Une exploration mystérieuse… Je m’acharne depuis des mois à valider de petites missions pour monter de rang et commencer à faire fortune. Cependant, cette fois-ci nous sommes bien loin de nos contrées élyséennes si paisibles…
Une quête “spéciale”, proposée de la bouche même du maître de la guilde de Warren. Une aubaine. Ce genre de responsabilité est en général réservé aux aventuriers les plus aguerris, car difficile, voire trop dangereuse pour le commun de l’organisation. Quand il me demanda d’y participer et d’escorter cet explorateur, j’ai sauté de joie. Mes efforts avaient enfin payé ! J’avais la sensation d’être pris au sérieux pour la première fois de mon existence.
Dans ce cas là, pourquoi ? Pourquoi avais-je ce mauvais pressentiment ? Cette sensation désagréable qui me rongeait de l’intérieur et me faisait trembler de manière intempestive ?
La transpiration coulant sur mon front ne venait pas que du simple climat tropical de cette foutue jungle. Quelque chose d’autre en était la cause. Quelque chose de malsain. Je pouvais prendre tout le recul nécessaire et me dire que cela venait de moi, mais rien n'y faisait. L’aura noire et macabre qui hantait le moindre recoin de cette grotte elfique, l’énergie désagréable que je ressentais depuis que nous nous y étions engouffrés, elle était on ne peut plus… réelle.
Apercevant bien assez tôt que j’étais pâle comme un linge, le chef du groupe me nargua de son sourire acéré d’orc :
— Alors l’assassin ? On se chie dessus ?! s’exclama-t-il, comme pour me faire sursauter.
— Ne crie pas comme ça, Ledo ! Où ça pourrait bien arriver plus vite que prévu… soupirai-je. J’admets que ce lieu est bien plus glauque que ceux que j’ai pu voir jusqu’à présent...
J’agrippai ma plaque argentée, tentant de reprendre mes esprits. Malgré tout, cette provocation m’avait redonné un coup de fouet. Au fond, je savais que c’était une façon bien à lui de me rassurer.
— Et je te rappelle que je suis un magelame ! Ne me rabaisse pas à ce stéréotype...
— Excusez-moi, Sire Alex. Je ne voulais pas vous offenser ! me répondit-il d’un ton condescendant avant d'effectuer une révérence avisée.
— Je préfère ça ! Puis entre nous… Ce serait plutôt à toi de serrer les miches. Si les elfes savaient qu’une peau verte bossait pour eux, ici… Ils s’empresseraient de venir pour t'écharper ! ajoutai-je en lui rendant son expression arrogante.
Alors que nous nous égarions dans des chamailleries inutile, mais de bonne guerre, notre client nous interpella d’une mine grimaçante :
— Allons, messieurs ! Cessez vos enfantillages, nous n’avons pas toute la journée ! Il me tarde de découvrir quelles espèces d’arachnides ont trouvé refuge ici !
— Bien, Sire Jean…
Jean H. Fabre, un noble de renom qui se décida à devenir explorateur et entomologiste du jour au lendemain.
“Entomologiste”... Quelle appellation étrange. Un monstre reste un monstre, alors pourquoi devoir les différencier ?
Il avait grassement payé la Guilde pour l’avertir si des nids d'insectes faisaient leur apparition. Et plus encore si cela concernait des araignées. Or, il semblait que ce soit le cas cette fois-ci. Étant donné les nappes de toiles gigantesques qui maculaient l’entrée de cette grotte, il ne faisait aucun doute que des saletés de ce genre se terraient ici.
Initialement, les elfes avaient eux-même employé la Guilde pour enquêter et débarrasser cet antre suite aux nombreuses disparitions de leurs congénères.
Certaines personnes auraient pu alors se demander : “Pourquoi ne règlent-ils pas ce problème directement ?“
C’est assez simple : ces foutues longues-oreilles vivent en symbiose avec la nature. Il n’est pas dans leurs idéaux de tuer les monstres. Ils délèguent donc toutes ces tâches ingrates aux autres espèces.
Quelle mentalité surréaliste...
Au fond, j’aurais peut-être dû refuser cette quête et continuer mes chasses journalières. Hélas, la récompense se voulait bien au-delà de ce que je pouvais toucher en une, voire plusieurs semaines de traque.
Soucieux de mon état, Ledo plaqua sa grosse main sur mon épaulière, me secouant comme un arbre à fruits :
— Ne t’inquiète pas. Même si c’est ta première quête spéciale, ça va bien se passer ! me promit-il d’un autre sourire.
— Venant d’un sauvage sans cervelle qui tape sur tout ce qui bouge... ça ne me rassure pas plus que ça !
Mes propos froussards le firent rire aux éclats. Il me connaissait depuis le temps et sans me taquiner davantage, il reprit la tête de l’escorte, s’enfonçant dans cette grotte sombre et effrayante.
Nos torches crépitaient ardemment malgré l’humidité des lieux. Les lueurs de leurs flammes se reflétaient sur les nombreuses toiles qui recouvraient les parois argileuses du tunnel. Le sol n’était pas non plus épargné. Même si je possédais une certaine agilité, mes bottes s’embourbaient dedans, créant un manque d'adhérence qui rendait la marche pénible et fatigante.
Comment vais-je profiter de ma mobilité dans cet endroit exigu qui ne ressemble qu’à un énorme et vulgaire piège ?
Néanmoins, cette interrogation restait anecdotique. J’étais plutôt obnubilé par les sons étouffés de nos pas.
Et si nous ne faisons aucun bruit, qu’est-ce qui nous alertera du danger qui approche ?
Alors que mon inquiétude s'accentuait, je repensais soudain à Natacha. Une aventurière à la magnifique poitrine qui m'avait accosté la veille. Cette vision me fit rougir, me redonnant de l’entrain.
Après cette mission, j’irai la revoir ! J’ai 16 ans et encore toute la vie devant moi... Il est hors de question qu’elle se termine dans cet horrible endroit !
De manière ironique, ma peur s’était envolée à cette simple idée.
Même si Ledo gardait constamment un œil sur moi, mon regard déterminé semblait l’avoir convaincu de continuer son chemin sans se retourner. Il était agréable de faire la route avec ce genre de partenaire. Sa compagnie me rassurait plus que la plaque dorée qu’il portait.
Le couloir chaotique se termina enfin. L’endroit ressemblait à une cavité intermédiaire dont il était impossible de sonder ni la hauteur ni la profondeur. Seules cette ignoble aura et la déplaisante sensation d'exiguïté en ressortaient.
Ledo leva la main pour arrêter le cortège, tendant sa torche à l’un de ses camarades avant de dégainer son marteau aux proportions exagérées.
Peut-être était-ce une simple intuition, mais il devait sentir un danger émaner de cet endroit. Dans tous les cas, je ne savais pas comment il comptait se battre avec ce manque de visibilité flagrant. Enfin bon… c’était un Barbare, et orc de surcroît. Le genre de guerrier qui n’exprimait pas une intelligence prononcée.
Mouliner dans le vent ne serait pas un problème en soi. Cependant, frapper dans un mur par inadvertance et comme une brute le déstabiliserait, rendant sa position vulnérable à n’importe quelle attaque.
Mes pensées se voulaient futiles. Après tout, j’avais confiance en lui et sa dextérité au combat. Le stress devait simplement me faire imaginer le pire.
Dans un soupir, je pris à mon tour les devants pour le soutenir :
— Tu crois qu’il y a des monstres ici ?
Sans me répondre, il pointa du doigt les étranges trous de grande envergure dont les parois se recouvraient. Malgré l’ampleur de la lueur que nos torches déployaient, il nous était impossible de voir ce qui pouvait s’y cacher sans se rapprocher d’eux. Dans tous les cas, ils semblaient occupés. Les bruissements infernaux provoqués par la caresse des vagues de luminosité nous le signalaient.
Ma dague tremblait. Loin de moi l’idée d'aller vérifier ça de mon propre chef.
— Incroyable ! s’exclama l’explorateur. Cela ressemble en tout point à un nid d’arachnide !
C’est seulement maintenant que tu t’en rends compte avec toutes ces putains de toiles ?!
L’envie de lui sortir cette remarque en face me démangeait, mais je devais rester professionnel. Même si nous risquons notre vie chaque jour, cette quête était une chance que je ne devais pas gâcher.
— Vous là ! ajouta-t-il en pointant l’un de nous du doigt. Allez vérifier ces trous pour voir si un spécimen ne s’y trouve pas.
Soulagé qu’il ne me désigne pas, je pensais aux monstres qui pouvaient se terrer là-dedans, prêt à me chier dessus. Et à observer la tête du malchanceux qui fut choisi, j’étais loin d’être le dernier.
— B-Bien sûr ! fit l'homme concerné d’une mine décomposée.
Il se rapprocha de l’une des fentes béantes et y tendit sa torche. La voracité des flammes embrasa partiellement les toiles camouflées dont elle regorgeait. Une nuée de petites araignées, imperceptibles aux premiers abords, s’agita soudain, le faisant sursauter par la même occasion. Elles émirent de légers cris stridents tout aussi effrayants, mais ce n’était que du menu fretin.
À la vue de cette fausse alerte, l’assemblée soupira de soulagement.
— Faites attention à ce que vous faites, bon sang ! vociféra l’explorateur. Il faut que je puisse les étudier !
— Sauf votre respect, Sire Jean, la Guilde a pour mission de faire taire ces nuisibles. Nous serons amenés à tuer toutes les menaces qui découleront de cet antre.
— Tsss ! Quelle barbarie ! Je vous rappelle que nous sommes ici chez elles. Que diriez-vous si je rentrais chez vous et que je tuais vos enfants ?!
Ledo prit en de rares occasions un air désappointé, bien conscient que ce noble ne comprenait pas la situation dans laquelle nous nous trouvions. Je lui fis un signe de la tête pour le dissuader d’insister sur ce fait.
L’aventurier qui mit le feu aux poudres, quant à lui, semblait culpabiliser à cause de cette montée de pression :
— C-C’est ma faute… Je ferai plus attention la proch…
Alors qu’il allait certainement terminer sa phrase sur une excuse, un filament blanchâtre vint soudain accrocher sa taille. À peine eut-il le temps de le remarquer que celui-ci le tira vers le trou devant lequel il se tenait, le plaquant brutalement contre la paroi.
—GYAAAH ! À… à l’aide !
Son cri, suintant la peur, résonna dans toute la grotte d’un écho frénétique.
Malgré l’effet de surprise de la situation, nous accourûmes immédiatement pour le défaire de cette emprise qui le malmenait. Il s'agrippait tant bien que mal avec ses bras et ses jambes pour ne pas plier sous la force démesurée qui souhaitait l'emmener au fond de cette tombe sordide.
Ledo lâcha son arme dans la précipitation, le retenant comme il put avec sa poigne d’orc. De mon côté, je ne pensais à rien. Trop concentré à essayer de couper la matière visqueuse qui l’emprisonnait. Malheureusement, rien n’y faisait. Il m'était impossible de l’en défaire.
— Qu’est-ce que tu branles ?! Retire-lui cette saloperie ! m’ordonna-t-il.
Je retentai l’expérience, la main tremblante sous l’effet de l'adrénaline cette fois-ci. Mais le résultat fut le même. Le fil avait une souplesse et une rigidité déconcertante.
— Je… Je n’y arrive pas ! J-J’ai l’impression que c’est de l’acier !
— Grrr ! Toi ! Donne-moi ton épée et viens nous aider ! s’exclama-t-il à l’un des autres compagnons tétanisés à l’arrière.
Ce dernier, qui claquait des dents, s'exécuta avec une lenteur qui fit davantage enrager Ledo. Le connaissant, s’il avait pu lui filer un bourre-pif dans la foulée, il n’aurait pas hésité un seul instant.
— À mon signal, tirez de toutes vos forces !... Maintenant !
Tout le monde acquiesça et tira le bougre. Le rapport de force que nous entretenions avec cette chose se montrait encore plus effrayant que la situation dans laquelle nous nous trouvions. En jetant un rapide coup d'œil à l’arrière, l’entomologiste semblait aux anges, comme ravi d’être témoin de ce spectacle improvisé.
Si je survis à ça, je jure de me faire cet enfoiré...
Alors que nous reprîmes le dessus un instant, Ledo asséna une taillade féroce dans le fil tracteur. L’impact fut silencieux, et l’épée manqua à un cheveu de lui revenir au visage.
— Bordel…
L’emprise se calma soudain, comme si le monstre qui tentait de ramener sa proie avait abandonné cette idée. Mais cette optique ne dura pas, et finalement, elle recommença de plus belle.
Les os de l’aventurier se brisèrent progressivement dans des notes effroyables. Nous fûmes rapidement à court de force, et lorsque cet instant arriva, le corps de celui-ci se plia en deux dans des cris de souffrance atroce. Il cracha une quantité absurde de sang à nos visages désespérés avant de disparaître au fond de ce trou diabolique dans un dernier écho d’agonie.
Le silence reprit soudain ses droits sur les lieux. Je n’entendais que les palpitations de mon cœur - prêt à imploser sous l’effroi qui m’envahissait.
Nous étions sans voix, essoufflés. Même si ce moment fut prompt, il nous parut durer une éternité. L’accalmie cessa lorsque le plus fragile d’entre nous rejeta son précédent repas dans un vomissement à l’odeur âcre et désagréable, rendant l’air plus suffocant qu’il ne l’était à l’origine.
— Fascinant ! s’exclama l’explorateur en frappant dans ses mains. Je ne connais pas cette espèce, mais c’est bien la première fois que j’observe cette méthode de chasse !
Alors qu’il baragouinait des choses incompréhensibles - tout en griffonnant dans un calepin - Ledo se précipita sur lui comme une furie, l’agrippant par le col dans une rage palpable.
— Ça vous fait marrer ?! rétorqua-t-il d’un regard noir et profond.
Le pauvre noble lâcha ses affaires et leva les bras. Ses pieds ne touchaient plus le sol sous la force ridicule qui le contraignait. Même si ça me plaisait de le voir malmener de la sorte, j'empoignai à mon tour l’épaule de Ledo.
— Laisse-le, nous ne vivons pas dans le même monde que lui.
Il souffla comme une bête et le reposa par terre, ramassant son marteau dans la foulée avec la nette intention de décamper :
— Barrons-nous d’ici. Nous ne ferons rien de plus sans pyromanciens...
— Bonne idée, lui répondis-je.
Je ne pouvais masquer ma joie suite à cette décision. Je voulais rentrer vivant, plus encore après avoir vu la fin tragique de cet inconnu.
— Que dites-vous ?! Nous devons continuer l’exploration ! exigea notre client, surpris par ce revirement soudain.
— Vous continuerez tout seul, Jean « je ne sais quoi », bafoua Ledo. Je viens de perdre un homme inutilement... Même si ma mission est de vous escorter, je dois également protéger mes camarades. Le choix est vite fait.
— Tsss ! Vous vous pavanez dans vos belles armures métalliques, mais vous n’en restez pas moins des chiffes molles !
Ne bronchant pas face à ces provocations méprisantes, Ledo était déterminé à partir. Alors qu’il donnait ses dernières instructions, l’aura désagréable que j’avais ressentie depuis notre arrivée s’accentua subitement. Avant que je ne puisse réagir, le guerrier qui gardait l’entrée de la cavité fut pris de convulsions dans des gémissements inaudibles. La lueur de nos torches nous permettait de constater ces agitations sans pour autant voir ce qu’il se produisait.
Soudain, il se mit à léviter, jusqu’à ce qu’une forme monstrueuse surgisse derrière lui dans les ténèbres ambiantes du couloir. Cette masse nous fit tous reculer à bonne distance, comme si notre instinct nous le dictait.
Par tous les dieux…
La créature était indescriptible. Elle avait le corps d’une araignée géante sur lequel on aurait greffé une humaine. Malgré ses jolis traits, son visage était déformé par sa gueule béante. Ses crochets transperçaient la carotide de l’aventurier, le liquéfiant sur place comme si elle aspirait toute sa vitalité.
Nous étions tétanisées, observant muets le spectacle que cette chose offrait.
Une fois sa victime semblable à un fruit desséché, elle le relâcha, le faisant chuter dans un silence aussi macabre que l’ambiance qu’elle imposait.
— Délicieux… Mais un peu faible, conclut-elle en se léchant les lèvres.
Aussitôt ses ignominies exprimées, sa gueule et ses crocs se rétractèrent jusqu’à ce que sa bouche prenne une apparence similaire à la nôtre.
Malgré tout ça, cette horreur ne me déstabilisait pas. Au contraire, j’étais saisi d’une étrange sensation, au point de ne pas pouvoir détourner mon regard du sien. Contre ma propre volonté, je semblais à la fois fasciné et charmé par cette monstruosité. Et d’un autre côté, je refusais le fait que cette chose puisse exister, pas même dans le pire de mes cauchemars.
Dans ce silence pesant, ses huit yeux noirs nous dévisageaient, comme si leur détentrice cherchait sa prochaine victime…
Sinon j'ai relevé quelques petites coquilles :
1. Dans ces écoles, on y enseigne les arts occultes aux jeunes aspirants qui en ont les capacités. Cette dernière, tout comme la Guilde, s’est implantée dans chacune des grandes cités de l’empire humain d'Élyséa.
-> "ces dernières" je pense ? si tu fais références aux écoles
2. Une fois arrivée sur place, elle aperçut bon nombre de groupes devant le bâtiment.
-> j'ai trouvé qu'il manquait une précision quant aux groupes, peut-être juste ajouté "individu" ou "personne", enfin c'est une suggestion :)
3. L’intendante, habituée à ce genre de situation, l’a repris aussitôt.
-> "la reprit aussitôt"
4. Les écoles de magie, étant également versées dans l’Histoire et la Recherche, mettent un point d’honneur à enseigner à ses élèves la lecture et l’écriture.
-> "à leurs élèves" plutôt puisque ce sont les écoles
5. Désormais, tu peux m’appeler Artoria, enchanté
-> "enchantée"
Très gênée par la situation, les oreilles de la jeune fille devinrent rouge vif.
-> cette scène est juste hilarante xD
la tenue Lissandra était de piètre qualité. Cela limitait le nombre de sorts qu’elle pouvait utiliser chaque jour.
-> donc la qualité des vêtements influe sur le nombre de sorts ? plutôt original
Voilà ! Sinon j'aime bien comment tu introduis les descriptions physiques de tes personnages :)
J'ai relevé aussi certains passages au présent, est-ce que c'est lié au genre light novel ? J'avoue n'en avoir jamais lu donc je suis curieuse x)
Pour la tenue de Lissandra, en fait c'est son amulette. Le chapitre 1 a été énormément retravaillé, initialement il y avait beaucoup de descriptifs que j'ai retiré pour les diluer dans l'histoire de façon à éviter une lourdeur au début (même si pour moi il reste encore un peu long).
Mais pour répondre à ta question, il y a toute une mécanique physiologique autour de la magie et le port de cristal (ici incrusté dans l'amulette) influent également sur l'utilisation des sorts.
Je trouvais les introductions des personnages, sous forme de carte, intéressantes et je suis content que cela te plaise ^^.
Pour les passages au présent, c'est une façon de noté l'actualité des faits dans l'univers. Je ne sais pas si c'est clair, mais par exemple je dirai "les paladins sont des guerriers" car c'est le cas et que cela ne changera très certainement pas.
En dehors des dialogues, l'histoire par contre reste au passé.
Je verrai à l'avenir si je le rectifie ou non, en tout cas tu es la première personne à me faire la remarque ^^.
Pour les LN cela varie énormément, certains raconte leur histoire au présent, d'autre du point de vue de l'antagoniste, etc.
De mon côté la narration est neutre, même si en de rares occasions elle présente des traits humoristiques ou ambigus. Parfois elle est raconté du point de vue d'un personnage comme je l'ai cité au dessus, mais généralement ce sont des petites ellipses
En tout cas c'est très sympa d'avoir un retour de ta part. Je te conseille juste de ne pas trop t'attendrir avec ce début "friendly" car l'œuvre reste un dark fantasy et cela peut vite virer en eau de boudin xD.
Je ne sais pas si je publierai tout ici, dans le cas où tu arriverais au bout et que tu voudrais lire la suite, je te passerai le gdoc original avec plaisir :).
Je ne parlais pas des "cartes" des perso bien que j'ai aussi aimé l'idée, mais plutôt des descriptions dans le texte telle que "Pensive, la couleur bleu glacé de ses yeux se perdait dans celle du ciel.", tu ne te contentes pas de juste dire qu'elle a les yeux bleu glacé et j'ai donc bien aimé cet aspect là :)
Pour le présent oui je vois ce que tu veux dire. Je n'ai pas trouvé cela dérangeant, donc libre à toi :) et merci pour ces petites précisions sur le genre des LN !
Pas de soucis pour la dark fantasy c'est un genre que j'apprécie ! Du coup je suis plutôt contente si ça change d'ambiance par la suite :p
Et je prends note pour la suite, merci :)
J'ai continué ton œuvre, et j'ai remarqué qu'en effet tu abordais certains aspects de la violence, c'est quelque chose que j'apprécie aussi dans ce genre de littérature. Content d'avoir trouvé un/une collègue aux tons sanguinaires x).
Et je suis ravie aussi que nos histoires partagent cet aspect pas toujours évident à traiter !