Elle savait que la pente du toit était raide, mais elle ignorait à quel point. Et maintenant, à cause d’une succession phénoménale de malchance, elle se retrouvait la tête en bas nez à nez avec son grand-père qui ne cessait de la houspiller pour son inconscience. Son frère Léo tentait tant bien que mal de la retenir pour qu’elle ne termine pas sa course quelques mètres plus bas.
- Lydia, tu écoutes ce que je te dis, s’exclama son grand-père, furieux.
La jeune fille lui lança un regard mauvais avant de répondre.
- C’est sûr que dans cette position, je suis particulièrement propice à entendre ta morale.
- Espèce de petite insolente ! Sois heureuse que Léo t’ait rattrapée avant que tu ne te brises le cou.
- Léo n’est qu’un imbécile.
- Lydia, s’insurgea le vieil homme. Aie plus de respect pour ton ami.
- Mon ami, dit l’infortunée en haussant un sourcil. Un chien de garde, oui.
- Si tu n’es pas contente, je peux très bien te laisser t’écraser dans ce charmant buisson qui se trouve juste en bas, fit une voix provenant de la corniche.
- Je suis certaine que les anciens seraient ravis.
- À qui la faute ? Tu es une vraie casse-cou Lyd. Ce n’est pas digne d’une future Grande Sage.
- Mêle-toi de tes oignons, Léo, déclara la jeune fille avant de revenir à son premier interlocuteur. C’est bon Papy. Promis, je ferai attention la prochaine fois.
- Parce qu’il y aura une prochaine fois, soupira le grand-père las.
- Il faut bien que je perfectionne mon pouvoir, affirma-t-elle dans un haussement d’épaules. Allez, ce n’est pas tout ça, mais je dois réviser moi.
Elle dégagea ses pieds de l’emprise de son ami qui ne put s’empêcher d’étouffer un juron. Avec souplesse, Lydia fit pivoter son corps pour se trouver la tête à l’endroit. En profonde concentration, elle se maintint en lévitation pour atterrir en douceur sur la terre ferme. Elle releva les yeux pour contempler non sans un certain plaisir, la mine furieuse de son grand-père et celle mi-exaspérée mi-hilare de Léo, toujours sur le toit de leur habitation. Comme pour les défier une dernière fois tout en se retenant d’éclater de rire, elle leur fit une révérence avant de filer sans demander son reste.
Sans un regard en arrière, elle traversa les quelques pâtés de maisons qui la séparaient des ruines antiques. Elle aimait se rendre là pour se rappeler du passé qui avait façonné son époque. Elle sauta au-dessus d’un muret avant d’escalader une colonne, son poste d’observation préféré. Arrivée au sommet, elle s’assit en tailleur et contempla la ville qui s’étendait en contrebas. Elle ne se lassait jamais de cette vue. Bien qu’étant la capitale du pays, la ville d’Eula était de taille relativement modeste. Le palais des anciens la dominait du haut de la colline. Ses hautes murailles avaient dès le départ déplu à la jeune fille qui considérait ce bâtiment plus comme une prison que comme un château. Elle y avait vécu un certain temps pour parfaire son éducation en vue de son futur rôle. Si elle n’aimait pas cet endroit, elle avait une grande affection pour la ville qui l’avait vue naitre. Enfin, elle pensait être née ici. La police de la cité l’avait retrouvée bébé dans une rue plutôt malfamée du bas quartier. Ils l’avaient amenée à l’orphelinat pour que cinq ans plus tard, son grand-père l’adopte. Léo avait perdu ses parents dans un malheureux accident et le vieil homme avait espéré redonner de la joie à son petit-fils en adoptant Lydia. À cause du caractère assez indépendant de la jeune fille, il devait souvent s’en mordre les doigts, l’homme débordait d’amour pour ses deux petits-enfants. En y repensant, jamais Lydia n’aurait voulu d’une autre vie. Une silhouette familière apparut dans son champ de vision et vint se camper devant la colonne.
- Tu me laisses une place, s’enquit Léo.
- Comment as-tu fait pour me retrouver aussi vite ? soupira-t-elle.
- Ce n’était pas bien compliqué. Alors, je peux monter ?
- Si tu promets de ne pas me remettre la tête en bas, tu es le bienvenu.
Sans rien rajouter, le jeune homme parcourut le même trajet que Lydia quelques instants auparavant et vint s’assoir à côté d’elle.
- Grand-père m’a demandé de te transmettre sa désapprobation totale en ce qui concerne ton attitude.
- Je suis bannie de la maison ? s’enquit son amie espiègle.
- Seulement pour une heure, le temps qu’il se calme.
- Tout va pour le mieux donc.
Une claque vint frapper l’arrière de son crâne.
- Ça, c’était pour le coup de tout à l’heure. Tu l’as bien cherché.
- Recommence encore une fois et je te balance par-dessus bord.
Léo lui jeta un regard amusé.
- Tu n’en aurais pas la force.
- On parie ?
Il haussa les épaules.
- Je préfère éviter. Les anciens ne me pardonneraient jamais s’il t’arrivait quelque chose de fâcheux.
- Cesse de parler des anciens.
- Et pourtant, je leur ai juré de te protéger.
- S’il te plait, Léo. Arrête de les évoquer devant moi. Tu sais bien que je ne les supporte pas.
Quelques instants s’écoulèrent avant que son ami reprenne la parole.
- Lydia, bientôt tu seras Grand sage. Je pense que tu devrais plus les écouter.
Une profonde colère resurgit chez Lydia. Elle ne supportait plus ces discussions qui lui renvoyaient sans cesse au visage son futur rôle. Non, jamais elle ne ferait confiance aux anciens. Ils lui avaient tout volé, son enfance, son futur, elle refusait que ce soit également cas pour son présent.
- Pour le moment, je ne le suis pas encore, Léo. Laisse-moi profiter de mes derniers instants de liberté.
Sans attendre la moindre réponse de sa part, la jeune fille descendit en hâte de la colonne. Sa journée était bel et bien gâchée. Au pas de course, elle se dirigea vers sa maison. Avec un peu de chance, son grand-père serait en train de dormir et elle ne le croiserait que pour manger. Ce n’est qu’à l’approche de chez elle, que Lydia remarqua la voiture des anciens. De belle facture, il était reconnaissable entre tous notamment grâce aux armoiries du conseil des anciens qui pendaient aux portes. Ses pieds se clouèrent instantanément au sol. Maitre Ludovic sortit du véhicule et l’aperçut directement. Un large sourire apparut sur ses lèvres.
- Lydia ! Vient mon enfant. Tu es convoquée d’urgence au conseil.
La jeune fille sentit une tape dans son dos. Léo l’avait rejoint. D’un pas mécanique, elle se rapprocha du nouveau venu. Celui-ci salua Léo avant de revenir à elle.
- Dans ce cas, maitre, je vous suis, déclara-t-elle en tentant de cacher l’aversion qu’elle ressentait pour lui.
Ton chapitre est très bon, c'est bien écrit ; on peut assez vite cerner les personnages.
Un avis à prendre (ou pas) : Si Lydia est le PP de tout le roman, il faudra le complexifier encore pour pas qu'il soit trop cliché mais bon je pense que c'est prévu ^^
Quelques remarques :
"C’est sûr que dans cette position, je suis particulièrement propice à entendre ta morale." à l'oral ça passe mal : tu peux tenter quelque chose comme "c'est sûr que cette position est parfaite pour entendre ta morale" (tu trouveras sans doutes mieux)
"S’il te plait, Léo." -> plaît
"Maitre Ludovic sortit du véhicule" -> maître
Bien à toi
Quelle entrée en matière surprenante: une chute depuis le toit d'une maison!
J'étais un peu confuse de lire que Léo était d'abord le frère, puis l'ami de Lydia. C'est expliqué par la suite avec l'histoire de l'adoption, mais lors de ma première lecture ça m'a un peu surpris. Lydia traite Léo "d'imbécile" et de "chien de garde", j'ai d'abord cru que Léo était un antagoniste. En fait non, il est plutôt sympa.
Vu que Lydia a la tête en bas, le haussement de sourcil et le haussement d'épaules sont inversés par rapport à la normale, du coup la formulation m'intrigue un peu ^^
Qu'est-ce qu'elle faisait sur le toit? Elle aime bien être en hauteur?
Le paragraphe suivant nous en apprend un peu plus sur l'enfance de Lydia. Je crois que tu préfères généralement faire des chapitres courts, mais ici ce serait une bonne occasion de décrire un peu la ville pour nous plonger plus dans l'ambiance, qu'en penses-tu? Quel temps fait-il? Il est quelle heure (matin ou soir)? A quelle époque sommes nous? Quelles sont les activités des gens dans les rues?
Je ne comprend pas bien pourquoi il est dit "En y repensant, jamais Lydia n’aurait voulu d’une autre vie" pour ensuite dire "Ils lui avaient tout volé, son enfance, ..." Dans la première phrase, je comprend que Lydia avait une enfance plutôt heureuse et dans l'autre, c'est l'inverse. Je t'avoue que je suis un peu perdue...
On sent bien la parallèle entre Léo et Mati d'une part et Lydia et Oya d'autre part. Lydia m'a l'air un peu trop obéissante à la fin du texte. Plus haut, elle dit "elle refusait que ce soit également cas pour son présent." et juste après elle accepte de suivre maître Ludovic sans faire d'histoire. J'imagine qu'elle n'a pas trop le choix, mais j'aurais aimé voir une attitude un peu plus désinvolte que le "Dans ce cas, maitre, je vous suis".
C'est un bon premier chapitre, mais il y a un peu trop de contradictions qui m'ont fait tiquer. Je vais lire la suite, ça va peut-être s'éclaircir.
A plus!
Lydia n'est pas quelqu'un qui a sa langue dans sa poche et n'hésite pas à être franche avec son entourage. Léo en fait souvent les frais. Pour résumer, Léo est son frère d'adoption avec qui elle est très proche. Je le dit plus tard, mais c'est également son garde du corps.
Lorsque je vais retravailler ce chapitre, je vais essayer de l'allonger, car comme tu le relèves, il manque des informations. Contrairement à mon autre histoire, "il a fallu d'un instant" n'est pas fini.
En ce qui concerne les contradictions, je vais corriger ça. Lydia aime beaucoup sa vie avec sa famille, par contre elle a beaucoup plus de mal avec son rôle de Grande Sage. Cela fait des années qu'elle se prépare à sa future fonction et elle s'est résignée. Je vais réfléchir à une manière de clarifier les choses. Je suis désolé si cela t'a déranger dans ta lecture.
J'espère que la suite te plaira !
Sur ce chapitre donc, je pense que le" show dont tell" serait plus adapté et servirait l'immersion dans l'histoire. Je ne suis pas sûre que décrire entièrement la psychologie de la jeune fille, dès entrée de jeu à la page 1 soit la meilleure façon de faire ressentir au lecteur ce qu'elle ressent. Le mieux, serait encore de le mettre en scène et nous laisser déduire.
Je parle de ce paragraphe :
"Une profonde colère resurgit chez Lydia. Elle ne supportait plus ces discussions qui lui renvoyaient sans cesse au visage son futur rôle. Non, jamais elle ne ferait confiance aux anciens. Ils lui avaient tout volé, son enfance, son futur, elle refusait que ce soit également cas pour son présent."
La première ligne suffisait à nous mettre une puce à l'oreille ( je pense) sans avoir à donner trop d'informations pour un début d'histoire. Ça aurait ainsi fait germer une question dans notre tête : "pourquoi s'énerve-t-elle quand il parle de ça ?"
Ont sent aussi la haine de la jeune fille à l'égard de ce rôle
de grand sage, et des anciens.
Ils lui ont volé son passé, et on redoute alors pour son future.
J'arrive à me projeter, et je perçois un lien qui s'effrite ; une certaine
atmosphère mélancolique plane sur le récit, sans être encore vraiment là.
Toutefois, elle est palpable et touche, rend anxieux.
Vu la réplique de Léo, on peut y lire qu'il est moins rebelle que son amie concernant ces anciens et le rôle qu'elle doit endosser ; mais j'aime à croire qu'il prendra le parti de Lydia.
Enfin ceci dit, s'il était amené à la trahir pour quelconque raison, ce serait une évolution bouleversante dans le récit qui saisirait le lecteur à la gorge.
Mais bon, je suppose que je vais le découvrir en continuant la lecture.
Elle est en pleine rebellion, je me demande d'ailleurs si elle va vraiment le faire :)
Léo est plus difficile à cerner, on ne sait pas trop encore de quel côté il est mais mon petit doigt me dit qu'il va pencher vers elle
J'ai bien aimé ce premier chapitre ! Le lien fraternel qui existe entre Léo et Lydia est palpable et touchant. On peut dire que Lydia a un sacré caractère !
Le lien entre le prologue et ce chapitre se fait déjà ressentir avec l'apprentissage de ses pouvoirs et les anciens...
J'ai hâte d'en apprendre plus !
Les dialogues sont bien ficelés, ça fait vraiment plaisir à lire. En plus, ce n'est pas chose facile à faire, chapeau ;)
Je m'interroge du coup sur le prologue... A quoi sert-il? Renforcer la tragédie sur la situation du frère quand on le verra dans les premiers chapitres, renforcer le suspense en se demandant s'il est coupable ou non? Si oui, je valide ! Et si non, je suis surtout curieuse ! Bon ok... Je le saurai bien vite en lisant :) :)
Ce chapitre est bien et fluide, il se lit très facilement. Peut-être caractériser davantage Lidya? Car à première lecture, j'ai une vraie sympathie pour Léo, et pour elle, moins. Elle a sûrement ses raisons de se comporter comme ça, et on les conçoit tout à fait, surtout à la fin du chapitre, mais je n'ai pas créé de "lien d'empathie" avec elle pour sa personne. S'il se crée, c'est davantage pour sa situation (le fait qu'elle se sente enfermée avec les anciens). C'est très bien, et clairement à exploiter, et ce serait encore mieux si on avait une petite idée de qui était Lidya, au-delà de sa réaction face à sa situation !
Encore une fois, c'est un avis très personnel. Les débuts, c'est toujours compliqué à mettre en place et déjà, je trouve que le prologue + chapitre 1 sont très bien, d'ailleurs ça m'a vraiment donné envie de lire la suite ! Bref :) félicitations
On change donc de personne avec ce chapitre 1 ! J'avais espéré retrouvé Mati mais bon, tant pis xD Je ne ferais pas la fine bouche, c'est promis ! D'autant que j'aime bien Lydia et Léo.
Lydia est une jeune fille au caractère fort, qui sait ce qu'elle veut et qui n'a pas sa langue dans sa poche tandis que Léo est un garçon facétieux qui veille sur elle tout en la taquinant au passage ^^ J'aime leur complicité à tous les deux. Au fait, je passe du coq à l'âne, désolée, mais ils ont quel âge ? Je ne crois pas que ce soit spécifié dans le chapitre et ça me rend curieuse =)
Ensuite, je vois que Lydia est la prochaine à devenir Grand Sage, comme Oya avant elle, si je ne me trompe ! Je me demande ce qu'Oya est devenu, entre temps ! Et je me demande si l'histoire n'est pas sur le point de recommencer, avec Lydia et Léo, cette fois-ci ! Je suis intriguée parce qu'il va se passer parce que je sens que quelque chose va forcément mal tourné xD
En tout cas, je note que Lydia ne porte pas les Anciens dans son coeur et je suppose qu'elle de bonnes raisons à cela. Je note aussi qu'elle a des pouvoir qui, je suppose, sont la cause de sa nomination au poste de Grand Sage.
La question de son identité se pose aussi. Elle a été trouvé bébé puis adopté par son grand-père mais en fin de compte, on ne sait pas qui elle est vraiment. Est-ce que ce sera important pour la suite ou bien ne saurons-nous jamais rien de ses origines ?
Bref, c'était un petit chapitre bien sympa =)
Je me hâte sur la suite ^^
Natsunokaze
J’aime déjà Lydia et Léo, j’espère qu’on verra plus de scènes entre eux ou qu’on aura des souvenirs sur leur enfance ? Les dialogues sont dynamiques, il faudrait peut-être rajouter quelques points d’exclamation, mais on devine bien les relations entre les personnages !
Pour ce qui est de la forme, quelques coquilles :
« elle ignorait que cela l’était à ce point » : « elle ignorait à quel point »
« Son frère, Léo » : virgule en trop
« Sois heureuse que Léo t’ait rattrapé avant » : rattrapée
« elle se maintient en lévitation » : maintint
« la ville qui l’avait vu naitre » : vue
« La police de la citée » : cité
« Ils l’avaient amené à l’orphelinat » : amenée
« Non, jamais elle ne fera confiance aux anciens. Ils lui ont tout volé, son enfance » : elle ne ferait confiance / ils lui avaient tout volé
« Laisse-moi profiter de mes derniers instants de libertés. » : un s en trop à « liberté »
« son grand-père sera en train de dormir et elle ne le croisera que pour manger. » : serait / croiserait
« Vient mon enfant. Tu es convoqué d’urgence au conseil. » : viens / convoquée
Pour éviter la plupart des petites erreurs, tu peux passer par un logiciel comme LibreOffice, en ajoutant l’extension « Grammalecte », ça corrige beaucoup de choses. C’est ce que j’utilise et que je fais installer à mes élèves ;-)
Un premier chapitre vraiment intéressant qui commence très bien, je trouve x) la relation entre Lydia et Léo est adorable et leur dialogue trop mignon, même grand-père est sympa malgré ses remontrances.
Quelques petites remarques maintenant :
- Comme noté dans les commentaires précédents, tu as tendance à passer du passé au présent, si tu as de la peine avec la conjugaison, il y a des site très bien qui peuvent t'aider, personnellement je les consulte assez souvent
- Une relecture ne serrait pas de trop je pense, il y a certains passage qui m'ont un peu troublé comme "elle s'assit en et contempla la ville" je pense que tu as dû oublié un mot. Et son rôle c'est "Grand sage" ou Grande sage", tu as noté les deux. Ou encore "également cas de son présent" ou il me semble qu'il manque le "le".
- Quelques soucis de ponctuation, ex : "Lydia, tu écoutes ce que je te dis, s'exclama son grand-père furieux." Je pense que ce serait mieux comme ça : "Lydia, tu écoutes ce que je te dis ? s'exclama son grand-père, furieux."
- Et enfin, répétition de "des anciens" ;) tu pourrais simplement mettre "du conseil", rajouter "des anciens" n'apporte pas grand chose étant donné qu'on se doute déjà que ceux sont eux qui dirigent.
Voilà, j'espère que ça t'aideras, en tout cas j'ai prit plaisir à rentrer dans l'histoire, Léo et Lydia sont assez amusant ^^
Comme souligné par Flammy, il y a un ajustement à faire au niveau des temps: passé ou présent, mais pas les deux à la fois.
Dans le passage sur la ville, il y a beaucoup de phrases qui contiennent/commencent par "elle + verbe". Je pense que tu devrais chercher d'autres contructions pour que le passage soit plus fluide, tout en gardant les éléments que tu décris.
J'ai beaucoup aimé la courte description que tu as faite de la ville. J'imagine bien l'ensemble. En revanche, on a moins en tête la maison du grand-père de Lydia mais j'imagine que c'est une petite bâtisse entre d'autres maisons ?
Je suis curieuse de lire la suite :)
Changement de personnage dans ce chapitre ^^ On rencontre donc là Lydia, futur sage, et visiblement ravie de l'être ='D On sent que ça n'a pas dû être facile pour elle, probablement à cause des enseignements et tout... Est-ce qu'on en apprendre plus sur son rejet des anciens et de la fonction ? D'ailleurs, à partir du moment où elle a été sélectionnée futur Grand Sage, pourquoi ne pas la faire déménager dans un endroit sécurisé, ça serait plus sûr, non ? Elle a l'air importante donc bon ^^"
Bon, visiblement, quand on est Grand Sage ou futur, on a des pouvoirs particuliers. Je me demande quels sont leur rôle au sein de la cité, vraiment n'importe qui peut les avoir ? Cette histoire d'enfant abandonné est intriguant aussi, est-ce que c'est vraiment si anodin que ça ou pas ? Bref, pleins de questionnement en suspend ^^
Pour les remarques, il y a toujours le souci avec les puces. Il y a aussi certaines répliques dialogues que je ne trouve pas très très naturelles ^^" Par exemple : "je suis particulièrement propice à entendre ta morale." Même si c'est dit ironiquement, je ne pense pas que ça vienne naturellement à l'esprit de beaucoup de monde ^^"
Une remarque :
"Elle ne supporte plus ces discussions qui lui renvoient sans cesse au visage son futur rôle. Non, jamais elle ne fera confiance aux anciens. Ils lui ont tout volé, son enfance, son future, elle refuse que ce soit également cas pour son présent." Ya un souci au niveau de l'accord des temps, tout le début est au passé et là on est sur du présent.
Brefouille, bon courage pour la suite ! =D