se trouve
"je voudrais vu votre rang"
Je voudrais, vu votre rang, ...
"Quand arrive le nouvel arrivage ?"
Un pléonasme un peu dur à lire, ptet changer la formulation ?
"m’encombrer d’un souci en plus."
->m’encombrer d’un soucis en plus.
"la paume de ma main et rire sans joie traverse mes lèvres."
->la paume de ma main et un rire sans joie traverse mes lèvres.
Il y en a encore d'autres, donc ça serait bien que tu trouves un relecteur parmi tes proches pour t'aider, car c'est vraiment dur à trouver par soi-même :)
Bon courage pour la suite de ton projet en tout cas ;)